Une belle journée s’était annoncée aujourd’hui, froide mais moins grise que les journées précédentes. Lilia s’étant cloîtrée et renfermée sur elle-même depuis le mois dernier, elle avait reçu de nombreux conseils par sa famille et ses amis pour se recharger. L’une d’elle était de faire une nouvelle activité pour se changer les idées. Apparemment perdre son temps à patauger allait lui faire oublier ses idées noires. Une idée qui l’intéressait de plus en plus. C’est pour cette raison qu’elle avait décidé de se lancer dans la peinture. Une fois les pots de peinture achetés, il était temps de se trouver un canevas et une place pour que sa créativité déborde.

Alors que la Adams marchait d'un pas pressé, une habitude qu’elle avait prise depuis Paris, complètement absorbée par ses pensées créatives, plusieurs pots de peinture en main, le destin a décidé de lui jouer un tour. Dans sa hâte, son pied se prend un obstacle invisible et la jeune brunette se retrouve par terre, la tronche écrasée contre le bitume et toute rouge de honte l’empêchant de se relever. Bien évidemment, le pot de peinture lui avait échappé des mains et une cascade de couleurs vives a jailli de cet accident malheureux, et s’est retrouvée à asperger malencontreusement un inconnu à proximité. «Je suis désolée !» bafouilla-t-elle, les joues rouges de confusion et de malaise, tentant de se relever aussi rapidement que possible pour évaluer les dégâts. La palette de couleurs semblait maintenant faire partie intégrante de sa chemise, créant un motif abstrait des plus inattendus. «Mille excuses, je ne regardais pas où je marchais.» continua-t-elle, cherchant des yeux de quoi essuyer le gâchis qu’elle avait causé à son inconnu, éclaboussé de toutes parts.

@Quentin Donovan | Un cri de surprise s'échappe des lèvres de l’inconnu alors que la peinture le recouvre soudainement, l'attrapant au dépourvu. C’est à ce moment que Lilia se rendit compte de la gaffe monumentale qu’elle venait de commettre, une scène surréaliste s’offre à ses yeux alors qu’elle essaye difficilement de se relever. Ce n’est pas faute de sport mais elle voulait surtout retarder ce face à face qu’elle devait affronter. Lilia reconnu aussitôt Quentin, un ami de la Adams. Alors qu’il essayait tant bien que mal de nettoyer le gâchis sur son visage, la peinture s'étale davantage, transformant sa tentative d'effacement en un désastre artistique improvisé.

Le rire cristallin du petit garçon au loin résonne autour d’eux et son amusement évident à la situation contamine la jeune brunette malgré sa culpabilité. «Je suis vraiment désolé Quentin… mais j’avoue que le nouveau look te va à ravir», dit-elle avec une petite grimace espérant que le jeune homme allait prendre la situation avec légèreté. Lilia finit par retrouver un paquet de serviette en papier dans son sac et essaye d’essuyer maladroitement la peinture sur le visage du beau brun avec un mélange de gêne et d'amusement, tout en essayant de contenir son propre rire face à la scène.

Finalement, Lilia réalise qu’elle ne pourra pas nettoyer toute cette peinture aussi facilement. «Je pourrai t’acheter un nouveau haut, je ne voudrai pas que tu traines comme ça à cause de moi… même si la tendance artistique te va bien je trouve.» Lilia essaya de détendre l’atmosphère avec une petite blague en fin de phrase.

@Quentin Donovan | Cette journée restera mémorable, un véritable festival de maladresses pour Lilia. Une vraie aimant à péripéties, attirant toutes sortes de catastrophes à elle seule. La peinture qui s'est retrouvée sur le visage du jeune homme et ses vêtements était comme une cerise sur le gâteau. La brunette hocha la tête avec un sourire lorsqu’il se demanda si cette œuvre d’art mettait ses yeux en valeur. «Canon je dirai ! Le petit garçon semble partager mon avis même.» Alors que ce dernier s’amusait dans son coin hilare.

Même si le jeune homme n'osait imaginer à quoi il ressemblait à ce moment-là, il refusa son offre de lui acheter un nouveau chandail. Acclamant qu’il devait forcément en avoir un dans sa voiture, une vraie prévoyance. Comme quoi cela pouvait toujours être utile. «Je te raccompagne ? Je pourrais crier que c’est de ma faute au moindre regard si tu souhaites.» C'était drôle de le voir dans cette situation, mais c'était encore plus amusant de l'aider. Elle se rappelait encore son embarras lorsqu’elle avait reçu une balle dans la tête alors qu’elle lisait tranquillement sur les gradins. Elle pouvait donc comprendre la situation de Quentin et encore plus lorsque c’est de sa faute.

@Quentin Donovan | Quentin sourit en écoutant attentivement la réponse de Lilia. La peinture fraîchement étalée sur ses vêtements ne semblait pas entamer son enthousiasme. Marchant côte à côte vers la voiture, il se perdait dans la conversation, ignorant les regards curieux des passants. Le jeune homme s’était exclamé avec un éclat de rire lorsqu’il apprit que c’était sa première fois. «C'est un signe assez unique, je dois dire.» Lilia répondit à sa taquinerie avec un sourire complice, démontrant qu'elle était bien habituée à ce genre de plaisanteries. «Oh, tu sais, il vaut mieux éviter les blessés, c'est sûr. Les peintres sont souvent incompris dans les espaces publics.» S’exprima-t-elle comme si elle en faisait partie de ses grands peintres. Quentin acquiesça en riant, avant qu’ils ne changent de sujet. «Ouvrir ton propre studio, c'est une grande ambition. Mais tu sembles aimer ce que tu fais alors il n’y a pas de raison. Je serais heureuse de voir ça se concrétiser.» Lilia afficha un sourire, un signe de soutien.

@Quentin Donovan | Quentin sourit en écoutant attentivement la réponse de Lilia. La peinture fraîchement étalée sur ses vêtements ne semblait pas entamer son enthousiasme. Marchant côte à côte vers la voiture, il se perdait dans la conversation, ignorant les regards curieux des passants. Le jeune homme s’était exclamé avec un éclat de rire lorsqu’il apprit que c’était sa première fois. «C'est un signe assez unique, je dois dire.» Lilia répondit à sa taquinerie avec un sourire complice, démontrant qu'elle était bien habituée à ce genre de plaisanteries. «Oh, tu sais, il vaut mieux éviter les blessés, c'est sûr. Les peintres sont souvent incompris dans les espaces publics.» S’exprima-t-elle comme si elle en faisait partie de ses grands peintres. Quentin acquiesça en riant, avant qu’ils ne changent de sujet. «Ouvrir ton propre studio, c'est une grande ambition. Mais tu sembles aimer ce que tu fais alors il n’y a pas de raison. Je serais heureuse de voir ça se concrétiser.» Lilia afficha un sourire, un signe de soutien.