one memphis, arkensas fin des années 90, ta naissance. et surement le plus beau cadeau que tes parents ont eu. même si ta mère t'as longtemps répété que t'as été leur plus beau mais aussi leur pire cadeau. ça fait ziziiiir. mais, tout l'monde serait d'accord avec elle après t'avoir côtoyée adolescente. une vraie teigne. est ce que ça a changé ? possible que... non. two vous êtes trois enfants dans la famille. un frère et une sœur. ton petit frère ( qui un demi frère puisse qu'il est le fils que ton père a eut de son remariage ), tu ne le vois que très peu. depuis sa naissance, il y a trois ans, t'as du le voir quatre fois ? mais sans aucun doute, c'est la prunelle de tes yeux ce gosse. dès que possible, ton père te payes le billet pour que tu puisses aller le voir en irlande, là où il vit depuis cinq ans. avec ta soeur, âgée de dix-sept ans, c'est pas la même. vous vous voyez déjà plus souvent. et vos rapports ont toujours été conflictuels. malgré l'amour que tu lui portes, parce que c'est le saaaang, bah t'as envie de l'étriper quand tu la vois faire la meuf devant ses treads tiktok. des petits coups derrière la tête histoire d'lui faire passer l'envie d'faire la belle.three le hockey sur glace, la danse moderne. tes deux passions. impossible de dire laquelle tu préfères. ce serait comme devoir choisir un de tes deux enfants. d'ailleurs, en parlant d'enfants, c'est grave si on les aime pas ? du moins, ceux des autres, tu les tolèrent parce que eh, ils ont pas demandé à venir au monde hein les pauvres. mais c'est ça qui est plaisant chez les enfants des autres. c'est qu'ils ne sont pas à toi. jamais, ô grand jamais, tu ne veux être mère. déjà la grossesse te fait flipper, le pire, c'est pas l'accouchement non. le pire c'est l'après. les dix-huit années qui suivront. osekour. bien trop égoïste pour ça. et tu l'assumes complètement. four tu te qualifies comme être le pire chat noir qui existe. tu détiens le record de nombres de fois où tu t'es retrouvée en atèle ou dans le plâtre. pour des trucs tout à fait banals la plupart du temps. ou peut être parce que t'es une bourrine depuis toujours. t'es pas le genre prudente, bien au contraire. t'as pas froid aux yeux, t'es pas le genre à avoir peur de péter un truc et de toute manière, t'aurais pas le choix, t'es comme Ça. t'attires les bobos et le pire c'est que tu t'en fous. five t'as pas des tonnes d'amis. et tu t'en portes très bien. t'es très sélective. avec toi, ça passe ou ça casse et quand t'aimes pas quelqu'un, tu fais pas semblant. six études de danse. ça semblait être une évidence. tu rêves de devenir prof de danse plus tard. avoir ta propre école.  sept boston, t'y es depuis l'âge de cinq ans. c'est là où ta mère s'est trouvé un poste de serveuse dans un bar à l'époque. aujourd'hui, elle y travaille encore et l'endroit est devenu un peu ton qg à toi, tes potes, ta soeur et ses potes. un bon endroit safe où s'poser. toujours. huit avoir de l'argent, compter sans dépenser, ça, t'as jamais connu. tes parents, quand ils étaient encore ensemble, avaient biensur de quoi vous faire vivre, mais les fins de mois pouvaient s'avérer être difficiles par moments. ils t'ont apprit la valeur de l'argent et aujourd'hui, t'as gardé ça. même si ton père, lui, est beaucoup plus à l'aise financièrement depuis qu'il s'est remarié, il y a quelques années. neuf pour entrer à l'université, t'as eu l'droit à une bourse. la danse t'as sauvé. tes notes en sport étant exemplaires, t'es pas passé à côté et ceux qui accordent ou non les bourses non plus pour l'coup. seulement, ce n'est pas tout, t'as besoin de bosser en dehors, et surtout, tu veux bosser. t'veux pas rester à rien faire. t'as commencé par bosser avec ta mère, au bar, puis quelques mois plus tard, un fast-food, ensuite dog-sitter, ensuite au bowling du coin au stand des distributions de chaussures ( et t'as kiffé ). mais tu te lasses vite. t'as envie de voir autre chose. de toucher un peu à tout. t'as même bossé au club de hockey pour faire le ménage, ranger le matos tout ça. dix t'es fidèle en amitié, ça ont peut pas te le reprocher. pas le genre pourtant à en faire des caisses et dire à tes potes que tu les aimes h24 ou même faire des câlins à moins que tu sois vraiment très proche de la personne et que celle ci en ait réellement besoin, sinon t'en vois pas l'interet parce que t'es pas en demande de ça. tu prouves par bien des manière que tu tiens au gens, sans forcement y mettre les mots. c'est déjà très bien. beaucoup le dise tout l'temps et au final, c'est les pires potes en cartons. t'es pas c'genre là.