Elle était en train de découvrir l’univers de Paz, cet homme qui faisait battre son coeur. Elle ne contrôlait plus rien. Pour une fois, elle se laissait guider par ses envies et son cœur. Elle ne voulait rien gâcher avec lui. Elle allait découvrir où ça allait les mener. Anna était bien avec lui. Elle ne faisait pas semblant d’être quelqu’un d’autre. C’était un véritable soulagement pour elle.

Elle demanda à Paz combien avait d’oiseaux. — Oh, c’est cool. Elle n’avait jamais connu quelqu’un qui avait des oiseaux comme animaux de compagnie. Normalement, il y avait les clichés comme chien, chat et rongeurs. La jeune femme sortie de la serre, tenant la main de son homme.

Annabeth se retrouva dans un studio avec Paz. Il s’agissait de son studio de musique. Cet endroit était magnifique. Il y avait plusieurs instruments. — Merci de m’accueillir dans ton antre. Elle sourit et s’approcha de lui, s’assoyant alors sur lui. — On doit rattraper le temps perdu. Anna mis ses mains autour de la nuque à Paz et l’embrassa passionnément.

Des idées trop nombreuses. Des pensées embrumées. J'avais du mal à faire la part des choses. Je me laissais porté par le courant, essayant de ne pas court-circuiter ce bonheur naissant.

Depuis que j'étais enfant, j'aimais les oiseaux, j'enviais leurs ailes et leurs libertés. Ils pouvaient aller où ils voulaient... Même si parfois ils devaient vivre dans une cage. C'était aussi des créatures intelligentes. Paulie aimait se battre avec moi et je m'amusais à faire le mort devant lui. Une récréation qu'aimait beaucoup les filles.

La réceptionnant sur mes genoux, je passais un bras dans son dos en la regardant. Voici une riche idée ! Allant à la recherche de ses lèvres, je fis une pression sur la barre espace pour lancer la musique sur laquelle j'étais en train de travailler en fond et je fis rouler la chaise jusqu'à la porte pour verrouiller cette dernière afin certain de ne pas être déranger. Facile quand on connaissait l'emplacement de chaque objet par cœur.

Retrouver Paz après tout ce temps rendait Anna si heureuse. Elle avait l’impression de respirer à nouveau, de retrouver le sourire et d’être vivante. Durant les cinq jours, ou trois jours pour être précis, la belle blonde avait fait de son mieux, afin de se changer les idées. Elle avait vu des amis, a été au boulot et a fait les boutiques. La nuit, elle rêvait à ses retrouvailles avec lui. Cet homme qui la faisait rêver depuis plusieurs jours, qui la connaissait mieux que quiconque. Sans lui, elle ne serait pas la même personne. Ils étaient différents, mais ils se sont bien trouvés.

Ils se retrouvaient maintenant dans le studio de musique à Paz. Cette pièce était très grande. Ils pouvaient assouvir leurs désirs les plus fous. Anna embarqua sur ses genoux et l’embrassa avec passion. Ça lui avait tellement manqué. Même s’ils roulaient, Anna ne s’en préoccupait pas. Elle ne voulait pas perdre une seconde de plus avec Paz.

— Tu m’avais tellement manqué. Anna passa ses mains sous le chandail de Paz, pouvant à nouveau toucher sa peau. Ça lui faisait tellement de bien.

Il s'était passé beaucoup de choses ces dernières semaines, des mauvaises choses pour la plupart... Sa rencontre avec Anna l'avait changé et il en avait parlé à toutes les personnes qui lui avaient demandés des nouvelles.

J'avais trouvé cette semaines particulièrement lente à avancer, malgré les nombreuses personnes qui étaient venus me rendre visite. Lena avait été celle la plus présente et c'était grâce à ses idées, elle nous avait permis d'écourter l'attente malgré les agrafes.

Ce fut passionné et intense. Anna était en sueur, couchée sur le sol. Paz était à ses côtés. Elle le regarda et sourit. — C’était… wow… Elle rit et passa une main dans ses cheveux. — Comment tu te sens? Anna trouvait ça important de le savoir. Elle voulait qu’il se sente bien.

Les journées pouvaient se suivre sans pour autant se ressembler. Il suffisait de voir mon esprit d'un jour à l'autre.

Allongé sur le sol du studio, la douleur toujours lancinante mais une satisfaction évidente. La gardant contre moi, mon regard se tourna à son attention avant de l'embrasser sur le front. Bien mieux qu'hier... Et toi ?

Presque à bout de souffle, je sentais mon cœur prêt à s'échapper de ma poitrine. Restant allongé, je dessinais des formes dans son dos, du bout du doigt. Tu m'as manqué...

La vie pouvait être surprenante. Annabeth pouvait le confirmer. Il y a trois semaines, si on lui avait dit qu'elle rencontrerait l'amour et deviendrait aussi attachée, elle ne l'aurait pas cru. Pourtant, c'était réel. Paz a réussi à la voir comme elle est réellement. Elle tombait amoureuse de plus en plus. Le perdre serait la fin pour elle.

Couchés sur le sol du studio, Anna était blottie contre Paz. Elle était heureuse et complète. La jeune femme voulait passer le plus de temps possible avec lui. — Mieux qu'hier également. Elle sourit aux caresses que Paz lui faisait dans le dos. Il traçait quelque chose, mais elle ne savait pas quoi exactement. — Toi aussi, tu m'as manqué.

Ils étaient dans leur bulle. Une bulle impénétrable qui leur appartenait. La jeune femme le regarda. — Qui aurait cru qu'on finirait ensemble? C'est quand même dingue ce que la vie peut nous réserver.

Une attache dans la réalité. Un masque porté. Le trouver dans cet état après ce qu'il s'était passé vendredi soir, cela relevait presque du miracle. Mais il n'avait aucune intention de l'inquiéter alors il faisait comme si rien ne s'était passé. La journée de samedi lui avait permis de récupérer un peu. Anna faisait le reste.

Les bras enroulés autour d'elle, je la gardais contre moi. La joue contre le sommet de sa tête. Le temps pouvait s'arrêter à présent, je l'aurai accepté.

Prenant une grande inspiration, je bloquais cette dernière à son sommet pendant quelques instants avant d'expirer. Et dire que tu allais me zapper... Me mettant à rire un peu plus légèrement. La pression s'envolant peu à peu. Je remercie ta curiosité.
!

En faisant attention, on pouvait noter qu'il avait la voix plus cassée qu'habituellement.

Si elle n'avait pas été aussi curieuse, Anna serait passée à côté de Paz. Elle aurait continué sa vie monotone, travaillant à tous les jours et à faire des rencontres qui n'étaient pas intéressantes. La jeune femme n'aurait pas vécu ce qu'elle vivait actuellement. Paz est entré dans sa vie rapidement et sans qu'elle puisse le contrôler. Son coeur s'est réchauffé avec la présence de cet homme. Elle n'était plus la femme froide et distante. Elle devenait la meilleure version d'elle-même.

Elle était blottie dans ses bras, pouvant sentir son parfum enivrant. Dans les bras de Paz, Annabeth était entière. Elle pouvait respirer à nouveau. Les paroles de Paz firent rire la belle blonde. — Je sais... une chance que je ne t'ai pas zappé. Elle sourit, embrassant délicatement sa nuque. — Je remercie également ma curiosité.

Anna remarqua que la voix de Paz était étrange. Curieuse comme elle était, Anna décida de lui demander pourquoi. — Paz... il se passe quoi avec ta voix?

On disait qu'une rencontre pouvait changer le cours d'une vie. Comme le battement d'ailes d'un papillon pouvait créer un ouragan à l'autre bout du monde. Je remerciais le papillon d'avoir créé cet ouragan.

Un léger frisson me parcouru l'échine lorsqu'elle m'embrassa dans le cou. Étant habitué plus à la douleur qu'à la douceur dans cette zone. En témoignait les nombreux tatouages qui ornaient ma gorge. L'embrassant sur le front avant de descendre à ses lèvres, je sentis mes cordes vocales se serrer à sa question.

Comment répondre à la question pour ne pas engendrer d'autres questions qui pouvaient être encore plus délicate. Il n'avait pas envie de rentrer dans les détails. Vendredi soir, la nuit de merde... C'était du à des cauchemars... J'ai... Hurlé pour les faire fuir... Si fort et si longtemps que j'en avais mal à la gorge deux jours plus tard. Détournant le regard, n'assumant pas cet aveu de faiblesse...