Valises posées dans une chambre gigantesque, pas de hamac qui tienne ou bien de rando dans la jungle à devoir se réchauffer auprès d'un feu de camp. Le confort absolu et moderne, tout ce que j'aime. Mais ce soir, pas d'avocat coincé qui tienne, le volcan s'éveillait peu à peu après la troisième caïpirinha. La musique aidant, l'ambiance au rendez-vous, direction la plage bordant l'hôtel, prêt à transpirer en dansant jusqu'au bout de la nuit. Quelle chaleur de chien même à la nuit tombée, où locaux et vacanciers ondulaient au rythme des vagues et de la musique ambiante. Au passage devant un buffet blindé de bouffe, j'ose prendre un piment rouge dans lequel je mords à pleines dents, afin de faire pétiller ma soirée plus encore qu'elle ne l'est déjà. Toujours plus haut, toujours plus loin, toujours plus fort ! que je m'exclame en rejoignant la danse, chemise ouverte et bermuda au dessus du genou, mes bouclettes brunes en bataille se joignant à la donne pimentée de ce début de soirée.

le summer camp je l'attendais impatiemment. j'ai passer les dernières semaines à être un peu dans un mauvais mood vu que j'ai littéralement rater mes examens. mais la j'ai envie de me détendre cet été. j'ai pris une chambre avec mag histoire qu'on se retrouve et ce soir je décide de sortir dans un bar de la plage. plusieurs personnes sont présentes, mais je reconnais immédiatement ta voix et quand je pose les yeux sur toi je suis surprise de te voir comme ça. dis donc monsieur se lâche vraiment je ris légèrement en m'approchant de toi toujours bon ton déhanché à ce que je vois tu me l'avais déjà montré la dernière fois lors d'une danse, la je le vois à nouveau. je fais signe au barman pour me commander un verre, il faut que je te rattrape visibliement.

Premières vacances depuis des plombes, il serait illogique voire même immoral que je ne sois pas là, au milieu d'une fiesta à tout casser, quitte à risquer une gueule de bois d'anthologie. Pas d'épreuve le lendemain, mon équipe n'avait donc pas besoin de moi dans la seconde. En revanche, mon gosier s'abreuve bien volontiers de quelques nectars alcoolisés mis à sa disposition jusqu'à ce qu'une voix féminine - reconnaissable entre mille et ce malgré la musique - ne m'atteigne subrepticement. Mais bonsoir jolie brune ! que je lance sans cesser de danser même une seconde, me rapprochant d'Azur en jouant des hanches avant de lever mon verre à son attention. J'ose espérer que tu n'es pas venue là que pour te rincer l’œil ? Dans le cas contraire il me serait sûrement très compliqué de lui prouver qu'effectivement, je sais m'amuser. Bien au-delà de tout ce qu'elle imagine. Je suis presque d'humeur à te défier...