Je soupire en quittant le campus. Journée interminable. Premièrement, mon téléphone n'a pas sonné du coup, je me suis réveillé en retard. Arrivé à l'amphithéâtre, le professeur m'a recadré devant deux cent élèves. Ensuite, j'ai remarqué que j'ai oublié de prendre le chargeur de mon ordinateur qui s'est éteint en pleine prise de notes. J'avais qu'une seule envie, c'était de rentrer chez moi. Je me suis forcé pour ne pas sécher les cours cet après midi. Heureusement que la matière m'intéressait. Comme si la journée merdique ne suffisait pas, une pluie torrentielle s'abat sur toute la ville et le vent fait valser mes feuilles de cours. " non merde ! " je grogne en courant derrière mes feuilles volantes qui atterrissent près d'une bouche d'égout. Je m'accroupis pour les ramasser et au moment où je relève la tête, une camionnette qui roule proche de moi roule sur une énorme flaque d'eau que je reçois en pleine face. Je recrache l'eau que j'ai dans la bouche, frotte mes yeux pour voir quelqu'un chose et je fais un énorme bras d'honneur au véhicule qui est déjà très loin devant moi. Mes nerfs sont à rudes épreuve. Je suis trempé, mes cours aussi et la pluie n'arrête pas de s'abattre sur ma tête.

✧. ❛ True love never has to hide. I'll trade your broken wings for mine. Our love was stronger than your pride. Beyond your darkness, I'm your light, oh.

Harvard, ça fait presque un an que tu n’y as pas remis les pieds. Il faut dire que tu étais en année sabbatique pour développer ta société, t’avais tout sauf le temps de trainer encore dans les couloirs. Pourtant, tu avais rendez-vous aujourd’hui pour confirmer ta reprise en début d’année prochaine. Tu allais retourner dans les amphithéâtres. Tu avais mis tes bottes hautes et ton long manteau de pluie bleu marine. T’avais senti que le temps n’allait pas être clément et t’as clairement bien fait. Tu descendis les marches et commença à t’aventurer en direction de ta voiture quand tu remarquas un homme en détresse qui venait de se prendre une vague d’eau en pleine face. Tu accéléras le pas en sa direction bien que ça ne soit pas le bon sens. Tu plaças le parapluie au dessus de sa tête pour le couvrir un minimum. « vous allez bien ? » question débile à en croire son visage totalement démoraliser. Tu lui fis un léger sourire et t’accroupi pour ramasser les dernières feuilles. « je vous ramène peut-être ? » demandas-tu en arquant un sourcil. il te connait pas mais t’es toujours aussi direct.
@Loyd Mansfield

@Jodie Costa-Rossi Je suis vraiment un bouffon. Aujourd'hui rien ne va et j'ai l'impression que ça ne va pas s'arranger au fil de la journée. J'avais pas envie d'aller en cours, je le sentais que ce serait une mauvaise idée, mais j'ai quand même bouger mon cul. Toujours suivre son instinct. Alors que j'essaye de rattraper mes feuilles de cours trempées, une voix se fait entendre derrière moi et je réponds sans regarder la personne. " ça a l'air d'aller ? " que je grogne sous l'effet de l'énervement. Puis quand je vois des petites mains m'aider à ramasser le reste, je lève le regard vers mon interlocutrice et m'adoucit un peu. Je regrette de lui avoir mal parler. Elle me propose gentiment de me ramener chez moi. " non non, je suis déjà mouillé jusqu'à l'os. " je n'ai pas envie de mouiller aussi sa voiture. Je secoue mes cheveux qui me tombent sur le visage et porte ma capuche au-dessus de mes oreilles. Je réceptionne ce qu'elle a ramassé et j'hésite vraiment à tout foutre à la poubelle car l'encre du stylo coule le long des pages.

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La prochaine fois, tu retourneras à Harvard sous un autre temps. Heureusement, tu as pris un parapluie pour te couvrir, mais tu commençais légèrement à en avoir marre de ce temps et cette température. Tu as le sang chaud, tu aimes le soleil et la chaleur, t’es clairement en saturation du temps actuel. Tu ne semblais pas être la seule en vue de la situation dont ce garçon se trouvait. Tu allas bien vite l’aider à ramasser ses feuilles qui étaient littéralement trempé. « non pas vraiment » dis-tu du tac au tac. Il finit par lever ses yeux pour enfin te regarder, tu lui offris un léger sourire. Tu te redressas alors et lui rendit les quelques feuilles que tu avais en main. D’un naturel gentil, tu lui proposas de le ramener chez lui car il allait certainement attrapé une bonne crève à rester ainsi. « justement, tu risques de tomber malade. » dis-tu en soupirant doucement. « ça ne me dérange pas, j’ai fini ici de toute façon. Je suis Jodie au fait » tu lui fis signe de te suivre, le protégeant toujours de ton parapluie.
@Loyd Mansfield

@Jodie Costa-Rossi Je ne suis pas très sociable de base. En vrai, je ne l'ai jamais été. Les gens qui viennent me parler alors que j'ai rien demandé, ça me saoule. Souvent, j'essaye de paraitre arrogant et fuyant lorsque les gens s'approchent de moi. Mais cela ne réussit pas à faire fuir la demoiselle qui est venue me proposer son aide. Par fierté tu vas dire non Loyd, mais tu sais qu'au fond, ça te dépannerait pas mal. En plus de ça, elle s'inquiète pour ma santé. " un rhume, ça ne va pas me tuer. " que je dis d'un petit rictus. Je me redresse et on échange un regard. J'ai l'impression qu'elle ne va pas me lâcher tant que je ne suis pas en sécurité chez moi, bien au chaud. Alors je soupire et je finis par accepter. " d'accord alors, si tu insistes... " Jodie. Je n'ai jamais entendu ce prénom. Je le trouve plutôt cool. " moi c'est Loyd. " que je finis par dire, car oui, il faut un minimum sociabiliser quand les gens sont gentils avec toi.

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Il n’y a pas à dire, t’es plutôt doué pour venir en aide aux autres. Tu avais bien remarqué qu’il était un peu sur ses gardes, à l’heure actuelle très peu de personne accepte d’aider sans rien demander en route. Tu pouvais comprendre sa méfiance. Tu gardais quand même ton sourire aux lèvres et tu tentais de lui faire comprendre que tu étais en aucun cas une mauvaise personne. Du moins, tu ne te définissais pas comme une mauvaise personne. « techniquement tu n’en sais rien, mais je n’étudie pas la médecine pour en être sûr à 100% » dis-tu en haussant les épaules, ton sourire toujours là. Dans tous les cas, tu ne pouvais pas le laisser dans cet état. Tu risquerais de t’en vouloir de ne pas l’avoir aidé et ça te prendra la tête toute la nuit. Tu te présentas rapidement et lui fait signe de te suivre. Ce qu’il fit en se présentant. « Lloyd, c’est classe » tu ne peux pas dire que tu ais beaucoup entendu ce prénom. Tu te dirigeas vers ta voiture et lui fit signe de monté. Tu fis le tour et montas à ton tour, c’était une voiture luxueuse mais pas dans l’excès pour autant. « tu vis où ? » demandas-tu en arquant un sourcil, alors que tu attrapais une serviette à l’arrière de ta voiture que tu lui tendis. Ça aide d’être sportive en fait.
@Loyd Mansfield

@Jodie Costa-Rossi Je comprends pas les gens qui sourient tout le temps. C'est comme un automatisme. Parfois ça peut sacrément faire flipper. Moi pour sourire, il faut que je sois défoncé, tout simplement. On m'appelle le gamin tête à claque, celui qui a un regard noir et qui fait que râler. C'est à peu près ça. Mais depuis que je me suis sociabilisé dans une maison d'Harvard, ça va un peu mieux. Je trouve les gens un peu moins chiants et y'en a certains que je trouve intéressant. Jodie ne fait pas la meilleure rencontre du siècle. Si je suis là, c'est parce qu'elle a insisté, pas parce que je veux. Je ne relève pas sa remarque sur mon rhume et me contente juste d'aller poser mon cul dans sa voiture. Elle me donne une serviette qui vient je ne sais d'où et je m'éponge le visage et les cheveux avec. " merci. " que je dis simplement. Lorsqu'elle me demande où j'habite je suis déjà en train de mettre l'adresse sur google map. Je coince le portable sur le tableau de bord puis je continue de me sécher. " c'est gentil, fallait vraiment pas. " que je continue de dire. Un peu mal à l'aise de mouiller sa voiture et de lui prendre de son temps, même si c'est elle qui a proposé.

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Au fond, tu sentais bien qu’il n’était pas à l’aise, mais tu ne pouvais pas changer pour autant. Tu avais besoin de l’aider, même si tu ne recevras sûrement rien en retour. Tu le fis entrer dans ta voiture, et tu lui donnas bien vite une serviette propre que tu avais toujours pour le sport. Il te remercia et tu ne répondis rien. Tu mis le moteur en route, alluma le chauffage par la même occasion pour éviter qu’il n’attrape froid. Il te donna son adresse via son propre téléphone. « merci » dis-tu simplement avant de tourner les roues pour sortir de sa place. « ce n’est pas comme si je t’avais prêté de l’argent ou sauver la vie, je t’ai juste aidé à te protéger de la pluie » dis-tu en haussant les épaules. Tu mis ton clignotant pour sortir du parking et suivi par la suite les instructions du GPS. « tu es étudiant à Harvard du coup, tu étudies quoi ? » demandas-tu en arquant un sourcil pour faire la conversation. T’étais un peu curieuse également, il semblait être très mystérieux.
@Loyd Mansfield

@Jodie Costa-Rossi Parler aux inconnus, j'aime vraiment pas ça. Je préfère me taire et ne pas rendre la situation gênante. Y'en a qui ont besoin de combler les blancs en parlant de tout et de rien. Moi, j'fais pas partie de ces gens-là. Je mets mes barrières et je me fous dans ma bulle. Je pense que Jodie le comprend mais elle essaye tout de même de percer ce qui m'entoure. Je re-dépose la serviette à sa place et vérifie sur le gps que j'ai bien mis la bonne adresse. Des papiers sur le sol, la sortie du campus, des cernes sous les yeux, forcément, il y a tous les signes qui montrent que je suis étudiant. " j'étudie le droit. depuis deux ans. " sujet qui me passionne et qui fait sens avec mon passé. C'est pas pour rien que je suis ronchon, suffit d'apprendre à me connaitre et de batailler avec moi pour découvrir qu'au fond, je peux être aussi doux qu'un petit agneau. " tu étudies aussi ? " après tout, il y a tellement d'étudiants à Harvard que c'est impossible de tous se connaitre. Je connais que quelques têtes dans ma fac.

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Loin d’être un bavard, toi on peut dire que tu l’es. Pour éviter que ça ne soit trop gênant, tu agis normalement en sa compagnie. Tu le questionnas sur ses études, il ne pouvait qu’être étudiant en vue de la situation dans lequel tu l’as rencontré aujourd’hui. « le droit, ce n’est pas des études simples. Tu as beaucoup de courage … ou de folie » dis-tu d’un sourire amusé. T’avais lâché une mini blague, à voir s’il était réceptif ou pas du tout. « je suis en année de césure mais sinon, j’étudie le marketing et la mode. Je reprends les cours en septembre » dis-tu en approuvant de la tête doucement. Tu faisais bien sûr attention à la route et suivait les directives du GPS. « pour tout te dire, cette année de césure m’a un peu écarté de toutes les connaissances que je pouvais avoir. Je vais sûrement recommencé une année, tel une nouvelle fleur » dis-tu amusé. Ça ne te faisait pas peur pour autant, t’es plutôt sociable nan ? « tu fais parti d’une confrérie ? » demandas-tu toujours curieuse.
@Loyd Mansfield