Integration is today's challenge ft. Guowei (29.04)

Ji-hun n’avait rien fait de plus le fameux soir de sa première année à l’université. Comme tous Avait-il des secrets qu’il ne voulait absolument pas révéler ? Ji-hun se posa la question, le regard tourné vers le plafond de la pièce. Il n’avait rien à cacher, rien dont il n’était pas fier en tout cas. Vaillant citoyen s’étant donné complètement à sa patrie, il trouvait qu’il avait plutôt bien réussi les vingt-six premières années de sa vie, malgré qu’il ait évolué dans un univers totalitariste. Il allait pour répliquer et tranquilliser Guowei sur la question, mais un des joueurs sembla être d’humeur taquine. Le nord-coréen tourna sa tête vers ce dernier, mais à peine il eut pivoter son faciès que l’Asiatique à ses côtés fonça sur le perturbateur, accompagné d’une rage folle. Le réfugié eut un moment de recul, peu habitué à ce genre de comportements, avant de décider d’intervenir.

Ji-hun se leva alors et rejoignit le début de la bagarre. Il posa une main amicale sur l’omoplate de son nouveau camarade et sortit : à ce genre de bêtises, répondre par la violence, ça ne mène à rien. Il fallait être plus intelligent, parce que répondre par le silence était parfois plus violent qu’en venir aux poings. Lâche-le, insista-t-il pendant que les autres riaient et se moquaient de cette réaction impulsive dont usa Guowei, prendre l’air, avec moi, tu viens. Il lui proposa, parce que s’éloigner des gens comme ceux qui se trouvaient en cercle dans cette pièce, et prendre un bon bol d’air, était la meilleure des solutions aux yeux du plus vieux. Un coup comme ça, dans son pays natal, et tout le monde se retrouverait yeux bandés, dans une cour d’école, prêt à être fusillés pour avoir fait scandale.

Il tira sur le t-shirt de sa nouvelle connaissance pour l’aider à se relever et lui pointa la porte qui menait à la terrasse de l’habitation dans laquelle ils avaient été invités. Une pause, nous allons faire, prévint-il les autres joueurs qu’ils arrêtaient de participer. Il s’adressa ensuite au chinois, en lui souriant : d’une clope, j’ai besoin. Tu fumes, toi aussi ? Il tapota contre ses poches pour s’assurer que briquet et paquet de cigarettes se trouvaient bien dans l’une d’entre elles avant de faire quelques pas vers la grande baie vitrée située à l’arrière.

Il est vrai que je n'ai pas réfléchis et agis en conséquence de ma famille, car ma famille,mes amis sont ma priorité. Une personne qui viendrait à dire une parole de travers je ne pourrais me calmer et fermé les yeux sur cela. Mais mon parrain m'a souvent conseiller de fermé les yeux et de réfléchir à une vengeance plus tard en silence.

Peut-être que je déteste mon père, mais je déteste que l'on parle de lui ainsi, car cela lui fait mauvaise réputation et moi aussi également. D'où cette réaction assez féroce, impulsive non réfléchie. Que Jay mon futur ami doit pensé en me disant que la violence ne mène à rien, tout en posant sa main sur mon omoplate. Avant j'aurais renvoyé son aide, mais avec le recule, j'ai changé.

Mais le maître des lieux au sol toujours sous ma force, je le regarde avec mon regard féroce comme un tigre étant né sous le signe du tigre. Puis le lâche et me redresse de ma hauteur. Puis entend Jay demandé à ce que je prenne l'air avec lui. Je lui tapote le dos pour le rassuré et le suis.

"Je fume de temps en temps, je veux bien pour décompresser!"

Le suivant jusqu'au jardin je m’assois sur le banc, puis regarde vers l'intérieur et prends la cigarette tendue et la mets à ma bouche et regarde devant moi. Puis la retire.

"Il a raison tu sais...J'en suis pas fier...Mais je ne veux pas que tout le monde sois au courant. C'est pas vraiment l'entente dans ma famille."

Allume à l'aide de ton briquet la cigarette et tire dessus pour sortir la fumée facilement puis regarde Jay.

"Je te dis un secret et tu dis un sur toi ok? Ma mère est une roturière...Mais elle tout ce qui me reste d'elle c'est ça"

Montre un magnifique collier puis le range sous mes vêtements soigneusement. Puis regarde Jay.

"A toi Jay, dis moi un secret, sachant que peu importe, je te garde comme tu es tu as le droit à une chance."

Ji-hun fut heureux de voir ses paroles entendues, de sentir les muscles tendus de Guowei perdre de leur fermeté. Dans son pays natal, une telle violence aurait accusé tout le groupe de joueurs de n’être que des perturbateurs, et ils auraient croulé sous les tâches forcées d'un camp ; et personne ne voudrait les expérimenter, non, personne ! Ça dégradait la santé physique et mentale, certains en mouraient avant d’avoir fini leur peine de labeurs. Beaucoup ne revoyaient pas les siens – beaucoup trop. . Rassuré par une tapé dans le dos, le nord-coréen montra le chemin qui menait à l’extérieur et enjamba l’encadrement d’une baie vitrée pour se retrouver dans le jardin. Le chinois pointa un banc sur lequel ils s’assirent, moment où le plus vieux proposa un tube à son camarade asiatique.

Dans laquelle tu as grandi, de famille, définir qui tu es, ça ne peut pas, conclut-il, lorsque son voisin d’assise avoua que le maître du jeu avait tapé dans le mille. On pouvait être un type bien, en ayant eu le pire des escrocs comme exemple, comme on pouvait finir mal, en ayant eu le plus sage des pères. On assimilait les règles qu’on nous inculquait, on rejetait ce qui ne nous convenait pas. On créait de nouveaux codes, on testait le rendu sur le reste du monde, et on ne gardait que ce qui nous allait. Il y avait des Hommes bons, et ceux qui se destinaient à finir mal ; mais ça, il en allait de notre responsabilité, de nos choix. Deviens qui tu veux, pas être ce qu’on veut de toi, dit-il, d’une voix sage avant d’allumer le bout de sa cigarette et prendre une bouffée d’air toxique. Ji-hun tourna la tête vers Guowei lorsque ce dernier lui proposa un marché : un secret contre un secret.

L’étudiant en cours intensifs d’anglais ne dit rien, quand bien même la seule chose qui passa dans son esprit fut quel secret ? Il n’avait pas l’impression d’en détenir un. Il était un homme banal qu’on avait accepté dans une société où tout lui semblait incroyable et excitant. Il plongea ses yeux marrons sur le collier que lui montra son acolyte, puis le complimenta : très beau, il est. Comme tout ce qu’il croisait depuis qu’il était arrivé à Boston, finalement. Mais c’était vrai, pourtant. Ce bijou valait beaucoup, parce qu’il comptait aux yeux de son interlocuteur, plus que parce qu’il avait de la valeur matérielle. Ji-hun, lui, aurait aimé pouvoir emporter un souvenir des femmes de sa vie. Un petit foulard gris que sa mère portait les jours venteux, un élément de coiffe de sa sœur avec lequel elle faisait ses chignons, un doudou de sa plus petite sœur.

De secret, je n’ai pas vraiment , confia-t-il. À ce jeu d’action ou vérité, il aurait pu tout faire, tout dire. Il réfléchit toutefois, parce que c’était le deal. Il leva les yeux vers le ciel noir du Massachusetts, dépourvu d’étoiles, avant d’ouvrir sa bouche pour souffler sa fumée. Que ne savait-il pas ? Répondre à une question en particulier, je peux, si tu veux, lui proposa-t-il d’être sincère.

Alors que j'allais frappé le maître du jeu, le maître des lieux. Jay réussi à me calmer en une fraction de seconde, ce qui est rare chez mes amis, ma famille. Je suis un tigre assez féroce et je bondi facilement. En y repensant cela était pour voir jusqu'où je tiendrai avec mon passé, mes histoires. Il l'avait fait exprès de me chercher histoire de s'amuser.
Serrant mon poing sur ma cuisse en y repensant assis sur le banc dans le jardin près de la baie vitrée. Je fus revenu et regarde Jay en souriant puis passe une main dans mes cheveux.

Mon père a souhaité me contrôlé, tu sais que si j'aurais écouté mon père, tu ne m'aurais pas rencontré Jay. Il m'a demandé d'aller dans l'armée après le lycée. Car il a fait l'armée, mais je lui ai dit non. Et j'ai atterris ici, personne ne peut me dire quoi faire...Et il m'a dit que je ressemblai à mon parrain.

Je ris en me souvenant de ce moment puis regarde la bague à mon doigt et la caresse puis revient à Jay en le regardant doucement et amicalement. Tout en tirant sur la cigarette doucement, non pas que je ne suis pas habitué, mais parce que je ne veux pas tiré trop vite dessus.
Puis il vient à me dire cette phrase que tout le monde me dit, après avoir compris la vraie nature du fondateur de Huawei.

Tu sais ce qui est encore plus perturbant? C'est quand je dis que je veux être dans la police.Tout le monde commence à paniqué. Je sais que c'est perturbant...Mais je veux également aidé les personnes à les remettre dans le bon chemin. Etre l'ami des méchants, car je sais qu'ils peuvent avoir leurs deuxième chance.

C'est comme si toi tu me disais que tu as du sang sur les mains, je ne viendrais pas à t'arrêter. Mais je t'aiderai à savoir pourquoi et t'aiderai à convaincre que tu peux avoir une seconde chance.

Je viens à sourire au compliment du collier sur ma mère. Puis viens à tiré une taffe encore sur ma cigarette. Puis je fus désarmé quand il me dit qu'il n'avait aucun secret, pourtant je savais qu'il y avait quelque chose derrière ce dos. Et l'aillant observé en détail je soupçonnais quelque chose.

Est-ce que tu as peur de la police?

Je voulais savoir, étant dans les études pour cela et ne voulant pas perdre un futur amis. Je fini ma cigarette et la baie vitrée s'ouvre d'un coup et le groupe arrive en courant puis décide de prendre à parti Jay.
Lui bandant les yeux et attachant les mains dans le dos.

Je surveille prêt à intervenir au cas où, mais pour le moment ça l'air calme. Puis il vient à énoncé les règles.

Tu vas sentir des odeurs, si tu ne réussis pas tu vas boire un shoot

Ji-hun avait écouté attentivement son voisin d’assise. Il l’avait fait dans le respect, bien qu’il ne comprenait pas vraiment l’aversion pour l’armée qu’il semblait ressentir. Dans son pays natal, deux tiers de la population étaient militaires, l’autre devait s’engager à servir le pays en cas de besoin, et était donc réserviste. D’un point de vue totalement personnel, le nord-coréen pensait que s’engager dans les forces armées était un honneur, honneur auquel il n'avait pas dérogé malgré les nombreuses activités dont il devait s’acquitter. En y pensant, jamais il n’aurait osé se rebeller comme l’avait fait Guowei, sous peine de subir de lourdes conséquences, voire d’en payer de sa vie ; on n’allait pas à l’encontre des décisions que le régime prenait, on obéissait, voilà tout.

Paniquer, pourquoi, avait-il demandé, parce qu’il ne comprenait pas. Qu’est-ce que ça pouvait bien faire si le Chinois assis à ses côtés voulait faire partie de la police ? Tant qu’il avait les épaules, les connaissances et le savoir-faire/être nécessaires à l’exercice de ce métier, pourquoi l’en empêcher où trouver ça ridicule ? Ils ont besoin d’une correction, les « méchants », avait-il tout de même réussi à montrer une part de ses pensées. Les délinquants ne devaient pas être traités avec des pincettes. On ne pardonnait pas facilement à des personnes qui fautaient par plaisir au détriment de la société toute entière, ce n’était pas vrai ; ça ne pouvait pas être ainsi. Chacun devait respecter l’autre ou subir de lourdes charges, c’était ce que Ji-hun pensait ; on ne pouvait tout pardonner.

Le nord-coréen trouvait les peines attribuées aux mauvais hommes et femmes bien trop gentillettes, et c’était peut-être ce qui rendait, à ses yeux, un pays faible. Être incapable de protéger sa population était un échec impardonnable selon lui. Du sang sur les mains, si j’en avais, avait-il commencé à supposer, à me condamner de la peine capitale, j’aurais été le premier. Il n’aurait pas débattu à vouloir une sentence moins lourde, il aurait accepté de donner sa vie pour rendre meilleur son pays. Le sens du sacrifice, il l’avait acquis. L’étudiant en biochimie avait ensuite observé le collier qu’il lui avait présenté, et l’avait complimenté de façon sincère. Tous les souvenirs que l’on pouvait avoir été beau, les plus beaux que la terre pouvait porter.

Non, secoua-t-il la tête, tout aussitôt, en avoir peur, pourquoi ? Les forces de ordre n’étaient pas là pour les protéger ? La cigarette à moitié terminée, leur conversation fut stoppée par l’arrivée en trombe de participants à la fête. Le fait d’être entouré le fit être sur la défensive, et lorsqu’on tenta de lui bander les yeux et lui attacher les poignets, Ji-hun recula sa tête et ses mains, refusant tout traitement de la sorte ; les personnes que l’on bandait et attachait étaient celles qui étaient menées au mur d’exécution. De ça, je n'ai pas besoin, se montra-t-il strict, de jouer, Guowei et moi avions arrêté. Dès lors qu’ils avaient quitté la ronde des actions/vérités, il n'avait plus été question de continuer à participer aux activités proposées par le maître des lieux. Tu ne connais pas, la politesse, interrogea-t-il le meneur.