Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityBetter to be held than holding on (01/01) ft Ludo - Page 16
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment : -28%
    Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
    Voir le deal
    279.99 €

    Better to be held than holding on (01/01) ft Ludo
    Page 16 sur 16 Précédent  1 ... 9 ... 14, 15, 16
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 20 Avr - 13:53:21
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Un retour en arrière ? Dean ne voyait pas ça de cette façon, et il lui fit savoir : je préfère dire que j’ai emprunté un chemin un peu plus long. Un peu les yeux bandés, parce qu’il ne savait pas quelle mouche l’avait piqué. La seule idée d’imaginer la jeune femme souffrir lui avait été insupportable, et apprendre qu’elle était obligée de quitter son appartement avait été l’information qui lui avait donné de l’élan. Impossible de laisser une personne tomber, c’était le cas avec ses frères d’armes, avec ses proches, et ses amis aussi. C’est toi qui as accepté que je vienne au final, lui rappela-t-il. Sans quoi, il aurait tout simplement tenté de fermer les yeux, comme il le faisait parfois lors de son déploiement, sur la misère du monde. De là à savoir comment il l’aurait vécu sur le long terme… Nos étoiles étaient alignées , rit-il. Croyait-il en l’astrologie ? Pas celle dont on a l’habitude de faire mention, en tout cas. Et puis, rien ne pouvait être certain, Dieu seul avait toutes les réponses.

    Elle avoua ne pas avoir d’autres exigences d’une façon si ferme qu’elle surprit l’Asiatique. Tu trouves que c’est une bonne chose, d’être parfait, demanda-t-il. La perfection signifiait ne plus avoir à s’améliorer, et lui pensait vraiment avoir encore beaucoup à apprendre. D’innombrables expériences l’attendaient, et elles incluaient celles qu’il allait vivre avec Ludovica, sans nul doute possible. À son retour, leur quotidien allait être rythmé par des découvertes qu’il ne voulait pas voir s’éteindre. Alors, oui. Il espérait la satisfaire déjà tel qu’il était, mais il voulait pouvoir davantage se surpasser pour la rendre heureuse ; à son paroxysme. Il accepta qu’elle épouse son corps au sien, l’accueillit de ses bras, de ses mains tout en continuant à observer ce visage qui s’était rapproché du sien. J’ai encore envie de t’embrasser, affirma-t-il, beaucoup. Et comme elle semblait ne pas être certaine du mot qu’elle avait entendu, il répéta : beaucoup !

    La bouche de Ludovica se colla à la sienne. Chaude, très chaude. Tout du moins, c’était la sensation qui se dégageait de leur échange auquel il répondit. Ça brûlait, sur ses chairs, sur leurs contours aussi. Ce fut moins douloureux lorsque leurs muscles buccaux se lancèrent dans une danse sulfureuse et passionnée, et plus agréable lorsque la trentenaire décida de vagabonder sur sa peau. J’ai vraiment, vraiment mal aux lèvres , se montra-t-il étonné, touchant celles-ci de ses doigts, comme pour déceler d’où venait le problème. Il laissa très vite tomber, puisque la pompier atteignit la zone plus sensible de sa peau, qui le chatouilla, laissant un bruissement sortir d’entre ses lippes. Son épiderme réagit à ses baisers, une chair de poule incontrôlable prit possession de son cou, et un frisson parcourut le corps entier du militaire. Il trembla avant de rire : partout, mais pas là, s’te plaît Il la supplia, histoire de calmer cette étrange sensation qui animait son bas-ventre.

    Tu… tu veux pas que je t'initie à un jeu de société en ligne, posa-t-il en fermant les yeux sous la possession qu’avait entrepris Ludovica de quelques parcelles de son anatomie, ou bien… je pourrais t’apprendre le farsi… ? Savait-on jamais, elle pourrait impressionner sa famille lorsqu’elle serait amenée à les rencontrer. Ou tu pourrais me parler italien, pour que je m’y fasse un peu, fit-il, j'trouve ça très sexy. Encore plus lorsqu’elle l’appelait « mio amore », il avait l’impression de devenir puissant et invincible appelé ainsi. Serais-tu entrain de chercher à me réveiller, Ludo questionna-t-il dans un murmure, pris de passion pour la tendresse qu’elle lui offrait. Son cœur commençait à accélérer doucement, à donner des coups de tambours. Ludo…, réussit-il à sortir d’une voix déjà rauque. Il racla sa gorge avant de l’arrêter : tu veux pas qu’on profite de cette heure-là pour se poser… des questions ?

    Banales et intimes, ils pourraient même utiliser une application qui les sélectionnerait de façon aléatoire ; voulait-elle vraiment faire passer le temps plus rapidement en faisant l’amour ?

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 21 Avr - 19:13:31
    taggercitereditionsupprimeradresse
    La destinée ne tient qu'à peu de choses, une décision prise, une discussion engagée, un retour en arrière, une main tendue ou laissée. Des gestes pouvant sembler anodin et qui pourtant changent parfois la vie du tout au tout, font naître ou au contraire détruisent une relation. « Oui, c'est ce que me dictait mon instinct. » Cette part plus subtile, plus intuitive, elle m'a poussé à te dire spontanément oui là où habituellement j'assure que tout va bien, où je refuse poliment l'aide pour ne pas déranger. Serait-ce trop en dire, que j'ai senti que cette décision pourrait tout faire basculer ? Mais je n'imaginais tout simplement pas à quel point. « Effectivement oui. » C'était le moment et nous partageons au moins cette certitude.

    « La perfection est subjective, mais je pense simplement que deux personnes ont les qualités et les défauts nécessaires pour se compléter, pour s'élever ensemble. » Et je sens que tu es une personne saine pour moi, une personne qui veut mon bien et non seulement combler simplement ses propres failles. Je ne dis pas que les choses seront toujours faciles, que tu seras l'homme idéal et moi la femme parfaite, tout simplement parce que je ne crois pas en ce genre de choses, mais je crois au fait qu'on puisse trouver la personne qui nous corresponde. Laissant ainsi mon corps se rapprocher du tien, nos lèvres se joindre à nouveau, je souris simplement à ta remarque alors que mes lèvres explorent d'autres endroits de ton corps. Approchant de ton oreille puisqu'à la base de ton cou, je suspends légèrement mon geste. « Oh ! » Surprise de ta réaction, je t'ai peut-être tout simplement épuisé pour de bon. Reprenant mes distances, mes sourcils s'arquent à ta proposition qui... m'étonne faut l'avouer... Je ne sais tout simplement pas quoi répondre. « J'aime pas les jeux de société.... » je trouve ça d'un ennui mortel, proposez-moi ça et j'ai aussitôt envie de sauter par la fenêtre. M'apprendre le farsi, ou moi l'italien, des choses qu'on aura bien le temps de faire au dehors... Bref, je suppose que tu viens me signifier là que t'es plus capable et je m'en voudrais de t'envoyer complètement exténué au front. Je le sais, j'ai toujours été « trop ». Ce n'est pas une chose nouvelle me concernant. Prenant une respiration, je cale simplement mes paumes sous l'arrière de mon crâne, laissant mon regard échouer au plafond. « Vas-y, je t'écoute. » Après tout, oui, on peut également se découvrir d'autres façons.

    @Dean Hassani
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postVen 22 Avr - 10:43:59
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Il l’observa se rallonger à ses côtés, paumes sous sa nuque et yeux tournés vers le plafond – pourtant morne et sans intérêt – de la chambre. Il comprit que sa réaction n’avait pas été celle souhaitée par la jeune femme et il pinça sa lèvre inférieure de ses dents. Lorsqu’elle réclama une première question, naturellement, il demanda : t’es fâchée ? Énervée qu’il n’ait pu lui donner ce qu’elle aurait attendu d’une dernière matinée à ses côtés. Énervée de savoir son corps non rassasié et de devoir faire avec la frustration pour les quatre mois à venir – si ce n’était plus. Énervée qu’il ait manqué si peu de tact, - ou qu’il ait essayé d’en avoir trop -, pour lui signifier qu’il était complètement mort après la nuit – les nuits – qu’ils avaient passées. Les possibilités étaient multiples, et elle ne pouvait pas dire qu’elle était déçue de finir ainsi, bien forcée d’admettre qu’elle avait eu autre chose en tête pour rendre les au-revoirs mémorables. Non ?

    Les questions commencèrent à fuser dans la tête du militaire. Est-ce qu’il tiendrait un rythme aussi soutenu sur le long terme ? Était-il capable de la combler entièrement dans ce domaine ? Il venait de découvrir une sexualité riche et complice, semblait avoir été témoin d’une satisfaction sexuelle mutuelle, mais restait à voir s’ils étaient autant affamés l’un que l’autre, ou si l’un crevait davantage la dalle. Il lui paraissait pouvoir se contenter d’un round quand la trentenaire avait une énergie charnelle illimitée ; est-ce que ça pourrait poser problème ? Il pensa alors au fait qu’elle puisse bien trop manquer de lui, de leur affection, et surtout de leurs étreintes. Il espérait que ceci ne puisse mettre un terme à la promesse qu’elle lui avait faite, de ne donner son corps à nul autre que lui. Sa confiance en lui, et en l’amour, connut un coup de mou, et il s’en voulut d’avoir couper court à l’instant physique qui s’était profilé.

    Il tourna alors son corps vers elle, oubliant l’histoire des questions-réponses, et porta sa tête à son cou découvert. Il marqua la jugulaire de quelques baisers simples, à intervalle régulier, avant de glisser son bras tout entier entre la couverture – qui la couvrait encore à moitié – et son corps. Il glissa ses doigts jusqu’au bas du long t-shirt qu’elle portait en guise de pyjama, et le fit glisser sur son épiderme, le remontant afin de la découvrir du tissu jusqu’à ses côtes. De là, il passa ses doigts sur son ventre. Caresses tendres prodiguées par les pulpes alors qu’il demanda près de son oreille : j’peux encore me rattraper ? Était-il trop tard pour qu’elle aie envie qu’il lui fasse du bien ? Le sexe n'était qu’un axe parmi tant d’autres dans une relation. S’il fallait le travailler et l’entretenir, Dean ne le considérait comme le plus important de tous. Mais si c’était le cas pour Ludovica, il s’y plierait tout en espérant que la trentenaire ne mise pas uniquement sur ça pour construire leur histoire.

    Il leva son regard vers celui de Ludovica, et la questionna de ses sourcils arqués. Il avait promis de la combler, pas vrai ? Alors ainsi serait-il !

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 27 Avr - 18:18:04
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Incapable de cacher mes sentiments, mes états d'âme, tu as perçu mon changement de comportement que tu interprètes comme de la colère. « Non... je suis juste un peu frustrée. » Que j'admets avec un sourire spontané. Je dois bien l'avouer et en même temps, nourrir cette impression de ne pas être vraiment normale. Mais tu restes un homme soucieux de mon bien-être, volontaire pour bien faire. Quelques instants passent ainsi dans le silence, et je m'en veux un peu d'avoir réagit abruptement, je ne veux pas tout gâcher avec mes sentiments. Mon envie d'en avoir toujours davantage.

    Soufflant légèrement lorsque ta tête vient se poser contre mon cou. Je sens mon corps frémir, s'allumer de nouveau un peu plus sous l'exploration tendre de tes phalanges. Mordant délicatement mon inférieure, pour dominer cette ardeur qui m'attise. « Seulement, si tu en as envie. » dis-je dans une respiration. Je ne veux pas que tu m'attises par pitié, par seule volonté de me contenter. Je veux que me conquiert parce que l'envie t'attise toi aussi. « Je dois m'adapter moi aussi. » dis-je doucement. Seulement les mois de séparation qui s'annoncent exacerbent l'imminence, le besoin d'une nouvelles fois t'appartenir tandis que mon désir aurait été bien plus raisonnable si les prochains jours nous avaient amenés à être réunis.

    @Dean Hassani
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 27 Avr - 21:03:37
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Regard dans le sien, Dean attendit sa réponse. Est-ce qu’il était trop tard, pour lui, de se rattraper ? Il n’aimait pas l’idée de la sentir frustrée, et ne voulait pas partir sans s’assurer qu’il lui avait donné ce qu’elle attendait de lui. Un départ de quatre mois minimum, ce n’était pas rien. Et pour sûr qu’elle n’avait pas imaginé un seul instant devoir attendre aussi longtemps pour être câlinée. Ça n’avait pas été tant progressif que ça, Ludovica passait d’un tout à un autre, mais le militaire savait qu’elle était motivée à commencer sérieusement à se stabiliser. Il cueillit sa réponse, une expression neutre dessinée sur son visage avant de laisser un rire s’échapper d’entre ses lippes. Okay, je pense… que tu devrais vérifier ce qui se passe plus bas, Eshgham, fit-il simplement, sans vraiment attendre qu’elle se mette à observer l’emplacement de sa virilité en retour ; elle avait compris où il voulait en venir, non ?

    C’est juste que… J’voudrais pas te décevoir , avoua-t-il. Complètement épuisé de ses semaines d’entraînement, de la route qui l’avait mené jusqu’ici – parcourue à pieds, en voiture, et du peu d’heures de sommeil de ces deux dernières nuits, il n’était pas certain de pouvoir lui offrir la meilleure prestation qui soit. Et j’ai pas envie que notre relation ne tourne qu’autour… du simple partage des draps, ajouta-t-il. Dean avait horreur de passer son temps allongé, parce qu’il le faisait déjà bien assez souvent lors de ses missions, alors qu’il tentait de récupérer des informations ; avait-elle déjà expérimenté la position couchée durant des jours et des jours, blottie dans un trou creusé dans le sol au milieu d’une épaisse forêt humide ? Lui, oui. Et il avait besoin d’autres choses. Il détestait rester enfermé pour la même raison. Mais je comprends, enchérit-il en lui adressant une esquisse, on ne va pas se voir pendant un certain temps…

    Il demandait simplement à voir autre chose qu’une chambre d’hôtel en sa compagnie, lorsqu’il reviendra à la maison. Mais pour l’heure… : on prendrait bien un bain, tous les deux ? Pour se détendre, et plus parce qu’affinités il y avait. Il se redressa, s’assit sur le lit et fit : j’vais le préparer, mais j’veux que tu viennes avec moi… Pendant que l’eau coulait et remplissait la baignoire, il avair envie de s’occuper d’elle, histoire de s’assurer qu’elle ne puisse avoir le temps de se refroidir. Il lui tendit la main : allez, go ! Il la motiva à sortir des draps et la conduisit à l’intérieur de la salle de bains. Porte close derrière leurs silhouettes accrochées déjà l’une à l'autre, ils y restèrent une bonne demi-heure, durant laquelle ils ne firent que vider et remplir le bain ; et beaucoup de va-et-vient…

    * * * * *

    Ils sortirent de la pièce contentés par ce qu’ils venaient de partager. Serviette nouée autour de la taille, il attira le corps de sa compagne contre lui pour un énième baiser volé, alors qu’ils avançaient ensemble vers leur sac respectif. J’aurais pu passer ma vie ici, lança-t-il, tout en sortant des vêtements propres – les derniers. Faut s’assurer de ne rien oublier, jeta-t-il un regard sur la pièce toute entière qu’ils avaient occupée durant le weekend.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 11 Mai - 18:10:01
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Vorace, ainsi puis-je être qualifiée. Romantique invétérée, Passionnée assumée. Parfois incomprise par l'ardeur de ses élans, je fais face ici à un homme armé de maîtrise, capitaine dans l'art de réfréner ses ardeurs, ses pulsions. Si les points communs entre nous sont vastes, les différences le sont parfois aussi tout autant. M'assouplissant légèrement à ta nouvelle proximité, de tes lèvres tendres et douces venant s' égarer dans la tiédeur de mon cou. Je souris à ta phrase, ne vérifiant pas pour autant le discret mont de nouveau présent entre tes jambes. « Me décevoir ? » Mon visage se tourne vers le tien, laissant ma paume, se poser dans ton dos, machinalement, mes lèvres se posent contre les tiennes. « Tu peux pas me décevoir. » Disons que jusqu'ici, tu m'as comblé plus que de raison, et ouais, peut-être que je pousse tout simplement juste un peu trop. En suspens, face à tes propos concernant le sexe. J'avoue qu'il est une partie fondamentale pour moi, même si évidemment une relation ne tient pas qu'à cela, cela reste un moyen de partage et de communication qui reste le plus fort, le plus voluptueux et grisant selon moi, avec les confidences qui l'accompagnent. « Oui... » que je souffle, rassurée que tu vois au clair dans mes idées. Ce manque, que je vais devoir par la suite combler. Assumer ce manque d 'une personne, et ne pas m' éparpiller dans d'autres, laisser le cœur subir l'attache, s'emprisonner pour le meilleur des hommes. « D'accord... » dis-je en rougissant légèrement, malgré moi, ce qui reste un comble puisque je suis Celle qui a d'abord provoqué le nouvel assaut. Finalement, je n'eus pas à regretter de t'avoir suivi, profitant d'ultimes caresses et de moments tendres et passionnés, de quoi me contenter et profiter de cette chambre comme il se doit.

    Quelques instants plus tard, nous voici de nouveau dans la chambre, serviette nouée pour ma part autour de mon buste. Te donnant aussi ce baiser. « Oui... moi aussi. » dis-je avec un sourire un peu triste que je viens vite rattraper. Je ne veux pas me laisser aller à ça maintenant. Tu n'as pas besoin de ça. Je range donc tranquillement mes affaires, me persuadant que des moments tels que celui-ci on en aura encore, et beaucoup d'autres à venir.  Nos affaires remballées, je rends finalement la chambre avant que nous nous retrouvions au dehors, portant nos sacs respectifs, je t'observe , le regard légèrement plissé par ce soleil encore froid de janvier, la circulation plus active que la veille. « Et maintenant ? » Est-ce le moment où tu me quittes ? Est-ce qu'on a encore quelques minutes ? Je suis suspendue à ton programme, à tes envies, à ce devoir qui t'appelle, à ces liens qui s'enroulent autour de mes poignets, de mon cœur, et qui inextricablement m'attache à Toi. Douce douleur, qui vient effleurer le battant.

    @Dean Hassani T'es beau dis donc Better to be held than holding on (01/01) ft Ludo - Page 16 152426858
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 12 Mai - 16:23:00
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Après s’être assuré d’avoir regroupé ses affaires en un seul endroit, Dean enfila un à un ses vêtements et profita de ses cheveux mouillés pour les coiffer furtivement de quelques passages de doigts vers l’arrière ; il n’en avait plus une très grande longueur, de toute façon. Il sortit toutes les affaires sales pour pouvoir les replier efficacement, à la manière dont l’armée lui avait apprise. Il zippa ensuite son sac de voyage et le porta sur l’une de ses épaules. Naturellement il tendit la main vers Ludovica de façon à lui prendre le sien. Prête , s’assura-t-il avant d’entamer quelques pas vers la porte de sortie. Dans le couloir, silencieusement, il se dit que cette chambre aura connu beaucoup de leurs confessions, et qu’elle renfermera à jamais une partie d’eux. J’te laisserai rendre les clés, je t’attendrai dehors avec tout ça , la prévint-il, alors qu’ils descendaient les étages jusqu’au rez-de-chaussée.

    Il embrassa rapidement sa tempe, et la quitta au niveau de la file d’attente de l’accueil. Quelques personnes s’étaient déjà précipitées pour y rendre leur pass. Le militaire prit la poudre d’escampette et se retrouva à l’extérieur de l’établissement. Il se mit de côté et regarda les nombreux passages de véhicules, et ces gens qui s’activaient sur les trottoirs. Il attendit sagement la trentenaire qui finit, elle aussi, par quitter l’hôtel. Et maintenant… ? Je vais déjà t’accompagner jusqu’à ta voiture, et mettre ton sac dans le coffre, fit-il en se redressant à côté d’elle. Son bagage plaqué contre son dos, celui de sa compagne dans l’une de ses mains. Il passa son bras autour de ses épaules pour avancer, et ce fut dans un mutisme complet qu’ils effectuèrent les métrés qui les séparaient de l’emplacement où elle s’était garée la veille. Une première pour ce duo, qui avait toujours réussi à trouver de quoi donner un certain rythme à leur rencontre.

    Dean se garda de faire de grandes enjambées, et retint un peu son allure pour faire durer le moment un peu plus longtemps. Le soleil était déjà bien engagé dans le ciel, et bien visible malgré la fraîcheur hivernale qui les fouettait à coup de lianes venteuses. Lorsqu’ils arrivèrent à l’arrière du véhicule, Dean délaissa à contrecœur sa « femme » pour poser ses doigts sur le bouton qui lui permit d’ouvrir le coffre, et il envoya doucement le sac de la pompier à l’intérieur avant de le refermer. Il fit face à Ludovica et lâcha, non sans oublier de sourire, un : on y est. Ils y étaient oui, au moment le plus critique, celui qu’ils redoutaient sans véritablement vouloir y penser. Il porta un regard autour d’eux, et constata que les passants étaient nombreux, un peu trop pour qu’il puisse oser l’enlacer amoureusement ; sa religion lui demandait d’être discret dans les lieux publics, il ne pouvait être aussi expressif que ces dernières heures qu’ils avaient passées en privé.

    Tu veux qu’on fasse ça vite, lui demanda-t-il, pour lui éviter de souffrir trop longtemps, puisque son départ était évident, de toute façon. Tu pleures pas, hein, sourit-il toujours autant, sentant l’atmosphère se décliner de teintes plus pâles depuis qu’ils avaient refait leurs sacs, j’ai pas le droit de faire pleurer les femmes. Il posa une de ses paumes sur le haut du crâne de sa vis-à-vis pour le lui caresser. Ça passera vite, tu verras, la rassura-t-il comme il le put. Par expérience, et s’ils continuaient à se tenir occupés, les semaines finiront par s’enchaîner sans qu’ils ne s’en aperçoivent – presque, il pouvait lui affirmer. T’auras p’tete un chien, une chambre à me montrer, ça c’est sûr ! Tu auras adopté une plante aussi, j’sais pas, plaisanta-t-il avant de s’approcher de la portière conducteur pour lui ouvrir en grand. Monte, que je puisse t’embrasser, lui suggéra-t-il ; là, à l’abri des regards.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 22 Mai - 12:26:34
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Le moment approche et je ne veux pas forcément qu'il arrive. C'est une réaction aussi naturelle que stupide, mais chaque seconde qui me rapproche de ton départ voit éveiller et croître en moi une sorte de malaise. Pour autant, je me dois d'être forte. Souhaitant laisser autre chose que l'image d'une femme éplorée au départ de son mâle. Je suis plus que cela, je suis avant tout une femme indépendante. Du moins, c'est ce dont , je veux me persuader, là tout de suite. Alors, je ne montre rien de ma fébrilité, gardant cet air léger alors que je range mes affaires, que nous descendons pour rendre cette chambre qui aura vu prendre un tournant radical à notre relation. D'amis, nous ressortons désormais partenaires amoureux. « D'accord. » dis-je avec un petit rire. Te suivant donc jusqu'à ma voiture dans laquelle tu entreposes mon sac. C'est étrange quand vos yeux, votre corps, prennent conscience de ces possibles dernières fois. Ces gestes simples prennent alors une singulière importance. Mais la sentence s'abat. Réalité sur nos rêves, d'un quotidien qui vient reprendre ses droits. Mon visage s'abaisse, instinctivement, dans un élan de protection contre les émotions qui m'assaillent et que je me dois de maîtriser. « Oui ! » dis-je avec un sourire alors que mes traits s'offrent de nouveau aux tiens. Je veux me concentrer sur la beauté de nos moments passés ensemble, la solidité de ce lien entre nous qui émerge en dépit du reste. Aux efforts pourtant naturels auxquels on s'est prêtés l'un comme l'Autre. « Non, je ne pleure pas. » dis-je en souriant toujours. Je suis une femme sensible, mais capable de tenir quand il le faut, autrement, je passerai parfois mes journées d'intervention à pleurer. Et que dire de ces mois en prison ? Peut-être que ce soit oui, je laisserai aller dans la tiédeur de mes draps, mais pas maintenant. « Je sais que tu n'as pas besoin de ça. » dis-je en prenant tes hanches entre mes paumes, levant mon regard vers le tien. Réserve que tu déploies face aux regards étrangers, mais moi, je n'en ai que faire. Je veux tout simplement ne pas avoir de regrets, si toi comme moi, on ne devait pas revenir. « Je saurai m'occuper et toi tu auras autre chose à penser. » Parce que tu ne pars pas au front pour penser à ta bien-aimée, mais je sais que tu sauras convoquer mon souvenir quand la solitude sera trop forte. « C'est certain, il y aura des changements et je serai heureuse de te montrer tout ça Dean. » Mon souffle se perd dans un nouveau sourire alors que tu m'invites à monter dans la voiture pour pouvoir me faire tes adieux comme il se doit. Je m'exécute alors, retrouvant la proximité du volant, et laissant mon regard se perdre de côté, sur ta silhouette qui vient encore se perdre quelques instants auprès de la mienne, ces moments semblent toujours irréels. Mon visage se penche vers le tien et vient s'accaparer tes lèvres une ultime fois, baiser passionné mais tenu sous peine de voir toutes mes émotions se déverser et mon envie de ne pas te quitter prendre le dessus. « Fais attention à toi, tu promets ? » Je sais que tu es un homme raisonnable, au sang froid, et à la logique implacable, mais désormais, c'est mon propre bien-être que tu recèles également au cœur de tes paumes et surtout au milieu de ton sternum.

    @Dean Hassani
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 23 Mai - 21:14:06
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Après s’être assuré d’avoir regroupé ses affaires en un seul endroit, Dean enfila un à un ses vêtements et Comme il aimerait pouvoir être moins sur la réserve, pour profiter de toucher l’enveloppe qui se tenait face à lui, comme elle le faisait en posant ses mains sur ses hanches. Mais qu’importait l’envie, il y avait tout le reste ; l’éducation, la tradition, la religion, et leurs règles respectives. Une barrière dessinée qu’il ne pourrait jamais franchir en public. Il lui avait souri simplement pour répondre à sa proximité. Ça ne m’empêchera pas de penser à toi, avait-il dit, parce qu’il y aura effectivement des moments plus tranquilles durant lesquels ses pensées voleront jusqu’à elle, et peut-être qu’à cet instant-ci elle aussi pensera à lui ; ce weekend les avait tant connectés l’un l’autre. Je t’emmène avec moi, lui avait-il annoncé. Là, au fond de lui, elle était ancrée, même si, physiquement, elle restait sur Boston. Partout où j’irai, avait-il ajouté, et peut-être particulièrement lors des maigres chances qu’il trouvera pour se baigner, mais inévitablement dans ses rêves.

    Il l’avait invitée à s’installer sur le siège conducteur, et avait suivi sa silhouette du regard avant de claquer la portière. Il contourna le véhicule pour venir s’installer du côté passager. Assise retrouvée, sac à dos lâché à ses pieds, il lui adressa une douce esquisse avant de se pencher vers elle, le bras allongé sur le dessus du dossier de la trentenaire. Il vint cueillir un long baiser, mais comprit qu’il devait en retenir la langueur. Peut-être qu’il pourra en être autrement les prochaines fois ; celle-ci était la toute première séparation, la toute première déchirure. Les bouches se quittèrent mais restèrent toutefois à proximité, si bien que lorsque Ludovica parla, son souffle chaud put s’écraser sur l’épiderme de l’Asiatique. Quand t’es entrée, Ludo, t’as fermé à double tour. Et mon cœur, et mon corps, commença-t-il pour répondre à sa supplique, je suis impénétrable; intouchable. Il plissa les yeux avant de déposer un dernier bisou sur ses lippes qu’il avait déjà tant embrassées.

    Je veux que t’ailles mieux, lui demanda-t-il en retour, lorsque je reviendrai, j'aimerais beaucoup apprendre que t’as réussi à grandir de cette mauvaise expérience. Il espérait pouvoir compter sur elle, et sur les siens pour lui remonter le moral, pour lui redonner confiance. Elle avait minimum quatre mois pour y parvenir, c’était jouable. J’y vais, la prévint-il juste avant de récupérer son bagage. Il n’attendit pas plus pour sortir, parce qu’elle avait demandé des au-revoirs rapides et efficaces, et il n’avait qu’une parole, accomplissait toujours le devoir qu’on lui confiait. Il inspira profondément lorsqu’il claqua la porte derrière lui, mais elle ne put l’entendre et il expira tout aussi fort lorsqu’il dut longer la voiture de sa compagne pour reprendre la rue principale. Il lança son sac sur son épaule, effectua quelques pas supplémentaires, quelques mètres douloureux, avant de disparaitre au coin d’un immeuble qui bordait le parking sur lequel l’Italienne était parkée.

    Ça avait été les secondes les plus longues et les plus pénibles de l’année…

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 26 Mai - 16:10:17
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Moment redouté mais quoi pourtant arrivé, celui des Adieux, et pourtant j'ai bel et bien envie de les envoyer au diable. Je dois pourtant m'adapter à cette réalité de la séparation qui arrive, à ce devoir que tu dois accomplir et qui annonce ton départ pour plusieurs mois. Ce qui ne nous empêchera pas de penser intensément l'un à l'autre. « Moi non plus. » dis-je avec un petit sourire. Penser est un faible mot, je sais déjà que tu seras omniprésent dans mes pensées. « Je serai avec toi, et tu seras avec moi. » Dans mon cœur aussi. L'idée peut paraître un peu niaise et pourtant elle est véridique. Je rentre ensuite dans la voiture pour que nos adieux puissent se faire de façon plus intime. Souriant à ta proximité, à ton bras qui s'invite, mon buste s'incline pour mieux accueillir ton baiser, appuyé sans pour autant devenir langoureux pour ne pas ranimer des flammes au mauvais moment. Nos visages et nos souffles à nouveau gagnent de l'espace. « Je le sais et j'en suis heureuse. » dis-je en passant doucement ma main dans ta nuque. Te sentir solide, fiable, c'est une chose essentielle pour moi, que tu ne viennes pas douter de nous. « J'irai mieux. C'est promis. » Parce que c'est déjà le cas, et parce que je n'ai pas non plus ce tempérament à pleurer éternellement sur mon sort, ni même à ressasser le passé. Cette intervention était éprouvante mais j'ai déjà mis certaines choses en place pour mieux la digérer, et enfin continuer à avancer. « Ok. » mon regard accompagne légèrement le tien alors que ton départ se fait rapide, et ce n'est pas plus mal, comme tu le sais, je n'aime pas éterniser ce genre de moments. Une drôle d'émotion m'envahit, partagée entre la joie, la nostalgie et la tristesse. L'étrange paradoxe qui vient nourrir un cœur séparé, lorsqu'on prend conscience qu'une partie du notre est parti avec l'autre. Voyant ta silhouette disparaître au coin de l'immeuble, je souffle un coup, ravalant quelques larmes qui ne viendront pas poindre. Pas cette fois. Un regard mécanique au rétroviseur, encore un peu sonnée par tous ces évènements à l'aube de cette nouvelle année, mais confiante aussi lorsqu'un sourire vient éclairer furtivement mes traits. Phalanges qui tournent la clé pour mettre en action le moteur, et me permettre ainsi de poursuivre ma route en attendant de retrouver la tienne.

    THE END
     Better to be held than holding on (01/01) ft Ludo - Page 16 847616947  Better to be held than holding on (01/01) ft Ludo - Page 16 1365124802 (élu rp le plus long d'ilh) Better to be held than holding on (01/01) ft Ludo - Page 16 1881463262

    @Dean Hassani
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Page 16 sur 16 Précédent  1 ... 9 ... 14, 15, 16
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum