make it through the night
w/ @Maxine Edwards
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ne jamais se coucher fâchés, c'est ce qu'ils t'avaient dit tes parents pour la longévité de leur couple. trente ans de mariage et t'avais jamais assisté à une seule de leur dispute, t'en étais venu à douter même s'ils étaient capable d'hausser le ton contrairement à toi qui avait la gueulante facile. pourtant le nombre de fois où vous vous étiez quitté en vous disputant avec max, parce que t'avais fini le gâteau qu'elle se gardait au frigo, ou quand elle lançait tes paquets dans la baignoire remplie. chaque moyen était bon pour pousser l'autre à bout. alors ils doivent dire vrai, s'expliquer avant de dormir ça aide. tu devrais le faire, essayer au moins. tu te contentes de la soutenir, serrer son corps si fin contre le tien pour la seconder dans ses mouvements, servir de support quand les sens lui font défaut. la question qui tombe au moment même où la porte s'ouvre. t'as le choix ryung. tu fuis encore, ou tu l'affrontes ? à la seule condition que tu voles pas toute la couette. légèreté dans l'air quand tous les regards ne sont plus sur vous, frivolité du coeur aussi. guides en la tenant par les épaules pour la mener jusqu'au canapé après avoir fermer la porte. assieds toi là, je m'occupe de tout. tu disparais dans la salle de bain, attrapes avec une familiarité déconcertante le démaquillant et les cotons, trousse à pharmacie à côté où tu pioches une aspirine, escale par la chambre pour prendre le pyjamas toujours trop bien ranger à sa place. tu reviens les bras chargés, déposes le tout à côté d'elle. tiens. tends le cachet avant de faire demi-tour dans la cuisine pour remplir un verre d'eau. on dirait que t'as oublié ta fatigue, fourmi qui vaque à ses occupations pour satisfaire sa reine. tu le places entre ses mains avant de t'agenouiller devant elle, le coton que t'imbibes avant de le passer doucement sur le visage, dessines les traits qui avaient mûri au fils des années passées ensemble. mais toujours la même beauté qui s'en dégage, celle qui te faisait perdre tes moyens quand personne ne s'en rendait compte. tu l'as acheté quand ce rouge à lèvres ? j'le connais pas. détail infime que tu notes quand tes doigts s'approchent de la bouche, l'hésitation infime avant de t'autoriser à venir en retirer les pigments. fais pas ça ryung, louche pas trop dessus longtemps, tu t'y perdrais.

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w/ @Ryung Minki
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p a t h é t i q u e. comme trop souvent avec toi. réclamer que tu t'en éloignes, que tu la laisses respirer et tenir quoi ? deux jours. deux jours misérables avant qu'elle ne réclame une nouvelle fois ta présence. tu vois, c'est ça le pire. vouloir des choses mais être incapable de te résister. à croire que t'étais ancrée trop profondément pour qu'elle puisse réellement faire preuve de bon sens. et c'est sûrement pour ça que vos deux familles réunis ne cessaient d'y croire à cette histoire, parce que toutes ses réactions prouvaient continuellement l'attachement qu'elle pouvait avoir envers toi même quand elle ne cessait de le contredire. et elle souffle doucement, surveille ses pieds qui semblent avoir du mal à la diriger, le nez qui se fronce à tes mots. j'prends jamais toute la couette ou presque. mauvaise foi quand elle était parfaitement consciente de s'enrouler dedans sans en laisser une miette à celui à ses côtés. et c'est le canapé qui l'accueille, la tête qui tourne un peu moins mais les sens toujours embrouillés. à regretter d'avoir bu autant quand elle restait quand même consciente de ses actions. merci cachet qu'elle fait tourner entre ses doigts, le coeur qui ne s'arrête plus. c'est de ta faute aussi ryung, comment veux-tu qu'elle cesse d'imaginer quand t'agis comme ça ? à rapporter toutes ses affaires, à soudainement cesser d'agir comme un con. et elle glisse la pilule entre ses dents, le verre d'eau pour faire passer le tout, prévention pour éviter un réveil trop douloureux. ferme les yeux, marionnette entre tes mains, te laisse faire quand elle aimerait que l'instant dure une éternité. tu me l'as offert l'an dernier, j't'ai dis que je le détestais faux bien évidemment mais elle avait refusé de le porter par esprit de contradiction. avant de craquer ce soir quand elle avait prit n'importe quoi en rapport avec toi. et elle se laisse faire sagement jusqu'à la fin, les poings qui viennent frotter les yeux fatigués. je peux avoir ça pour dormir ? tire sur le tee shirt subtilisé à la pfo. pas le tien mais ton odeur quand même.

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w/ @Maxine Edwards
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ça t'arrivait de t'amuser à lui laisser seulement un oeil maquillé, ou le classique de rajouter une moustache avec son khôl noir pour qu'elle ait une petite surprise à son réveil le lendemain. sauf que là y a une tendresse dans les gestes, trop appliqué dans l'attention que tu mets à délicatement enlever les produits sur la peau, lui redonner l'apparence que t'as le plus connu. maxine quand elle se lève de son lit, les cheveux encore en pagaille, ou max qui est malade, couchée sous sa couette à prétendre qu'elle va y passer cette fois et que tu te mordras les doigts de toutes les conneries que tu lui as fait subir.j'me souviens maintenant. repenses à quand t'avais été fouillé dans ses affaires pour trouver quoi lui acheter, et la wish list qui traînait sur son téléphone que tu t'étais envoyé. il apparaissait dessus, en tête de liste. t'avais prétendu aller en boutique pour une de tes soeurs, mais c'était pour elle que tu l'avait pris. et la déception dissimulée quand elle avait annoncé qu'elle aimait pas la couleur, que la qualité était à chier et que c'était pas son style. un cadeau de plus que t'avais foiré, ça comme tout le reste. jamais heureux ensemble. tu poses les cotons usagés sur la table, le vêtement qu'elle tire et ton incompréhension, réflexe de saisir les siens pour les lui mettre sous le nez. mais tu te ravises, ce soir tu veux pas gagner. tu vois comment t'es max ? t'as toujours besoin d'avoir c'que j'ai, c'est maladif j'pense. tu chouines, pour la forme on va dire. enlèves le reste avant. enfin tu dis ça, mais vu comment elle se déplace ce soir, t'auras plus vite fait de l'aider. et c'est ce que tu fais, dégages les épaisseurs pour libérer la peau, lances les chaussures à l'autre bout de la pièce et mets tout en boule à côté d'elle. la maîtrise pour ne pas regarder ailleurs que ce que tu fais, contrôles de toi-même ultime pour ne pas faire la comparaison avec les émotions vécues l'autre fois. c'était la seule fois. t'es idiot là, à enlever un teeshirt volé pour lui enfiler, cheveux décoiffés dans lesquels tu passes la main pour les dompter un peu. et j'fais comment moi ? t'as viré toutes mes affaires. avant t'avais une petite réserve dans l'un des placards, mais elle a décidé qu'elle voulait plus les voir.

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w/ @Ryung Minki
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c'était un peu comme un rituel, pas vrai ? dénigrer tout ce que tu venais lui apporter, répéter que t'avais aucun goût et qu'après toutes ces années tu ne l'a connaissais toujours pas quant en réalité, tu frappais toujours dans le mille. c'était la fierté qui prenait le dessus à préférer chanter qu'elle détestais ce que tu venais lui offrir plutôt que te remercier pour l'effort. arrête de te plaindre, j'veux ça ryung tire encore dessus l'air boudeur quand dans le fond elle demande pas grand chose. et c'est les bras qui retombent sur le canapé, gamine qui veut qu'on accède à son caprice. tape dans ses mains comme une enfant quand tu cèdes, te laisse t'occuper d'elle quand elle sait que ça pourrait ne pas se reproduire. il en faut peu pour la contenter parfois, à renifler ton parfum imprégné sur le tissu. comme ça c'est bien les bras qu'elle entoure autour de ton cou, la tête qui plonge dans son creux. et c'est mal pas vrai ? ça ravive des choses qui devraient pas -plus- exister. t'as pas perdu ton tee shirt rouge, je l'ai gardé confession qu'elle jette quand elle t'avais ordonné de récupérer tes affaires, prenant bien soin de planquer au milieu de siennes ce tee shirt en particulier. mais c'était au cas où, tu peux pas être fâché dépose un baiser sur ta peau, l'idiotie qui pense que ça suffira à t'amadouer. t'as mis mon parfum celui qu'elle t'avais offert pour ton anniversaire quand t'avais hurlé sur tous les toits que l'odeur était infect. ferme les yeux, j'ai une surprise s'écarte un peu, les mains qu'elle plaque sur eux, écarte les doigts pour vérifier l'écoute. allez s'il te plait, ferme les yeux et elle se penche, récupère une boîte sous la table basse, la place entre tes mains. t'étais fâché quand je l'ai cassé et t'arrivais pas à retrouver le même et ça faisait des mois qu'elle se démenait pour le remplacer.

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ça devrait être le moment où t'imposes une limite, car t'en as conscience, même bouffé par la fatigue comme tu l'es. elle est pas elle-même, c'est la liqueur dan ses veines qui parle pour elle et contrôle ses gestes. pourtant t'es juste électrisé quand les bras t'entourent, pris dans un piège qui se referme autour de toi. le pire dans tout ça ? tu t'y opposes pas, à aucun instant t'amorces un mouvement de recul. t'es plutôt là à veiller qu'elle ne bascule pas, sécurises la prise en agrippant le canapé quand les mains chercheraient pourtant plus de chaleur. j'étais persuadé que tu l'avais gardé pour faire une poupée vaudou de moi. réponse amusée, y avait quelques cheveux dessus à coup sûr, et les jours suivants t'avais eu des sales migraines, t'avais cru qu'elle avait réussi à se venger comme elle le clame depuis toutes ces années. mais c'est pire ce qu'elle te fait, le derme nu qui s'exalte sous les lèvres, c'est qu'elle te foutrait des frissons juste comme ça. t'as peur, de la suite, de ce qui peut arriver quand tu baisses ta garde. tu peux pas, t'as pas le droit. c'est le seul qui reste, j'dois en acheter un autre. faux, archi faux, mais elle peut pas voir le rictus que tu cherches à camoufler en mordant l'intérieur de ta joue. tu l'aimes cette odeur, parce que tu sais qu'elle t'a imaginé avec en le sentant pour la première fois, que c'était ce parfum qu'elle t'associait, et ouais, il sent le paradis. max arrêtes de trouver des prétextes et-- t'es forcé de suivre les indications, quoiqu'un peu réticent à garder les yeux ouverts avant de facilement céder. soupir qui s'échappe quand tu crains le pire. elle fait jamais de cadeaux maxine, ou alors ils sont empoisonnés. emballage entre les doigts, tu fronces les sourcils en l'étudiant. tu casses toujours tout. soulèves le couvercle, stupéfaction qui te fait reculer avant d'approcher la pulpe de l'intérieur de la boite. comment t'as fait ? t'es sur le cul, au point que même toucher l'or t'aide pas à réaliser que c'est vrai. bracelet offert par les edwards pour tes un an tu crois, avec ton prénom et ta date de naissance d'un côté, puis la même chose avec les informations de maxine de l'autre. j'avais eu envie de te tuer quand tu l'as cassé. soit disant par mégarde après une énième dispute, t'étais revenu dans ta chambre et l'avais trouvé éclaté au sol après son départ. merci, beaucoup. sincérité qui vient du coeur, à déposer tes lèvres contre sa joue, tu l'avais toujours chéri comme la prunelle de tes yeux.

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alors peut être que c'était idiot, peut être que tu lui rirais au nez mais elle se rappelle encore de ton visage ce jour là. quand t'avais constaté qu'elle avait dépassé les limites en brisant au sol le bijou par pure vengeance. n'avait-elle pas toujours fonctionné de cette manière à vrai dire ? prendre des revanches sur tout et surtout sur toi quand tu ne cessais de la mettre hors de ses gonds ? alors ouais, des mois qu'elle bossait dessus. à reproduire à l'identique ce qui était pourtant considéré comme irréparable. à avoir récupérer les morceaux pour ne rien laisser au hasard. et elle l'avait gardé ici sans jamais trouver le bon moment pour te le donner. peut être parce que ça aurait signifié être réellement désolée pour son geste, sûrement parce qu'elle n'avait jamais vraiment aimé te faire plaisir quand tu la blessais un peu plus que de raison. c'est pas vrai elle ronchonne légèrement, t'observe dans l'attente d'une réaction. elle s'est démenée, vraiment. c'est pas important elle avait juste réussi dans la finalité et c'était ce qui était à retenir. elle avait réparé son erreur. je sais elle l'avait vu dans ton regard, une des rares fois où t'étais resté fâché contre elle si longtemps. et c'est un léger sourire qui étire ses lippes, s’enivre de la paix pourtant trop rare entre vous deux. t'es beau les doigts qui écartent tes mèches sombres, soudainement absorbée par tes traits. et faut qu'elle arrête pas vrai ? qu'elle recommence à te détester, te dire les pires horreurs plutôt que succomber chaque jour un peu plus.

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vous êtes pourris gâtés, aussi bien que l'autre. à ne jamais manquer de rien, avoir tout et n'importe quoi dès l'instant où vous le vouliez. mais ce bijou il avait quelque chose de particulièrement profond. fabriqué en corée lors de votre premier voyage là-bas, t'en as aucun souvenir concret, t'étais bien trop jeune. mais tu la connais par coeur l'histoire, soit disant bracelet qui marquait l'union future, parce qu'ils y croient dur comme fer que vous finirez par vous passer la bague au doigt. et c'es tellement ridicule, offrir des cadeaux fardeaux comme ça à des gamins. il avait fallu tant d'années avant que tu puisses véritablement le porter, mais il avait jamais quitté ton poignet jusqu'au moment fatidique. extrême, son geste tu l'avais pas compris. pas plus que tu comprends celui-ci, de vouloir réparer des choses qui semblent pourtant brisées pour toujours. mais elle y arrive, bouche qui s'étire à t'en creuser les fossettes, regard qui fuit un instant avant de remonter sur elle, approcher le visage face au sien. et toi t'es bourrée. lapse de temps qui semble être une éternité à avoir les lèvres qui tremblent, indécis quand à la prochaine action. au lit max. tu te relèves, poses la boite sur la table basse pour pouvoir lui saisir le poignet et la mener jusqu'à la chambre. environnement trop familier, les sens qui s'agitent quand tu vous revois là, insolents à vouloir toucher le fond pour faire le plus de mal à l'autre. foutue soirée qui a tout fait déraper, un chaos duquel vous peinez vraiment à vous remettre. tu passes au dessus de tout, tu t'arrêtes pas sur les évènements d'avant, car c'est ça qui vous enchaine et pousse les regrets à naître. c'est pas ce que tu veux ryung ? t'as juste envie d'avancer comme tu l'as toujours fait, sans te préoccuper du reste. tu lâches le bras, inspectes les lieux, soulèves quelques affaires hasardeusement avant de te tourner vers elle. mon tee shirt donc ? parce que tu sens la nuit longue où elle va s'endormir d'un coup, s'enrouler dans les draps mais coller ses pieds froids dans ton dos quand t'auras rien pour lutter, véritable crainte plutôt de la déranger.

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c'est sûrement bien plus facile à dire qu'à faire. l'esprit qui voudrait des choses quand le coeur pousse à faire l'inverse. et les opales dérivent sur tes lippes, les envies qui surviennent quand elle se retient. elle voudrait pourtant. te goûter encore, recommencer, imaginer que l'issue serait différente. c'est idiot. comme tout ce qu'elle fait ou ressent ces derniers jours. non parce qu'elle est consciente, sait ce qu'elle fait. l'esprit légèrement embrouillé mais pas au point d'être dans un autre monde. maaais pourtant elle se laisse faire, poupée entraînée jusqu'à la chambre quand elle traine pourtant des pieds. grimpe sur le matelas, la couette qui déjà la recouvre quand tu t'agites dans la pièce, prête peu d'attention à tes actions. c'est moi ton tee shirt, viens tends le bras pour t'attraper quand t'es trop loin, à vouloir que tu sois près d'elle presque maladivement. promis je prendrais pas toute la couette et elle se redresse lentement, les yeux qui piquent de sommeil mais l'envie de dormir qui reste en dernière position. elle aurait tant de questions à te poser max, des choses qu'elle aurait voulu comprendre et y a la peur des réponses qui prend le dessus. mordille la lèvre inférieure, enroule et déroule la même mèche autour de ses doigts. tu crois que je peux arrêter de t'aimer ? la question dans un murmure, sans oser soutenir ton regard. j'veux dire, rester ton amie mais ne plus t'aimer, ne plus avoir envie de plus ? ce serait sûrement le meilleur scénario possible, une utopie à atteindre. est-ce qu'elle en était capable quand elle t'aimais déjà depuis des années ?

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w/ @Maxine Edwards
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c'était prévisible ? supplication que tu la ramènes, de l'aider à monter jusqu'ici et enfin toute la suite. tu devines, t'entrevois où ça peut mener. raison qui hurle de lui laisser un autre verre d'eau sur sa table de chevet, une bassine à côté du lit, mais surtout de retourner dans ton appartement pour ce soir. pars, tu sais que c'est le mieux pour vous deux. max ... c'est faible, les yeux qui se lèvent à peine vers elle, t'en as conscience mais tu poursuis ta chute. t'as rien dans le sang, t'es lucide contrairement à elle. demain encore une fois elle s'en voudra, comme la fois d'avant. c'est ça que vous cherchez à reproduire ? un cercle encore plus vicieux d'erreurs ? à vous bousiller inlassablement. tu capitules, réponds à l'appel des bras qui se tendent comme se jeter dans la gueule du loup. normalement c'est toi qui fait ça, réclames son attention pour te sentir exister, à te ridiculiser pour qu'elle n'abandonne pas ton appartement et reste jusqu'au petit matin. tu prends place sur le rebord du lit, te libères des chaussures avant de tirer sur la ceinture, geste qui s'arrête à la question qui n'a de cesse de revenir. combien de verres max ? et y'avait quoi dedans ? qu'est-ce qu'il t'a fallu pour te mettre dans un état pareil ? inspiration silencieuse quand le jean est lancé sur le bureau et que tu viens prendre place sur le matelas, place de libre qui accueille le corps fatigué. c'est de ma faute aussi, trop beau, fort, intelligent. comment résister ? visage qui hoche dans sa direction doucement suivit de l'épaule qui vient effleurer la sienne en une tentative de briser le sérieux et la tragédie de la situation. t'es comme tout le max, t'as envie d'avoir la perfection, c'est normal. tu t'enfonces, mais t'es mal à l'aise, le camoufle avec le pire genre d'humour sur terre, repousser tout ça au stade de blague encore une fois. tu t'enfonces un peu plus sous la couette, corps qui pivote sur le côté pour l'observer, poing qui soutient la mâchoire. max, embrasses moi. ça sort à la fois trop vite, mais d'une manière trop calme. lèvres qui restent en suspend face à ta propre hérésie, yeux qui s'agitent à ne plus savoir ou regarder avant de te retourner. un bisou de bonne nuit. pirouette pour te rattraper, funambule maladroit qui évite de justesse la chute. vraiment ?

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w/ @Ryung Minki
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sûrement pas. le vouloir était bien différent de le pouvoir. et ça tourne dans sa tête quand elle aurait sincèrement voulu quelque chose de moins compliqué. elle l'a cherché tu sais ? sa sortie facile. mais t'avais toujours tout fait pour détruire ses chances avant même quelles n'aient réellement commencé. parce que tu l'empêchais d'avoir la moindre relation tout en refusant d'être la sienne. à quel point c'était fucked up tout ça ? c'est pas la question et c'était trop facile de tout remettre sur la faute de l'alcool quand elle n'avait pourtant rien fait d'étrange à part tituber. peut être que t'étais juste lâche en réalité. à tourner autour du pot sans vouloir jamais discuter des réalités. pfff elle aurait du s'en douter dans le fond. que c'était pas ce soir, que ça n'arriverait probablement jamais. et peut être ne devait-elle compter que sur elle même pour passer à autre chose. réellement s'éloigner de toi. si je voulais la perfection, je t'aurais évité depuis longtemps parce que t'étais sûrement le pire dans ton genre, à jouer de tout et de tout le monde. l'irrespect constant dont tu faisais preuve. et elle ferme les opales, cherche à s'évader d'une manière ou d'une autre quand ta voix résonne soudainement. le visage qu'elle tourne vers toi, l'air surpris sur les traits. really ? et tu te ravises pourtant, à prétendre autre chose quand elle était loin d'être bête. et elle inspire, l'esprit tiraillé, les doigts qu'elle pose sur ta joue doucement, soutiens les opales sûrement trop longtemps. et c'est les lippes qui partent à la recherche des tiennes, les frôles doucement quand le coeur s'emballe, y met plus de conviction la seconde d'après. c'est ça que t'avais demandé.

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