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w/ @Maxine Edwards
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merci de quoi ? d'avoir encore intrusif ? d'avoir foutu ton nez là où ça te regarde pas ? moins bourrée elle t'aurait remballé, encore hurler qu'elle était pas à toi et qu'elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait. mais elle voulait pas, c'était criant sur son visage, mais ça t'es le seul à pouvoir l'identifier, les années passées à connaitre ses mimiques par coeur. max qui aime pas qu'on la provoque, encore moins qu'on l'oblige à faire quelque chose. elle est sauvage, l'âme un peu vagabonde sur les bords, et toi tu t'obstines à la garder dans ta petite cage dorée car tu sais la valeur qu'elle a. visage qui s'enfonce dans la serviette collante, comme si ça allait avoir le pouvoir de tout effacer, les vêtements tâchés mais aussi les erreurs. beau bilan de ce soir, parvenir à te foutre à dos les deux idiots du village, on applaudit la performance. relèves la tête pour la regarder, chassé-croisé incessant des yeux qui se fuient. et tu crois que j'ai ressenti quoi quand je l'ai vu avec toi ? tu peux appliquer la même problématique, éternel roi des jeux de passe-passe où tu retournes la situation, mais c'est teintée de vérité là, d'une dont elle se doute depuis le temps où tu t'es mis en tête de causer le naufrage de chacune de ses relations. il m'dégoûte ce mec, c'est la pire merde que j'connaisse. tu peux rien lui trouver de bien, alors tu craches dessus à chaque fois, aussi bien de manière imagée que réelle. chacun son fardeau, t'avais ta beverly et elle son ethan. tu frottes tes cheveux, les mèches folles qui partent dans tous les sens quand tu prends le temps le matin de te coiffer de la même manière, divisée en deux avec de la cire pour tout tenir en place. tu parles d'un role model, t'as juste l'air d'un pauvre gars perdu. mais t'as pas besoin d'en parler, c'est fini avec l'autre, ça avait jamais commencé. réponse ridicule quand pourtant elle était toujours avec toi, s'afficher quand elle savait ce qu'il se passait tout autour de toi. aucune chance d'exclusivité, ni même d'être présentée à papa et maman minki. elle aurait même pas passer l'examen des soeurs, alors à quoi bon s'y attacher ? non, beverly elle avait une date de péremption sur le cul.

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w/ @Ryung Minki
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pouvait-elle réellement essayer en réalité ? peu probable. l'esprit incapable de se faire à l'idée d'un monde où tu serais sérieusement engagé avec quelqu'un. et sûrement parce que son coeur était à toi, parce qu'il était difficile pour elle d'imaginer te voir avec une autre. est-ce que ça passerait un jour ? probablement que les choses seraient bien plus aisés si les parents ne jouaient pas eux aussi un rôle dans tout ça. j'en sais rien ? comment j'pourrais savoir ? parce que tu lui racontais jamais la même chose. à alterner entre les insultes et la simple envie de tout ruiner autour d'elle. c'était pas ce que tu répétais tout le temps ? j'veux plus essayer d'imaginer parce que c'était imaginer qui l'avait placé dans cette position inconfortable. à croire bêtement que c'était réciproque avant que tu ne lui envoie la vérité en pleine visage. ouais.. c'était ce que tu disais à chaque fois ça. juste avant d'y retourner pour une raison qui continuait de lui échapper. tu vois, c'est pathétique. à vous renvoyez la balle constamment sans trouver le moindre terrain d'entente. et elle mordille la lèvre inférieure, le pas en avant pour t'aider, se ravise au dernier moment. pourquoi elle le ferait ? être toujours présente pour toi, ramasser les pots cassés quand elle n'y avait jamais rien gagné. je vais rentrer appeler un taxi ou choisir l'inconscience en récupérant sa voiture sur le parking quand le trajet n'était pas si loin. et elle peut pas s'en empêcher max, c'est plus fort qu'elle. toujours la même rengaine, à rompre la distance pour écarter les mèches collés à ton front, observe l'arcade toujours blessée. tu devrais faire attention, faut nettoyer ça

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tout faire passer sous le coup de la moquerie ou du second degré dans tes bons jours. c'est comme ça, tromper par tes mots et que le doute soit constant, t'es jamais totalement transparent dans ce que tu dis. moments de faiblesse que tu balayes du revers de la main pour ne pas t'en embarrasser, les traiter comme des souvenirs artificiels parce que ryung il est pas comme ça, oh non, pas vraiment le genre humain. t'as eu des attentions envers elle, des cadeaux, des paroles parfois quand elle se faisait mal ou que tu savais qu'elle était pas bien. mais ça finissait par reprendre son rythme habituel et le cercle vicieux, à t'en reprendre à elle comme tu sais le faire. tu réponds pas, tu veux pas lui donner raison, ni avouer tes torts. elle en sait rien, tu montres jamais ce que t'éprouves en dehors du dégoût et de la sournoiserie. tu te projettes quand tu sortiras, tu sais qu'elle attend en bas, même si tu dis rien elle sera présente à attendre le moment opportun pour s'excuser faussement avec son chewing-gum qu'elle mâche la bouche ouverte. mhm. vas-y max, pars, il a dit qu'il ferait plus rien pour t'en empêcher. c'est le moment de saisir ta liberté et de refermer la porte sur lui, un peu comme une étape dans vos vies. mais demain, et après ? vous verrez, comme d'habitude. elle te touche à peine, réflexe de clore les paupières quand les doigts s'approchent, pour en fin de compte dégager le front. ça se veut pas forcément tendre, t'y vois rien dans ce geste, pas plus que dans son regard. elle le fait comme n'importe qui, parce que t'as mal et que t'as enchainé les merdes ce soir. i'm still here for you. tu t'en rends pas compte ryung, mais t'as arrêté de respirer, ou alors c'est très lent comme rythme, au point que les lèvres qui s'entrouvrent ne laissent plus rien passer. t'es belle max. ce soir, mais tous ceux d'avant aussi. depuis toujours pour être plus précis, à partir du moment où il a été capable d'identifier que son coeur battait pour toi plus que pour le reste. tu brises le moment figé, te relèves en restant planté là quelques secondes avant de te tourner pour piocher à l'aveugle dans la panière de linge propre. rentres bien. dos qui fait face quand tu te tournes pour retirer la chemise et la balancer dans la machine à laver. t'as pas menti, tu la sabotes plus.

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w/ @Ryung Minki
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peut être qu'elle te materne trop, t'as raison. à constamment être derrière toi, vérifier que tout allait bien et s'occuper plus que de normal de tes affaires. venir parfois chez toi ranger tes conneries, s'assurer que le frigo était plein pour que tu ne manques de rien et prétexter que c'était pour éviter que tu viennes encore plus souvent chez elle. et c'est le coeur qui s'arrête ou le temps peut être. les mots qui ont du mal à monter jusqu'à l'esprit, à faire tourner en boucle. réel ? tu lui faisais jamais vraiment de compliment, encore moins celui-là. à vouloir plonger dans tes yeux pour comprendre quand tu te détournes, la laisse comme trop souvent avec ses incompréhensions. pourquoi tu fais ça ryung ? jeter ça soudainement quand elle dit qu'elle essaiera d'oublier. c'est tordu, la tire en arrière plutôt que de la pousser vers l'avant. et encore une fois, t'es le maître d'orchestre de son coeur, capable de tout contrôler quand tu te rends même pas compte de la force de l'impact que t'as sur elle. et elle arrive pas à bouger, pas après ce que t'as dit, pas comme ça. alors pourquoi tu me choisis pas ? marmonne bêtement quand ça semble pourtant logique. être belle n'était parfois pas suffisant, pas avec toi. parce qu'elles étaient parfois trop belles celle que tu fréquentais mais jamais tu ne leurs offraient autre chose qu'une nuit mouvementé. tu peux me ramener ? je peux pas conduire s'empresse d'ajouter quand la dernière chose qu'elle voulait été de réentendre le manque d'amour que tu pouvais lui porter. et elle observe sûrement trop les muscles mit à nu, les joues qui se teintent quand elle détourne le regard.

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demain tout ira mieux, tu te moqueras amèrement d'elle et de sa gueule de bois, tu lui rappelleras qu'elle a failli commettre la pire erreur de sa vie et de se laisser emporter par ethan. even worse than meeting you ? elle t'insultera, claquera une porte pour s'y enfermer avant de capituler et sortir pour te parler du prochain projet à présenter en binôme. ça sera ce moment-là que tu choisiras pour te radoucir, enfin quelques instants, avant de lui rappeler que dans tous les cas t'en ressortiras victorieux. quoi ? il t'échappe, le sens des mots qu'elle semble mâcher avant de les sortir. comme souvent elle répètera pas, niera avoir même ouvert la bouche quand pourtant le son de sa voix avait résonné à travers les murs de la pièce. t'entends pas, tu comprends pas, obnubilé par l'objectif de partir après les paroles plus mielleuses qu'à l'accoutumé. une fois, pas deux. tête qui tourne légèrement pour mieux capter ce qu'elle dit, au dessus de la musique qui se porte jusqu'à vous. ouais, t'façon j'ai pas ma voiture. bah non, pourquoi faire ? vaut mieux compter sur les autres pour te ramener comme ça t'en profites pour vider toutes les bouteilles que tu trouves. c'est le marché, toi tu réponds plus de rien une fois que t'as passé le seuil de la porte d'entrée, du bar ou de la maison même. pourtant ce soir t'as pas touché une goutte, t'es aussi pur qu'un nouveau-né en dépit des restes des soirées précédentes qui peuvent encore trainer dans l'organisme. tee-shirt que t'enfiles, prends la précaution d'éviter le front en grimaçant, t'es sûr que le cocktail il va te faire une vilaine cicatrice dégueulasse, à l'image de b en vrai. t'as quoi ? fièvre ? réaction immédiate quand tu lui refais face, la paume qui vient se poser sur le front dans un de tes rares élans d'humanité. elle est bizarre max, aussi bien maintenant qu'au quotidien, mais t'avais toujours aimé ce côté-là différent des autres. elle est pas faite dans le même moule que les autres, y'en avait pas deux comme elle. tu la contournes pour ouvrir la porte, main ouverte qui se tend dans le vide. clés ? tout préparer maintenant pour filer au plus vite sans croiser les yeux noyés sous le mascara de l'autre.

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w/ @Ryung Minki
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mhmh, secoue la tête, prétends que c'est l'imagination, qu'elle a rien dit, rien à répéter. coup de chance pour elle, ou pas. parce que c'est commun que t'entendes que ce que tu veux. à pouvoir presque jurer qu'en réalité t'avais parfaitement comprit mais qu'il était plus aisé de jouer l'ignorance pour ne pas avoir à fournir une réponse. alors dans le fond, ryung, t'es pas si courageux. à jouer un rôle que t'arrives pas à endosser avec elle. c'est fatiguant, épuisant et pourtant, elle te réclames encore. tendance masochiste peut être quand elle sait que tu lui fais bien souvent plus de mal que de bien. hein ? non tire sur les mèches ébènes, fouille dans ses poches pour en ressortir les clés voulu, les laisse tomber dans ta main, le pas qu'elle t'emboîte quand elle veut juste disparaître le plus vite. sûrement parce qu'elle n'a pas envie de s'expliquer, ni à ethan, ni à personne. puis parce que les regards assassins de beverly suffirait à la mettre hors d'elle. les escaliers qu'elle descend avec précaution quand tout le monde semble être passé à autre chose, croise le regard de la presque conquête de la soirée, y perçoit le dégoût. un pas plus rapide, les doigts qui s'accrochent aux tiens, prétexte un rattrapage pour mieux digérer la pilule quand la porte de sortie semblait bien trop loin. et b' toujours présente, à te coller sans répit avec ses airs suffisant. l'air de chien battu empreint sur le visage quand elle pense que battre des cils suffira. dégage beverly ! et c'est insupportable de toujours l'avoir là, l'odeur nauséabonde du parfum tombé sur la peau, la voix de crécelle qui donne toujours les pires migraines. attends, je dois rendre quelque chose regarde autour d'elle, verre voisin qu'elle récupère sans autorisation, mélange douteux qui se déverse sur les racines platines, fraichement décolorée. le majeur en guise de signature, l'effet de surprise nécessaire pour gagner la sortie sans "trop" d'encombre.

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w/ @Maxine Edwards
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insistes pas, dans dix minutes à tout casser ça sera chacun chez soi et la nuit pour regretter. la fraîcheur sur métal dans la main qui déclenche la fuite vers l'extérieur pour pas s'attarder ici. et c'est soudain la tiédeur des doigts qui vient s'y mêler, tu sens qu'elle se propage dans ton tout corps et heureusement que l'ambiance est sombre, parce que la surprise t'a brûlé le visage. tu laisses faire, t'y accroches pour assurer sa descente quand l'accident pourrait si vite arriver. sans compter sur l'apparition du sosie foiré de marylin monroe, l'élégance en moins. les yeux qui se lèvent au ciel dans un énième effort pour ne pas craquer, garder la paix comme mot d'ordre quand tu sais que tu peux pas te le permettre, pas avec maxine dans cet état. tu te prépares à accélérer le pas, mais t'es retenu en arrière quand le ton monte subitement, prêt à t'interposer, mais t'es si vite devancé. et t'en reviens pas, regard qui glisse en même temps que le liquide s'écoule sur les longueurs. m a g i q u e. manque seulement des cotillons et ça sera le clou du spectacle. c'est vraiment dégueulasse, et j'parle de toi b. bitch. étreinte autour de la main qui s'accentue, les deux corps qui partent en avant quand tu te retiens de rire, seulement la démarche drama king et queen pour annoncer la sortie du couple royal. bye bitches. tu restes silencieux, lèvre inférieure que t'attaques avec les dents pour t'empêcher de laisser ton rire devenir audible, non, on garde l'indifférence jusqu'à être en sécurité. rejoins le parking d'où tu vois déjà sa voiture. tu ralentis l'allure, t'assures seulement qu'elle est toujours là. comment ça pourrait être autrement quand t'as littéralement ses doigts entremêlés aux tiens ? c'est là que tu te tournes vers elle, quand les phares s'allument au moment où t'actionnes la clé. j'pourrais t'embrasser pour ça tellement c'était beau. t'en avais rêvé d'une scène comme ça, mais c'était plus puéril à l'époque, des filles qui se battent pour toi pendant que tu te gaves de popcorns à lancer les paris. mais c'était encore mieux, max qui prend ta défense ? c'était rarement arrivé, du moins pas devant toi.

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et peut être qu'elle a agit sur un coup de tête, l'avantage de pouvoir utiliser l'alcool pour justifier ses actions par la suite. c'est pourtant le soulagement qui la possède, satisfaction intense de s'en être prise à elle, petite revanche pour toutes les fois où elle l'avait mit hors d'elle. la reine et le roi mette en échec la bouffonne, la porte qui claque derrière quand elle se fiche de tout, absorbée par ses doigts liés aux tiens. et c'est le coeur qui s'emballe quand elle devrait cesser de ressentir comme ça. à vouloir quelque chose que tu ne lui donnerais jamais, consciente que la réciprocité n'était pas de mise. les regards qui se croisent, les mots qui créent un électrochoc dans son esprit, à te regarder longuement. est-ce que t'es conscient de ce que tu dis ? du roller coaster que tu créé dans son esprit ? je veux que tu m'embrasses gosse effrontée, les mots qui sortent trop vite quand elle aurait sûrement du les garder pour elle. et sûrement que la vraie correction était plutôt ; je veux que tu m'embrasses si ça signifie quelque chose. mais la suite reste bloquée, à te sonder du regard quand c'est finalement vers le sol que les prunelles dérivent, les doigts qui quittent les tiens, retombent le long du corps. et tu vois, c'est ridicule tout ça. sa manière de se comporter. peut être qu'elle aurait du tout enfouir depuis le début, ne pas jeter tout ça. la faute à cette nuit, à se laisser enivrer par ce qui n'était qu'un jeu pour toi. désolée, je.. se racle la gorge, prête à s'élancer dans la voiture, fuir le rejet que tu pourrais lui infliger à nouveau.

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w/ @Maxine Edwards
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pourquoi tu sors ça aussi normalement ? ça aurait pu être drôle dans n'importe quelle situation, avec n'importe qui d'autre. mais pas maintenant, plus avec elle non plus. mais ça t'échappe, ça te brûlait les lèvres depuis la dernière fois. c'était la triste réalité, les quelques jours depuis la nuit, à chaque fois que les doigts d'une autre te frôlaient ou qu'une bouche s'apposait sur ton derme, t'imaginais que c'était maxine. à fermer fort les yeux, arrêter de sentir l'autre parfum, à voir son visage plutôt que celui que t'avais en face de toi. elle te prend de court, tu t'attendais pas à cette réponse. mais alors à quoi ryung ? t'as beau éviter d'en parler, même d'y penser. t'en as conscience, seulement t'es trop lâche pour te décider à l'affronter. tu ferais presque tout pour que n'importe qui des autres idiots viennent y mettre un terme, qu'ils se décident à te sauter à la gorge pour pas que ça aille plus loin. mais t'as l'amorce du mouvement, corps (coeur) qui prend les devants, mais c'est trop tard. la prise se relâche, le regard se détourne avant même de pouvoir capter que les épaules flanchaient vers l'avant, même si c'était quasiment imperceptible. encore une fois, elle réalise pas, mais elle te fait perdre tes moyens. tu peux pas, pas maxine dans cet état, pas quand t'aurais l'impression de profiter. non. tu gardes les lèvres scellées, à seulement contourner la voiture et t'installer à la place de conducteur en attendant qu'elle prenne place. et c'est long, silencieux, à seulement garder les yeux rivés sur la route, sans oser t'aventurer sur le côté passager. juste quand le portail s'ouvre devant vous. on est arrivé. brise le silence, comme si c'était pas assez évident. y a eu quoi, dix, quinze minutes ? et t'es resté bloqué, interdit comme si on t'avait ôté la capacité de réagir. tu te gares à son emplacement habituel, parfois tu t'amuses à le lui prendre, t'avais arrêté quand elle avait appelé la fourrière pour t'en dégager après la blague de trop. contact éteint, tips qui pianotent une mélodie hasardeuse, nerveuse, sur le volant. je t'aide à monter et te mettre au lit ? rituel après les soirées arrosées, le plus humain des deux qui s'occupent du déchet.

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w/ @Ryung Minki
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espère sincèrement que ça finira par s'estomper. l'étrangeté ayant prit place -sûrement trop. à plus savoir comment se comporter avec toi, à avoir laissé de côté le cynisme habituel, sûrement trop blessée pour être réellement capable de se battre avec toi. silencieuse gosse qui boucle sa teinture, se contente de regarder les lumières de la ville sans rompre le silence. qu'est-ce qu'elle pourrait dire de toute façon ? et le temps parait long quand elle ne peut rien faire d'autre que laisser son esprit vagabonder. réfléchir encore et encore pour mieux se torturer plutôt que réellement passer à autre chose. ferme les yeux, somnole, bercée par les vrombissements réguliers du moteur. oh réouvre les prunelles, découvre les bâtiments familiers, le soupir quand elle actionne la poignée de la portière, sent l'air frais s'engouffrer. je veux bien ouais surtout quand elle chancelle une fois les pieds dehors, passe une main dans ses cheveux, inspire profondément. à s'accrocher à toi pour grimper les marches, les doigts maladroits qui tentent d'insérer la clé dans la serrure, s'y reprend à plusieurs fois avant d'obtenir la victoire. tu dors avec moi ryung ? à vouloir te retenir quand ça lui ferait certainement plus de mal que de bien. et combien de temps avant que les choses n'explosent à nouveau ? que le ton monte pour se lancer les pires horreurs à défaut de réussir à communiquer correctement ? tout était bien trop étrange ces derniers jours. les absences à répétitions, les quelques mots échangés et la froideur qui semblait résider depuis qu'elle avait osé en dire trop sur ce qu'elle ressentait. j'voudrais que tu restes au moins ce soir à défaut d'avoir autre chose.

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