c'est comme si c'était fait rétorque d'un air -trop- confiant. elle n'a pas froid aux yeux poupée, sait exactement ce qu'elle veut et ce qu'elle doit faire pour l'obtenir. à ne jamais hésiter quand elle cherche à décrocher quelque chose, à avoir la négociation dans le sang. fausse ? vraiment ? et elle nargue, le sourire qui reste figée, à peut être trop apprécier ce jeu du chat et la souris sans savoir qu'elle pourrait potentiellement devenir la proie. indépendante, oui. mais forcer, non. demande les choses plutôt que les obtenir par la force, à avoir bien plus de gratification par la suite. et elle souffle, lippes contre lippes à nouveau, à juste goûter l'autre plus délicatement. baisers douceurs, à éterniser l'échange sûrement quand elle en redemande à chaque fois que tu sembles vouloir t'écarter, le rire qui résonne contre tes pulpeuses, à pas savoir s'arrêter. je propose que tu dormes ici cette nuit oublie les formules de politesse quant après ce que vous veniez de faire, elles ne semblaient plus vraiment de mise. peut être même jusqu'à ce qu'on rentre à boston

Il aime quand elle répond. Il aime quand elle prend les initiatives. Se demande si la carapace renferme un cœur tendre à cajoler. Et il attend de voir si la gosse est capable d'aller où elle le dit. Si elle peut réellement décrocher ce contrat. Et elle est belle Sooji. Dans sa force, à vouloir donner l'impression qu'elle est un rocher inarrêtable. Et ses lèvres sont si douces, si tendres. Il ne sait pas s'il pourra s'en passer désormais. Et elle semble être dans le même état la princesse. À réclamer encore et encore. Doucement, il caresse son menton, plonge ses iris dans les siennes. « Et après Sooji ? Je vais finir par te manquer la nuit. Comment feras-tu ? » Taquin. À savoir qu'il ne manque à personne en ce moment, ni dans les jours prochains. Il dépose un baiser sur son nez avant de se redresser et de se servir une coupe de champagne. Terminant la bouteille. « Si on se commandait des fraises avec de la chantilly et... encore du champagne... ? » Il la regarde, souriant légèrement. Que de folies ce soir.

à tendre la main pour réitérer l'expérience, les envies qui s'affolent quand poupée demande une présence. et après ce sera l'inverse. je te manquerais la nuit et tu m’appelleras pour que je te tienne compagnie pourquoi serait-ce toujours la femme dans le rôle de la dépendante, à réclamer l'autre et à ressentir le manque ? t'as déjà bu une bouteille fronce les sourcils quand elle secoue légèrement la tête. et demain c'est un contrat important qui nécessite autre chose qu'une gueule de bois de la part du pdg sourire moqueur quand elle se penche, ose prendre le paquet de cigarette pour en récupérer une. filtre qu'elle coince entre ses lippes, les yeux rivés vers toi. et peut être qu'elle est trop raisonnable quand c'est de sa future carrière dont il s'agit, à préférer avoir toutes les cartes en mains plutôt que les disperser n'importe comment.

Fin sourire qui étire les lèvres du directeur, amusé par la façon dont elle a de se comporter. Des jeux d'enfant dans lesquels elle le fait plonger doucement. Et il se prend à aimer ça, aimer d'être un homme libre de faire ce qu'il veut. À oublier que sa jeunesse est déjà bien derrière lui quand elle, elle a toute la vie devant elle. « Mh mh, je te trouve bien sûre de toi. Ça fait vingt que je n'ai pas été seul dans mon lit, crois moi que j'ai besoin de cet espace. » Humour ou vérité, il ne laisse rien paraître. Ne veut pas que la princesse s'imagine quoi que ce soit. Que rien ne pourrait être sérieux entre eux. « Oui, c'est pour ça que tu es là non ? Pour justement être le porte-parole quand moi je ne suis pas en état. Sinon, pourquoi je t'aurais fais venir ? » C'est ça le rôle d'assistante. Et lui, il commande alors une bouteille de champagne et des fraises. Parce qu'il en a envie. Il observe Sooji fumer et s'approche pour lui retirer la cigarette des mains, coinçant le filtre entre ses lèvres. « Fumer ne te va pas. » Qu'il souffle avant de fouiller la couette afin d'accéder à un bout de peau de la brune. Douceur qu'il caresse du bout des doigts. « Mon assistante va probablement quitter la boite en Septembre. Elle veut se lancer dans autre chose. Si tu te sens prête à me supporter au quotidien et à accéder à tous mes caprices, tu pourras avoir son poste. » Et lui, peut être que ça lui plaît de savoir qu'elle restera à ses côtés. Constamment.

on verra le sourire amusée qui tire les lippes quant en réalité, elle s'en fiche bien. qu'il l'appelle ou non n'était pas dans la liste de ses priorités et ne changeait pas grand chose à son quotidien. pour le plaisir de ma compagnie ? à presque rire de l'absurdité de ses propres mots, secoue doucement la tête quand les mèches ébènes s'éparpillent sur ses épaules. se contente de lever les yeux au ciel quand tu passes la commande, note mentalement dans sa tête de préparer un verre et de l'aspirine pour le réveil. et c'est la cigarette qui est finalement retirée de ses lèvres, poupée qui rétorque bien assez vite, récupère le tube. et ton avis ne m'intéresse guère c'est pourtant un frisson qui vient parcourir l'échine quand les doigts glissent sur sa peau dénudée, s'amuse à la torturer doucement. quel genre de caprice ? se penche pour laisser retomber la cigarette dans le cendrier, préfère se glisser sur tes genoux plutôt que retrouver sa place initiale. je suis plus que prête détermination visible sur les traits quand elle ne recule jamais devant rien. les bras qui entourent ta nuque, laisse ses lippes glisser le long de ta mâchoire avec lenteur. provocatrice comme toujours, à savourer ce qu'elle découvre chez toi.

C'est presque grisant ce petit jeu qui s'installe. Elle a du répondant et ça lui plaît. Si elle le fait avec lui, elle le ferait avec n'importe qui. Elle est loin l'image de la demoiselle qui se laisse faire. Sûrement que les garçons au travail ont du souci à se faire avec une fille comme elle dans les parages. Et la voilà qui s'installe sur lui. Occasion rêvée pour glisser ses mains partout sur son corps, à caresser son épiderme comme s'il cherche à en connaître chaque petit centimètre. Il fait une moue songeuse puis sourit. « Je ne te dis pas, ce sera une surprise. On verra si tu es faite pour ce poste. » Il ne voudrait pas lui gâcher le plaisir de devenir son assistante. Mais l'idée d'avoir une forte tête à ses côtés l'emballe vraiment, à se dire que peut être son entreprise tournerait un peu mieux avec le temps. Et peut être que plus tard, dans vingt ans, elle prendra sa place. Il frissonne doucement, laissant les baisers marquer sa peau en soupirant légèrement. Quelques coups donnés contre la porte et il pose Sooji sur le lit. Disparaît le temps de récupérer son bien et revient rapidement vers elle, se servant alors une coupe. « Tu n'en veux toujours pas ? » Qu'il demande en lui tendant la coupe rempli.

et jusqu'où irait ce jeu dangereux ? à flirter avec l'interdit, oublier les bonnes manières pour s'abandonner à des vices qu'elle ne devrait pas avoir. princesse qui préfère les hommes plus âgés, à ne porter que peu d'intérêt à ceux de son âge, trouver sans arrêt son chemin là où elle ne le devrait pas. je sais que je le suis confiance qui règne autant sur ses traits que dans ses mots. à savoir parfaitement où se trouvait sa place et qu'elle pouvait réussir. ne jamais émettre le moindre doute à son propre sujet, conquérante des temps modernes. et elle soupire quand c'est le matelas qu'elle retrouve, laisse sa tête retomber sur l'oreiller, les opales qui fixent le plafond immaculé quand tu reviens finalement vers elle. toujours pas non puisqu'il était désormais évident que des deux, elle était celle devant se comporter comme une adulte pour mener à bien les rendez vous du lendemain. t'as toujours eu l'alcool facile ou c'est pour digérer ce qui vient de se passer ? sourire moqueur qui vient orner les lippes quand elle se moque du comportement. à le voir vider les bouteilles quitte à avoir un lendemain difficile.

Garde sa coupe pour lui, boit déjà la moitié. Il observe Sooji, les lèvres pincées avant de baisser le nez. Question difficile. Sûrement une question à laquelle il ne veut pas répondre. Ce n'est pas un alcoolique mais elle semble penser le contraire la gosse, à lui la réflexion. Il n'a pas été un grand buveur durant toute sa vie, à simplement prendre un verre ici et là. Avec son ex-femme. Dans le cadre de repas d'affaires. Peut être que dernièrement, il boit plus que de raison. Oublier son divorce, sa fille qui lui en veut d'absolument tout. Il termine la coupe de champagne et la repose sur la desserte. « Et toi ? Tu as toujours été trop sage ? » Oui, il détourne la question sans pression. Il n'a pas envie de lui répondre, l'impression d'être jugé. Pourtant, il ne se cache pas malgré tout. Sûrement parce qu'il se fiche complètement d'avoir la gueule de bois, parce qu'il ne s'en préoccupe pas pour le moment. L'adulte qui a le comportement d'un gamin. D'un adolescent qui s'imagine que noyer ses problèmes les réglera sans doute. Ou simplement un adulte qui veut, pour le temps d'une soirée, oublier la dernière année qui vient de s'écouler. Celle qui a marqué ses traits, à les creuser. Les soucis qui se sont installés et qui ne veulent plus partir. Il passe une main sur le bas de son visage, soupire légèrement en s'installant sur le lit. « Ça te gêne tant que ça ? Que je boive un peu plus que d'habitude ? » Il n'a pas envie de la mettre mal à l'aise.

sage ? c'est pas le mot que l'on m'accorde généralement. et pouvait-on vraiment lui offrir cette "qualité" quand elle avait passé sa soirée à te faire du rentre dedans ? poupée responsable seulement sur les sujets pouvant l'intéresser, ne laisse pas l'alcool enivrer son esprit quand ses vices sont pourtant ailleurs. en réalité, ça ne me regarde pas. et employer le mot gêne n'était sûrement pas le plus adaptée. premièrement parce que rien de ce que tu pouvais faire ne la concernait directement et sûrement parce qu'elle n'avait pas envie d'y accorder le moindre intérêt. tant que tu ne finis pas par dire que j'ai profité de toi. parce que les rôles pouvaient s'inverser, parce que ça pouvait se retourner contre elle en une fraction de seconde. et pourtant elle sourit sooji, les doigts qui viennent s'enrouler autour d'une de ses mèches brunes, médite quelques secondes sur les derniers évènements. les opales qui dérivent sur la montre accrochée à son poignet, l'heure déjà bien avancé quand le réveil était pourtant prévu aux aurores. et elle se redresse, glisse hors du lit, récupère des vêtements pour se couvrir avant de prendre son téléphone, règle le réveil du lendemain. il serait raisonnable de dormir monsieur shin d'autant plus si elle se devait de gérer seule plutôt qu'à deux.

Il sourit, amusé. Détaille la demoiselle étendue sur le lit. À savoir combien les courbes cachées sous cette couette peuvent être désirables. L'alcool qui aide, l'alcool qui délie les langues et l'engage à aller plus loin. « Pourtant, tu profites de moi non ? » Termine son verre, ne sachant plus à combien il en est. Puis, il regarde récupérer ses vêtements, son téléphone. Fronce les sourcils en comprenant qu'elle met un terme à tout ça. Trop soudainement à son goût. L'homme l'attrape contre lui et fait une petite moue triste. « Ok on dort mais tu dors avec moi... » Sourit, tangue un peu tout en la serrant contre lui. Il n'a pas envie qu'elle parte, qu'elle s'éloigne. Présence agréable après toutes ces nuits solitaires. « S'il vous plaît, Mademoiselle Sun, restez pour la nuit. » Et les autres nuits, quand c'est si agréable d'être avec elle.