poupée en pleine renaissance, l'eau qui coule abondamment, soulage la journée bien trop remplie qu'elle venait d'affronter. l'avion trop tôt le matin, les heures de conférences et les prises de notes à n'en plus finir. le soupir de soulagement quand elle sort enfin, chaleur de l'eau ayant suffit à l'apaiser. s'enroule dans une serviette de coton, démêle les longueurs brunes avant de quitter la pièce. j'étais en train de penser à la réunion de tout à l'heure et.. je ne pense pas que vous devriez accepter se laisse tomber sur le canapé sans prendre la peine de s'habiller, l'air à la réflexion. à presque oublier qu'il s'agissait de son patron et que le manque de décence n'était probablement pas la conduite à tenir.

Enfin posé dans le canapé du salon, à regarder encore et encore les papiers qui n'en finissent plus. Il soupire, encore. Encore. S'agace parfois de ce qu'il lit. L'homme pas convaincu. Et l'esprit qui vagabonde un peu à songer à sa fille qui traverse une mauvaise période. Les pensées qui s'envolent rapidement quand c'est la stagiaire qui vient bourdonner à son oreille. Ses iris qui se posent sur la jeune demoiselle qui ne semble pas avoir eu l'audace d'enfiler autre chose que sa serviette de bain. Il hausse un sourcil, évitant soigneusement de détailler ses jambes avant de détourner le regard. « Je ne comptais pas dire oui. Mais j'aimerai avoir votre avis malgré tout. » Il repose le dossier qu'il tient entre ses mains, attrape son paquet de cigarette avant d'en coincer une entre ses lèvres et l'allume. Les yeux Hanzhe. Les yeux.

et elle sourit poupée, concentrée en premier lieu sur ses mots quand elle perçoit le regard qui dérive sur les jambes qu'elle dévoile. et peut être qu'elle en joue un peu, peut être qu'elle s'en amuse à les croiser et décroiser à l'infini. princesse bat des cils, regarde avec insistance. je pense que la proposition pourrait être revue à la hausse, on a plus à offrir que ce qu'ils proposent le sourire en coin quand elle s'étire consciencieusement, décale ses cheveux et dévoile une épaule. on peut demander 15% supplémentaire minimum ouvre le dossier sur la table pour en sortir un papier qu'elle tend, princesse qui sait de quoi elle parle.

Il fait un gros effort, à ne pas regarder ailleurs que les yeux. Et il voit ce qu'elle fait même si son regard ne bouge pas. Si jeune et si belle. Il se demande bien à quoi elle peut jouer la gosse. La stagiaire. Espère t-elle une promotion ? Une embauche. Avec son manège. Il soupire doucement, attrape la feuille qu'elle lui tend avant de poser les yeux sur cette dernière. « Habillez vous... » Il parcourt les lignes. Constate qu'elles se troublent. Il est fatigué, de tout. Sa main se pose sur ses paupières, doucement, qu'il frotte ensuite. « Exigeons 20% supplémentaires. Vous semblez être une experte en négociation. Je peux compter sur vous ? » Tend à nouveau le papier, sans que sa main ne quitte son visage.

et elle sourit, douceur aux longueurs ébènes, léger rire qui filtre de ses lippes. je vous met mal à l'aise monsieur shin ? se redresse légèrement, les doigts qui récupèrent le document pour le remettre à sa place. qui a eu le dernier contrat à votre avis ? et princesse roule des yeux quand quelqu'un d'autre s'était sûrement attribué le mérite de ses exploits. gosse stagiaire qui faisait le boulot pour ne pas en tirer les récompenses. mais va pour 20%. on signe avant la fin de la semaine sûrement parce qu'elle avait un don pour obtenir les choses, à savoir exactement comment s'y prendre pour réussir ce qu'elle voulait.

Il fronce les sourcils. Sa main se baisse doucement alors qu'il lève les yeux vers elle. Il allait répliquer mais sent bien que ça ne servirait à rien. Peut être qu'il ne la gardera pas finalement. Un bref soupir s'échappe de ses lèvres et il agite la main. « Je pense que nous devrions manger. Je commence à avoir faim. » Et il se lève, contourne le canapé pour aller chercher le menu posé sur le meuble. Dans le dos de Sooji. Il se tourne vers elle et s'approche d'elle, toujours dans son dos. Il pose le menu sous les yeux de la brune avant de se pencher. « Nous sommes en voyage d'affaires. Pas en vacances... » Qu'il vient souffler à son oreille avant de se décoller d'elle. « Choisissez ce que vous voulez. Je prendrai aussi une bouteille de champagne. »

et sûrement que c'était le cas. elle le mettait bel et bien mal à l'aise. question évincée, par l'ombre d'une réponse et le sourire qui s'agrandit quand elle hoche finalement la tête sans insister. menu qui tombe sous ses yeux, frisson retenu quand elle se contente de sourire. c'est ma tenue qui vous donne un air de vacance monsieur shin ? le rire qui résonne une nouvelle fois quand elle se lève à son tour, se dirige vers le téléphone pour passer commande à la réception. bouteille de champagne en prime. vous devriez vous détendre un peu lâche à son tour quand les pas la ramène vers lui, effleure l'épaule avant de le contourner pour retourner sur les canapés.

Sans le vouloir, il réfléchit à la dernière fois où il a été attiré par une femme. Et elle, elle est bien trop jeune. Pourtant, elle est jolie la gosse. Il l'observe, le temps qu'elle passe la commande. Fume en finissant par soupirer légèrement. Il la suit du regard, esquive un léger sourire amusé. « Mais qui vous dit que je suis tendu ? » Peut être qu'il l'est un peu, tendu. Peut être qu'il y a un trop plein au fond de lui qui fait qu'il n'arrive pas à se détendre. Il soupire doucement puis vient se pencher sur la table basse, ramasser les dossiers qui traînent et les range sur le côté. « Vous avez sûrement raison. Je vais me détendre et on va commencer par ne plus parler de travail. Mais pour commencer, enfiler des vêtements s'il vous plaît. Ce n'est pas que ça me gêne mais je n'ai pas envie de voir cette serviette glisser au sol malencontreusement. » Ou même volontairement.

pas besoin de le dire pour que ça se voit enroule et déroule la même mèche autour de son index, regarde les gestes, les mimiques qui reprennent le dessus quand elle ne cesse de grimacer dans son dos à chacun des propos. dommage, vous ratez peut être quelque chose et elle se lève princesse, les pas qui l'entraînent jusqu'à sa chambre, enfile un sous vêtement et un tee shirt bien trop grand, probablement décidé à ne pas faire réellement ce qu'on lui demande. tornade revient dans le salon, presque révérence qu'elle offre quand la porte se fait entendre, livraison des mets commandés. l'homme qui s'attarde à placer le buffet, remplit les coupes de champagne avant de finalement disparaître. et poupée lui tend une coupe, préfère pour elle même se remplir un verre d'eau gazeuse. à votre réussite et à la sienne.

Peut être que ça se voit et il n'aime pas spécialement qu'elle le voit. Princesse trop jeune pour jouer avec lui. Pas comme s'il restait son patron. À croire qu'elle se fout de la hiérarchie. Il ronchonne quand elle s'éloigne, secoue son visage quand il retirer ses chaussures pour se prélasser un peu dans son canapé. « Je ne vais pas risquer ma place de PDG tout de même. » Peut être qu'elle l'accuserait de l'avoir violer ou n'importe quelle autre bêtise de ce genre. Il passe une main sur son visage, regarde la baie vitrée plutôt que le groom qui s'affaire à présenter les plats et servir les verres. Une fois seuls, il se lève et s'approche d'elle. Remarque qu'elle ne prend pas de champagne. D'un geste délicat, mêlant presque ses doigts aux siens, il vient retirer ce verre d'eau gazeuse pour y glisser une coupe de champagne. « Mademoiselle, on ne trinque pas avec de l'eau. » Fin sourire qui étire les lèvres de l'homme. « Vous n'êtes que stagiaire non ? Quand s'arrête vos études ? » Demande en venant laisser glisser une gorgée de champagne entre ses lèvres.