et qu'allait-il s'imaginer ? poupée lève les yeux au ciel, s'abstient de commentaire quand elle n'oubliait pas que c'était un poste permanent qu'elle visait au sein de l'entreprise pour la fin de ses études. mh, pourtant je préfère garder la totalité de mon esprit à ne jamais avoir réellement apprécier les effluves de l'alcool et l'absurdité dans laquelle ça pouvait plonger. la coupe qui vient pourtant tinter contre celle de sa voisine, porte le liquide à ses lèvres pour faire preuve de bonne foi quand bien vite, elle la dépose sur le premier endroit libre. à la fin du semestre, c'était ma dernière année chose qu'il aurait du savoir puisqu'elle était dans son entreprise après y avoir postulé. et compte tenu de mes résultats, aussi bien dans votre entreprise qu'en cours, j'ose espérer avoir gagné ma place sourire mutin qu'elle adresse quand elle fait preuve de culot, ne jamais avoir froid aux yeux, jamais.

Il sourit. Un sourire qui en dit peut être plus long que ce qu'il voudrait. Le jeu du chat et de la sourit quand c'est la gosse qui l'asticote. Sûr qu'elle le cherche mais il ne veut pas s'attirer d'ennui. Avec personne. Homme respectable qui ne tient pas à avoir un procès sur les bras pour de fausses accusations. Il secoue doucement son visage, lâche un bref sourire avant de s'enfiler le contenu de sa coupe dans son intégralité. Il repose ses yeux sur elle, une moue songeuse qui imprime les traits soucieux du patron. Les problèmes trop récents qui creusent son visage. « Et vous voudriez quoi comme poste ? » Qu'il demande. Il aime voir les intentions de ses employés. Si la demoiselle a de la poigne et du culot, elle est peut être un peu trop impétueuse par moment. À se demander quel poste lui conviendrait réellement. « J'ai déjà une assistante. Compétente. Vous voudriez quoi ? Responsable d'un département ? Seconde assistante ? » Il doit bien y avoir une place quelque part pour un caractère comme le sien.

quand elle veut, elle demande. sans jamais hésiter. parfaitement consciente que les caractères forts arrivaient en haut de la chaine alimentaire, pas les autres. alors elle réclame sooji, n'hésite pas à lâcher ses intentions. maintenant ou plus tard ? ne peut s'empêcher de sourire quand elle sait que son comportement était tout autant capable de lui attirer des ennuis. maintenant, celui que vous me donnerez même si, il est évident qu'il est plus facile pour moi de gérer que d'être gérée mordille sa lèvre inférieure, les opales qu'elle plonge dans les tiennes avant de reprendre. à terme, votre poste. s'écarte finalement, les pas qui entraînent jusqu'au buffet, à regarder ce qui serait le plus susceptible de l'intéresser sans se préoccuper davantage de la réaction. assiette où elle fait glisser ses choix du jour, reprend soudainement la parole. et arrêtez de prétendre que vous n'êtes pas attiré, vous ne cessez de me regarder

D'un haussement d'épaules, il invite la demoiselle à dire ce qu'elle veut. La première réponse ne l'étonne qu'à moitié. Mais la seconde le fait littéralement éclater de rire. Lui même à son âge avait eu des rêves similaires. Peut être qu'il n'avait pas dis les choses aussi directement mais elles avaient été claires des le début. Et maintenant c'était lui qui était à la tête de cette entreprise. « Vous voudriez donc que ça devienne Sun Technologies ? » Ou peut être qu'elle aimerait lui donner un autre nom. Et il se ferme aussitôt, secouant son visage aux propos de la brune. Fleur délicate qui a se besoin d'être désirée. « Et moi, je vous attire ? » Il cherche sa mémoire. Quand a t-il flirté pour la dernière fois ? Quand s'est-il pris de passion pour une femme qui n'était pas la sienne ? Des parties de jambes en l'air effrénées toute la nuit. La passion qui anime deux corps, à en transpirer à grosses gouttes. Il se demande s'il serait aussi performant que dans sa jeunesse. S'il serait capable de combler quelqu'un quand sa vie personnelle s'effondre. Entre son mariage qui prend fin et sa fille qui semble ne plus avoir confiance en lui ni même croire qu'il puisse lui vouer un amour éternel. Il soupire et secoue son visage, constate sa coupe vide en marmonnant. « Bordel... »

ce serait un bon commencement à ne jamais se contenter du peu quand elle désire toujours plus que ce qu'elle a. éternelle insatisfaite, ressent le besoin de tout posséder. de gagner un peu plus à chaque fois. et elle sourit princesse, se retourne doucement, les opales qui observent de haut en bas sans la moindre gêne. disons que je ne suis pas indifférente humidifie ses lèvres quand en face, un combat interne semble avoir vu le jour. et elle reste silencieuse sooji, lève finalement les yeux, sa langue qui claque contre son palais. les pas en avant pour retirer la coupe vide, les mots qui se jettent. mais je crois que vous avez surtout besoin de repos monsieur shin. à en voir les traits fatigués -torturés, ,qui lui faisait face. l'assiette préparé qu'elle pose entre ses mains, se détourne une nouvelle fois d'un pas léger. vous savez où me trouver si jamais emporte avec elle de quoi grignoter.

Il se demande ce qu'elle cherche la princesse, à l'asticoter de cette manière alors qu'elle est bien plus jeune que lui. La demoiselle qui doit avoir foule de prétendants à ses pieds. Il l'observe cette fois, intensément, à détailler son visage sans réellement comprendre ses intentions. « Je ne crois pas que l'on ait terminé cette conversation. » Qu'il lance, posant un regard déçu sur l'assiette qui a pris place dans sa main au lieu que ce soit son verre de champagne. Il n'a pas faim. Il n'a plus faim depuis que Yeji semble complètement distante avec lui. Sa princesse, l'amour de sa vie et celle pour qui il abandonnerait tout qui ne semble plus être son petit trésor. Il vient poser l'assiette sur la desserte et se remplit un verre de champagne, reposant son regard sur Sooji. « Qu'est ce que vous voulez ? Que l'on passe la nuit ensemble ? Et après quoi... ? » Il grimace légèrement. « Vous porterez plainte pour agression sexuelle, je serais viré et vous récupérerez l'entreprise ? » Il grimace à nouveau, termine son verre quand il songe doucement à ses pensées absurdes. Il agite la main, se resserre. Le champagne qui commence à lui monter à la tête, à lui donner le tournis. Il s'assoit, se vautre même, dans le canapé. Ses pieds sont jetés sur la table basse. « Vous devriez sortir. Aller vous amuser. On est a New York et vous êtes jeune. Vous avez le temps. Ne le perdez pas avec votre patron alcoolisé et râleur. » Il attrape une autre cigarette, la coince entre ses lèvres et l'allume. « Je vous donne votre soirée Mademoiselle Sun. »

les pas qui déjà l'entraînent vers sa chambre, les mots qui la retiennent. princesse capricieuse qui se tourne doucement, question qui l'interpelle. il doit y avoir un après ? la suite qui pique au vif, grimace consciencieusement quand l'idée en elle même est profondément stupide. c'est une jolie image que vous avez de ma personne à pas réellement savoir comment le prendre en réalité. tout ce que j'ai eu, je l'ai gagné loyalement monsieur shin. pas à coup de fausses plaintes et d'idioties. ma journée, monsieur, s'est terminé à vingt heures. à partir de là, je n'ai pas besoin d'une autorisation quelconque. et elle s'agace sûrement, à se faire prêter des actions qui n'auraient jamais été sienne. attitude bien moins sympathique que dans l'échange précédent, pose son assiette là où elle venait de la prendre, les mains qui prennent place sur les hanches. c'est ridicule l'égo qui subit le refus, violence des suppositions en prime.

Et elle a du répondant la gosse. Elle n'hésite pas, ne tremble même pas dans ses propos. À venir le taquiner, l'enflammer doucement pour qu'il réagisse. Mollement, il se lève, se dirige vers elle en titubant légèrement. L'alcool qui lui tourne la tête et lui fait perdre toute notion de bienséance. Il plante ses iris dans celles de la gamine, l'observe. Se prend à vouloir caresser sa joue quand en réalité elle l'énerve. « J'ai seize ans de plus que vous. Et je suis votre patron. Tout irait contre moi. » Qu'il souffle doucement avant de se resservir un verre. Verre aussitôt vidé au fond de sa gorge. Cette fois, il repose la coupe et soupire doucement. « Et qu'est ce qui est ridicule ? Moi ? La situation ? » Et il se penche, mettant son visage à hauteur du sien. Sa main vient doucement agripper cette serviette qu'elle porte toujours, sans tirer dessus. Elle est belle, encore plus de près. Et elle sent bon. Si jeune, qui s'intéresse à un vieux comme lui. Père dépassé, patron désabusé. Et il n'a plus envie de réfléchir. Au diable les conséquences. Peut être que c'est son ex femme qui l'envoie pour réussir à le mettre au fond. Au moins, il fera une belle sortie si c'est le cas. D'un geste rapide, il enserre la taille de la brune et attrape aussitôt ses lèvres des siennes. Savoure de sentir sa bouche contre la sienne, à lui offrir un baiser langoureux.

la seule chose contre vous c'est votre imagination actuellement à chercher le pire dans une situation qui ne le demandait pas. à vouloir imaginer le scénario catastrophe quand l'idée ne lui avait jamais effleurée l'esprit. je ne suis pas certaine que vous vouliez réellement la réponse l'air de défi dans les yeux quand elle est tirée en avant, à sentir le souffle alcoolisé s'abattre sur son visage. le presque sourire victorieux qui vient étirer les lèvres charnues, coupée dans son élan par les pulpeuses qui s'écrasent contre les siennes, embrasse avec avidité ce qu'elle cherchait à offrir depuis le début. les doigts qui se crochètent aux épaules carrés, glisse doucement jusqu'à la cravate encore nouée, à défaire les nœuds pour enfin découvrir ce qu'elle avait voulu. les doigts qui courent sur la poitrine, découvre la peau avec envie, recule doucement jusqu'à la chambre qui deviendrait le nouveau terrain de jeu.

Elle l'agace. Elle l'agace autant qu'elle l'attire. Cette envie de la repousser tout aussi violente que l'envie de voir l'attirer à lui, la serrer contre son torse et la faire prisonnière. Et il craque l'homme. Il craque parce que durant des années il a été enfermé dans un mariage. Même s'il a été très heureux, fou d'amour pour sa femme, c'est désormais terminé. Et maintenant, il essaie de profiter. Mais il s'agit là d'une gamine, stagiaire de surcroît. Et pourtant, il succombe. Sûrement ce qu'elle désire quand lui n'agit qu'en tant qu'homme. Le frisson qui anime sa peau quand elle vient la toucher du bout de ses doigts. Et ses lèvres qui s'activent, à l'embrasser fougueusement. Gamine au caractère bien trempé, qui sait exactement ce qu'elle veut. Il la pousse jusqu'à son lit. Et c'est quand il la bascule en arrière qu'il arrache cette serviette bien trop encombrante à son goût. Voilà bien des années qu'il n'a pas goûté un corps si parfait. Et il la surplombe, l'admire avant de venir au dessus d'elle, ses mains qui glissent sur cet épiderme. À caresser chaque centimètre de peau qu'il peut atteindre. Peut être que c'est l'alcool qui guide ses gestes mais l'homme semble prendre son temps, appréciant de découvrir la nouveauté qui s'offre à lui.