et peut être s'aventurait-elle sur un terrain dangereux, princesse aux cheveux ébènes. à vouloir goûter au défendu quand ça signerait peut être la fin de son stage. et que ferait-elle alors ? chasse les pensées quand elle sait ne jamais manquer de ressources, capable de retomber sur ses pieds en tout temps, trouver les failles pour s'assurer la vie qu'elle désirait. à préférer se laisser enivrer par les baisers, caresses données subtilement à son épiderme désormais nue, souffle de contentement quand la soirée dérive enfin comme elle l'avait souhaité. les envies qui se succèdent, colle son bassin à répétition contre le tien dans le besoin de sentir le contact, les doigts fins qui partent à l'aventure du tiroir de la table de chevet. magie des hôtels à toujours penser aux détails -parfois idiot, garde entre ses doigts la protection dont ils feraient bon usage. et c'est sûrement la domination qui reprend le dessus, poupée avide de contrôle qui préfère faire bifurquer les corps pour se retrouver au dessus. lueur de malice qui brille dans les opales, laisse ses lippes glisser sur la peau pour en découvrir la saveur, mène la danse comme trop souvent.

Les yeux rivés sur ce corps qui vient de s'installer sur lui. Cette fille qui semble avoir une grande assurance d'elle même, à prendre les rênes de leur échange. Et lui qui admire d'un œil adolescent, perdant vingt ans de sa vie d'un coup. Le retour à ce moment de sa vie où il aimait profiter de ce que les filles acceptaient de lui offrir. Et elle est belle Sooji, bercée dans sa jeunesse. À perdre son temps avec un homme plus vieux qu'elle. Ses mains glissent sur les cuisses qui l'entourent, caressent cette peau si douce donc il aimerait dévorer chaque centimètre. Elle le fait naître doucement. Il y a si longtemps qu'il n'a pas ressenti ça. Un désir brûlant, le dévorant peu à peu. Ses doigts se baladent, montent et descendent, caressent, s'enfoncent doucement. Dans cette peau qui l'appelle. Il sent un frisson remonter le long de son épiderme, à ne plus penser à rien, ne plus penser à ce qu'il se passera après ça. Il la veut, la désire. Et ses lèvres viennent chercher les siennes, les dévorent, les embrassent à chercher à les user.

les sens en éveil, goûte à chaque parcelle de peau offerte avec une envie non contenue. princesse veut, désire, possède. souffle sous les caresses, l'esprit en ébullition. baisers passionnés, à perdre le souffle à l'infini quand ils reviennent sans cesse à la charge, vouloir toujours plus quand les corps s'entrechoquent. et la pulpe des doigts vient jouer avec l'emballage de la protection, princesse revient à tes lèvres, glisse le plastique doucement pour commencer l'union. soupire, les doigts qui se crispent quand les retours en arrière ne sont plus possible. danse lascive, à vous découvrir d'une nouvelle façon sans savoir ce que la suite pourrait apporter. les instants charnels à ne faire plus qu'un, accrochent les cheveux quand les baisers se font fiévreux, gémis les envies avant de les étouffer contre l'autre jusqu'à ce que les corps s'épuisent, ferveur qui s'estompe. et princesse glisse sur le côté, les yeux rivés sur le plafond.

Il a perdu contact avec la réalité au moment où leurs corps se sont unis. C'est nouveau pour lui, de toucher une autre femme que celle qui a partagé sa vie durant des années. Il y a une goût d'excitation en plus, quelque chose qui ne s'explique pas. Et c'est intense, fiévreux. Deux corps brûlants qui s'animent. Et elle y met de l'expérience, son bassin qui ondule contre lui. Il perd la notion du temps et de l'espace, il n'y a plus qu'elle qui compte. Le fait revenir à la réalité quand elle se dégage pour retomber sur le côté, le laisse sans voix. À fixer le plafond comme s'il avait la réponse à toutes ses questions. Un gros soupir échappe de ses lèvres avant qu'il ne se redresse, assis au bord du lit. Ne sait pas s'il doit parler, s'il doit partir. Il ne bouge pas, reprend conscience. Il vient de coucher avec une stagiaire, un gamine qui sort de l'adolescence. À peine en âge de boire de l'alcool. Ses doigts viennent glisser dans ses cheveux, les remet en place quand il finit par se lever pour enfiler son caleçon.

et maintenant ? ferme les opales quelques secondes, bientôt accaparée par les mouvements à ses côtés. à te fixer quelques secondes, silence soudainement pesant que tu quittes le lit pour enfiler quelque chose. et poupée se lève à son tour, s'enroule dans un drap quand les pas la mène jusqu'à toi, la main qu'elle glisse contre ton bras, caresse la peau savouré quelques minutes auparavant. c'était si mauvais ? pour avoir le droit au silence désormais. et pourtant, ton corps avait plus que réagit pendant toute la durée du moment. esquisse un faible sourire, virevolte pour retourner sur le matelas, le soupir qui filtre des lippes, à continuer son observation. vous pouvez rester si l'envie était présente. gagner une nuit de douceur sans se soucier du lendemain quand il était encore loin. les doigts qui tapotent la place vacante à ses côtés, dans l'attente d'une prise de décision.

Une cigarette. Et sûrement un verre de champagne. Tout ça l'aiderait à se remettre les idées en place. Qu venait-il de faire, alors qu le divorce n'avait même pas été prononcé. Que penserait sa fille si elle apprenait qu'il ose toucher une demoiselle de quatre ans de plus qu'elle. Et lui, pour qui il se prend à croire qu'il a le droit de succomber de cette manière. Il soupire légèrement et tourne son visage vers la jeune femme qui vient s'accrocher à son bras. La chaleur de sa peau qui lui rappelle combien ça a pu être intense. Il observe le visage de la brune, sourit légèrement. « Non, je veux simplement une cigarette. » Ses iris suivent ce corps enroulé dans le drap. Et elle retourne sur le lit, s'installe et l'invite à la rejoindre. Il se détourne d'elle puis quitte la pièce avant de revenir quelques secondes plus tard. Cigarette et desserte pour compagnie. L'homme revient prendre place sur le lit, allume sa cigarette et tire dessus avant de recracher la fumée en l'air. « Personne ne doit rien savoir. Surtout pas à l'entreprise. Surtout pas ma fille. Je suis en plein divorce. Enfin ça, ce n'est pas un scoop. Je compte sur ta discrétion. » Il n'attaque pas, n'est pas méchant dans ses propos ni sévère. Il veut simplement conserver sa vie privée. Il se tourne légèrement vers Sooji. Sa main vient effleurer son épaule. « S'il te plaît. »

et tu quittes pourtant la chambre, princesse qui reste là, le soupir quand elle laisse sa tête tomber sur l'oreiller. ferme les yeux quelques secondes, les bruits de pas qui se rapprochent et le sourire qui vient étirer ses lèvres quand elle se redresse doucement. écoute les mots, les demandes, les sourcils qui se froncent par moment quand pas une seule fois elle ne te lâche du regard. fait courir ses doigts sur ta peau, remonte jusqu'à ton visage quand elle glisse doucement ses lèvres sur les tiennes l'air de rien. je ne comptais pas en parler les épaules qui se haussent légèrement comme si ça tombait sous le sens. ça ne me donnerait pas particulièrement bonne réputation et les jugements des autres n'étaient pas vraiment dans sa priorité des choses à affronter. mais je veux quelque chose en retour poupée remonte ses genoux contre elle quand elle sait qu'il pourrait probablement s'imaginer n'importe quoi, scénario d'un chantage possible quand il avait déjà cru le pire en début de soirée. si j'ai un poste à la fin de l'année, c'est pour mes compétences et tout ce que j'ai réalisé jusque ici. pas pour cette nuit. catégorique sur ce point quand elle veut réussir par elle même et non en vendant son corps comme certaines.

Six petits mois qu'il est PDG. Si peu de temps qu'il est séparé de sa femme. Et le voilà déjà à batifoler dans les bras d'une fille trop jeune et sûrement trop belle pour lui. Et il demande de garder le secret, que les choses ne s'ébruitent pas. Pas qu'il ait honte mais il ne veut pas s'attirer d'ennuis ou être la cible d'une réputation qui ne lui irait pas. Hanzhe, malgré tout, reste un homme droit dans ses bottes. Le baiser offert est doux, presque un goût à en redemander encore un. Il observe son visage, agite la main pour venir rejeter une mèche derrière son oreille. Il hausse les sourcils et se redresse pour écraser le mégot, fouille les plateaux pour prendre à manger. « Et tu voudrais quoi en échange ? » La suite lui arrache un léger rire. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui lance ça comme ça, comme s'il était capable d'une telle chose. « Rassure toi, je ne comptais pas faire ça de toute manière. J'ai besoin d'une assistante compétente pas d'une tire-au-flanc qui ne voudrait qu'une seule chose de moi. Je verrais bien si tu fais l'affaire d'ici là. » L'observe un court instant avant de venir attraper un grain de raisin et lui glisser entre les lèvres. « Par contre, avoir une assistante aussi jolie risque de déconcentrer plus d'un client. » Grimace légèrement avant de rire.

l'atmosphère bien plus légère quand les gestes sont doux -presque surprenant. mèche de cheveux décalé derrière son oreille et les opales qui se dévisagent avec sûrement trop de curiosité. oh parce que je ne l'ai pas déjà prouvé ? à avoir pourtant réussit à remporter des gros contrats, gamine débrouillarde maniant les mots comme personne. et poupée sourit, laisse faire, mordille le fruit avant de se glisser un peu plus vers toi. c'est dommage, je préfère déconcentrer mon patron le sourire en coin qui étire les lippes, poupée joueuse qui profite des instants offerts. et j'ai l'impression que ça fonctionne plutôt bien puisque tu restais ici, à jouer avec elle plutôt que placer tout ça derrière toi. je peux t'embrasser ? juste comme ça ? à vouloir sentir tes lèvres la ravager une nouvelle fois.

Poupée caractérielle, reine plutôt que princesse. Il sourit légèrement, secoue son visage. « Pas tant que tu auras négocier le contrat que l'on doit voir demain. » Peut être que c'est une mise au défi. Pour qu'elle ait un peu de pression. Bien qu'il n'imagine pas Sooji paniquer sur quoi que ce soit. Ou bien est-ce une façade que la gosse lui montre. Et là, elle est près de lui. Il vient glisser sa main à la base de son cou, caresse cette peau offerte. Elle sent si bon. Elle est si belle. Il se sent comme un gamin face à son image de séductrice. « Je ne répondrais pas à cette fausse accusation. » Qu'il lance avec humour. Au fond, elle allège son esprit. C'est comme s'il ne pensait plus à ses problèmes, à n'être qu'avec cette beauté. Même si tout ça n'est qu'éphémère. Et il sourit doucement, amusé. « Oh... Tu demandes la permission maintenant ? Je pensais que tu le ferais de toi même. Tu sembles si indépendante. » Et pourtant si dépendante d'une compagnie qu'elle est venue chercher vers son patron. L'homme se penche doucement, colle sa bouche contre celle de Sooji. À l'embrasser avec douceur et tendresse. Juste comme ça. Parce que même s'il ne le dira pas, il commence à adorer ça.