laisse les premiers effets venir l'envahir quand le tumulte de son esprit commence à se faire silencieux. à sûrement trop apprécier les moments du genre où tout n'est que silence, où elle cesse de réfléchir. pourquoi tu ferais tout voler en éclat ? c'est idiot. souffle encore, lève le bras pour placer le joint entre tes lèvres, déjà prête à rétorquer alors que tu l'intimes au silence. les caresses sur ton bras qu'elle cesse, laisse la question faire un sens dans son esprit là si, pourquoi ? ferme les yeux, apprécie peut être trop les caresses offertes, les baisers déposés ci et là. récupère le joint, inhale une bouffée bien plus accentué avant de se tourner légèrement vers toi, les mains qu'elle place en portevoix, souffle contre ta bouche les vapeurs absorbée. embrasse moi encore où tu veux, quand tu veux. les pupilles dilatées par les effets, à doser toujours trop fort par habitude.

« Parce que... » Hausse mollement les épaules. Parce qu'il en marre qu'on contrôle sa vie et qu'il veut faire ce dont il a envie. Ses lèvres qui attrapent le joint, tire dessus avant de garder la fumée. Puis la recrache en l'air en poussant un léger soupir d'extase. Il frotte son menton contre son épaule et sourit légèrement. « Alors viens, on bouge plus. On reste comme ça durant des heures. Des jours. Des mois entiers. » À se câliner, à croire que tout ira bien. L'euphorie de la drogue qui emplie son crâne et embrume son esprit. Il recule légèrement son visage avant de humer la fumée qu'elle lui envoie. Ferme les yeux quand c'est ce contact qu'il veut. Ce contact avec elle. Et il s'exécute. À attraper son menton et l'embrasser encore et encore. Toujours. Il s'imagine sûrement des baisers volés ici et là dans les lieux publics. L'excitation qui fait trembler son corps déjà en ébullition d'hormones. Sa main remonte contre sa joue. Et il la caresse. Tendrement.

les gamins d'une génération perdue, à se croire invincible et capable de tout. à agir comme des idiots la plupart du temps persuadée que rien ne viendrait jamais leur tomber sur le bout du nez. on sort plus jaaamais glousse l'idiote, comme si c'était possible. quant en réalité, elle finirait par partir parce qu'il était évident que rester ici éternellement n'était pas une possibilité. les lippes qui se rejoignent à nouveau, baiser passion où elle s'acharne contre tes lèvres, embrasse, mordille à l'infini. à venir chercher ta langue doucement quand elle sent le désir la submerger encore. poupée déjà trop haut pour revenir sur terre, attrape ta main pour la poser sur sa cuisse, réclame que tu lui prêtes de l'attention. on est bien là. à se découvrir toi et moi certainement pas de la manière la plus correcte, certainement pas de la manière dont les gens étaient supposés faire connaissance en premier lieu mais c'était dans ces moments qu'elle se retrouvait le mieux.

Il rit avec elle. Il glousse avec elle. Approuve chaque mot qui franchit ses lèvres. Il sourit, bêtement, l'idiot de seize ans qui jubile à contempler la beauté qu'il tient entre ses bras. C'est lui le chanceux cette fois. Sa main glisse sur cette cuisse, la serre légèrement quand il y enfonce ses doigts. L'abrutissement de la drogue le pousse à rendre son baiser plus brutal. Elle l'excite encore et encore. Son odeur est comme un parfum euphorisant, un aphrodisiaque qui dort tranquillement sur sa peau. « C'est à se demander pourquoi on ne l'a pas fait avant... » Peut être parce qu'ils étaient trop occupés à s'envoyer des piques. Qu'il était occupé à calmer Ling et sa jalousie maladive. Peut être qu'elle, elle a compris que Li n'a d'yeux que pour cette belle sirène. Sa main remonte le long de son corps, parcourt ses courbes. « J'ai tellement pas envie que tu partes. » Qu'il souffle, repousse ses longs cheveux bruns vers l'arrière pour embrasser son cou, le mordiller. Et sa main qui s'aventure partout sur son corps, à la caresser. Mémorise chaque centimètre de peau jusqu'à en être capable de reconnaître chaque cicatrice, chaque grain de beauté. Tout.

peut être parce qu'on voulait se montrer correct ? à rire un peu plus devant la stupidité de ses propos quand les caresses suffisent à l'emporter ailleurs, à oublier le reste. princesse accaparée par tes doigts qui dansent sur elle, souffle si fort quand les baisers s'y joignent, les doigts qui agrippent les doigts, serre le tissu trop fort. je pars pas murmure qui s'envole, réagit bien trop fortement à chaque touché, princesse réceptive à tout ce que tu lui offre. et ta main qu'elle récupère une nouvelle fois, la guide sur sa peau, s'attarde parfois par endroit. oh li.. gémis ton nom doucement, dans les instants qui n'appartiennent qu'à vous. continue son manège, à contrôler tes gestes, à te conduire où bon lui semble. fais moi rester.. le souffle chaud, myocarde qui tambourine à vive allure quand elle est la flaque d'essence et toi l'allumette.

Ce n'est plus une option. C'est obligatoire. Il caresse, la laisse le guider. Ses doigts qui courent sur sa peau, accentuent ses caresses là où elle veut qu'il s'attarde. Sa langue vient caresser sa peau avec douceur. Se délecte de la saveur qu'elle dégage. Il soupire doucement avant de se glisser, avec elle, sous les draps de son lit. L'endroit que même Ling n'a pas visité. Comme s'il refusait qu'elle entre sous les draps, son refuge. Il prend Sunhi contre lui, reprend ses caresses alors qu'il l'observe, la dévore du regard. À l'aimer en secret. À se dire qu'elle surpasse toutes les princesses du monde. Qu'avec elle, il pourrait s'élever si haut. Il la fait grimper sur lui, ses doigts courent sur son dos. Et l'embrasse encore, plus fort, plus langoureusement. Ses lèvres qui s'acharnent, usent et abusent des siennes. Il ne parle plus, parce qu'il n'y a plus rien à dire. Il n'a plus que les gestes, à agripper doucement ses fesses. L'excitation plus grande, plus forte alors que la drogue fait son effet.

à te sauter dessus encore, incapable de se contrôler. elle te veut maintenant, une nouvelle fois. à se sentir enivrer par toi d'une façon nouvelle. à l'abri du monde, cachés sous les draps, princesse sur tes genoux qui veut cette fois garder le contrôle quand elle ne l'a pas vraiment. le peu de vêtement remis qui déjà retrouvent le chemin du sol, à s'embrasser à en perdre haleine jusqu'à entrer en harmonie une nouvelle fois. les bras accrochés autour de ton cou, danse au dessus de toi jusqu'à en perdre haleine, à plus savoir te quitter des yeux. les minutes qui s'étirent, infinité de temps à se combler mutuellement, l'épuisement qui gagne finalement quand les derniers souffles rauques se font entendre. et elle reste contre toi, son visage qu'elle camoufle au creux de ton cou. je peux dormir là ? rester ici ce soir et échapper à son quotidien.

Il n'a d'yeux que pour elle, à l'observe, l'admirer. Il va finir par l'user à trop la regarder. L'échange, une seconde fois, dont il ne se lasse pas. Jamais. Incapable de regarder ailleurs que ce corps parfait. Qu'il ne se lasse pas de caresser. Et la belle plonge dans ses bras, le garçon qui l'entoure, la serre contre lui. La cache presque au creux de son antre. Il la conserve contre lui, protecteur. Sa main qui se perd contre sa hanche et ses fesses offertes. « Oui reste. J'ai pas envie que tu partes. » Jamais. Il prie tous les dieux de la terre pour que désormais entre eux ce soit plus calme. Même s'il en doute. Mais là, il s'en fiche. Il se colle un peu plus à elle, garde la chaleur de leurs corps sous la couette. Il sait que sa sœur va finir par rentrer mais qu'elle ne dira rien. Jamais.