C'est comme un rêve éveillé. Les rêves que Li n'a pas envie de quitter le matin quand son réveil sonne. Des heures passées à la contempler dans l'ombre, sans que personne ne le remarque. La colère sourde quand elle se pend au cou d'un autre et que lui -oui lui- il n'a qu'une envie. Une seule. Elle. La poupée égarée qui passe son temps à entrer en conflit avec elle. Au point que, pas une fois, il n'a eu la prétention de croire qu'elle puisse l'apprécier. C'est elle qui a lancé le jeu et lui, il y répond. Et maintenant, il ne fait plus qu'un avec elle. À gémir contre sa peau, contre ses lèvres. À planter ses opales dans les siennes. Et Dieu qu'elle est belle cette poupée. Il pourrait lui dire, combien son cœur la désir encore et encore, à vouloir ne la garder que pour lui. Ne se souci pas de ce que demain leur apportera. Peut être que tout ça se terminera dans un torrent de larmes. Même s'il sait bien que ce ne sera ni elle ni lui qui perdront quelque chose dans cette histoire. Il serre un peu plus ses bras sur elle. « Sunhi... » Et l'embrasse, encore. Encore. À en user ses lèvres sur sa peau si douce.

qui aurait pu l'imaginer ? elle, toi. vous deux comme ça. quand vos moments avaient été majoritairement constitués des batailles et des mots assassins qu'elle aimait te jeter en tout temps. à trop souvent décharger sa colère sur toi pour des raisons diverses et bien souvent injustifié. à faire partie du même groupe quand t'étais sûrement celui dont elle était le plus éloigné, poupée qui remettait tous les maux sur le dos de celle supposée partager ta vie, à la détester si fort qu'elle t'en avais associé à elle. et tout s'envolait soudainement quand vous étiez deux pour la première fois, à agir impunément comme deux gamins que rien ne pouvait atteindre. les vérités révélés un peu plus tôt pour briser la glace quand c'était finalement vos pulsions qui avaient reprit le dessus. souffle contre tes lèvres l'envie que tu lui procure, l'attraction que tu représentes, gémis ton nom à répétition quand la symbiose est bien présente. les instants torrides qui comme tout finissent par s'apaiser, à atteindre la fin en simultanée quand els poitrines continuent de se soulever dans un rythme effrénée. ferme les yeux quelques secondes, peut être plus, à juste écouter le son de ta respiration. arrête de sourire comme ça pose sa main sur ta bouche pour couvrir l'euphorie présente sur ton visage.

Le corps qui tremble, penché sur elle. La respiration rapide, haletante. Le cœur qui tambourine dans la poitrine presque à en faire mal. Les iris juvéniles qui décrivent les contours de son visage, cherche à graver ce moment de paix intense dans son esprit. À ne plus voir Sunhi autrement désormais que comme une poupée fragile et brisée. Une poupée qu'il a tant rêvé de cajoler durant cette longue année à se connaître. Le groupe qui volera sûrement en éclat quand ça se saura. Mais il paraît que le bonheur à un prix. Et ce prix s'appelle Sunhi. Il embrasse cette main qui se colle contre ses lèvres, étouffe un léger rire amusé. Le corps qui glisse sur le côté mais les bras qui ne lâchent rien. La princesse capturée. Il dépose un tendre baiser sur son épaule. « Et là, c'est le moment où tu t'enfuis ? » Qu'il demande en la serrant encore plus contre lui. Refuse de laisser cette demoiselle s'échapper. Oublié le téléphone posé dans le salon qui a dû sonner maintes fois. Il caresse cette peau si douce, qui sent divinement bon. « On recommencera ? » Autant de fois qu'elle le désire. Chaque fois qu'elle en aura envie. Il sera là, à attendre que son parfum envahisse encore sa chambre.

et elle rit l'enfant, à te pousser un peu quand tu l'attires pourtant avec toi, les doigts qui poussent doucement les mèches de cheveux de ton visage, à oublier que le monde existe et que tout était toujours bien trop compliqué. mh, pas encore à sourire un peu bêtement, continue son manège comme si rien ne pouvait l'atteindre, les sourcils qui se froncent à la question suivante. je sais pas c'était ça le truc. ne pas vraiment comprendre ce qui venait d'arriver, ne pas non plus savoir ce que ça allait donner. un secret pas vrai ? tu dois être roi du bal avec ta super copine populaire se moque sûrement quand au lieu de s'éloigner, elle glisse sur toi, à se poser contre ton torse, les boucles brunes qui tombent en cascade autour de vous. et moi.. je sais même pas si je vais rester ici le sourire triste qui vient marquer le visage, frotte doucement son nez contre le tien, ébouriffe tes cheveux avant de rouler sur le côté. et si.. on se contentait juste de planer un peu ? j'ai de quoi fumer sourire narquois quand c'est ton tee shirt qu'elle enfile.

Il ne comprend pas tout. Et ça lui fait peur. Peur que ce ne soit plus qu'une simple fin. Il ne dit rien, caresse doucement sa peau. Le cœur qui tremble à l'idée que tout ne soit plus rien après ça. Il hoche doucement son visage. « Je peux rouler si tu veux. » Laisse la poupée s'échapper avant de se redresser, attrape de quoi se couvrir. Boxer, t-shirt. C'est assez pour le moment, il ne veut pas plus. Il observe Sunhi. Tend la main vers elle pour dégager son visage de ses boucles brunes et mieux la voir, l'admirer. « Le bal c'est pas avant l'année prochaine. Peut être que je changerai d'ici là. » Peut être oui. À savoir que s'il décide de changer, il traversera une grosse période de crise. Il roule un joint puis le tend à Sunhi. « Honneur à la princesse. » Avant de l'attraper sur son lit, de rester contre elle. Parce que c'est ça qu'il veut. Son index vient dessiner des ronds sur son ventre, caresse doucement sa peau. « T'es belle Sunhi. » Et il ne lui a jamais dit.

à vous l'honneur poupée qui s'est déjà trop de fois laissée emporter par les drogues douces, à s'évader à sa manière quand bien souvent elle se laisse enivrer par les fumées nocives, à planer loin de la réalité. et elle jette la boîte contenant les trésors, le sourire qui reste trop présent quand il dégage son visage. mh, t'as trop planifier les choses pour changer à construire ta cour. parce que même si vous ne vous parliez que depuis cette fameuse heure de colle, vous aviez été dans la même classe pendant une éternité. gamine qui avait pu voir l'ascension fulgurante, à faire l'unanimité auprès de tous comme si tu étais roi de la perfection. et elle tend la main, joint qu'elle glisse entre ses lèvres, flamme vacillante pour absorber le tout quand le soupir de satisfaction se fait entendre. et si elle se fait accaparer, à retourner sur le lit en une fraction éclair, assise entre ses jambes, coincée entre ses bras, elle ne dit rien l'enfant, se contente d'inhaler la fumée quand les caresses reprennent sur sa peau partiellement dénudée. mh, il parait à l'entendre souvent. la présager mannequin quand elle était bien plus grande que les filles de son âge. les rumeurs qui ne faisait qu'accroitre la haine viscérale de ta copine. ling est jolie aussi. bête, méchante, mais jolie. inhale encore, la main libre qui glisse doucement sur ton avant bras à répétition.

« Et alors ? » Qu'importe qu'il ait tout organisé. Tout planifier. Ce n'est pas son désir à lui mais celui de son père. Il soupire légèrement, s'enfume l'esprit à en devenir plus mou et détendu. Le compliment qui n'est accueilli que par une phrase bateau. Soupir léger de l'adolescent qui pince les lèvres. Et la gosse qui est entre ses jambes, à se faire dorloter. Elle parle à nouveau d'elle, de Ling. Li fronce les sourcils, pas certain d'avoir envie de cette conversation. « Mh... Elle l'est moins que toi. » Lui pose l'index contre les lèvres. « Ne me parle plus d'elle. » Parce qu'il ne veut rien gâcher de ce moment. Pas parler de Ling ni du garçon que Sunhi fréquente bien que la relation soit tumultueuse. Il embrasse doucement son épaule, caresse sa peau. « T'es pas bien avec moi ? » Peut être que ce n'est qu'une simple passade, une simple aventure brève.