Il a pactisé, le nomade des idées controversées, avec celle qui n’a jamais été plus qu’un vestige vivant des temps reculés. Ils se sont entendus sur cette table de réfectoire où il a entaillé à la pointe de son couteau les premiers chiffres de son numéro, glissant à l'oreille de cette dernière celui dont elle aura besoin si d'aventure elle souhaitait le recroiser avant de s'en aller.

Et ce soir il tente de prendre ses marques dans un univers où il ne se verra jamais chanter, trop lisse à son gout, pas assez décharné. Mais la belle l’a mis au défi de se pointer parce qu’elle sait qu’il va détonner parmi les étudiants venus s’amuser. Et quelle n’est pas sa surprise d'ailleurs lorsque, méfiant, il pénètre dans le bar les traits répugnés. Putain dans quel merdier il vient de foutre les pieds. Alors voilà qu’un peu plus loin lorsqu’il finit par se détendre malgré les corps qui semblent s’imprimer, il aperçoit ce qui réjouit son âme : un afro qui tente de se restituer des droits sur une femme déjà bien prise en mains. Le gitan, affalé magistralement sur le bar, renvoie un sourire à la vue du ridicule de la scène lorsqu’il l’aperçoit porter la main sur elle pour l'entrainer dans sa suite, comme du bétail bon à le suivre. S’il ne vient pas d’un monde tel que le sien, doré à l’or fin, il sait néanmoins qu’une femme, ça se respecte.

En attendant il s'est retourné pour commander ce que la barmaid lui glissera presque dans la foulée, parce que l'amérindienne se laisse désirer. Elle finira pas arriver néanmoins à sa hauteur pour se voir souffler: « Alors ça te branche ce genre d’délires… »  

Le défi, en lui-même, n’était pas vraiment de participer à cette soirée. Non, le pari dans toute cette histoire, c’était de réussir à convaincre l’étudiant qui se prône d’être différent. Celui qui semble se jouer du monde, des gens, de tout ce qu’elle déteste, des faux semblants. Elle ne pouvait pas retenir autre chose de lui que le fait qu’il est fascinant.

Et liant ses objectifs de vie étudiante à son envie de le revoir, Haiwee a réussi, à le persuader pour ce soir. Naturelle dans sa façon d’être et de se préparer, elle n’en a pas trop fait, elle est égale, à celle qu’elle est, bien que certains peuvent la trouver démodée. Elle entend, la sauvage, ce qu’il peut se murmurer sur son passage, mais rien ne pourra jamais, empêcher Haiwee de voler. D’essayer. Ce n’est pas la chute qui l’effraie, c’est le manque de vie, alors elle ne peut y déroger, à ses envies de voir et d’exister.

Légèrement peu à l’aise à l’idée d’arriver seule, Haiwee se heurte au tumulte de la soirée, une fois qu’elle pénètre dans le bar, le taxi l’ayant déposée à l’entrée. Pincement de ses lèvres quand elle se dit, qu’elle n’était pas forcément prête à ça, et en un soupir combiné à un « pourquoi pas » elle se reprend et cherche des yeux Piotr qui doit se trouver non loin de là.

Les prunelles se heurtent à plusieurs silhouettes, de celles qu’elle connaît et d’autres pas, l’université, elle n’est peut-être pas aussi grande que cela, et par instinct de survie, elle décline vers le bar, en se disant qu’elle pourra s’accrocher à ses remparts, quand elle le distingue, et qu’il suppose de ses dires ; « Alors ça te branche ce genre d’délires… » Alors qu’elle délaisse ses traits pour observer les deux garçons en train de se battre pour mériter les suffrages de la foule enragée, la belle lui répond en riant même si elle ne se moque que très rarement. « Absolument pas. » Mais elle vit, elle est là. Et c’est tout ce qui compte, n’est-ce pas ?  

@A. Piotr Linoge

@Taeil Winston te demande de le conseiller sur un endroit calme. Tu fronces légèrement les sourcils en lui demandant pourquoi. Pourquoi est-ce qu'il souhaite être au calme ? Est-ce qu'il compte t'emmener avec lui ou te laisser seule au bar ? Quand il te dit que tu n'as pas envie de savoir, tu comprends tout de suite que c'est pour besoin personnel alors, tu acquiesces d'un geste de la tête. Tu hausses les épaules, balayes la pièce de regard. Avec Zahra qui bosse ici forcément, tu connais deux-trois cachettes. T'as qu'à aller pas loin de la réserve. Y a moins de passage ! Après, tu peux toujours rentrer dedans mais, t'as pas intérêt à me dénoncer ! Tu reprends ton verre dans les mains sans pour autant en boire le contenu cette foi-ci.

mini burgess

Together we're alone in Vegas I feel so at home. I'm falling only for the night, so I throw two thousand ones in the sky. How much to light up my star again and rewire all my thoughts ? Oh, baby, won't you remind me (what I am)

si je me souviens bien, la soeur d'@Elias Wertheimer c'est @Alizée Wertheimer (ouais je m'auto tag, j'adore jouer les schizo dans ce tg) et donc la marraine de malo qui partage la garde avec mon frère @Leonel Deauclaire. trop de bordel dans ma tête. oui enfin j'ai l'amnésie, mais je me souviens que les deux étaient proches à un moment et je les voyait trop en couple, mais la vie fait que mon frère est un peu trop con (sorry bb) pour admettre qu'une femme lui plait et aime trop sa liberté sûrement. bon je remets un peu les choses dans l'ordre dans ma tête pour me concentrer de nouveau sur les beaux yeux d'@Elias Wertheimer qui me remonte le moral en me disant que je me débrouille bien, j'hausse les épaules. j'avoue que je suis trop généreuse en alcool et même pendant le premier essai, @Liam Gremlins l'avait dit. soit c'est tout ou rien avec moi. c'est gentil de ta part de me réconforter, mais ils n'ont pas tout à fait tord non plus. après je ne suis pas née barmaid donc va falloir que je fasse des efforts comme le dit souvent mon patron, le tout c'est d'essayer et j'arriverais mieux. je vais finir par m'améliorer. pour l'heure, je suis plutôt curieuse de savoir qui était la belle blonde (@Céleste Courtin-Clarins) à qui il a couvert d'un manteau, en tout cas il la protège alors ça ne doit pas être une simple connaissance. quand il me donne son nom et donc de qui il s'agit, j'affiche un air surpris, ouvre la bouche et lance. ah d'accord. est-ce que... elle ne ferait pas de la télé ou quelque chose comme ça? j'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part... ou alors c'est une fille que je connais et que j'ai oublié, mais ça m'étonnerait vu qu'elle ne m'a pas calculé. vive l'amnésie, je vous jure ! il me précise aussi qu'il ne se passe rien avec elle, dans ma tête je vous le dit clairement, c'est la fête. genre je danse, je chante et tout, bah quoi? je suis contente qu'il me précise ça, parce que clairement ça me rassure de savoir ce genre de détails, comparée à elle franchement c'est même incomparable en faites... je me trouve loin d'être aussi sublime qu'elle. donc pour en revenir au fait, qu'il me le signale me donne un indice : fonce ! enfin là pour le moment c'est compliqué avec mon frère dans les parages et je suis plutôt le genre à ne pas sauter sur les hommes non plus au contraire. ça m'étonne, elle est sublime. et en même temps ça m'arrange fortement dans l'histoire. bon après je sais pas si par le passé il s'est passé quelque chose, mais bref. il ne le voit pas, mais clairement, c'est la danse de la joie dans ma tête.

Tout se déroule vite, trop vite même. En train d'embrasser Alizée l'instant d'avant, un homme débarque l'instant d'après. Aucun doute qu'il connait la blonde. S'il reste respectueux envers elle, Clary trouve quand même que ces paroles envers sa -partenaire ?- du moment sont déplacées. A moins que ce ne soit un code entre eux, il n'y a rien de sexy à appeler une femme tigresse. Et puis quoi encore ? Alors elle laisse faire la petite rose; elle ne dit rien. Alizée ne semble pas forcément très à l'aise, même s'il est évident que quelque chose s'est passé entre eux. Quoi ? Elle n'a aucune envie de le savoir. Tant qu'il garde sa griffe rangée et qu'il ne l'approche pas, il ne risque rien. Heureusement, il finit par partir. Enfin... Il se fait accoster plutôt directement par une femme, en fait (Céleste). Et là, le moment devient surréaliste à ses yeux. Elle entend le mot fiancée, l'autre demoiselle se fait embrasser dans la seconde qui suit. Le tout avant qu'une deuxième armoire à glace se pointe et l'emmène, comme s'il avait le droit de la tirer sans ménagement par le bras. Mais C'EST QUOI CE BORDEL ? Yeux écarquillés, Clary se demande si toutes les soirées ressemblent à celle-ci. Si c'est le cas, ça explique qu'elle les évite. La belle Alizée revient quémander ses lèvres et elle lui offre une nouvelle fois. Pourtant, elle sent bien que le moment a perdu de son éclat. Trop d'interruptions et de paroles; étranges qui plus est. L'envie est... Passée. - Je crois que je vais rentrer.. M'en veux pas mais c'était juste... Trop bizarre tout ça. yeux baissés une seconde, pointe de déception dans la voix. C'est lorsqu'elle arrive à s'amuser, à se lâcher un peu que le monde revient la faire chier. - C'est pas contre toi.. Mais ça fait un peu trop pour moi. ne pas se forcer à rester au risque de se bloquer, plus qu'elle ne l'est déjà. Tant pis pour ce qui aurait pu arriver.

J'étais sagement dans la piscine, même si visiblement, je dérange. Je décide alors, d'aller me chercher à boire quand une femme, vien me stopper. Rien qu'à moi ! Fiancé ! Je ne sais plus ou me mettre, car elle es coller à moi. Mon seul reflexe, pas le meilleur, je l'embrasse, me disant qu'elle n'est pas sérieuse et qu'elle va simplement partir ou pas. Je souhaite que son copain, ni sois pas et bien si. Heureusement pour moi, je ne me fait pas cogner. Je suis navré de cette incident, elle a un peu couru après, mais je me retire de l'équation. Bonne soirée à vous ! Alors, qu'il ne m'écoutait probablement pas. Ils vont plus loin et je fais pareil. Je vais avoir l'air de quoi, moi ! Je suis aucunement ce genre de mec. Je respect les femmes, les engagements, ça me dépasse, l'alcool n'a pas aider, mais ce n'est pas une raison. J'aurais du juste m'éloigner. J'ai besoin de me prendre une dernière bière, tranquille, avant de probablement partir. Plus rien de bon pour moi ici, tous son déjà accompagné et pour certaine je dérange. Le fun et terminé pour moi ce soir.

La réserve hein ? Il hausse un sourcil en l'écoutant, acquiesçant d'un air satisfait face à la réponse que @Léonie Burgess vient de lui donner. C'est sûr qu'il ne croiserait personne là-bas, certain de ne pas être dérangé dans sa lecture. Comme quoi, c'est pas si inutile que ça de lui taper la discut' à la brune. "T'inquiète, c'est pas mon genre de cafter." Qu'il rétorque en soutenant son regard avec assurance, comme pour lui prouver qu'elle peut lui faire confiance sur ce coup. "Tu devrais y aller mollo avec ça." Montre d'un geste de la tête le verre qu'elle tient en mains, peu convaincu que ça l'aidera à trouver le sourire ce soir, au contraire. Si elle est dans un bad mood, ça risque plus de l'accentuer qu'autre chose. "Juste un conseil." S'empresse-t-il d'ajouter avant qu'elle ne prenne encore la mouche. "Et merci pour l'info, je t'en dois une." Bref semblant de sourire sur ses lèvres, un signe de la main qui accompagne ses paroles et le voilà qui disparaît, traversant la foule pour trouver refuge dans ladite réserve.

La réponse se laisse désirer le temps qu’elle en vienne à déposer son regard innocent sur les deux allumés qui se sont dans ce défi élancés. C’est quoi le thème de la soirée… Il suffit de regarder tout autour pour les voir s’agiter au travers de la mousse. C’est donc çà, montrer qui en a le plus …et on ne parle pas de ce qu’il y a dans le cerveau. « Absolument pas. » Il se retourne pour s’adosser, plantant ses deux coudes sur le comptoir sans prendre gare au verre qu’il a risqué de renverser afin de contempler la bêtise humaine dans toute sa splendeur avant de lui cracher, agitant sèchement ses mains. « Mais alors qu’est-ce qu’on fout là ? » Il sait très bien le pourquoi et c’est d’ailleurs la raison qui le pousse à lui poser cette question. La décadence de la jeunesse américaine qui ne vit que pour le drama. Alors quitte à rester là puisque tel fut son choix à elle, autant la faire participer à ce noble débat. « Tu mises sur lequel ? »

Les pupilles de l’amérindienne balaient la salle, et elle n’arrive pas à y percevoir quoi que ce soit de normal. « Mais alors qu’est-ce qu’on fout là ? » Elle aime bien, les personnes directes, qui ne prennent pas de pincettes. Et elle sait que Piotr en fait partie, elle l’a compris quand ils se sont rencontrés, et que ses écouteurs ont été tout simplement… annihilés. Ce qu’ils font ici ? Ils essaient de prendre part à la vie. Et Haiwee, apprécie le faire avec lui. « On apprend à se connaître. » Même si l’endroit n’est pas le meilleur pour le faire, elle doit avouer que la manière est désuète. « Tu mises sur lequel ? » Interpellée par les mots de son cavalier pour la soirée, la brune regarde alors les garçons désignés.

Elle réalise, qu’elle en connaît un sur deux, bien qu’elle ne l’ait pas croisé depuis décembre dernier. Comme quoi, elles se font et se défont facilement, les amitiés. Peut-être que c’est typique, dans le fond. Qu’il n’y a rien qui compte pour Marlon. Tant pis pour lui, tant mieux pour elle, elle n’a que faire de relations irréelles. Douce mais rancunière. « J’en ai déjà croisé un des deux. » elle confie, en levant les yeux au ciel. Désigne le jeune homme d’un mouvement de tête. « Mais je vais miser sur l’autre. » Haiwee, elle mise toujours sur l’outsider. Même si elle n’a aucune idée de la couleur de son cœur.




@A. Piotr Linoge

Tu tentes de remonter le moral à @Poppy Deauclaire quand elle se met à faire une petite moue bizarre à l'annonce que de la brune. Ouais bon, peut-être qu'elle remplit un peu trop les verres mais les clients reviennent bien pour une chose alors, si on ne montre pas ses seins, autant remplir des verres. Tu préfères retenir cette pensée et l'encourager sur sa lancée pour qu'elle prenne confiance et qu'elle ne se blâme pas pour cette faute minime. Comme tous les métiers du monde, ça s'apprend et avec le temps, tu gagnes en expérience ! Et ça, c'est pas que dans les métiers. Bref, calme-toi Elias, ça va aller ! T'es certain qu'elle fait une très bonne barmaid sinon, ils ne l'auraient pas embauché et ils ne l'auraient pas repris après son accident si jamais elle bossait ici avant. Elle se concentre très vite sur @Céleste Courtin-Clarins qui vient t'emmerder et raconter des truc sur ta soeur que tu espères ne pas croiser ici. Elle te parle de télé et tu fronces légèrement les sourcils en haussant les épaules. C'est une Clarins, elle a peut-être faire une ou deux pub pour satisfaire papa. Je t'avoue que j'ai pas particulièrement fait attention. Tu apportes ton verre à tes lèvres pour les plonger dedans. Tu lui expliques aussi que non, il ne se passe rien avec la jolie blonde. Tu ne lui précise pas que c'est déjà arrivé dans le passé parce que, là n'est pas la question. Elle semble pourtant vraiment intriguer par la demoiselle et tu te penches pour lui confier un secret à mi-voix : Je préfère les brunes ! Sourire aux lèvres, tu reprends ta position initiale avant de parler de @Leonel Deauclaire trop occupé à draguer une fille. Ça te fait rire de le voir comme ça. Pas comme ton frère ! Qui en pince clairement pour ta soeur bien qu'ils tentent tous deux de démontrer le contraire.