C'est grand, majestueux. Tu as l'impression de mettre les pieds dans un château, toi qui as toujours vécu dans la maison familiale à Toronto avant de gagner le campus. Tu avais ta chambre mais, l'espace restait tout de même modeste pour une famille comme la tienne. On ne pouvait pas dire que tu étais pauvre mais parfois, les fin de mois étaient compliquées pour tes parents. Une petite chambre d'étudiante par la suite, dix fois plus petite que l'entrée de ce palais avant de trouver refuge à la colocation. Grande demeure partagée qui t'étouffe parfois toi, qui vis dans ton monde, loin des banalités et des préoccupations des jeunes de ton âge. Tu préfères faire la tête avec démesure quand tes colocataires proposent une soirée Netflix. T'engouffrer dans la noirceur de la nuit, c'est évidemment plus à ton goût. Si ce n'était pas le cas, tu n'aurais pas suivi un parfait inconnu pour pimenter ta soirée. Si ce n'était pas le cas, tu ne prendrais pas le risque de passer derrière le bar pour préparer les désirs de monsieur. Heureusement, il choisit quelque chose d'on ne peut plus simple. Tes talents de barmaid ne sont pas des plus corrects non plus. il te faudrait plus d'expérience dans le domaine. Vu de cette façon... c'est vrai que ça ne servirait à rien... enfin, tu pourras toujours invité de parfaits inconnus pour te tenir compagnie. Suite à cette phrase, tu lui offres un clin d'oeil en esquivant un sourire. Oui, c'est toi la parfaite inconnue venue en terrain miné ce soir. Tu prépares les deux verres que tu poses sur la table avant de t'installer dans le canapé. Echanges de salive plus excessifs pour deux petites pilules du bonheur. Tu avales la tienne avec un peu de whisky. Une gorgée seulement avant de regarder le jeune homme retirer son pull et venir ensuite te chercher. Les choses sérieuses. C'est ce que vous attendiez tous les deux. Ses lèvres se pressent contre les tiennes. Son corps se rapproche dangereusement du tien. Tu passes tes doigts en dessous de son t-shirt pour le passer au dessus de sa tête, quittant ses lippes l'espace d'un court instant seulement. Tes mains parcourent alors chaque parcelle de son corps. Tu sens ses muscles se contracter sous tes doigts. C'est tout ce que tu aimes, c'est ce que tu recherches. @A. Ulrik Klovask

inviter de parfaits inconnus, il comprend parfaitement la nuance, le sous-entendus. “j’aime quand des inconnus se perdent chez moi.” qu’il s’amuse en souriant. parce que quand ça arrive, la soirée est prometteuse. du moins, en règle générale. bien sûr, il a déjà eu affaire à des gens qui, d’un seul coup, se rétractent ou encore, finissent par flipper. mais c’est extrêmement rare. parce que le bulgare ne prend jamais des gants, sait exactement ce qu’il veut et le montre très vite. la preuve en est ce soir, lorsqu’il enlève son pull pour revenir vers la blonde. autant passer aux choses sérieuses. la drogue est ingérée et, jouer davantage serait du grand n’importe quoi. il la veut et, pour l’heure, il l’aura. approchant d’elle, ce sont ses lèvres qui viennent se plaquer contre celles d’andréa, qui ne rechigne absolument pas. mais ça, il s’en serait douté. il a bien compris que la blonde n’est pas du genre timide, ou encore, du genre à ne pas entendre les sous-entendus ou à ne pas s’amuser. au contraire, elle semble un peu comme lui. une âme sombre, perdue dans la débauche, dans la drogue, dans les corps à corps endiablés. son corps se rapproche dangereusement du sien, ses doigts glissent sur le derme, dans ses cheveux. leurs lèvres se séparent, juste quelques instants, le temps que son t-shirt glisse au-dessus de sa tête pour dévoiler sa peau blanche aux muscles tracés. il frissonne sous le contact des phalanges sur sa peau, vient à dévier ses lèvres vers le cou de la jeune femme pour y mordiller légèrement un passage qu’il se permet de tracer, sans marquer la peau pour autant. ses propres doigts, eux, viennent s’exécuter pour enlever le haut de la jeune femme, le faisant retrouver le sien sur le sol. prise de fer, il la soulève par les hanches et se fraye un chemin rapide vers sa propre chambre. il connaît le lieu par coeur, heureusement, car c’est quelques secondes plus tard qu’il la dépose sur son lit, la surplombant.
”@Andréa Davenport