T’es quand même un sketch et si tu n’existais pas, il faudrait t’inventer. Il n’y a pas deux nanas comme toi. Du moins, elles ne doivent pas courir les rues. Déjà, il faut assumer ce petit côté salope que tu possèdes. Tu ne vas pas mentir, tu aimes qu’on s’intéresse à toi, tu aimes attirer l’attention. Tu aimes plaire aux hommes, et tu aimes les avoir pour une nuit. Tu ne supportes pas qu’on te résiste. Parfois, tu réfléchis vraiment beaucoup comme un mec. Ça en rend dingue certains. Quoiqu’il en soit, tu joues la carte de la provocation parce que tu aimes ça, tu apprécies plus que tout jouer avec le feu. Et quelque chose te dit qu’il en est de même pour ce bel inconnu. Il rentre dans ton jeu. Il met les deux pieds dans le plat. Il dit devoir le mériter et tu l’entraînes à l’écart pour pouvoir prendre un peu plus de plaisir à deux. Mais vous imaginez pas tout de suite des choses, il s’agit juste de drogues. Pour le moment. Une petite poudre blanche, toute fine, semblable à du coton. Tu entrouvres les lèvres afin de prendre la parole quand on vient te couper. Une connaissance a toi avec son mec du moment. Ou du plan d’un soir, son petit ami, t’en sais trop rien. Il balance ton petit secret. Prénom qui résonne dans ta tête. Mythe déchu. Petite moue collée sur le visage. Tu avoues ta véritable identité. C’est plus beau qu’il dit. Ça te va mieux apparemment. Allez savoir si c’est la vérité. Tu l’acceptes malgré tout. John ça me va, y a pas de soucis ! Tu finiras par les mériter ses présentations, t’en es certaine. Andrea a toujours ce qu’elle veut. T’aimerais bien lui dire. Mais tu te retiens. Trop de prétention tue la prétention. Il te demande un endroit convenable pour pouvoir snifer en toute tranquillité. Tu te mords la lèvre, tes sens en éveillent. Tu ne sais pas trop quoi lui proposer. Du coup, il prend les devants. Il parle de sa voiture, en tout bien toute honneur. Ça te fait sourire qu’il précise les choses. C’est mignon. Comme si t’avais peur de quoique ce soit. Tu t’en fiches pas mal. Tu acquiesces. Je te suis ! Et puis c’est sympa parfois de prendre ca dans un endroit tranquille. Ça n’agit pas de la même façon sur ton organisme.@A. Ulrik Klovask

john ça lui va. il sourit. il est certain que ça lui ira quelques heures, quelques instants...il est certain qu’elle finira par creuser. si elle est comme lui, elle voudra obtenir plus d’informations, plus tard. parce qu’il est certain que c’est ce genre de fille. cette personne sauvage aux besoins prononcés, au caractère si fort que les montagnes se plient, que les corps s’enchaînent, se brûles les entrailles. il sait reconnaître ses semblables, il sait reconnaître ceux qui comme lui, jouent plus qu’ils ne ressentent. parce qu’il s’agit de ça, un jeu. elle demande cette poudreuse blanche, mais l’endroit s’y prête peu. heureusement, ulrik n’est pas stupide, propose sa bagnole. endroit plus tranquille et bien plus propre. inutile qu’ils choppent une saloperie qui traîne, il y a des limites et le bulguare aime sa vie, sa luxure, ses habitudes. elle accepte, il sourit en coin. signe de tête, il attrape sa main à son tour pour ne pas la perdre dans la foule. corps qu’il évite avec une grace féline, qu’il repousse aussi sans retenue. parce que le monstre n’est pas un ange, parce que ses traits froids disent tellement et peux en même temps. ni ange, ni démon. il serait davantage le diable régnant sur ses propres enfers. il arrive à hauteur d’un ami qu’il attrape bursquement par la nuque. lèvres qui murmures quelques paroles, le second secoue, aquieste et s’éloigne sans plus de cérémonie alors que lui se remet en route. dès que la foule est moins dense, il abandonne la main d’andréa, sort hors de la boite. l’air est plus frais, agréable. putain, ça fait du bien...ses neurones sont moins compressées par la musique brutale, par l’odeur de sueur, de sexe qui purule à l’intérieur. instinctivement, il sort une clope, lance le paquet à andréa avec amusement. si elle se drogue, il doute qu’elle ne fume pas...pas qui continuent. cigarette allumée entre ses lèvres, il traverse le parking, s’éloigne. voiture garée plus loin, dans l’ombre. ferrarri noire étincelante, laissant clairement percevoir la richesse du bulguare et encore, les mots sont faibles, presques risibles. “on y est.” annonce-t-il simplement. le bip résonne, les phares s'illuminent pour montrer l’ouverture des portes. il monte devant, se plaçant derrière le volant. siège qu’il recule à fond, paquet de poudreuse qu’il place sur le tableau de bord automatisé et à la coupe sportive, élégante. les hommes et leur bagnole...ulrik ne fait pas exception. “y’a ce qu’il faut dans le vide poche.” dit-il en lui indiquant l’endroit d’un regard alors qu’il ouvre la lumière du plafonnier, sort son téléphone pour le glisser à son endroit habituel tout en mettant sa clope dans le cendrier. @Andréa Davenport

hj : désolé c'est trop nul  

John. Personnellement, ça te fait penser à un tas de vieux films ridicules mais, ça te va. C'est simple et surtout, c'est facile à retenir. T'aimerais bien garder le secret un peu plus longtemps pour ta part mais, tu te fais vite griller. Ça t'apprendra à passer beaucoup de temps ici. En tout cas ce soir, tu finis par quitter les lieux plus vite que prévu. Si tu as envoyé l'autre gars sur les roses, tu acceptes de suivre John jusqu'à sa voiture pour sniffer de la coke. Dit de cette façon, ça n'a franchement rien de glorieux, au contraire. Tu passes pour une camée mais quand on y réfléchit bien, quand on prend en compte tous les éléments, bien que t'es l'air d'une petite étudiante modèle, t'as rien de cette fille que tu prétends être. T'es un toxicomane et tu devrais te faire aider. Mais tu t'en fiches pas mal ce soir. Faut savoir s'amuser de temps en temps. Tu t'en préoccuperas plus tard, si l'envie te prend. En attendant, il prend ta main pour se faufiler dans la foule. Des corps dansent les uns contre les autres. De la salive se mélange et sans doute des petites pilules par la même occasion. Certains rigolent, d'autres draguent. Tu n'as pas le temps de prêter attention à chacun expression. Peu d'analyse pour toi en cette soirée. La musique résonne et fait vibrer ton coeur. Une pause de quelques secondes afin d'indiquer à un proche qu'il s'enfuit, surement. Tu ne vois pas autre chose. Et vous voilà reparti vers l'extérieur. La nuit est tombée depuis longtemps. La brise caresse ton visage. Tu fermes les yeux en tournant sur toi-même. C'est vraiment ton moment préféré de la soirée. Quand tu quittes le club pour retrouver la liberté. Tu respires profondément avant de reprendre le chemin. Tu le suis de près pour ne pas le perdre. Paquet de clopes que tu rattrapes de justesse. Sans cesser d'avancer, tu te serres avant de lui balancer de nouveau. Tu sors un briquet et tu allumes l'objet tant convoité. Une grande latte qui te fait un bien fou au début mais, tu finis par tousser, surprise par la suite des événements. Tu tentes de t'en remettre. Attends deux secondes. Ça, c'est ta voiture ? Tu écarquilles les yeux avant de te mettre à rire. Tu t'approches de la Ferrari et t'en fais le tour avant de pénétrer dans la cabine passager. Elle déchire ! Tu pourrais passer la soirée ici. Un brin garçon manqué dans la tête, t'as toujours apprécié les belles choses et les voitures en font largement partie. Si seulement t'avais les moyens de t'en payer une comme ça ! Tu regardes un peu autour de toi avant d'ouvrir la boite à gants pour en sortir tout le nécessaire. Tu lui tends un petit plateau, une carte. Tu supposes qu'il a envie de faire ça lui même. Toi de ton côté, t'en profites pour retirer tes escarpins parce que putain, t'as trop mal aux pieds. @A. Ulrik Klovask

la voiture se détache de l’obscurité. brillante, élégante, sombre. un jouet parmi d’autres, venant ajouter de la luxure à son univers malsain. parce qu’il aime ça. la luxure. un besoin de collectionner les bonnes choses, les choses qui sortent de l’ordinaire. une mauvaise habitude, probablement. paroles de la jeune femme qui s’élèvent alors qu’elle lui a rendu son paquet de cigarette. sourire en coin qui vient se figer sur la courbure de ses lèvres. “une parmi d’autres, oui.” paroles dites de façon nonchalante. une voiture dehors, trois autres dans le garage. parce qu’il n’aime pas se restreindre, ses parents hurlant souvent au téléphone face aux dépenses absurdes. cependant, ils n’empêchent jamais rien. une maison en italie, une villa en grèce, un yacht à boston une maison au bord de la mère, trois voitures, une moto...drogues, alcools. ils ne savent pas, pour les vices, mais se demandent parfois où il claque l’argent familiale. trop souvent, le bulguare invente des bêtises, qu’ils ne gobent pas, mais ne cherchent pas à détourner. parce qu’ils veulent détourner les yeux, murmurent qu’il est jeune, qu’il se calmera...si seulement ils savaient. “elle est pas mal ouai, je préfère ma sportive, mais c’est surtout celle qui s’engage le mieux en ville.” nouveau haussement d’épaules alors qu’il entre dans l'habitacle en fer, fermant la porte derrière lui. portière qui s’ouvre du côté passager et andréa le rejoint, exécute ce qu’il demande. il fait quelques gestes précis, habituels, jusqu’à ce que le plateau soit tendu. il rit un peu quand elle enlève ses chaussures. “j’ai toujours admiré les filles avec des escarpins. vous avez un sacré courage de marcher avec ces trucs là au pied.” parce qu’il en serait incapable. siège repoussé à fond, il sort la poudreuse et commence son travail d’un geste expert tout en allumant le moteur qui se met à ronronner pour que le chauffage vienne les réchauffer. musique qui s’élève, il diminue assez pour qu’ils puissent communiquer sans gueuler, avant de retourner à ses conneries. la poudreuse se place, forme deux lignes parfaitement alignées. les gestes sont habituels, et ça se voit. il a l’habitude, il sait exactement ce qu’il fait, comment il doit le faire. une fois terminé, il observe son oeuvre et tend le plateau à la demoiselle, un billet roulé au préalable avec. l’argent est multi usage, la preuve en est dans cette situation. “honneur aux dames.” qu’il s’amuse.
@Andréa Davenport

Tu suis John à l'extérieur puisqu'il t'a proposé d'aller prendre de la poudre dans sa voiture plutôt que dans un petit coin miteux de la boite de nuit. Tu ne peux qu'approuver. Inutile de sniffer quelque chose d'étrange et de plus toxique que la cocaïne. Tu allumes ta clope, lui rend son paquet et t'émerveilles rapidement devant sa voiture. T'as toujours aimé les belles voitures. Il t'annonce que, ce n'est qu'une partie tant d'autres. Alors, tu te demandes combien il en a et d'où il sort tout cet argent. peut-être un dealer après tout, il a l'air d'avoir pas mal de choses sur lui ! Et bien, au cas où tu ne saurais plus quoi en faire ou, si tu t'en lasses... Je te laisserais mon adresse ! T'as toujours aimé les belles choses, tout simplement. Mais voilà, tu viens d'une petite famille modeste du Canada et les voitures de luxe, ce n'est pas ta came. Tes parents n'ont jamais eu les moyens d'avoir autre chose que la voiture familiale et celle de fonction de ton père. par contre, tu es déjà sortie avec des mecs qui avaient des petits jouets similaires... Souvent. Tu passes pour une meuf opportuniste, vu de cette façon mais, ce n'est pas vraiment le cas. Simple coïncidence. Comme ce soir d'ailleurs ! Cela ne t'empêcher pas de faire le tour avant de prendre place côté passager. Tu t'installes et lui donnes le matériel présent dans la boîte à gants. Et le temps qu'il prépare, tu t'empresses de retirer tes chaussures parce que tes pieds commencent à crier à l'aide. Ulrick flatte ton effort et tu esquives un petit sourire. Je te remercie ! je t'avoue que l'alcool aide pas mal ! Tu rigoles avant de reprendre ton sérieux. Tu recules un peu le siège et replaces une mèche de cheveux derrière ton oreille avant d'accepter le plateau. Tu le tiens d'une main, tu prends le billet roulé de l'autre et ni une ni deux, tu prends ta première rail avant de lui passer le plateau. tu fermes les yeux quelques secondes, inspires profondément et t'essuies le nez. Vraiment pas mal ! Où est-ce qu'il peut bien aller la chercher celle-ci ? T'aimerais bien qu'il te dise ce qu'il fait dans la vie aussi mais, ça voudrait dire que vous devenez un minimum intime. @A. Ulrik Klovask

il ne peut s’empêcher de ricaner face à sa demande, tournant les yeux vers andréa. “rien est jamais gratuit dans la vie, ça dépendra ce que t’as à m’offrir à ce moment-là.” sous-entendu, ou pas. il lui laisse penser ce qu’elle souhaite. mais oui, la vie n’a jamais été gratuite, pour personne, en un sens. l’argent l’a privé de sa liberté, la véritable. aimer qui il souhaite aimer. faire ce qu’il veut de sa vie. les apparences doivent toujours être irréprochables, menées à bien. les idées doivent être faussées. peut-être qu’il est devenu si horrible à cause de ça? de ces billets verts, de ces chiffres à rallongent qui défilent sur ses comptes en banque...beaucoup disent que le fric fait le bonheur, ulrik ne serait pas de cet avis. pour lui, l’argent enchaîne, l’argent coupe les ailes, ce n’est pas pour autant qu’il lui tourne le dos. addiction comme une autre...il rentre dans la voiture, recule son siège, prend ses habitudes en main. paroles qui flattent les demoiselles avec des escarpins, de façon véritable. il serait incapable de marcher avec ces trucs là, en même temps, vu la taille de ses pieds, ça serait compliqué. “j’imagine ouai.” qu’il ricane un peu. plateau sur les genoux, le voilà en train de préparer ce qu’il faut. lignes distinctes de cette poudreuse blanche dont les jeunes raffolent, ou pas. junkies qui s’enferment pour mieux profiter, pour mieux se foutre en l’air. une fois terminé, il fait passer, tire une bouffée de cette clope qui se consume là où elle, elle laisse la neige s’enfoncer dans son organisme. il réceptionne le plateau en riant légèrement. “la meilleure du marché s’il te plait. j’ai des goûts de luxes, tu l’as déjà remarqué. autant se foutre en l’air avec quelque chose de valeur.” qu’il annonce avant de l’imiter, laissant son organisme ingérer la seconde ligne. inspiration, nez irrité. il essuie par habitude avant de fermer les yeux et de s’appuyer contre son siège. “de toute façon, faut bien crever un jour ou l’autre.” de ça ou d’autre chose, il n’en voit pas vraiment la différence. @Andréa Davenport

Forcément toi, tu vois une belle voiture, tu tentes gentiment de la négocier parce que c'est dans ta personnalité et que tu as besoin de lui faire part de cette envie. T'en rigoles parce que c'est du grand n'importe quoi et hormis si tu l'épouses et qu'il désire de t'entretenir, tu ne vois pas pourquoi il ferait une telle chose. Il dit quand même garder cette idée dans la tête en fonction de ce que tu as à offrir en échange. Moi, je suis pas riche mais, j'ai beaucoup d'autres choses à offrir. En disant cela, tu rassembles tes petits mains, tu te dandines de gauche à droite en battant des cils telle une petite chose toute mignonne, un brin naïve et innocente. Mais très vite, tu reprends ton sérieux pour tirer sur ta clope et faire le tour de la voiture. C'est 100% validé avant de monter côté passager, de reculer ton siège et retirer tes chaussures qui commencent petit à petit à te faire mal aux pieds. Si vous êtes au repos, autant que toutes les parties de ton corps en profitent. Tu tires encore plus fort sur ta cigarette tandis qu'il te tend le plateau tout prêt. Tu poses ta clope dans le petit emplacement adéquate avant de prendre le plateau, le billet et de sniffer une première ligne. Tu fermes les yeux, laisses ta tête tombée contre le siège avant de lui tendre le matériel. C'est quand même un truc de riche, prendre des rails avec un billet. Tu rigoles parce que tu ne l'avais encore jamais fiât de cette façon. Génialement, c'est un morceau de papier, une petite paille coupée ou encore un bout de carton. Rien de tel mais comme il le précise, c'est de la bonne. Il en prend deux pour sa part et tu pivotes la tête dans sa direction en souriant. Vaut mieux crever après en avoir profité, pas vrai ? Tu le questionnes du regard avant de rire et de reprendre ta cigarette. @A. Ulrik Klovask

elle n’est pas riche, mais a beaucoup à offrir. le corps qui s’anime, le déhanchement qui glisse. il rit un peu, bien qu’à bien y songer, le corps est l’arme parfaite pour une femme. il n’a jamais été capable de résister à l’appel de la chaire, le nier serait mentir. besoin constant d’exister à travers le plaisir, de ressentir autre chose que cette noirceur constante, purulente. mais ça, l’autre ne le sait pas. “je suis sur que comme ça, tu peux avoir tout ce que tu veux. de moi, ou d’autres.” au moins, il l’avoue. ça ne serait pas la première fois, qu’il entretiendrait quelqu’un, notamment côme. parce que l’argent n’est rien, ne fait qu’ouvrir les portes, qu’offrir le luxe. il en a plus qu’assez, n’en mesure plus la valeur depuis trop d’années. son éducation est ainsi faite, ses parents ont ratés cette partie de sa vie. oh, il sait que ça engendre des conséquences, des inconvénients. il ne faut pas croire...mais le bulguare n’en parle jamais. trop secret, trop mystérieux sur sa propre existence, sur ses propres démons. il se roule dans sa propre chute, bat des bras pour descendre plus vite vers ses abysses cruels. la preuve en est encore ce soir. assit dans sa voiture, le nez dans la poudreuse blanche. il sourit, amusé par le comportement d’andréa. “probablement, mais il faut bien que l’argent serve à quelque chose d’autre, que d’acheter l’attention des autres.” qu’il s’amuse en riant un peu. il tend le billet à la jeune femme. “tu le veux? en souvenir ou juste pour t’amuser?” il ne cherche pas à l’acheter, lui donne juste quelque chose, sans véritables arrières pensées. parce qu’il est comme ça. il agit, souvent, avant de se demander ce que les autres pourraient penser. en réalité, il s’en fou pas mal. qu’elle prenne ce billet ou non, la vie est faite de choix. il dépose le plateau sur le tableau de bord, le dernier rail n’attendant que la blonde. “personnellement, si je pouvais éviter de crever tout de suite, ça m’arrangerais. j’ai encore trop à faire.” cependant, la mort ne l'effraie pas et ça se voit, ça se ressent. “bon, comme on vient de partager ma drogue, tu mérites au moins moins mon prénom. ulrik.” qu’il sourit en coin, les pupilles commençant déjà à s’écarter, se dilater. @Andréa Davenport

Ton petit sourire au coin. Ton regard angélique. Tes longs cils battants faisant ressortir tes yeux océan. La douceur de ton visage et le corps que mère nature t'a gentiment offert. C'est vrai que tu as de la chance. T'as également un sacré caractère. Tu arrives toujours à garder une part de misère, tu es assez intriguante comme nana. Et puis, t'as pas ta langue dans ta poche mais ça, on le comprend rapidement ! C'est vrai que tu arrives toujours à obtenir ce que tu désires. Tu ne le fais pas toujours exprès. T'as un charme naturel dont tu aimes te servir. Mais, ça ne fonctionne pas avec tout le monde contrairement à ce qu'on peut penser. Contrairement à ce qu'il peut penser ! Comme ça comment ? Comment je peux obtenir tout ce que je désire, dis-moi. Tu souris, tu partages un rail de coke avec lui. C'est pas bien de fumer avec de parfaits inconnus mais alors, prendre de la cocaïne avec un mec que tu connais depuis quelques minutes à peine, c'est complètement inconscient. Un bon nombre de personnes te tomberait dessus. Heureusement que tu ne comptes pas en parler ! T'es confortablement installée dans le siège passager. Tu termines ta cigarette avant de l'écraser dans le petit boîtier prévu à cet effet, tout en lui expliquant que tu n'avais jamais fumé de la sorte. Généralement, c'est avec un morceau de feuille voire une paille. Jamais avec un billet. Il te le tend et comme il reste une ligne, tu en profites pour la prendre. Tu fermes les yeux, marques une pause et reprends la parole tant que tu arrives encore à être un minimum lucide. Et tu demandes quoi en échange de ce billet ? Tu arques un sourcil. Tu te fais pas payer d'habitude ! Cette remarque te fait bêtement sourire. Il dit qu'il a beaucoup de choses à vivre avant de mourir et toi, tu n'as rien à répondre à cela. Peut-être parce que tu te rends compte que tu ne manquerais pas tant. Peut-être parce que la personne qui compte le plus à tes yeux est déjà partie. Une fois là-haut, tu seras de nouveau avec ton frère et il n'y a surement rien de mieux. Il se présente. Ulrik. Ça te fait sortir de tes pensées. Tu hoches la tête. Ravie de faire la connaissance du véritable toi, Ulrik. John, ça t'allait bien aussi. Tu hausses les épaules. Peu importe de toute façon, pas vrai ?! @A. Ulrik Klovask

comme ça, comment? tellement de questions qu’il juge inutiles. il ne peut s’empêcher de ricaner, sachant parfaitement qu’elle connaît la réponse. cependant, le diable a une façon de penser qui lui est propre, qui diffère trop souvent avec celle des autres personnes. parce qu’il est hors case, malgré ce que l’on pourrait penser. oh oui, les apparences sont bien trompeuses. l’enfant riche aux goûts de luxures, aux plaisirs coupables...tant d’évidences qui n’en sont pas en vérité. parce qu’il ne laisse rien transparaître, jamais, des blessures et de la noirceur qui remplace ses veines bleues. son atout majeur, cette capacité à s’adapter dans un univers hostile, programmé tel un robot pour survivre là où les autres pourraient crever. “tu utilises ton charme, tu place une pointe de manipulation. cible les faiblesses des autres, leurs pensées profondes. apprend à observer et crois-moi, le monde sera à tes pieds.” dit-il sans passer par des détoures inutiles, avec une franchise qui pourrait en choquer plus d’un, plus d’une. cependant, la blonde se retrouve quand même à ses côtés, à laisser libre court à ses envies interdites. l’interdiction n’est-il pas ce qu’il y a de meilleur? si. du moins, pour le bulguare qui finit par donner le billet qu’elle prend entre ses doigts. il rit doucement à sa demande. “j’ai déjà tout ce qu’il me faut, je ne demande rien en échange, ne craint rien.” que souhaiterait-il? son corps? il ne cracherait pas dessus, mais doute qu’il ait besoin de payer pour ça. si vraiment le blond avait des envies pareilles, il sait où aller et a l'embarras du choix...il s’évade un peu dans ses pensées, iris fermées. il laisse la drogue envahir son organisme sans tenter de l’en empêcher, et ce, jusqu’à ce qu’il se décide à se présenter de façon un peu plus officielle. sa réponse le fait ricaner alors qu’il regarde de nouveau devant lui, totalement indifférent au monde qui peut l’entourer, aux épreuves qu’il doit endurer. “je préfère ulrik, john est trop secondaire.” et sans vie. “john, c’est plus pour mon frère, ça lui irait parfaitement bien. il est aussi intéressant qu’une mouche.” jumeaux et pourtant, si éloignés... @Andréa Davenport