Je savoure ses lèvres, la désire autant que j’ai envie qu’elle retrouve le plaisir de notre petite escapade à Tokyo. Et je ne peux pas m’empêcher de passer par des baisers langoureux. J’aimerais la dévorer mais j’ai trop de principe pour entamer le moindre baiser en dehors de cette machoire si fine. Lorsqu’elle me questionne sur ma volonté à faire davantage, je ne peux m’empêcher de la trouver trop mignonne… ce qui détonne avec ce petit démon qui sommeille en elle. Je glisse une de ses mèches de cheveux derrière son oreille avant de lui répondre : « Depuis le temps que j’ai imaginé ce moment… » A nouveau, mes lèvres se déposent sur les siennes, je suis tellement en addiction sur sa bouche, sur l’expression de mon attirance pour elle. Trop de temps à attendre, à se demander si on se reverrait. Doucement, je nous rapproche de la plage pour nous déposer sur le sable humide pour laisser le mouvement des vagues nous caresser les hanches. Je laisse le bas de mon corps se reposer un peu contre le sien alors que ma bouche vient doucement prendre le chemin de son cou. « Je ne ferais rien que tu ne veux pas… » dis-je, sous-entendant que j’arrêterais mes baisers si elle le souhaitait, ainsi que les caresses, mes mains sur sa peau…

Je sais être sauvage mais prendre en considération les gens autour. Surtout les personnes avec qui je m'apprête à aller plus loin. Démon, et ange à la fois. « Depuis le temps que j’ai imaginé ce moment… » Je rigole légèrement, et j'ai faillis dire autre chose mais ses lèvres ont attrapés les miennes, et ça a coupé la phrase. Au lieu de parler, j'ai prolongé, mes mains autour de son visage, qui lui offre toute l'envie retenue. Des tas de fois, des tas de loupé. On aurait pu faire ça bien avant, il le sait. On termine sur la plage, son visage dans mon cou, je passe une main dans son dos, une autre dans ses cheveux. « Je ne ferais rien que tu ne veux pas… » je soupire doucement et murmure ; "J'le veux.. j'en ai envie, Mars." continue. Ne t'arrête pas, n'arrêtons pas, jamais. Et là, sur cette plage, comme deux étudiants qui se désirent depuis trop longtemps, on s'abandonne l'un à l'autre.