' Je n'ai jamais dis ça .. '. Tu souris, flatté de lui plaire. C'est vrai que la barbe te va bien, te donnant cun côté plus viril et plus adulte. Plus.. sexuel aussi. Laissant derrière le Noah torturé qui ne pensait qu'à son frère pour laisser la place à un Noah joueur mais plus mature que en tant que Mather. Tu caresses doucement le dos de sa main dans la tienne à l'aide de ton pouce. La sensation de cette paume dans la tienne te procure une assurance plus grande encore que ton immense égo. " Tu aimes alors ? J'ai pensé que la nouveauté était de rigueur. " . Tu soupires en la voyant perdre son sourire. Pourquoi ne peut-elle pas rester à la limite du supportable quelque instant ? Surtout que ta remarque n'est pas méchante, juste totalement réel. Tu lui lâche la main, lassé par ces enfantillages. ' Je ne m'habille pas pour te plaire Noah, je ne suis pas un joujoux. Et bien qu'en général je ne fréquente pas de crétins, la personne avec qui je danse ne te concerne en rien, mais je pense que tu dois commencer à me connaitre, je me trompe ? ' Bien sûr, elle n'est pas un joujoux pour toi. En rien, d'ailleurs. Tes jouets sont sur la piste, à se déchaîner entre deux verres avec des crétins qui les baiseront dans les chiottes avant de partir voir ailleurs s'il y a d'autres connes qui pourraient les sucer. Coco n'est pas un jeu, c'est ... C'est bien plus que ça, c'est quelque chose que tu ne peux définir sans sentir en toi la peur de ne pas lui plaire. De ne pas être apprécier d'elle. La peur de la perdre. Tu es misérablement pathétique. Pathétiquement misérable. L'aimes-tu ? Moi, j'assures que oui, mais toi tu trembles de le dire. Tu trembles même de le penser. Alors, tu enfermes tous ces sentiments au fond de ton âme, dans un vieux coffre en bois où toutes les horreurs que tu as faite ou dit sont cachés. Tous cela est bien loin de ton sourire rieur et de ton coeur dit de pierre. Seulement dit, car je sais qu'il ne l'est pas. " - Je sais que tu n'es pas un jouet Coco. Je disais juste que le bleu te va mieux. Tu aurais fait plus de ravages, mais très bien, va danser avec qui tu veux. ". Tu recules récupérer ton verre abandonner plutôt, tu le portes à ta bouche impatient de sentir la brûlure causé par l'alcool. Peut-être cette douleur là effacera-t-elle la jalousie qui s'insinue en toi. La terrible jalousie qui fait monter la colère et la rancoeur.. mais aussi l'amour. Tu secoues la tête, chassant ces conneries que je souffles à ton oreille. ' Personne n'est digne de moi, je ne suis faite pour personne. ' . Tu fais mine de ne plus la regarder et d'être intéresser par une autre personne sur la piste. Une brune, mal fagoté en robe jaunâtre. C'est tristement idiot. Pourtant, tu l'as regardes, du coin de l'oeil. Tu l'as vu se mordiller sir sensuellement la lèvre inférieur... Tu lui fais de l'effet c'est certain, mais alors pourquoi le cache-t-elle ? Pourquoi ? Elle, elle sait très bien que tu bouillonnes d'envie d'elle, mais elle... Coco. Elle ne dit rien, ne montre rien. Stupidité. " - Je t'offrirais des chats alors. " . Tu t'assois sur un tabouret, feignant une fois de plus un intérêt pour quelqu'un d'autre. Cependant, tu n'as plus le coeur au jeu, tu veux partir et loin d'ici. Très loin. Elle n'a pas perdu son sourire, toi oui. " ' Tu vois ? Je ne suis qu'un joujoux pour toi. Comme n'importe qui, tu aimerais m'avoir pour enfin me m'ajouter et me mélanger avec tes vulgaires trophées. Tu veux m'avoir Noah ? Tu vas ramer. En revanche, si tu vas chez les Mathers, je préfère te prévenir de suite que tu n'auras jamais plus le plaisir de t'adresser à moi, mais peut-être justement à ces fillettes ici présente. '" . Tu oses un sourcil en sentant sa main se poser sur ta cuisse, sur le haut de ta cuisse d'ailleurs. Tu l'as regarde surpris mais pas particulièrement gêné. " - Tu me connais mal Coco. Je n'ai pas l'intention de te mélanger avec qui que ce soit. Et là où je vais, ca ne te regarde pas. Tu as instauré toi-même cette règle. "

Je le sens caresser la paume de ma main de son pouce. " Tu aimes alors ? J'ai pensé que la nouveauté était de rigueur. " J'arque un sourcil en buvant une gorgée de mon Martini. ' Et qu'y a t-il de nouveau que je n'ai pas encore découvert par moi-même chez toi ? Ah ! Oui .. Je remarque que tu as enfin tué le pauvre Noah inoffensif qui aimait tant souffrir ... Mais qui es-tu alors ? ' Je souriais toujours, jusqu'à ce qu'il me fasse encore le reperdre à regarder sans cesse cette pauvre fille perdue sur la piste. Je suivais son regard, et je tombais sur elle. Une pauvre brune à la robe d'un jaune fâné. Elle avait beau avoir mon âge qu'elle avait déjà le visage vieilli, las, comme si elle avait déjà tout connu de la vie. Cette fille était si fade qu'elle vieillissait même mon regard. Voilà pourquoi je perdis mon sourire. Je baissa les yeux pour la tristesse de la chose. Noah était tombé bien bas à la regarder, ou peut-être le faisait-il exprès. C'était bien plus son genre ... Je le regardais droit dans les yeux alors qu'il s'était déjà reculé. ' Noah, fais moi plaisir et prends au moins la peine de regarder une fille qui en vaux un minimum la peine. ' disais-je avec lassitude en regardant ailleurs d'une mine désespérée. " - Je t'offrirais des chats alors. " Je fronça les sourcils. ' Tu m'prends pour qui Noah ? ' Il continua de la regarder, ce qui m'exaspéra de plus belle. Tous les deux avions perdu notre sourire alors qu'il menaçait d'aller chez les Mathers. " - Tu me connais mal Coco. Je n'ai pas l'intention de te mélanger avec qui que ce soit. Et là où je vais, ça ne te regarde pas. Tu as instauré toi-même cette règle. " Il haussait un sourcils, mais ne dit rien lorsque je laissa traîner ma main entre ses cuisses. ' Non, tu as raison, si c'est chez les Mathers, ça ne me concerne en rien. Amuses toi bien là bas; il parait qu'on en trouve plein des filles comme elle. ' Disais-je en regardant la fadasse qu'il admirait tant depuis tout-à l'heure.