In ways words cannot describe
★ ─ w/@Ottis Heimann

Je n’avais aucun doute sur le fait d’être excité à l’idée de te revoir. J’étais entière et je me donnais corps et âme dans mes relations, qu’elles soient amicales où bien plus. T’avais été un mélange des deux. Un ami dangereusement sexy pour lequel j’avais succombé, le temps d’un été. Tu m’avais apporté une dose de fraîcheur dans mon quotidien tumultueux, t’avais apaisé mes peines sous ton sourire contagieux. Tout était simple avec toi, même nos retrouvailles par message des longs mois après notre rencontre. J’avais le palpitant légèrement affolé en t’attendant devant l’entrée du game center que nous avions choisi préalablement. J’entourais mon visage de mes deux mains, pour me poster contre la vitre du lieu et regarder à travers. Des néons multicolores à perte de vue, des gamers très concentré sur leurs parties. Ils étaient chauds ici, l’élite, quand nous, touristes n’étions là que pour le plaisir. Je sursautais en sentant une main se poser sur mon épaule et me retourner rapidement, avant de rire et poser ma main sur la poitrine gauche. « P’tain, tu m’as fait peur... » Je détaillais ton visage, tes traits inchangés, quoi que légèrement par le jet lag, sûrement. Et c’était dingue de te retrouver ici, à des milliers de kilomètres de notre lieu de rencontre, ou notre nouveau lieu d’habitation. Pupilles attirées qui longeaient ta silhouette, avant de m’approcher doucement. « Ça me fait plaisir de te revoir. » Et je me souvenais des raisons qui m’avaient poussé à te séduire Ottis, t’étais toujours aussi irrésistible. « Ça va ? »

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→ ft. @A. Ruby Rupert
Il fallait que je la vois, Ruby. Je ne peux pas faire comme si de rien n'était alors qu'elle est de retour à Harvard et qu'en plus, elle fait le summer camp, tout comme moi. Je risque tôt ou tard de la recroiser et si ça doit se produire, je veux faire les choses bien. J'ai hâte de voir si elle a changée ou pas, de savoir ce qu'il s'est passé dans sa vie depuis, etc. C'est une des seules filles pour qui j'ai réellement eu du respect. On a vécu quelque chose de passionnel et encore aujourd'hui, j'ai du mal à qualifier notre aventure. Ce qui est sûr et certain, c'est qu'elle m'a marqué. Un souvenir du passé qui refait surface, mais un souvenir très agréable. Le lieu des retrouvailles ? Au Games center, l'endroit parfait pour nous. Impossible de vous nombrer le nombre de fois où on se battait sur la console, rythmé par des éclats de rire. J'arrive à me débrouiller pour me repérer dans les rues et arriver à destination. Une brune, de dos, cela ne peut être qu'elle. Je reconnais ses mimiques, sa façon de patienter et de reluquer les gens qui passent à côté d'elle. Je me mords la joue, affiche un grand sourire, le coeur battant, et dépose ma main sur son épaule. " pardon, j'hésitais entre te taper l'épaule ou te sauter dessus mais j'ai préféré la méthode soft. " j'aurais pu sauter sur son dos comme un koala mais ça reste une fille. Je n'ai pas envie qu'elle se déboite un os par ma fougue. Elle se retourne et j'ai le temps de la détailler. Non, rien à changer. " moi aussi, je suis content. " ça me fait extrêmement plaisir même. Je me pince les lèvres et fous mes mains dans les poches de mon short. " ça va, je ne suis pas trop dépaysé, je m'adapte vite, tokyo me plait. et toi ? " j'ai pleins de questions à lui poser, j'ai trop envie de savoir pleins de trucs mais je ne sais même pas par quoi commencer.

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★ ─ w/@Ottis Heimann

Malgré le temps passé et la pointe d’appréhension qui grandissait de minute en minute, j’étais impatiente de te revoir. Qu’est-ce qu’il s’était passé pour toi depuis la dernière fois ? Et je n’étais pas le genre de femme qui croyais au destin, mais ne trouvais-tu pas ça dingue ? De se retrouver ici, après tant de temps ? Et je n’ai jamais su, si ces deux moins en ma compagnie avaient compté pour toi, mais j’étais heureuse que tu sois ouvert à l’idée de me revoir. Automatiquement, dans un pays aussi développé au niveau des jeux vidéo, on se donnait rendez-vous au game center. Impatiente et curieuse, j’étais très vite surprise par ta main posée sur mon épaule. Surprise, mais contente, je m’approchais et dans une douce confession, j’étais soulagée de t’entendre me dire que toi aussi t’étais content. J’avais toujours cette lueur perfide dans le regard, à la limite de la lubricité des souvenirs ravivés, à ta vue. Tes mains glissées dans tes poches, mes yeux qui ne pouvaient s’empêcher de te regarder et il me fallait quelques secondes pour revenir sur terre. « J’aime aussi, c’est déroutant ce changement de culture, mais je m’y sens bien. » J’étais légèrement hésitante, ne connaissant pas ta situation actuelle et finalement, je me lançais, enroulant mon bras autour du tien, pour t’emporter avec moi dans la salle de jeu. « Toi qui est joueur comme moi, ça te dis qu’on pimente le truc ? » Que je soufflais doucement un sourire angélique au coin des lèvres. « Celui qui perd à chaque partie doit faire une action ou une vérité ? » Histoire qu’on se redécouvre, tout en s’amusant.

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→ ft. @A. Ruby Rupert
C'est comme un souvenir agréable qui te revient, mais en live. Le revivre est tentant. Peut-être devrons-nous faire les choses différemment ? Seul l'avenir nous le réserve. Je ne peux pas exprimer à quel point ça me réjouit de la retrouver, à Tokyo. D'abord sur tinder et la discussion avait été fort plaisante. Mais au lieu de se retrouver dans les couloirs d'Harvard, nous voilà au bout du monde, en Asie. J'inspecte avec régal sa beauté. Elle a grandit, en un an. Elle est encore plus femme, plus élégante. Bref, du Ruby tout craché. Quand elle a quitté l'Italie, je ne lui en ai pas voulu longtemps. Je ne suis pas de ceux qui croient aux relations longues distance et aux relations tout court. J'me suis dit que si le destin devait nous réunir un jour, il le ferait. Voici ce jour, mais le timing n'est pas en notre faveur. Mon coeur n'est pas libre. Elle s'accroche à mon bras, tout naturellement et je rigole à sa proposition. " t'es pas croyable, à peine on se retrouve et tu veux déjà pimenter tout ça. " mais c'est bon, j'accepte, car comme elle vient si bien de le dire ; je suis un grand joueur. " okay, mais je rajoute un truc en plus, celui qui gagne choisi le resto. " le resto ? comment ça ? Bah oui, j'ai bien envie de profiter d'elle après les jeux, je compte bien passer toute ma journée et ma soirée avec. Je la retrouve, je peux pas la lâcher après une heure.

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★ ─ w/@Ottis Heimann

C’était un agréable surpris de te savoir à Harvard, espérant pouvoir te compter comme l’un de mes piliers ici, après l’intensité de notre relation, malgré qu’elle ait été brève. Et moi, j’y croyais au destin, au petit signe que la vie nous faisait, mais fallait-il encore que ce soit ton cas ? Enfin, je ne parlais pas forcément de reprendre notre histoire ou nous l’avions laissé, mais plutôt de voir si l’alchimie était toujours présente ? Et ouais… J’voyais peut-être trop loin, ne sachant pas ce qu’il s’était passé dans ta vie pendant ces un an d’absence, mais tu m’avais marqué Ottis. Après t’avoir observé un instant, me délectant de ses quelques secondes de plaisir que tu offrais à mes pupilles, j’enroulais mon bras autour de tien, pour t’embarquer avec moi à l’intérieur et te proposer un deal. « J’ignore les un an loin de toi. » Parce que je n’aimais pas ça, comme j’avais fui les adieux. Et ça me plaisait de t’entendre ajouter ta règle, te voyant prendre part à l’ambiance qui commençait à s’instaurer entre nous. « Tu ne peux déjà plus te passer d’moi ? » Que je soufflais amusée, papillonnant du regard, avant de sourire et ajouter : « Mais ça m’va ! » Ça prolongeait les retrouvailles et ça nous permettrait d’avoir un petit temps de repos, après l’euphorie des retrouvailles. On passait au guichet pour échanger un peu d’argent en jetons et commencer à explorer les lieux « Ça te dis de commencer avec le simulateur de course de voiture ? » Que je te demandais, en voyant la première machine face à nous. J’avais le sourire accrochée aux lippes, réellement heureuse de partager tout ça avec toi, mais avec cette pointe d’angoisse d’apprendre les choses qui pourraient me déplaire au détour de ce jeu instauré au préalable, mais c’était le but, n’est-ce pas ? Te redécouvrir et m’accoutumer de tes choix de vie.

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→ ft. @A. Ruby Rupert
Les personnes qui m'ont réellement marquées, elles se font rares dans mon passé. Certaines ne veulent pas voir leurs ex-flirts ou exs tout court. Je ne comprends pas comment ils peuvent être en mauvais terme avec quelqu'un qu'ils ont tant aimé. Ce n'est pas ma philosophie de penser. Mais c'est peut-être car Ruby et moi, on s'est bien quitté en quelque sorte. Elle ne m'a pas manqué de respect, n'a rien fait qui ait pu me donner envie de lui tordre le cou, et c'est réciproque pour elle. Ruby est un beau souvenir, un agréable chapitre de ma vie que j'ai relire. Ici, je le revis de nouveau, différemment c'est sûr mais je n'ai aucune raison de me plaindre. Elle est bien là devant moi, elle me regarde, sourit, rigole, comme si rien n'avait changé. " c'est toi qui ne peut pas te passer de moi. " je lève un sourcil, humecte mes lèvres et rigole à mon tour. On a pris l'habitude de se draguer ouvertement, cela faisait partie de notre petit jeu, de nous, tout simplement. J'inspecte vivement l'intérieur du game center et Ruby est déjà en train d'essayer d'attirer mon attention sur un simulateur de course de voiture. Evidemment que je veux ! Je suis un dada des voitures. " tu sais ce qui me plait toi ! mais tu sais que tu vas déjà perdre hein ? " je fais une petite moue faussement désolée puis je lui emboite le pas pour aller m'asseoir sur un siège. Je sors quelques pièces de mon porte monnaie et attends que la brune prenne place sur le siège d'à coté.

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★ ─ w/@Ottis Heimann

T’étais cette perle, rencontrer au détour d’une soirée, ou l’attraction et le feeling aura eu raison de nous l’été dernier. Un an déjà, que t’avais laissé ta trace dans ma vie. Un an, sans réellement avoir de contact avec toi, au-delà des nouvelles qu’on s’échangeait de temps à autre. Mais c’était le jour un, d’un nouveau départ, d’un nouveau chapitre et j’espérais que tu me gardes une place de choix de celui-ci. J’étais certaine qu’une belle amitié pouvait se créer, quand bien même j’éprouvais toujours autant de désir à ton égard. Nos traits s’étaient un peu plus dessiné, effaçant les traces juvéniles de notre enfance. Je pourrais te contempler des heures Ottis, mais je me contentais de rire à tes remarques fuyant légèrement le regard, pour ne pas trop me noyer dans ton regard expressif. « Maintenant que je t’ai retrouvé, non. » Mordant doucement la joue intérieure, pas trop pour que tu ne puisses pas vraiment t’en rendre compte, mais assez pour me faire mal. Histoire de me calmer un peu, de pas trop te tendre de perche sans savoir où tu en étais. Bref, mes yeux, une fois à l’intérieur se posaient un peu partout, avant de s’ancrer sur la première machine, celle de simulation de course. « Y’a certaine chose qu’on n'oublie jamais. » Te disais-je avec un petit clin d’œil, avant qu’on glisse une pièce dans la machine. « Je sais que je vais probablement passer ma journée à devoir mimer le zoo, câliner des inconnus, parce qu’on sait tous les deux que t’es meilleur que moi à tout ça, mais j’crois que ça vaut le coup. » J’en étais sûre, même. Finalement, le début commençait, s’en suivait des rires et des petits lancés de regard vers toi, et sans grande surprise, tu terminais quelque longues secondes avant moi. « J’le savais qu’en te proposant ça, j’allais finir par être la risée de Tokyo. » Rire qui filait entre les lèvres, j’étais bonne perdante, préférant l’amusement à la compétition. « Alors t’as une action, une vérité qui te passe par la tête ? » Les deux m’allaient, alors la suite dépendrait de ton imagination.

Hj : Désolée petit chaaaat, j'ai eu une baisse de moral et donc de motivation, mais tout vas mieux, je mettrais plus autant de temps à répondre

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@A. Ruby Rupert Ca, c'est bien vrai. S'il y a une chose qu'on ne peut pas oublier chez moi, c'est mon attitude quand je perds. Un grand mauvais perdant comme vous n'avez encore jamais vu. Mais d'un côté, si le perdant a le droit à un gage, c'est tout de même tentant. Je pourrais perdre juste pour faire une action. Lui montrer que je suis toujours aussi cap de faire des trucs aussi farfelus les uns que les autres. " t'en fais pas, je vais te laisser gagner de temps en temps, j'ai aussi envie de m'amuser. " je tire la langue. Car gagner tout le temps, à la longue, c'est pas drôle. Y'a rien de satisfaisant. Bref, on commence à faire la course de voiture et je me sens vraiment dans mon élément. Un gamin qui a trop souvent joué à la ps et qui peut passer à un level supérieur en ayant vraiment l'impression d'être en train de conduire une voiture. Et là, je gagne. Ouiiii ! Trop content. Non parce que la laisser gagner dès le premier tour, pff, imaginez un peu les hommes qui nous regardent ? Macho ? Aha, rien qu'un peu. Surtout qu'elle me collait aux fesses de quelques secondes. Je tends ma main vers elle pour faire un check. " t'as bien failli m'avoir. " super, j'ai gagné. Du coup maintenant, je dois lui donner une vérité ou une action. Mh, je suis toujours nul pour trouver ça.  Allez, une petite vérité car j'ai pas trop d'idée pour l'action là tout de suite. " on va commencer soft... quelles ont étés les meilleures vacances de ta vie ? " sourire enfantin, les yeux qui battent comme les ailes d'un papillon qui s'envole. Le gamin, il a envie de rougir et d'avoir ses chevilles qui gonfles.

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Chaque petite seconde comptait, sans pour autant penser que je pouvais rattraper le temps perdu, mais avec l’espoir de prendre cette seconde chance comme un nouveau départ. Une belle amitié allait en découler, j’en étais certaine, pour le petit plus qui avait agrémenté nos vacances ensemble, j’émettais un doute. Ou t’en étais toi, Ottis ? Amouraché d'une autre belle plante, ou bien libre comme l’air ? J’aurais tout le temps de le découvrir au fil du jeu que je te proposais, à l’image d’une action ou vérité remasterisé. « Tu prépares déjà le terrain pour la fois où j’arriverais à te battre. » Que je soufflais amusée. « C’est très malin. » Petit clin d’œil pour répondre à ta langue tirée et voilà que je m’installais devant le volant pour tenter de te suivre tout le long de la course, sans y parvenir. Petite moue boudeuse en tournant la tête après avoir passé la ligne d’arriver, avant de sortir et de rire. J’étais bonne vivante et très clairement mauvaise perdante, mais avec toi, c’était différent. « Je sais. » Te disais-je le regard hautain, en jetant une mèche de cheveux en arrière avant de réclamer ma sentence. Lippes étirées en entendant ta question, j’avançais d’un pas vers toi, relevant les yeux jusqu’au tien pour finalement chuchoter : « Parce que tu veux partir sur du moins soft après ? » Sourire qui s’intensifiait en laissant doucement le dos de ma main glisser le long de ton haut, devinant à travers mes souvenirs, ce que tu cachais là-dessous et finalement avouer : « Sans aucun doute celles en ta compagnie. » C’était une réponse assez satisfaisante pour toi ?

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@A. Ruby Rupert Ruby et son charme naturel, cette assurance qu'elle porte au bout des lèvres et qui peut vous faire tourner la tête en un battement de cils. C'est tout elle. Je la reconnais bien. Ses réflexions m'amusent, me déstabilisent légèrement, tout ce que j'aime aussi. J'ai gagné, c'est à moi de choisir si je lui donne une vérité ou une action. Du soft, comme je dis, et elle, elle m'électrise d'un seul geste sur mon t-shirt. Mon regard va de sa main à ses yeux. Sa réponse me fait chaud au coeur. C'est fou qu'après tout ce temps, j'ai quand même la chance d'être encré dans sa tête. J'attrape doucement sa main et je soupire. " ruby. je ne peux pas me laisser aller. du moins, plus comme avant. " je fais une petite moue désolée. A-t-elle compris ? Une partie de moi a envie de la retrouver, juste par curiosité, voir si on peut revivre ce bout de chemin qu'on a fait ensemble. Mais l'autre partie, la plus grande, n'a pas envie de tout faire foirer avec la fille que j'aime. " mais tu peux toujours continuer de me flatter. " petit clin d'oeil. Je ne dis jamais non à des compliments en tout genre. J'espère qu'avec ma révélation, cela ne va pas foutre un froid entre nous. Je veux pas ça, pas déjà.

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