fall on me with all your light.
22 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ london town.

Quelle torture, de ne pas s'écouter, de ne pas écouter ce qu'il se passe entre mes cuisses dès que je pense un peu trop à toi, à ton corps, à tes doigts et surtout à l'effet que tu me fais. C'est un cercle vicieux. Je pense à une chose et dans le quart d'heures qui suit, je suis obligée de me convaincre que c'est mal, que je serai pas la maitresse, jamais. A aucun de putain de moment. Parce que si c'est ce que je suis pour toi, je ne serai plus que ça. Et plutôt mourir de frustration qu'autre chose. Ça finira bien passer non ? Comme toute fascination, ça disparaîtra bien à un moment ou à un autre. Mais pour le moment, c'est toujours bien là. Une boule de chaleur juste en dessous du nombril et je ne peux m'empêcher de sourire quand tu arrives à mes côtés. On devrait déjà dormir vu le trajet qui nous attend demain mais non. J'irais me caler dans le lit avec Eden demain, ce n'est pas bien grave. J'ai bien mérité ça, non ? Moi, la femme qui déteste les gamins et qui n'a d'yeux que pour cette petite tête d'amour. J'ai hâte qu'il grandisse et qu'il dise à tout le monde que je suis sa tata préférée. Et il n'a beau avoir que deux mois, je sais qu'il aura tout de moi, comme Thaïs en soit. T'es rapidement sous le drap avec moi et je te regarde avec un léger sourire. " Je me fais une liste mentale de tout ce qui m'attend à Boston… Bouger au Manoir, devoir m'occuper d'un bébé, passer du temps avec Dim et Thaïs… Arrêter d'avoir envie d'embrasser le propriétaire du Manoir " Que je souffle doucement avant de fermer les yeux. Je reste quelques secondes les yeux comme ça avant de les rouvrir et de te regarder. " Ne pas dire à ce type là, le propriétaire du Manoir que j'ai très envie que sa main descende sur le bas de mon dos, qu'il se colle à moi et me maintienne éveillé toute la nuit " Non, faudrait pas lui dire… Ca gonflerait son égo. Mais ici, t'es pas le propriétaire du Manoir alors je me lance. On peut juste discuter toute la nuit. J'ai envie de savoir ce que tu penses de Londres, du Corinthia, de mes amis. J'ai envie de te faire signer mon contrat idiot. De t'enlever ton alliance et de m'abandonner dans tes bras, entre tes cuisses musclées, toi avec une vue sur mes reins… Et je crois que je vais pas tenir longtemps avant de le sortir du tiroir, ce fichu bout de papier. Et signe le, pitié. Peut-être que c'est ce dont on a besoin. S'envoyer en l'air pour ne plus penser l'un à l'autre une fois de retour aux États-Unis… C'est peut-être ça, la recette de notre succès. Qui sait…

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22 mai 2020 - Soirée ★ @Ella Marriott-W. ★ London-Corinthia

J'essaye de ne rien dire. De ne pas faire attention. Mais ces yeux. Ses yeux. Vous dire que je m'y noie dedans serait cliché, un euphémisme. Je m'y jette. Je m'y abandonne. Je renie tout. Toutes mes années de travail, à construire cette forteresse autour de mon cœur tout mort. Un sourire et tout s'est écroulé. Et chaque soir, je ramasse les pierres, je reconstruis mes murs en promettant qu'on ne m'y reprendra plus. "Demain, je reste indifférent." Mais ses lèvres. Une invitation au drame. Lisses, rebondies, remplies, dessinées pour être désirées. Je voudrais lui sourire comme mes sens explosent. Je voudrais lui dire qu'elle rayonne, même ici, en pleine nuit. Je voudrais lui hurler de comprendre mon regard. J'ai des étoiles dans le ventre, des papillons dans les yeux. Et ça tourne, ça virevolte, ça vole si haut que j'ai du mal à suivre le navire chavirer. J'éclate en milles étincelles qui crépitent. Et la mèche à déjà pris feu, j'attends l'explosion. Celle que toi, tu tentes de toujours reculer. Par conviction. Parle moi de ce que tu as dans la tête, cela étouffera peut-être les images qui défilent dans la mienne. Ou pas. Je te fixe, tes paupières se ferment quelques secondes comme ci tu voulais retenir des mots, mais que tu flanches. Et, tu me fais flancher intérieurement. Bien sur, je souris. Et, d'une voix basse je te dis "Pourquoi ne pas lui dire?... Parce qu'il serait assez fou pour ne pas le faire?" car il faut l'être pour refuser de maintenir la belle Ella Clarence Marriott-Wildingham éveillée toute la nuit si elle le demande. Ma main, elle se loge sur ta hanche. Je n'irais pas dans le bas de ton dos tant que je n'ai pas l'autorisation réelle. Je n'ai pas envie de terminer comme au club, ou tu m'as ordonné de me tenir loin de ton corps. "Et lui, que penses tu qu'il te dirait?" Fais le parler. Montre moi les mots que tu veux entendre de ma bouche. Ou arrose l'incendie pour directement nous calmer et nous faire passer à autre chose.

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22 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ london town.

Cette passion, cette envie, cette folie… Je ne sais pas ce qui me consume mais c'est horriblement beau, destructeur mais réparateur aussi, par la même occasion. Je souffle sur la bougie mais ce que je ne vois pas, c'est que c'est une de celles qui se rallument sans cesse. Je suis fichue, c'est tout. Je le sais, je le comprends maintenant. Ça ne sert à rien de souffler pendant des heures, il faut juste que j'attende que ça passe. Qu'on attende que ça passe. Pourtant, au lieu d'attendre, je t'invite à me rejoindre sous les draps. À venir te glisser dans mon cocon. Mais par pitié, n'y mets pas le feu. J'ai pas fini de grandir, je ne suis pas encore prête à me transformer en papillon et à voler loin de tout ça. Non, clairement pas prête. Pas quand mes yeux s'acclimatent à la pénombre retrouvée et que je distingue tes yeux sur moi. " J'ai peur qu'il ne s'arrête plus après. Puis tu sais, je n'ai pas envie de passer ma vie à le repousser… Alors, autant imaginer ses lèvres sur les miennes et ne rien dire. Un fantasme quoi " Que je lance simplement. Mon plus beau fantasme je crois. Ta main est venue se poser sur ma hanche et je ne quitte pas tes yeux. Ta question, elle arrache un rictus à mon visage. Qu'est-ce que je penses que le propriétaire du Manoir dirait ? Je ne sais même pas vraiment. " À quoi ? À cette envie que j'ai qu'il me maintienne éveillée toute la nuit ? " Que je demande en me rapprochant un peu de toi. Je sens ta main glisser un peu et j'en mords ma lèvre inférieure. Je n'ai pas totalement décuvé de ces deux soirées consécutives mais même complètement fraîches, j'aurais cette même réaction. " Je pense qu'il me dirait qu'il en a autant envie que moi, si ce n'est plus " J'éclate de rire. Un son et je couvre ma bouche. Parce que je ne veux pas que le bruit réveille qui que ce soit. Bien qu'il n'ait personne à réveiller ici, nous sommes tous les deux. Je pose ma main sur ta joue, que je caresse avant de la passer dans tes cheveux. " Je pense qu'il me dirait de ne pas aller contre mes envies, mes convictions. Qu'il ne supporterait pas que j'aille trop loin et que je finisse par le regretter. Je pense aussi qu'il me dirait que si je venais à m'éloigner de lui parce que je me dégoûte et que c'est plus facile à gérer si on ne se parle plus, il l'accepterait pour moi mais ça le rendrait un peu… fou. Je pense vraiment qu'il préfère qu'on joue pas trop avec le feu plutôt qu'on se brûle et qu'on se voit plus " Que je souffle doucement, mon regard toujours planté dans le tien. " Mais j'ai un document à lui faire lire… Un truc hyper professionnel alors bon, on verra " Que je rajoute. Tu veux le lire ce document, Wesley ?

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22 mai 2020 - Soirée ★ @Ella Marriott-W. ★ London-Corinthia

'Lorsqu'il y en a, les frontières en amour peuvent rapidement dépasser l'entendement, mais les sentiments ne seront jamais aussi intenses que lorsque l'amour joue avec les limites de la destruction.' A ces moments magiques et incomparables. Comment expliquer toutes les choses que que je peux ressentir à cet instant? Quels mots seraient les bons pour exprimer cette chaleur qui envahie mon corps à chaque fois que tu effleures ma peau avec tes mains? Sentir nos deux corps humidifiés par nos efforts se coller, s'assembler encore et encore de plus belle, mélangés à nos essoufflements de plaisir. Lorsque tes cuisses adhèrent aux miennes, que nos pieds s'entrelacent harmonieusement, que de mes bras sculptés je viens te tenir fermement l'arrière pour que tu sois au plus près de moi. "J'pense qu'il n'a pas envie de toute une vie à l'être non plus. Personne ne voudrait de cela. Le fantasme est aussi bien que la réalité au moins?.." Jamais. Imagine tes lèvres sur les miennes, ce n'est vraiment à coté du plaisir de les ressentir pour de vrai. "Oui, a ça..." que je souffle en continuant de te regarder dans les yeux. Ils m'hypnotisent. Mes doigts glissent dans ton dos, ils se promènent doucement. Ton rire camouflé, il me fait sourire de plaisir, d'amusement. "Ah oui? Continue.. " Sacré coquin. Mais tu n'es pas dans le faux. J'ai terriblement envie. Et toujours plus quand ta main se pose sur ma peau, puis dans mes cheveux pour jouer avec. J'avale chaque mot, je m'injecte tes paroles directement dans les veines. Titillé par cette histoire de document, je me dois quand même de répondre à tout ce que tu as pu lancer juste avant. "Il est très respectueux cet homme. Pour agir de la sorte, c'est qu'effectivement, il tient à toi et il deviendrait totalement fou si il devait arrêter de te parler. Tu sais, le genre de folie qui peut faire réellement flipper?" le vibreur de mon téléphone m'interpelle légèrement. Il est discret, mais mon oreille le perçoit. Avant d'être totalement à toi "Je veux bien jeter un coup d'oeil a ce document. Tu connais mon sens des affaires, je pourrais te donner mon avis avant que ça ne tombe entre ses mains." Je viens voler un baiser, furtif. "Mais avant, je m'éclipse aux toilettes. Il y a des envies qu'il ne faut pas refouler." Et, je me décolle pour pivoter et me redresse de ce lit. Partant donc au lieu indiqué précédemment.
Une fois dedans, je regarde mes messages, appels manqués et mails. Tout un tas de bordel.

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22 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ london town.

J'aime cette proximité, j'aime te sentir contre moi, tes mains sur moi, les miennes sur toi. Je sais que c'est mal, qu'être la maitresse, je pourrais pas. Que je veux pas que tu commettes l'adultère non plus. Je veux pas qu'on vive avec ça. Qu'on y repense en se disant qu'on a été con. Que le sexe, c'était génial mais que maintenant quoi ? Hein ? On fait quoi maintenant, on continue nos vies comme si de rien n'était ? Et si j'ai été capable de le faire avec tous les hommes, femmes et non binaires que j'ai pu rencontrer jusque là, je crois qu'avec toi ça sera plus difficile. Et pourtant, j'ai cette idée folle, ce contrat qui nous attend sagement dans le tiroir de la table de nuit derrière moi. Mais d'abord, on a un autre jeu. Est-ce que le fantasme est aussi bien que la réalité ? Non. " Mmmh… Je préfère quand même ce qui est réel " Que je souffle doucement. Les pensées, l'imagination, ça a ses limites. Et la folie aussi. Je vois bien de quelle folie tu parles d'ailleurs. Et je crois que je la côtoie un peu trop souvent. Parce qu'elle a ce goût de vivant quand même. Je préfèrerais vivre autre chose mais j'ai que ça sous la main. Me pousser à bout, devenir dingue quand tu me dis des trucs que je préfèrerais pas savoir. Et je crois qu'à part nos quelques moments très récemment, je ne me sens jamais aussi vivante que quand tu me rends folle. T'es dans ma tête, je t'ai dans la peau et… J'ai envie de t'avoir en moi aussi, entre mes cuisses, d'être entre les tiennes. De t'embrasser, de sentir cette fine couche de sueur sur le corps, de t'entendre jouir aussi. Et je crois que c'est le moment de juste craquer, de balancer l'idée, de voir tes yeux s'écarquiller quand tu comprendras que je suis si idiote, presque enfantine. Parce que je me cherches toutes les excuses du monde pour te retrouver aussi proche qu'hier, la respiration encore plus haletante qu'hier, dans cette boite du centre. " D'accord, je prépare ça alors " Que je souffle en me redressant rapidement dans le lit. Tu files vers la salle de bain et je mords ma lèvre inférieure. J'allume la lampe de chevet de mon côté, sors le contrat et le relis de travers. De mon stylo, je remplis la date rapidement. Wesley Eugène Edwyn Patterson, vous allez être divorcé de signature de contrat jusqu'à demain 17h, heure anglaise. Tout le temps du vol aussi. Parce qu'on ne sait jamais ce qu'il peut se passer. Je t'envoie quelques textos et les minutes sont longues. Je regarde l'heure, le contrat, joue avec le stylo, assise dans le lit. Putain c'est long. Très long. Trop long. Et, agacée, presque déçue que tu ai d'autres choses à régler, je range le papier, le stylo et ferme le tiroir. Je me rallonge, ferme les yeux et le sommeil vient rapidement. Et demain, au réveil, c'est la pire des déceptions qui prendra possession de mon corps. Parce que pire que ça, tu pouvais pas faire. Plus humiliant que ça, c'était pas possible. Salop.

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22 mai 2020 - Soirée ★ @Ella Marriott-W. ★ London-Corinthia

Que faut-il choisir de vivre ? Toute sa vie une relation sans piment et légale. Se morfondre toute sa vie sans connaître une relation charnelle intense, un amour plein d'interdit, illégal et passionnel. Une relation peu excitante, ou une passion dévorante? Vous allez me dire pas très morale cette question ! Les choses interdites sont bien plus passionnantes à vivre, rappelez-vous de votre enfance. Il ne faut pas grand chose pour basculer dans l’interdit. Qu'est-ce qui sépare : le policier du cambrioleur, le corsaire du pirate, la femme de petite vertu de la courtisane, la sorcière de la fée? Vous ne voyez pas grand-chose, souvent le hasard d'une rencontre, le destin décide à notre place, faut-il se fier au jeu de l'amour et du hasard. Oui et non bien sur, la prudence s'impose, quelque soit votre choix. Mais il ne faut jamais laisser passer une occasion de faire un bout de chemin avec une âme sœur potentielle. Encore faut il savoir de qui il s’agit. Je suis dans la salle de bain à écrire à Hope. Enfin, à tenter de régler son caprice. Elle a envie d'un long week-end avec moi, et mon heure de retour ne la satisfait pas. Je tente de réfléchir pour trouver la meilleure chose à faire, mais j'ai bien peur que ma décision ressemble plus à la pire. Le temps défile, défile et défile. Je ne m'en rends même pas compte parce que je suis entrain de gérer messages et mails. Quand je suis de retour, tu es endormie... Je te regarde, et je viens délicatement me poser contre toi. Ah Ella... Tu vas me détester à ton réveil.
Car quand le mien arrive - bien que je ne me sois pas plongé dans un réel sommeil - je me redresse de ce lit et je chope un bout de papier et un stylo sur le bureau pour te laisser un mot qui te dit "Je dois partir plus tôt que vous. Je suis désolé. Mais ce séjour, il était magique. Bises Ella." Et je quitte ta suite pour retrouver celle où se trouve mes affaires. Je commande un taxi, et je pars du Corinthia. Y laissant mes regrets.

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22 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ london town.

J'ouvre les yeux, un sourire sur le visage. La nuit a été courte mais bonne, réparatrice. Beaucoup plus que les deux dernières mais ce n'est pas difficile en même temps. Je me tourne dans le lit, m'apprêtant à voir Wesley mais il n'y a personne. Il n'est pas là et je fronce les sourcils. Il a du retrouver son frère pour préparer leurs dernières affaires avant de quitter Londres, tous les quatre ; Wesley, Eden, Will et moi. Oui, notre petit groupe va retrouver le pays - et la ville - d'origine des Patterson et c'est une nouvelle vie qui va commencer. Une où j'habite entre le Manoir et le Copley pour aider Will avec Eden. Une ville où je compte bien écraser tout le monde, avoir la tête haute. Grandement déçue de ne pas avoir signé le contrat prévu hier soir mais qui sait, cela peut toujours s'arranger. Je m'assois dans le lit, bascule mes jambes dans le vide et me lève rapidement. Je suis toujours aussi souriante, j'enfile mon peignoir en soie blanche et descend dans le salon. Il n'y a que Will et Eden. Je m'approche du jeune papa, embrasse sa joue et regarde autour de moi. " Ton frère est entrain de préparer ses affaires ? " Will grimace et même s'il ne me regarde pas, je vois bien qu'il est mal. Mais pourquoi ? Wesley est dans le coin, non ? Eh bien, non. Le jeune Patterson m'annonce que son frère a du rentrer plus tôt pour des raisons maritales et qu'il s'en excuse. Je dévisage Will et mon regard passe des étoiles aux flammes. " Il s'est barré de mon lit pour aller la retrouver ? " Que je crache, cherchant le regard de Will qui préfère se concentrer sur Eden. Prise d'une rage folle, je remonte à l'étage, allume la lumière et vois le mot sur l'oreiller. Wow. Comme si ce n'était pas assez humiliant comme ça. Je n'y crois pas. Je le lis et je froisse bientôt le papier entre mes mains. Je n'arrive pas à y croire. Putain ! J'ouvre le tiroir avec hargne et entends les pas de Will dans les escaliers. J'attrape mon téléphone, compose le numéro de mon oncle et lui demande s'il est possible d'emprunter le jet des Wildingham pour rentrer sur Boston, ce qu'il accepte. Je sors de ma chambre et file vers le balcon. " Prépare toi, on doit monter sur Oxford pour décoller. Il n'y a plus de Jet qui nous attend à Londres " Il n'a pas pensé à ça, ton abruti de frère ? Dis moi, il a pas pensé au fait qu'il nous coince ici, sans moyen - autre que commercial - pour rejoindre le Massachusetts ? Je n'arrive pas à y croire ! Je file sur la terrasse, attrape le briquet sur la table et brûle les différents papiers. Je tape avec rage sur mon cellulaire pour prévenir mon frère. Et, puisque ma seule manière d'évacuer sainement ma rage est de crier, c'est ce que je fais. À plein poumon, tout en regardant le papier s'envoler sous mes yeux. Putain. Mais quelle idiote. J'étais prête à … Je préfère ne pas y penser parce que je vais commettre un meurtre. Une trace noir sur le sol de la terrasse, je claque les portes et fenêtres pour retourner à ma chambre et finir mes valises. Merci de pourrir mon séjour en plus de ma vie. Magique, ce séjour ? T'as enlevé toute la magie en te barrant comme un voleur, me laissant dans un lit froid, seule, sans toi.

RP TERMINÉ