fall on me with all your light.
21 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ london town.

Je n'arrive pas à croire qu'on est vraiment entrain de se chauffer de la sorte sous les yeux de centaines d'inconnus. Non, j'arrive pas à y croire. Parce que c'est complètement fou, presque abusé. On devait resté calme, posé, taquin mais rien de sensuel, de sexy, rien de ce que l'on fait en quelque sorte. Est-ce qu'il sera capable de s'arrêter qu'à un geste ? Moi oui. Puisque ce n'est pas moi qui les fait, ces gestes. Je ne suis pas sure de ne pas reprendre à ce moment là dès qu'on sera rentré. Non, ça, c'est même sur. Et je sais que les murs sont bien insonorisés puisque les hurlements d'Eden n'ont jamais réveillé Dimitri ces derniers jours. C'est plus moi en passant d'une pièce à l'autre qui l'a réveillé, tournant dans la suite comme un lion en cage. Je le regarde, l'écoute et souris doucement " J'ai même pas besoin de me retenir, personne ne m'entendra " Que je souffle en ne le lâchant pas du regard. Parce que je veux voir l'effet qu'il a sur moi mais aussi ce que ça lui fait de m'entendre soupirer de plaisir - si ce n'est plus - à cause de lui. Et c'est clairement ce qu'il se passe. C'est doux au début, du bout des doigts, comme si c'était interdit. Et ça l'est, en quelque sorte. Nous sommes dans un lieu public. Il est marié. Et pourtant. Je ne peux m'empêcher de gémir doucement, enfonçant mes doigts au niveau de ses reins et de fermer les yeux quelques secondes. Putain. Putain de putain de merde. C'est tout ? Oui. Je suis sûre ? Non, clairement pas. Pourtant, je sais que s'il se glisse encore là bas, je vais devenir folle, je vais lui demander de ne plus me lâcher, de m'embarquer pour qu'on rentre au Corinthia. Et qu'on fasse l'amour toute la nuit. Ses mains. Sa langue. Sa … Inspire, expire Ella. Tout va bien se passer. Et d'une force mentale sans nom, je me tourne pour me coller à lui. Je place mes bras sur ses épaules et continue de danser. " Je m'occuperais de finir au Corinthia va… " Que je lance tout proche de ses lèvres. " Quel dommage que tu dormes avec ton frère… Tu ne pourras ni t'occuper de moi, ni t'occuper de toi " Enfin, il aura toujours la douche ou autre pour faire sa petite histoire. " Et je ne pourrais pas m'occuper de toi non plus " Que je finis par dire, passant le bout de ma langue pour lui faire comprendre comment est-ce que je me serais occupée de lui, si j'avais pu. Si j'avais voulu parce qu'au final, je pourrais le faire venir dans ma chambre. Mais ugh, ce putain de mariage à trois francs six sous. De la torture et clairement, le pire choix qu'il aurait pu faire. " Ah mais la vie… cette vie ! " Quelle chienne. Parole d'Ella qui n'a qu'une envie : se faire lever la robe et le sentir contre elle, en elle.

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21 mai 2020 ★ @Ella Marriott-W. ★ london town.

J'ai pas eu ce que je voulais, que je pense déjà a ce que je voudrais après. Avoir une chose et s'en contenter, et art que je ne maîtriserais jamais. Et encore moins quand l'alcool me monte à la tête. Ou peut-être que c'est toi qui est montée la haut pour y foutre un bordel sans nom. Personne ne t'entendra.. Ici ou à l'hôtel? Dans les deux cas, c'est valable. La musique est bien trop forte pour que ton futur gémissement se fasse entendre. Et je ne doute pas que le Corinthia soit aussi bien insonorisé que le Copley. "Ne te retiens pas.." Car il n'y aurait rien de plus frustrant... Enfin si. Ne pas pouvoir terminer ce que nous sommes entrain de commencer. J'ai la prochaine main dans ce jeu, et la mienne vient justement jusqu'à ton intimité. D'une allure tendre et lente. Mais qui va s'intensifier quand mes doigts se poseront sur ton endroit sensible. Comme pour marquer mon envie, ma fougue et l'ardeur qui s'emparent de mon corps. Certes, les gens ne peuvent pas entendre, mais mon oreille non loin de ta bouche si. Et je m'en mords la lèvre inférieure avant d'étirer un sourire. Le sourire de satisfaction. Même si au fond, j'aimerais obtenir plus. Te tirer de là, remonter en voiture pour atteinte ta suite, ou pas. Le faire à l'arrière vu que ton véhicule est équipé d'une vitre pratique. Et... Ton corps qui se retourne brusquement fait envoler mes images. Je peux te regarder dans les yeux, en continuant de danser toujours d'un accord si parfait. Nos bouches si proches, je t'écoute me torturer. Un sourcil se hausse "Will ne va pas me suivre partout..." Genre, toilettes, douche... Ce bout de langue là. "Ce serait dommage que je réveille Eden en rentrant ce soir, tu ne trouves pas?.. " Autrement dit. Autant que j'aille directement me coucher avec toi non? Mon regard ne lâche pas le tien. Ma main se glisse en bas de ton dos pour bien appuyer ton bassin contre le mien pour les mouvements qui viennent. Si on pouvait se voir, je suis sur qu'on se trouverait beau, là, au milieu de cette foule mais pourtant dans notre bulle. Putain de vie. Heureusement, il y en a 5 autres nan? Souvenir de bal. "Ouais... Mais elle sera toujours mieux que la mort." Et je penche ton corps en arrière furtivement sous le rythme, avant de te faire revenir, toujours plus proche de mon visage. Mes lèvres viennent effleurer les tiennes, pour te tenter, et je recule légèrement en te souriant, cette provocation qui habite tout mon air.

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21 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ london town.

Ses mots m'arrachent un sourire qu'il ne verra surement pas. Oh non, je ne vais pas me retenir. Je ne le fais jamais, ce n'est clairement pas aujourd'hui que ça va commencer. Et même si je devrais me reprendre, te réitérer mes convictions en pleine tronche, je n'en suis pas capable. J'y arrive pas. Parce que j'en ai envie. J'ai envie de toi. J'ai envie que tu m'embrasses, que tu me touches, que tu me fasses soupirer ton prénom, ton nom complet s'il le faut. Je n'ai pas envie de te supplier verbalement. C'est bien pour cela que mon corps le fait pour moi. Vas-y, lâche toi, fais toi plaisir. Profite autant que je profite. Parce qu'on va devoir se contenter de ça. D'une pauvre caresse alors qu'il pourrait juste arracher mes dessous d'une main. Parce qu'il a la force pour. Putain. Mais quel sacrilège. De s'arrêter là, de s'arrêter à une douce caresse quand il pourrait se glisser un peu plus. Je m'en veux presque. Et le son qui quitte mes lèvres ,'est qu'un pourcentage infime de ce qu'il pourrait entendre si… Mais avec des si, on refait Paris, on refait la vie. Nous deux, on est pas à refaire, on est tout bonnement à faire, à construire. Ses mots, ça m'électrise. Je ne comprends pas la première partie sur Will, ayant besoin de retrouver mes esprits déjà partis bien loin mais quand il parle d'Eden, je comprends mieux. Je souris comme une idiote parce que je sais qu'il y a plus de chance qu'on finisse chacun de notre côté qu'ensemble. Parce que c'est comme ça. Et si mes écarts ne seront jamais des regrets, je refuse qu'on fasse quoi que ce soit dans ces conditions. Je veux que tu me veuilles, que tu me désires au point de ne plus en pouvoir, de prendre les décisions qui te libèreront, qui me libèreront. Qui nous permettrons de faire quelque chose de plus que ça, que nos bassins qui s'emboiteraient si bien. Regarde nous là. Plein de désirs l'un pour l'autre, gonflés de plaisir, à appuyer sur le frein, sur les aller et venus, sur nos corps qui se détachent pour mieux se retrouver. Tu mènes la danse parce que je te laisse la mener Wesley et j'espère que tu en es conscient. Parce que personne n'a le droit de me faire sentir - et ressentir - ce que tu me fais sentir. T'es ce putain de privilégié qui détruira peut-être tout d'un coup de main. " Clairement … " Que je souffle. Parce que t'as raison. Je préfère cette douce torture au néant. C'est ça qui me fait me sentir vivante à ce moment, toujours un peu ivre de la veille, au bord de la chute. Tes lèvres qui frôlent les miennes. Et ma main qui se pose sur la tienne. Ma droite sur ta gauche, mon pouce et mon index qui serre tout particulièrement ton putain d'anneau. " Mais cette vie n'est pas la nôtre " Toujours un nuage noir - ou blond. Je pose ma main sur ton visage, au niveau de ta mâchoire, de ton menton pour être plus précise. J'appuie quelque peu. Pour me ressaisir et ne pas t'embrasser. Mon pouce glisse sur tes lèvres et je te regarde dans les yeux. On a l'air idiot. La paire d'Idiot. J'ai envie de lui arracher la joue, de lui planter mes ongles dans cette dernière. Mais au lieu de ça, je souffle " Suis moi " Ou pas. Comme tu veux. Et je me faufile dans la foule, retourne vers le lieu où on était assise, passe ma veste sur les épaules et te jette un dernier regard. Un dernier coup d'oeil avant de pousser la porte de service et de me retrouver dans une petite cours. Là où il y a les verres, là où des cadavres de verres s'entassent. Un endroit pour respirer, pour se rafraîchir les idées. Et peut-être même s'embrasser quelques secondes avant de repartir. Parce que j'ai bien vu que Jeremiah ne m'a pas quitté du regard quand je suis montée. Oh. Ça se trouve, il t'empêche de me rejoindre. J'aimerais tellement voir ce qu'il se passe, ce que tu lui fais. Mais je ne peux pas. Je profite de l'air pour me remettre les idées en place et me retenir de finir ce que t'as commencé. Parce que c'est clairement glauque ici, et nos souvenirs ne doivent pas l'être.

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21 mai 2020 ★ @Ella Marriott-W. ★ london town.

Tu te tiens face à moi, et tu me regardes de cette façon. Comme personne ne m’a regardé. Tu ne te rends surement pas compte, mais c’est ici que certaines choses basculent. Tu n’aurais jamais dû me regarder comme ça. Ca m’aurait évité de ressentir des trucs au fond de moi. Deux-trois sourires, quelques regards et mouvements de bassin, et je suis à tes pieds. J’ai du mal à me retenir. C’est comme si une myriade de feux d’artifices explosaient dans mon ventre, et plus en dessous. Limite si je ne me mords pas la lèvre au souvenir de ma main qui te caresse l’intimité. Putain, tu fais chier. Tu fais chier de me classer dans l’intouchable et d’avoir autant de conviction. Ca fait chier que je sois aussi respectueux envers toi. Habituellement, je suis le batard qui ne s’occupe que de ses envies. Rien à foutre des états d’âme d’autrui. Je ne suis qu'un mystère silencieux. Une brise qui frôle vôtre curiosité. Et si vous vous éprenez à vouloir me résoudre, vôtre châtiment sera à la hauteur de cet acte indécent. Mon âme est d'une laideur à en faire pâlir la mort. N'appelez pas sentiments mes rictus incessants. Ils vous blesseront soyez en certains. Je suis la pire perversion de l'esprit incarnée en un être fétiche. Et regarde moi là.. Je suis entrain d’espérer que tu brises tes convictions pour un être comme moi. Jouant le Diable, frôlant tes lèvres pour te donner l'envie de venir croquer les miennes. A la place, tes doigt viennent sur cette bague. Sur ce qui nous empêche de vivre ce que l'on aimerait. "Pourquoi toujours faire compliqué?..." Que je souffle, d'une voix a peine inaudible. Sentant ta main sur ma mâchoire. Elle se resserre contre mes os. Ce pouce qui se promène sur ma bouche... Et tu t'échappes en me demandant de te suivre. Je reste planté, te regardant t'éloigner dans cette foule. Je marche, mais lentement. Tu veux retourner sur les banquettes? Oh, non. Tu récupérer ta veste pour emprunter une petite porte qui doit mener à l'arrière du club. J'accélère, prenant une allure précipitée. Mais une main se pose sur mon épaule pour me faire pivoter dans l'autre sens. Jeremiah. Qui semble penser que nous nous sommes querellés et que tu as décidé de partir à l'extérieur pour reprendre tes esprits. Pas totalement faux, mais pas pour cette raison. Laisse l'américain, je vais aller la voir." D'un revers, je lui ôte sa patte de moi, et je m'avance pour être bien face à lui. D'un ton sec accompagné de mon regard noir "Ecoute moi bien. Tes mains, ça ne me plait déjà pas qu'elles se posent sur Ella. Alors évite fortement de venir les poser sur moi si tu ne veux pas que je te..." je prends une grande inspiration pour éviter de dire des choses qui ne vont pas te plaisent. Même si tu ne peux rien entendre sur le moment. "Elle va bien. Ok? Et elle doit m'attendre, alors désolé de ne pas pouvoir m'éterniser." Et je me retourne pour partir, sans écouter si il ose répondre. Je pousse la porte, et je te cherche. Tu es là. L'air frais sur mon visage me fait du bien. Et, l'effet de silence aussi. Je viens prendre ta main, tendrement. "Je pense que ton ami va me détester.." Est ce que je m'en fous? Oui. Je te souris doucement. "Pourquoi venir ici?" Parce que c'est le genre de ruelle assez glauque quand même.

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21 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ london town.

Pourquoi faire compliqué ? Moi j'ai une autre question pour toi. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Et tu devrais y répondre à cette question parce que c'est toi qui complique tout, qui te trouve des excuses pour rester marié, qui me balance des "ça lui sert aussi, ce mariage". Bien, qu'elle se trouve quelqu'un d'autre, si c'est ce qu'elle veut. Ouai, rien que ça. Si c'est d'une marionnette dont elle a besoin, je peux lui en présenter des tonnes. Toutes les personnes avec nous pourraient lui donner de la prestance, de l'argent, un statut, une vie chiante à mourir, si c'est ce qui la fait kiffer. Mais non. Tu choisis le compliqué. Mes positions sont claires et tu les connais, de toute façon. Alors il vaut mieux que je me retire, que je fuis avant de tout balancer. Parce que mon âme est sur un fil si fin. Funambule, ça penche à droite, à gauche. Ça penche du côté du désir et puis de la raison. Et dès que je crois flancher d'un côté, y a un poids qui me rappelle de l'autre. C'est moche. Mais c'est comme ça. Y aura toujours quelque chose pour me rappeler à l'ordre, pour m'hurler que si je flanche, je vais le regretter, je vais me détester. Alors je sors. Simple comme bonjour. Je pars prendre l'air, réoxygéné ce cerveau qui semble manquer de cet air si précieux à sa vice. Je réfléchis, j'essaye de me calmer - et de calmer mes ardeurs - quand ta voix résonne dans mes oreilles. J'hausse les épaules quand tu parles du fait que Jem va te détester. Je suis sûre que non. Il va t'apprécier, il va même probablement me proposer un plan à trois avec nous deux. Parce qu'il est pas fou Jem, il sait ce qu'il veut, il a pas froid aux yeux et s'il faut passer par toi pour m'avoir, il le fera. " Besoin de me calmer " Que je lance après m'être complètement tournée vers toi. Pas juste mon visage. Tout mon corps. " La chaleur, l'alcool, tout ça, je tenais plus " Et notre proximité, tes mains sur moi, l'appel de ta main par mon intimité. Je jure que si ça pouvait parler, ça crierait 'reviens là !!'. " Puis tu pouvais pas m'embrasser là bas " Alors peut-être qu'ici… Ouai peut-être que c'est différent. Et quand je vois la porte de service s'ouvrir, je te tire vers moi, nous collant au mur pour être sûre de ne pas être vus. " On y retourne ? " Que je finis par souffler. Je glisse ma main sur ta joue et te regarde droit dans les yeux. " Je voudrais pas qu'on pense que t'es entrain de me sauter derrière une poubelle pleine de verres… " Que je lâche en approchant mes lèvres des tiennes. " Quitte à ce que ce soit la rumeur, autant qu'elle soit vraie… " Et puisque no means no… Pas de réalité, pas de rumeur, rien.

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21 mai 2020 ★ @Ella Marriott-W. ★ london town.

Je te vois, et mon coeur s’emballe. Il va trop vite, mais je le laisse faire, je le laisse dérailler et m'emplir de bonheur. Tu es là, seulement toi. Je ne vois rien autour, c’est le noir complet. Nous avons délaissés tes amis pour profiter ensemble, rien qu’a deux. Je ne sais pas vraiment si le temps s'est arrêté, mais je l’espère. J’aimerais pouvoir profiter le plus longtemps possible de cette pause. En moi, c'est l’incendie. Mes yeux ne voient plus que toi, et bien que l’envie règne en moi, je tente de rester calme à l’extérieur. Je te souris. J’aimerais renverser le sablier et garder ce moment figé pour l'éternité. Tu me fais face, m'expliquant pourquoi tu as tenue à sortir d'un coup. "Et la ça va mieux?" La chaleur, l'alcool, et tout ça? Ce qui englobe certainement notre jeu, notre façon de se chauffer et notre impossibilité à se résister plus longtemps. On se torture. Et quand tu affirmes que c'est aussi parce que je ne pouvais pas t'embrasser là-bas, j'entre ouvre ma bouche pour laisser un petit souffle s'échapper. Mais pas le temps de répondre ou d'agir. La porte de service s'ouvre, et je tourne ma tête pour voir si c'est l'autre con de Jeremiah. Il serait assez stupide pour me suivre et risquer de voler dans une poubelle. Mais, impossible de voir. Tu me tires brusquement contre moi. Prise entre moi et le mur dans ton dos. Oh, excitant. Je te fixe, la respiration qui s'est augmentée sous cette adrénaline. Une main contre le béton froid, et l'autre qui vient sur ta hanche. "Déjà?" Parce que je ne t'ai pas encore embrassé en fait. Ta main, cette caresse douche. Mes yeux restent plongés dans les tiens, se faisant charmeurs. Ce que tu dis me donne un rictus. Et quand tu t'approches, il disparait, parce que j'ai trop l'envie de ... Hm. "L'envie ne manque pas.. Mais la classe n'y est pas dans cet endroit. Et je dois prouver que l'américain n'a rien a envié à l'anglais." Si ce n'est que lui, il a déjà pu avoir ce bonheur de coucher avec toi. Je me décolle, pour te laisser t'enfuir de là. Pour retourner au milieu du brouhaha. Mais quand ton corps se décolle, ma main vient au milieu de ta poitrine pour te recoller de manière brusque, mais en veillant à ne pas trop l'être pour ne pas te faire mal. Elle remonte sur ton cou, penchant ta tête en arrière légèrement. Ma bouche contre la tienne, je te dis "Tu allais repartir sans avoir ça..." et je t'embrasse avec fougue. Les doigts ne bougent pas, mais mon corps se colle au tien.

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21 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ london town.

Est-ce que ça va mieux ? Je ne pense pas non. Parce que j'ai toujours aussi, j'ai toujours autant envie de me retrouver seule avec lui. J'ai toujours autant envie qu'il m'embrasse, qu'il me déshabille, qu'il me plaque au mur. Et il faut croire que les astres sont de mon avis puisque c'est rapidement là où je me trouve, collée au mur, lui tout contre moi. Je ne voudrais pas qu'on nous demande ce qu'on fiche là alors qu'on est des personnes totalement respectables… Aux morales douteuses pourtant. Et je sais que si on reste trop longtemps là, je vais attraper sa main, appeler James et nous serons bien trop vite au Corinthia. Et dans cet état là, je jure que les draps vont s'en rappeler. Ta question m'arrache un rictus, fière de l'effet que ça te fait, de ton envie de rester là plus longtemps. Avec moi. Pourtant cet endroit n'a rien d'alléchant, tout de déprimant et de dégradant. Rien qui ne nous ressemble mais peut-être que tout ça, cette situation, ne nous ressemble pas tant que ça. Depuis quand on se retient tous les deux ? Depuis quand les cancans Harvardiens nous intéressent, à l'autre bout du monde qui plus est ? Mais c'est comme ça, j'ai envie d'être fidèle à mes principes, te forçant donc à être fidèle à celle qui te sert de femmes, de couverture, de faire valoir auprès de ton père. Putain que j'ai envie de le trouver et de lui défoncer le crâne au marteau, lui aussi. " Puis… Je mérite mieux que l'arrière d'un club à Soho " Que je lâche doucement, te voyant t'écarter doucement de moi. Je mérite clairement mieux que ça. Mais on serait si vite au Corinthia.. C'est à quoi, vingt minutes à pieds. Ça se fait vite. Très vite. Seulement, quand je fais un pas vers toi, pour partir, tu me repousses, me plaques à nouveau contre ce mur et mes yeux plongent dans les tiens. Quoi Wesley ? Quoi ? Ta main se balade sur mon cou et je ne décroche pas mon regard du tien. Partir sans ? Et tes lèvres sont là où je les ai rêvé depuis de longues minutes. Je soupire contre tes lèvres, mon ardeur grandissant à nouveau à vitesse folle. Si on pouvait contrôler ce genre de choses, je serais en excès de vitesse. Mon palpitant aussi. Ton corps contre le mien, ma main s'agrippe à toi, ma cuisse remontant doucement sur la tienne. Comme si j'avais envie que tu me prennes dans tes bras, que tu me soulèves là, tes mains sous les fesses. Mais au nouveau bruit dans la ruelle, ma jambe se pose avec fracas et je te pousse. La respiration courte, la poitrine qui se soulève et se rabaisse, je te pointe de l'index et soupire fortement. Je ne sais même pas quoi dire parce que j'en ai envie. " Ne m'embrasses plus de la soirée " Que je lâche. " J'ai besoin d'avoir l'esprit clair " Je pose mon index sur ton sternum et je l'enfonce, pour te faire reculer encore un peu de moi. " Un jour peut-être. Va falloir se contenter de ça " Et putain que ça ne me contente pas mais alors pas du tout. Vraiment, absolument pas du tout. Et mon ton est froid, presque sec. Je reprends les commandes. " 0250A, le code pour rentrer, si t'as besoin de temps " Que je souffle avant de retourner vers le club, par la porte de service. Je connais ce code, il n'a jamais changé et ne changera surement pas maintenant. Et effectivement. Mes doigts composent le code et j'ouvre la porte noir. J'attends quelques secondes, attendant de voir s'il me suit au non. Son choix. Pour finir la soirée à boire et danser. À se mater et à se faire tellement de scénarios que s'en est indécent.

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21 mai 2020 ★ @Ella Marriott-W. ★ london town.

"Tu mérites même ce qu'il y a de mieux." Je dirais bien, moi, mais j'ai l'esprit trop perturbé pour avoir ma répartir habituelle. Et puis, honnêtement, je ne suis pas en mesure de me vendre à ta hauteur. Je suis là, marié et entrain de faire des choses immorales. Heureusement que je ne suis pas le genre de mec à en avoir une, de morale. Pas sur tout disons. Toi, t'as le don pour foutre en l'air tout les principes du monde. La preuve que ma main revient te plaquer au mur pour ensuite se poser sur ton cou. Et que mes lèvres retrouvent les tiennes pour un échange aussi incendiaire que nos gestes et paroles précédents. Et même si ta dignité en prendrait un coup, j'ai fortement envie de te prendre ici et maintenant. Mon coeur bat comme ci j'étais entrain de sprinter. Et ma respiration... Je ne sais même plus ce que c'est. Quand ta jambe remonte sur le coté de ma cuisse, je pose ma main libre en dessous pour la soutenir... Sauf que ça ne dure q'un court instant. Un bruit résonne, et directement ton pied retrouve le sol. Mon corps est poussé par tes mains. Je te fixe, les sourcils un peu froncés et le souffle qui se fait entendre par ma bouche entre ouverte. Ton doigt se fait menaçant, comme ton ton. Il semblerait que, ta raison soit plus nette que la mienne. "C'est un ordre réellement pensé?" Et du bout de ton index, tu me fais encore reculer de toi. Ajoutant qu'il faudra se contenter de cela. Putain ce mot, je crois que je vais le vomir si je l'entends encore une fois dans les prochains jours. Je pourrais même frapper la personne qui le prononcera. Enfin, sauf si c'est toi. "Ouais. Comme toujours." Bien que je sois entrain de m'en plaindre, j'ai envie de dire que je ne peux m'en prendre qu'à moi. Mon visage se baisse sur mes chaussures, et mes mains viennent sur mes hanches. Les poings fermés. Je pince mes lèvres et je te regarde partir sans dire un mot. Je ne sais pas si j'ai envie de rester là, ou si j'ai envie de te suivre pour ne pas avoir une seconde loin de toi. Tu sembles devenir glaciale, et je n'aime pas ça. Enfin si, j'aime chaque facette de toi. Je déteste tout simplement me faire refroidir de la sorte. Tu as la porte dans les doigts, et tu sembles attendre une réponse ou une réaction. Je relève les yeux pour te regarder et je souffle un "Je viens. J'ai besoin d'un verre." Ou plusieurs. Pour éteindre ce feu intérieur que nous n'avons cessés d'alimenter. Je marche vers toi, et je te suis. Pour retrouver le club, son ambiance et tes amis.

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21 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ london town.

Vraiment ? T'y crois aux conneries que tu balances Wesley ? Parce que si je méritais vraiment ce qu'il y a de mieux, je crois qu'on serait pas là à ce moment même. Parce que le mieux, c'est peut-être toi mais pas avec ton anneau anthracite au doigt. Oh non, ça c'est pas le mieux de ce que tu peux me donner et je le sais. Je le vois dans tes yeux. Le mieux… Putain le mieux pourrait me faire vibrer du bout des doigts. " Pensé et réfléchi. Reste loin de moi Patterson " Que je finis par lancer. Parce que je serais tout bonnement incapable de résister. Et je vois bien que tu respectes ce que je veux, que t'es d'accord avec mes convictions, avec mes limites. Parce que si tu me respectais pas, je serais probablement à quatre pattes dans mon lit ou mieux encore, les épaules dans le matelas, ta main dans mes cheveux, mon corps complètement cambré… Shhh imagination, ta gueule. Et je secoue le visage pour effacer ces images avant de filer dans le club. T'es sur mes pas et il me coute tellement de ne pas m'arrêter en plein chemin pour que ton corps entre en collision avec le mien. Pendant la soirée, je continue de boire, de danser, t'envoies même quelques messages pour te demander de revenir danser avec moi. L'alcool fait baisser mes gardes mais pas trop non plus. La nuit est courte. Toi avec ton frère, moi dans mon lit. Et trop usée pour faire quoi que ce soit, je m'endors juste en culotte dans le lit. La journée passe, je passe beaucoup de temps avec Eden, à jouer, à gazouiller et à dormir dans les draps frais du Corinthia. Soirée tout ce qu'il y a de plus simple puisque nous partons demain. Une dernière nuit ici. Une dernière bouffée de la pollution londonienne avant d'aller s'accoutumer à celle de Boston à nouveau.

Je ne sais pas quelle heure il est quand je te demande de venir me rejoindre dans ma chambre, dans mon lit. J'entends les pas dans le couloir, la porte qui s'ouvre et le petit trait de lumière qui entre dans la chambre m'arrache un sourire. T'es là. Rapidement. Je jète un coup d'oeil au tiroir de la table de nuit à côté de moi. T'as aucune idée de ce qu'il y a là dedans mais c'est notre échappatoire à nous, notre entaille au règlement. Ce contrat que j'aimerais que tu signes, que tu me dises que je ne suis pas folle mais que je suis putain d'ingénieuse. Un contrat vierge qui n'a aucune valeur juridique mais juste morale. Pour toi et moi. Juste nous deux. " Hey… " Que je souffle en tirant les draps pour te laisser t'y glisser. " Ils dorment bien ? Tout va bien ? " Que je m'inquiète rapidement. Eden et Will sont importants pour moi. Et j'ai hâte d'avoir tout le monde à Boston. Même si toi et moi, ça ne sera pas comme ici. Pas le droit de glisser un doigt dans ma culotte, là bas, dans le Massachusetts… Hors de portée, voilà ce que je serai. Fichus principes… Quel enfer que me fait vivre mon cerveau.

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22 mai 2020 - Soirée ★ @Ella Marriott-W. ★ London-Corinthia

Je suis allongé dans mon lit, à lancer mes pensées, comme on jette des pierres. Je ne peux pas trop bouger, ni même allumer la lumière ; ça réveillerait mon frère ou mon petit prince, et je le refuse. Je prends donc mon téléphone portable, et je me promène d'application en application. Quelques messages au passage, et surtout à toi. Nous vivons la même insomnie. Mais est ce que tu as dans la tête, les mêmes choses que moi? C'est un vrai bordel. Même le mot bordel n'est pas assez bordélique pour décrire tout ce qui passe dans mon esprit. Je me demande ce qu'il adviendra de nous une fois sur le sol américain. Je vais devoir me passer de toi? J'imagine. Je vais me retrouver comme un junkie en désintox. Ce sont les premiers jours les plus durs nan? Puis, me revient cette nuit dans le club ; a se chercher et presque se trouver. J'ai découvert que je pouvais, d'un doigt, te faire sortir ce soupir de plaisir. Et que tu perds tout tout contrôle dès que ton dos se fait plaquer au mur pour un baiser torride. Est ce que tu es entrain de penser et réaliser que tu fais tomber toutes les barrières autour de moi, chamboulant tout, comme une tempête brisant les branches d'un arbre, comme une claque dans la gueule que la vie vous envoie à certains moments. J'avais pas prévu, j'avais pas prévu de m'embarquer là-dedans. Vraiment, l'adultère, l'aventure, la nouveauté, appelez-ça comme vous voulez. Moi je suis tombé sur une bombe qui explose toutes vos certitudes et votre vie parfaite. Qui vient balayer tout ça d'un message qui me dit 'viens'.
Je me redresse du lit, doucement et sans un bruit. Je ne vais pas prendre la peine de ramener autre chose que ma personne et mon portable. Je suis en boxer et tee shirt, et je parcours la distance qui nous séparer dans le plus grand silence possible. A ta porte, je la pousse délicatement et passe mon corps dans le petit passage étroit avant de refermer derrière moi. "Hey toi.." Que je chuchote comme ci on pouvait encore m'entendre d'ici. Je marche vers le lit, enfin plutôt vers toi. Je m'installe avant de retirer le drap sur nos corps et de tourner le visage pour te regarder. "Ils sont dans un sommeil très profond. Je pense même qu'ils m'ont volés le mien." Je souris, tendrement, et ne déplace pas mes yeux des tiens. "Et toi, pourquoi tu ne dors pas?" Et c'est presque automatiquement que mon corps se pivote pour, être tourné. Afin que ma main vienne se glisser sur ton haut de bras.