C’est un bon beau jour du mois de février que la jolie Amélia Everest vie le jour pour la première fois. Princesse comme on l’appelait, Amélia est née avec ce qu’on appellerait une cuillère en or dans la bouche. Née dans une famille pleine aux as, son père riche banquier de la City de Londres, sa mère avocate italienne réputé, on peut dire qu’elle n’a jamais manqué de rien. Quand elle voulait quelques choses il lui suffisait de claquer des doigts. Mais la seule chose qu’elle avait toujours voulut, même en claquant des doigts elle ne l’avait pas eu. La tendresse et l’attention de ses parents. Ils se tuaient au travail, partaient tôt le matin et rentraient tard le soir. La seule chose qu’elle pouvait avoir d’eux, était leur argent. Au début quand elle était petite elle avait passé de nombreuses heures à pleurer toute seule dans sa chambre en se demandant à quel point leur travail était important pour qu’ils ne s’occupent plus de leur famille. En grandissant elle avait appris à vivre avec, ne souhaitant même plus leur présence. Au contraire ça avait tendance à la répugner.

Amélia est la cadette d’une fratrie de trois. Sa sœur âgée de presque 10 ans de plus qu’elle avait toujours été son rayon de soleil. Sans elle son enfance aurait été bien terne, elle se rappelait le nombre de fois où celle-ci s’était occupé d’elle, la nourrissant, la lavant et lui lisant des histoires avant qu’elle ne s’endorme. Elle avait agi comme la maman qu’elles n’ont jamais eu. Cinq petites années plus tard, un petit frère est venu pointer le bout de son nez. C’était sa petite merveille. Du haut de ses 5 ans bien révolu Amélia était déjà très mature pour son petit âge, elle se sentait responsable de ce petit bout. Elle s’en occupa aussi bien que sa grande sœur s’était occupée d’elle. De ça en résultait une complicité tellement énorme que personne ne pouvait l’imaginer. S’il arrivait le moindre malheur à l’un deux c’était comme si le cœur de tous s’était arrêté de battre.

Amélia se révéla être une enfant extraordinaire, elle développa un altruisme et une empathie pour les autres rare surtout chez une enfant âgée de seulement 8 ans. C’était une rêveuse, rêvant de liberté et d’interdit. Libre et affirmée elle l’était. Elle possédait un caractère bien trempé, quand elle se mettait une idée dans la tête personne ne pouvait lui enlever et s’il s’agissait d’un objectif à atteindre il était certain qu’elle y arrivait toujours et par tous les moyens possibles. Elle était déterminée et rien ne pourrait l’arrêter sur le chemin de sa propre construction. Amélia est une jeune femme simple, sans prise de tête, vide d’orgueil et de méchanceté. C’est une femme forte en apparence mais en réalité au fond d’elle c’est une grande émotive. Elle est naïve et crois beaucoup en les autres, parfois prise d’éclair de lucidité elle se dit que ça lui retombera bien sur le coin du nez un jour.

A l’école, Amélia était une jeune fille appliquée, elle ramenait toujours de bonne note à la maison, ne faisait pas de bêtise et n’avait de problèmes avec personnes. Ce qu’elle adorait le plus était les langues, c’était quelque chose qui la fascinait énormément. Tellement que à peine sortit du collège elle parlait déjà l’Espagnol couramment. Ce pays si beau et si…. Chaud la faisait rêver. Peut-être que un jour elle aurait l’occasion de le visiter. Sinon elle s’intéressait à tout, essayant des tas d’activités différents comme le vélo, le handball, le basket-ball, la peinture, le dessin, la danse et même le chant. Cependant on ne peut pas dire que les deux derniers soit une réussite pour elle. En dessinant elle a créé une passion pour la création de modèle de vêtements, et a fini par créer ses propres vêtements dont elle est très fière.

A ses dix-huit ans Amélia réalise un de ses plus grands rêves. Ça y est, elle se jette à l’eau, elle qui n’avait jamais osé sauter le pas. Rêvant de grand voyage et d’humanitaire elle décroche un stage à l’ONU de New York. Elle passa plusieurs entretiens, tous plus dur les uns que les autres mais elle voulait si fort qu'elle n'abandonna pas. Et sur des centaines de candidature on l'a retenue elle. Son travail avait payé. Quel bonheur ce fut. Ce ne fut pas de l’avis de ses parents qui eux ne pensaient qu’au revenue qu’elle aurait dans dix ans, ils trouvaient ça inutile et sans intérêts. Amélia fut réconforté dans son idée et pris son envol avant même qu’ils n’aient put l’en empêcher. Son seul regret fut de s’éloigner de son frère et de sa sœur mais elle avait confiance en eux et savait qu’ils veilleraient l’un sur l’autre. De nombreuses possibilités s’ouvraient à elle et quand on lui proposa de devenir porte-parole de l’UNICEF pour une soirée caritative et organisatrice de l'évènement en question, ni une ni deux, elle accepta.  Ce stage bouleversa complètement la vie d’Amélia de toute les manières possibles, tout ce qu’elle avait toujours était s’effondrait petit à petit laissant apparaître une femme amoureuse de l’inconnue, elle qui n’avait toujours vécue que dans la certitude. Et tout ça à cause de lui… Ils se sont rencontrés lors de cette fameuse soirée caritative de l’UNICEF, assis à la même table. Et ce fut après cette soirée extraordinaire où il lui avait parlé de ses nombreux voyages et tout ce qu’il a vue dans le monde, qu’elle sut que c’était lui. Les mêmes rêves les habitaient, ce même désire de liberté et de voyage. Il l’a demandé en mariage et elle a tout simplement dit oui, remplie d’excitation à cette idée, après tout pourquoi pas il faut bien vivre et de toutes les manières possibles.

Quand son voyage à New York fut terminé il lui fallut bien rentrer à la maison. La séparation fut très compliquée mais ils n’avaient pas le choix c’était comme ça. Elle ne souhaitait pas rentrer, voulant continue dans la voie qu’elle avait choisis mais ses parents trouvé l’idée ridicule et la poussait à étudier dans une école prestigieuse en Angleterre. Elle accéda à leur requête mais choisis une université loin de la maison. Harvard, tout aussi prestigieuse convient à ses parents et préserve leurs orgueils. Elle étudie le droit principalement et fait également des études mineures de sociologie.

Et maintenant advienne que pourra, alea jacta.