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I LOVE HARVARD
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    now I'm breathin' ashes and dust.
    Katalia BorgiaMembre de la Pforzheimer House
    feat
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    Pseudo & pronom IRL
    Katalia Borgia
    Membre de la Pforzheimer House
    Informations
    Âge : 26
    Lieu de naissance : Milan (Italie)
    Quartier.s d'habitation & Colocation : South Boston (Boston)
    Situation sentimentale : En couple avec Ottis Heimann
    Études & Métiers : 4ème année en management et affaires internationales
    Date d'inscription : 23/11/2019
    Pseudo & pronom IRL : Clem (Elle/She)
    Icon : now I'm breathin' ashes and dust. 396b4e82431e71f750ca31a625c563d80f394329
    Avatar utilisé : Cindy Mello
    Crédits : ©unfinishedfairytales (av) ©egosdeaths (gif icon)
    Multicomptes : Romy Freymann
    Description trois :
    now I'm breathin' ashes and dust. 8QG11Hi

    Spoiler:
    RPS en cours :
    Ottis Heimann https://
    Jayson King https://
    Warning : Alcoolisme, sexe, mort, deuil
    RPS : 67
    Messages : 17323
    Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110544-katalia-borgia-cindy-mello#4017208
    Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t151257-katalia-elsie-romy-repertoire-rps#6625432
    Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t118823-meetsachussets-kataliaborgia#4400043
    Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t158669-katalia-borgia-complement-de-personnage#7172048
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 1 Fév - 17:45
    taggercitereditionsupprimeradresse
    @Neal T. Hood JAN, FRI, 18:50 L'accident. La catastrophe. Le chaos. Ces mots résonnent en boucle dans ta tête. Il n'y a rien d'autre, rien sinon la peur et la panique. C'est la panique à Boston, dans les rues et sur tous les visages des passants. Les voitures laissent place aux ambulances et aux voitures de police alors que toi, interdite, tu regardes ce spectacle se déroulant devant tes yeux, à travers la vitre arrière du taxi dans lequel tu te trouves. T'es revenue en catastrophe du centre équestre, et si la route pour rentrer à Cambridge ne te prend que vingt minutes d'habitude, ça fait désormais une heure que t'es dans l’habitacle. Tu vas craquer, ton cœur va exploser. Ton téléphone a rendu l’âme il a trente minutes, la batterie n'a pas supportée tous les appels que tu as tenté de passer, en vain. T'as eu Milo et Meluzine par message. C'est tout. T'as des nouvelles de personne d'autre. T'es seule et sans nouvelles. Dans le noir complet. Une première larme vient rouler sur ta joue alors que, dans le rétroviseur, tu vois le regard compatissant du chauffeur qui passe un bras à l’arrière du véhicule pour serrer ton genoux, dans un geste qui se veut réconfortant. Sa femme, sa fille et ses proches vont bien, ils sont tous chez eux, tu le sais car tu étais avec lui dans la voiture lorsqu'il a passé tous ses coups de fil. Pourtant, il règne une atmosphère tellement atroce, à l'intérieur et à l’extérieur de la voiture. La radio crache des nouvelles toujours plus inquiétantes alors que tu ne peux plus retenir tes larmes. T'es encore vêtue de ta tenue d'équitation, polo et hautes chaussettes à carreaux remontant sur ton pantalon noir. Tu n'as même pas perdu une seconde pour te changer lorsque tu es revenue de foret et que tu as allumé ton téléphone, découvrant le message de Milo envoyé quelques heures auparavant qui t'apprenait la nouvelle. Des heures oui... ça fait des heures que cela est arrivé. Tu n'as pas vu les heures passées, en foret avec ton hongre. Ton cœur se resserre encore plus lorsque tu réalises cela. Le chauffeur te propose son téléphone portable, lorsqu'il remarque que le tien s'est éteint. Tu n'arrives pas à lui sourire pour le remercier mais tes yeux veulent tout dire. T'as comme un instant de flottement, parce que t'as envie d'appeler plusieurs personnes, mais tu ne peux pas. A l'ère du vingt et unième siècle, tous les numéros sont dans les répertoires électroniques, et non plus du tout dans les têtes. Tu connais par cœur le numéro de Meluzine, mais tu sais qu'elle va bien et qu'elle se trouve bien loin de ce drame. Tu commences à pianoter sur des chiffres comme un robot, puis réalises qui est-ce que tu es en train d'appeler. Neal. Ce numéro que tu ne connais que trop bien, pour l'avoir composé encore et encore et encore, alors qu'il ne te répondait plus à ce moment là. T'es secouée d'un spasme, puis la voix dans sa messagerie t'invite à lui laisser un message. Non sans dissimuler ta rage, tu cliques sur le bouton raccorder. Tu lui envois alors un sms, le priant de te rappeler, puis un second, et un troisième. Rien. Pas même la notification du message "vu". Tu es affreusement inquiète, tu ne sais quoi faire, quoi dire. T'as l'impression d'être un pion dans un décor sans cesse en mouvement autour de toi. Tu n'arrives pas à comprendre ce qu'il se passe, tu n'arrives pas à rester calme. Je vais vous déposer à l’hôpital mademoiselle. Vous pourrez aller vous assurer que vos amis vont bien. La voix du chauffeur brise le silence et son doux ton résonne à tes oreilles comme une délicieuse mélodie. Ça te change des sirènes dehors et tu hoches la tête de haut en bas pour acquiescer ses mots. Le plus long du trajet est fait, et il était temps car tu as l'impression que ton cœur va exploser. S'il y a bien quelque chose qui est pire de t’inquiéter pour tes proches, ce de ne pas savoir, rien, et ce temps qui défile et qui te torture. Vous arrivez enfin devant l'hôpital en centre ville, il y a un monde fou sur le trottoir, des familles et des véhicules en double file. C'est la cohue et ce mouvement est tout sauf rassurant. Tu te penches entre les deux sièges à l'avant et prends le temps de remercier le chauffeur, une main sur son épaule et lui souhaiter le meilleur, à lui et sa famille. Tu sors enfin du taxi, ton sac d'affaires d'équitation sur le dos et cours jusqu'à l'intérieur de l’hôpital, alors que le comptoir d’accueil est prit d'assaut par des familles paniquées. Avec un certain et étonnant self control, tu attends ton tour, en passant le revers de ta main sur ta joue pour essuyer le reste de tes larmes sur ton visage. Le bruit autour de toi est comme un bourdonnement incessant et éloigné alors que tu arrives enfin au niveau du comptoir pour demander auprès de Neal Hood. On t'annonce qu'il est bien ici, et que les médecins se sont déjà occupés de lui, que tu peux aller le voir en t'indiquant son numéro de chambre. Tes jambes se mettent à nouveau à courir et, très rapidement, tu arrives au numéro de chambre qu'on t'a donné. Sans même frapper, tu déboules dans la chambre et tes yeux font le tour de la pièce en moins d'une seconde. Il est là, dans son lit d'hôpital, les yeux entrouverts et sous perfusion. « Putain Neal, pourquoi tu ne répondais pas ?! » Tu arrives à son niveau, et ne réalises pas vraiment que t'es en train de lui hurler dessus. « Ou est ton putain de téléphone ?! » Tu regardes autour de vous dans la pièce, il n'y a personne, fort heureusement, et il semble avoir été pris en charge par les médecins. Un nouveau sanglot monte en toi alors que tu peines à dire « C'est pas vrai, j'ai eu tellement peur... » Tu passes une main tremblante sur ton visage et t'as l'impression que tes jambes vont s'écrouler sous ton poids. Tu laisses un instant à Neal de réaliser que t'es là, avec lui, il semble à la merci de la sans doute grande quantité de médicaments qu'on vient de lui administrer. Tu restes une seconde penaude, sans dire un mot, n'osant même pas attraper sa main dans la tienne pour lui montrer que t'es là, avec lui, de peur de lui faire mal. Ton cœur s'emballe, à cause de la peur mais aussi du soulagement, de le retrouver ici et en vie.
    Neal T. Hood-SpritzFire Starter
    feat
    Arrivée
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    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Neal T. Hood-Spritz
    Fire Starter
    Informations
    Âge : 31
    Lieu de naissance : Naples en Italie
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
    Situation sentimentale : marié avec Lukas
    Études & Métiers : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
    Date d'inscription : 23/11/2019
    Pseudo & pronom IRL : Nagini
    Icon : I am an angel with a shootgun
    Avatar utilisé : Thomas Brodie-Sangster.
    Crédits : Nagini
    Multicomptes : Ange K. Murray
    Description un : now I'm breathin' ashes and dust. 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

    Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
    Description deux : now I'm breathin' ashes and dust. MOkWYp

    LOVE
    ◆ Lukas : my husband
    ◆ Côme : mafia boy
    ◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

    FAMILY
    ◆ Aurore : daughter (PNJ)

    SEX
    ◆ Griffith : ex sexfriend
    ◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

    FRIENDS
    ◆ Enzio : illegal fighter
    ◆ Khol : Italian friend
    ◆ Milo : ex boxing partner
    ◆ Oliver : boxing partner

    HATE
    Description trois : now I'm breathin' ashes and dust. 8DCqo3D

    Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

    A strong past for a relationship that is a little too unique
    now I'm breathin' ashes and dust. Jnijkv10

    Travail au Lord Hobo
    Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
    Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
    Mercredi : soirée off
    Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
    Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
    Samedi :  12:00 am – 03:00 am
    Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

    Travail au Holy Motors
    Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
    Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
    Mercredi : off
    Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
    Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
    Samedi :  off
    Dimanche : off
    RPS en cours : RPs - 5
    Salvatore
    Lukas
    TG Public : Sun Rock
    Salvatore
    Côme

    QnT - 0
    Warning : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
    RPS : 179
    Messages : 46054
    Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangster
    Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rps
    Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liens
    Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devil
    Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
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    Lien du postMar 4 Fév - 15:39
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    now I'm breathin' ashes and dust. Tumblr_nh9ltwxRXz1txtevko1_400now I'm breathin' ashes and dust. Tumblr_nl1zh3STLB1u5gt3to3_400

    Un ensemble de facteurs m’avait conduit à m’engager dans le métro en cette fin de journée de Vendredi quand bien même je détestais ce moyen de transport fichtrement bondé, foutrement bruyant et follement oppressant. Un ensemble de facteurs m’avait poussé dans ce deuxième wagon sans que je ne puisse y réfléchir plus longuement. Au final, ce n’était peut-être qu’un fichu coup du destin afin de me rappeler à quel point je ne maîtrisais rien et à quel point les choses pouvaient voler en éclat en un rien de temps. Suite à ma journée de cours, je m’étais rendu à l’autre bout de la ville afin de récupérer du matériel que j’avais commandé et qui me manquait pour l’un de mes cours de mécanique. Je n’avais pas pris ma moto puisque cela faisait plusieurs jours que mon genou faisait des siennes réveillant une douleur continuelle qui m’empêchait de me servir correctement de ma jambe droite. Ce n’était donc pas la peine de tenter de prendre ma moto si je me retrouvais incapable de la conduire correctement et que j’étais alors obligé de la laisser trop loin de mon appartement. Ouais, il ne valait mieux pas tenter le diable. Encore moins après la folle soirée que j’avais passé hier en compagnie d’Alex. Après plusieurs verres d’alcool, j’avais trop forcé sur mon genou en dansant toute la nuit. J’en avais parfaitement conscience. Mon genou avait déjà tiré violemment tout au long de la journée rendant le moindre de mes mouvements foutrement douloureux. Les larmes ne cessaient de me monter aux yeux alors que je me déplaçais de salles en salles. La douleur était tellement insoutenable que j’avais hésité à écrire à Nixon pour lui demander de venir me porter de salles en salles… Ridicule gamin. Je ne l’avais pas fait fort heureusement. Je n’avais eu aucune envie de déranger le sexy tatoué qui était déjà perturbé à cause de sa moto volée. Cependant, à présent que les cours étaient terminés et que je me retrouvais à l’extérieur de l’université, je devais me rendre à l’évidence. Il fallait que j’emprunte un taxi pour rejoindre l’autre bout de la ville afin de récupérer mon matériel le plus rapidement possible sans me mettre en retard sur la suite de cette journée. Je m’étais alors engouffré dans le véhicule jaune sans prendre la peine de réfléchir plus longuement à l’après. Je n’avais pas pris le temps de compter l’argent que j’avais sur moi alors que, putain, je savais déjà que j’étais à court d’argent en cette fin de mois compliquée. J’aurais dû prêter plus d’attention aux billets que j’avais en poche pour éviter de terminer ma course dans le métro. Mais, non, je ne l’avais pas fait. J’avais agi comme un gamin trop inconscient et foutrement pressé. En un rien de temps, le véhicule m’avait laissé au lieu désiré et j’avais pu récupérer ma commande sans perdre trop de minutes. Malheureusement, mes prunelles s’étaient posées sur un magasin de moto et je n’avais pas su résister à l’appel. Je m’étais engouffré à l’intérieur de celui-ci perdant de longues minutes à flâner. Ce ne fut qu’en consultant l’heure sur mon téléphone que je m’étais rendu compte que j’avais beaucoup trop traîné dans le coin et que je risquais d’être en retard sur mon programme pour ce Vendredi soir. Aussi, je m’étais contenté de noter l’adresse du magasin pour pouvoir y retourner avec Nixon ce week-end avant de filer aussi vite que ma jambe me le permettait. Après quelques minutes de marches, je m’étais laissé tomber sur un banc parce que je n’en pouvais plus. J’étais à bout de force. J’avais tellement mal. Je voyais des petites étoiles à chaque pas supplémentaire. Installé confortablement sur ce banc, je m’étais alors rendu compte que je n’avais pas de quoi payer mon retour en taxi. Et, au vu de l’heure, je n’avais clairement pas le temps de tenter d’appeler l’un de mes proches pour qu’il vienne me chercher ici. Mes prunelles s’étaient alors posées sur l’entrée du métro et je n’avais pas hésité trop longtemps. Supporter un rapide trajet détestable ou perdre une soirée de travail… Le choix était vite  fait. Je n’avais clairement ni le temps ni l’argent pour opter pour une autre solution. Alors ouais, un tas de facteurs m’avait conduit dans ce métro en ce Vendredi soir et j’avais juste pensé que je serais rapidement chez moi. Je pensais déjà à l’après de ce trajet tandis que je m’engouffrais dans le wagon. Je pourrais me reposer quelques minutes au sein de mon appartement avant d’enchaîner sur mon service au Lord Hobo. J’irais ensuite travailler deux petites heures illégalement dans la rue à vendre mon corps puis je rejoindrais Nixon chez lui comme je lui avais promis. Mais, trop rapidement, si réellement, mes plans s’étaient retrouvés bouleversés lorsque Lukas s’était approché de moi dans ce métro. Merde. Il n’était guère prévu que je retrouve le jeune homme par ici. Je ne savais même pas qu’il était rentré de Nouvelle-Calédonie. Putain, je ne pensais aucunement le croiser dans un tel endroit totalement par hasard. Foutu destin. Imaginez… Si je n’avais pas traîné dans le magasin de moto, j’aurais pris le métro d’avant et j’aurais loupé mon sexy musicien. Les retrouvailles étaient compliquées comme si nous ne savions pas exactement sur quel pied danser. Et c’était le cas. Je ne savais plus exactement où le jeune homme et moi en étions. Je ne savais plus ce qu’il désirait avec moi ni même s’il désirait encore quelque chose. Après tout, il était parti en Nouvelle-Calédonie et je n’avais pas eu la moindre nouvelle pendant cinq jours. J’étais à deux doigts de lui souffler que je tenais trop à lui et que je m’en voulais de lui avoir crié dessus au téléphone lorsque les choses se bouleversèrent violemment. Tout tournait mal. La catastrophe s’abattait. Tout volait en éclat.

    Un bruit sourd… De violentes turbulences… Un flou absolu… Le noir complet… Puis une douleur sans nom… Je revenais à moi dans le chaos le plus total. Je revenais à moi et j’avais l’impression de me trouver au milieu d’un champ de bataille. Il y avait tellement de personnes blessées autour de moi que l’envie de vomir me prenait aux tripes encore plus avec ces odeurs de sang et de brûlé qui pesaient dans l’atmosphère. Il y avait tellement de blessures. Il y avait trop de sang. Et, putain, il y avait tant de cris et de pleurs que ma tête tournait violemment. J’avais envie d’hurler. Je voulais dire à toutes ces personnes de fermer leurs gueules parce que c’était trop insupportable. Je savais déjà que ce moment allait me hanter jusqu’à la fin de mes jours. Je savais déjà que les cauchemars allaient coller à ma peau pendant de trop longs mois. Malheureusement, je ne parvenais pas à ouvrir la bouche pour les supplier de me laisser accéder au silence. Je n’y parvenais pas. Non. Pas alors que j’étais moi aussi foutrement touché par cet accident. Par ce déraillement. Je me retrouvais avec un morceau de verre enfoncé dans le mollet droit. Bien sûr, histoire de me porter encore plus de malchance, déjà que ma jambe droite était abîmée à cause de mon père au niveau du genou. Alors, dans ce métro, j’avais peur. J’avais la trouille de ne plus pouvoir marcher. J’étais effrayé à l’idée de ne plus pouvoir me servir de ma jambe droite. Et, putain, j’avais aussi peur de ces lacérations sur mon torse qui avaient rouvert de vieilles cicatrices. J’angoissais dans toute cette atmosphère si oppressante. Si violente. J’étais effrayé de tous ces cris, de toute cette panique, de toutes ces personnes blessées. Mais, putain, j’avais surtout peur pour mon sexy musicien. Nous étions parvenus à nous retrouver au sein de tout ce chaos. Lukas s’était cogné la tête et son nez s’était cassé sous le choc. Au cours des premières minutes, le jeune homme semblait capable d’encaisser l’accident et il s’était même révélé être le parfait petit infirmier improvisé pour m’aider à retirer le morceau de verre logé dans mon mollet. Malheureusement, trop rapidement, mon sexy musicien avait sombré dans un black-out m’obligeant à agir seul. J’avais été obligé de prendre soin de moi seul réalisant un garrot sur ma jambe. J’avais fini par reléguer mes douleurs au second plan pour prendre soin de Lukas. Il comptait tellement pour moi et j’avais si peur que quelque chose finisse mal. Je m’étais attelé à babiller incessamment afin de le garder conscient. Je m’étais concentré sur ma tâche effaçant mes douleurs jusqu’à ce que du monde finisse par arriver. Ce n’était pas les secours. Non. Il s’agissait plutôt de passants qui venaient se jeter sur les personnes qu’ils connaissaient. Et, putain, je les comprenais. J’aurais sans doute fait pareil si je n’avais pas été dans ce métro. Mes pensées se perdaient un instant. Je pensais à Milo avant de me rassurer parce qu’il était encore à Hawaï normalement. Je pensais à Nixon qui allait m’attendre chez lui ce soir. Et, bordel, je pensais aussi à Katalia qui allait s’inquiéter en apprenant la nouvelle. Mes mains glissaient lentement vers mon pantalon à la recherche de mon téléphone portable. Mais, il n’était pas là. Non. Pas le moindre téléphone en vue. Et, je ne pouvais pas chercher plus longuement. Je devais m’occuper de Lukas… Ou peut-être que je devais sombrer. Je me souvenais vaguement de l’arrivée des secours dans le métro. Je me souvenais du brouhaha envahissant l’espace. Je me souvenais de la douleur tellement insupportable. Je me souvenais même du moment où j’avais perdu Lukas. Tout le reste demeurait fichtrement flou. Et, je sombrais dans l’inconscience. Pour combien de temps ? Quelques minutes peut-être… Quelques heures… Allez savoir. Lorsque j’ouvrais de nouveau les yeux, j’étais dans une chambre trop blanche. Je me retrouvais allongé sur un lit d’hôpital et j’étais seul. Foutrement seul. La première pensée qui me percuta concernait Lukas. Je me demandais où se trouvait le jeune homme et comment il allait. Je voulais le voir. J’avais besoin de savoir qu’il allait bien. La panique tordait mon ventre. Alors, sans perdre de temps, je me redressais difficilement dans le lit. Ça tanguait. Ça tirait. Ça heurtait. Je me sentais à l’ouest sans doute à cause du sang que j’avais perdu et des médicaments qu’on me donnait. D’ailleurs, malgré les aiguilles plantées dans mes veines, la douleur ne disparaissait pas. Je la sentais encore… Elle était loin, mais elle demeurait présente. Lentement, mes prunelles se posaient sur mon corps comme si j’étais en train de vérifier mon propre état de santé. Un bandage entourait mon torse, mais il était blanc celui-ci alors je supposais qu’on avait déjà fait des points de suture aux lacérations qui s’y trouvaient. Un autre bandage entourait mon mollet et, au vu de sa taille, je me rendais soudainement compte que la plaie était bien plus grande que ce que j’avais pensé dans le métro. Je mordais ma lèvre pour ne pas tomber dans les pommes. Mes doigts tremblaient violemment et je me forçais à souffler pour reprendre le contrôle laissant mes yeux parcourir la chambre comme pour penser à autre chose. Mes prunelles s’arrêtaient soudainement sur des béquilles. Il y avait des putains de béquilles à côté de mon lit… Le sanglot montait dans ma gorge lorsque la porte s’ouvrit soudainement détournant mon attention foutrement vacillante et me poussant à ravaler ce sanglot. Katalia. La belle Italienne n’attendait même pas pour prendre la parole. Elle posait trop de questions. Elle me criait dessus. Et, je ne savais guère comment réagir tandis qu’elle s’approchait de moi. Je ne savais même plus ce qu’elle avait dit. Putain, c’était comme si mon cerveau ne voulait plus rien enregistrer. Ce ne fut que lorsque la jolie brune souffla qu’elle avait eu tellement peur que je réagissais soufflant d’une voix rauque « Je… Suis d’solé… » C’était les premiers mots que je babillais et je me rendais compte que j’avais la bouche foutrement sèche. J’étais déjà trop épuisé d’avoir babillé à peine trois mots. Les questions de Katalia finissaient par venir se dessiner à l’intérieur de mon crâne. Pourquoi n’avais-je pas répondu ? Où était mon téléphone ? Je glissais ma langue sur mes lèvres foutrement hésitant, fichtrement perdu et je finissais par lui confier « Je… sais pas où est… téléphone… » Et, putain, c’était vrai. J’ignorais où se trouvait mon portable. L’avais-je perdu dans la panique ? S’était-il cassé dans le métro ? Était-il avec mes autres affaires ici ? Je n’en savais rien et j’agissais comme si je n’étais qu’un gamin qui avait fait une bêtise en le perdant. Je refermais les yeux et les images venaient aussitôt se jouer dans ma tête. Les cris. Le sang. La douleur. Lukas. Oh putain Lukas. Je sursautais criant aussitôt sous la douleur tandis que mes yeux s’ouvraient en grand. Ma respiration était saccadée. Mon cœur s’affolait augmentant le bruit dans la chambre. Je m’asseyais dans ce lit me foutant des gémissements de douleurs qui franchissaient mes lèvres. Mes prunelles se posaient sur les aiguilles dans ma peau avant de se relever sur Katalia. Que devais-je faire ? Avais-je la force de marcher ? Étais-je réellement en mesure de partir à la recherche de Lukas ? La bouche tremblante, les doigts tremblants, mes yeux se plantaient dans ceux de la belle Italienne à qui je murmurais soudainement.

    Lukas… Faut trouver Lukas…

    @Katalia Borgia
    Katalia BorgiaMembre de la Pforzheimer House
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    Katalia Borgia
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    Multicomptes : Romy Freymann
    Description trois :
    now I'm breathin' ashes and dust. 8QG11Hi

    Spoiler:
    RPS en cours :
    Ottis Heimann https://
    Jayson King https://
    Warning : Alcoolisme, sexe, mort, deuil
    RPS : 67
    Messages : 17323
    Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110544-katalia-borgia-cindy-mello#4017208
    Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t151257-katalia-elsie-romy-repertoire-rps#6625432
    Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t118823-meetsachussets-kataliaborgia#4400043
    Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t158669-katalia-borgia-complement-de-personnage#7172048
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    Lien du postMar 11 Fév - 21:25
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    Chaque jours qui passent semblent être une leçon. Une nouvelle journée, un nouveau défi, un nouvel apprentissage. Tu t'appliques à être meilleure que la veille, et même s'il y a des rechutes, dans l'ensemble, t'as cette sensation que tu es sur la pente ascendante. Et puis parfois, l'univers semble vouloir te remettre à ta place. Il t'arrache un morceau de ta joie, à l'image qu'il a volé la sécurité et bonne santé de Neal en le plaçant aujourd'hui et à cette heure dans le métro de Boston. Ça n'avait pas été facile, pas facile du tout, d'entendre la secrétaire médicale que celui que tu as pendant très longtemps considéré comme un membre de ta famille avant été prit en charge dans cet hôpital un peu plus tôt dans la journée. Plus que de te frustrer, cette sensation d'être impuissante t'a littéralement anéantie. Elle t'a juste ramené trois ans en arrière, au jour où tu t'es réveillée dans ce même hôpital après avoir cru mourir dans le bâtiment en flamme de la Eliot House. C'est la première fois que tu remets les pieds dans cet hôpital après l'avoir quitté au même moment où tu avais quitté la ville et ton fiancé à l'époque, sans même un regard en arrière, alors que les regrets t'ont rattrapé quelques semaines plus tard. Ces couloirs, tu pensais les avoir oublié, mais il n'en est rien. Les couleurs, les odeurs, t'as même l'impression de reconnaître cette infirmière que tu croises, là. T'as l'impression d'être paralysée, et pourtant tes jambes suivent leur chemin, comme indépendantes de ta volonté. Ta seule raison d'être à ce moment, c'est de voir s'il va bien. Neal. Lorsque t'as posé la main sur la poignet et que la porte s'est ouverte sur lui, t'as eu cette sensation étrange qui s'est emparée de toi. Un mélange de peur et de soulagement. Et puis ton cœur a eu un loupé, alors que tu as tenté de reprendre ton souffle entre deux répliques un peu trop vives. Crier. C'est ta façon de ne pas t'effondrer. « Je… Suis d’solé… » Sa voix est faible, rauque. C'est la première fois que tu l'entends s'exprimer ainsi, lui d'habitude si vif. Tu plisses le nez, pinces les lèvres et passes ton regard sur son corps, comme pour appréhender les dégâts. Erreur fatale. Tu remarques un bandage sur son torse et sur son mollet notamment, ainsi que des béquilles à son chevet. Tu prends une grande inspiration et ne peux retenir quelques larmes qui viennent glisser sur tes joues rougies par l'émotion. Les blessures physiques sont là, mais les blessures mentales sont souvent les pires, tu en sais quelque chose. Il ne sait pas où est son téléphone. Pour le coup, cela ne te fait ni chaud ni froid, tu t'en fiche complètement, c'est uniquement du matériel. « Je... » Tu commences à formuler avec difficulté, alors que l'émotion prend possession de ta voix. Tu veux t'excuser pour cette entrée, tu veux lui dire que c'est terminé, que le plus dur est passé, que tout va bien aller, et que désormais, tu seras toujours là pour lui. Mais il reprend la parole avec un peu plus de vivacité pour prononcer le nom de Lukas. Lukas. « Lukas était avec toi ? » Tes sourcils se froncent alors tu t'as l'impression que le poids du monde vient de s'abattre à nouveau sur tes épaules. Tu vois les mains de Neal trembler et comme chercher à vouloir se relever. Il en est hors de question. Hors de question qu'il sorte de ce lit et qu'il risque de s'infliger plus de mal qu'il n'en a déjà. « Ne tentes rien, restes couché, je vais voir, je reviens tout de suite. » tu lui dis avec maîtrise avant de te retrouver et quitter calmement la pièce. C'est seulement lorsque tu refermes la porte derrière toi que tu laisses la panique prendre possession de toi. Ce n'est pas volontaire, ce n'est pas désiré, mais c'est comme si tu avais réussi à te contenir dans la chambre, avant de te laisser submerger. Tu presses le pas jusqu'au guichet d'accueil avant de demander le nom de @Lukas O. Spritz. On t'explique alors qu'il est encore en train de bénéficier de soins, mais qu'il est prit en charge que tout ira bien pour lui. L'annonce de cette nouvelle, que Lukas était également lui aussi dans le métro, vient à nouveau te frapper de plein fouet alors que tu reprends le chemin de la chambre de Neal. Tu n'arrives pas à te contenter des nouvelles transmises par le corps médical, t'as besoin de le voir. De le voir pour le croire. Mais pour le moment, tu vas devenir faire avec. Et Neal aussi. « Lukas va bien. Les médecins s'occupent de son nez et de sa main, mais il va bien. Il est prit en charge. Il doit tenir le lit comme toi, mais il va bien. » Tu annonces à Neal alors que tu entres à nouveau dans la chambre. Son visage se tourne plus rapidement vers toi que la première fois. "Il va bien". Tu lui répète encore et encore. Autant pour le rassurer lui que toi-même. Tu tires un fauteuil dans un coin de la pièce et viens t'asseoir au niveau de la tête légèrement relevée de ton ami pour plonger ton regard dans le sien. « Maintenant dis moi ce qu'il s'est passé ? » Ses pupilles sont dilatées et ses mouvements lents. Tu frissonnes et réprimandes une nouvelle larme en prenant à nouveau la parole. « Tu veux quelque chose avant ? Tu veux que j'appelle une infirmière ? » Trop de questions Katalia. On sait reconnaître le fait de combler le manque par la parole, art dans lequel tu te perds avec célérité.
    Neal T. Hood-SpritzFire Starter
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    Neal T. Hood-Spritz
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    Âge : 31
    Lieu de naissance : Naples en Italie
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
    Situation sentimentale : marié avec Lukas
    Études & Métiers : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
    Date d'inscription : 23/11/2019
    Pseudo & pronom IRL : Nagini
    Icon : I am an angel with a shootgun
    Avatar utilisé : Thomas Brodie-Sangster.
    Crédits : Nagini
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    Description un : now I'm breathin' ashes and dust. 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

    Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
    Description deux : now I'm breathin' ashes and dust. MOkWYp

    LOVE
    ◆ Lukas : my husband
    ◆ Côme : mafia boy
    ◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

    FAMILY
    ◆ Aurore : daughter (PNJ)

    SEX
    ◆ Griffith : ex sexfriend
    ◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

    FRIENDS
    ◆ Enzio : illegal fighter
    ◆ Khol : Italian friend
    ◆ Milo : ex boxing partner
    ◆ Oliver : boxing partner

    HATE
    Description trois : now I'm breathin' ashes and dust. 8DCqo3D

    Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

    A strong past for a relationship that is a little too unique
    now I'm breathin' ashes and dust. Jnijkv10

    Travail au Lord Hobo
    Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
    Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
    Mercredi : soirée off
    Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
    Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
    Samedi :  12:00 am – 03:00 am
    Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

    Travail au Holy Motors
    Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
    Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
    Mercredi : off
    Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
    Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
    Samedi :  off
    Dimanche : off
    RPS en cours : RPs - 5
    Salvatore
    Lukas
    TG Public : Sun Rock
    Salvatore
    Côme

    QnT - 0
    Warning : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
    RPS : 179
    Messages : 46054
    Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangster
    Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rps
    Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liens
    Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devil
    Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
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    Veritas
    Lien du postJeu 20 Fév - 17:55
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    L’horreur avait été intégrale au sein de ce wagon de métro. Ce putain de métro dans lequel je n’aurais jamais dû me trouver en toute logique parce que, merde, ce n’était guère dans mes habitudes de m’y glisser. Je détestais tellement cet endroit. Il y avait trop de monde compressé dans un si petit espace. Il y avait tellement de bruit au sein des wagons. Et, putain, il y avait tant d’oppression dans un tel lieu, non ? Si… Bien sûr que si. Je m’étais quelque fois retrouvé obligé de prendre le métro par le passé, mais il s’agissait toujours d’un réel cauchemar pour moi. Mettre les pieds dans cet endroit me rendait tellement mal. J’avais toujours l’impression que mon trouble allait prendre le dessus lorsque je me retrouvais par ici. J’avais toujours l’impression que l’une de mes crises allait finir par se déclencher au sein d’un des wagons. Ouais, j’avais toujours la trouille de me mettre en colère au point de frapper – peut-être même de tuer – n’importe quelle personne un peu trop proche de moi. J’avais toujours la trouille d’aller m’en prendre violemment à une personne qui oserait babiller un peu plus fort que le ton réglementaire pour le bien-être de mon esprit. J’avais toujours la trouille de me mettre à hurler comme un pauvre fou avant de me laisser tomber sur le sol à angoisser comme si je n’étais qu’un malade mental. Et, putain, dans le fond, en toute vérité, je l’étais. Mon trouble faisait de moi un malade mental. Je le savais. Et le métro n’était guère un endroit où il fallait me laisser. Ce n’était pas ma tasse de thé. Oh non, absolument pas et je ne comprenais pas vraiment comment j’avais fait pour y retourner aujourd’hui sans y être contraint par quelqu’un. Je ne comprenais pas vraiment comment j’avais fait pour accepter de me glisser dans ce wagon. Ce n’était guère normal. Ce n’était fichtrement pas logique. Cependant, pour tout vous avouer, les choses s’étaient juste enchaînées un peu trop naturellement, un peu trop rapidement. Tout s’était déroulé presque comme si je n’étais qu’un spectateur de ma propre vie et que je n’avais pas eu le choix. Il fallait que je rentre au plus vite pour reposer un peu mon genou avant ma longue soirée de service. Il fallait que j’aille bosser. Mais, je n’avais plus de sous pour prendre un taxi. Et, avec mon genou, il était totalement impossible d’envisager la marche pour retourner vers mon appartement. Alors, ouais, j’avais pris sur moi acceptant d’affronter ma peur et de brider mon trouble pour un petit trajet. J’avais pris sur moi pour être capable de me glisser dans le métro préférant ce trajet insupportable à l’idée de me retrouver dans les ennuis financiers pour les mois à venir. Je m’étais dit qu’il valait mieux tenir quelques minutes dans un wagon de l’enfer afin d’avoir les poches remplies et j’avais commis une terrible erreur. J’aurais sans doute mieux fait d’écouter ma peur parce qu’au final l’horreur s’était réellement abattue sur ce métro. Elle s’était vivement abattue sur mon être. Il y avait eu ce bruit assourdissant. Il y avait eu tellement de monde blessé au sein de ce métro. Ça avait été empli de cris et de pleurs. L’enfer était devenu si réel. L’atmosphère s’était trop rapidement emplie de malheur et d’horreur. La douleur m’avait violemment amoché. L’angoisse m’avait salement percuté. Et, j’avais dû agir comme si tout allait bien. J’avais dû prendre sur moi pour m’occuper de mes blessures. J’avais dû prendre sur moi pour tenter de maintenir Lukas éveillé. Et, putain, j’avais eu si peur. Peur pour moi. Peur pour Lukas. Peur pour le futur. Peur jusqu’à ce que les secours débarquent pour nous embarquer. Quoique… Même là, ma peur n’avait pas su se calmer. Lukas avait été embarqué loin de moi. Je l’avais perdu dans la cohue des secours. Je ne savais pas où il était et ça réveillait une inquiétude trop violente à l’intérieur de mon être. Une inquiétude si violente que j’avais fini par sombrer dans l’inconscience tant la réalité m’était trop insupportable. Une réalité où tout allait empirer à présent. Les cauchemars allaient hanter ma tête. La douleur allait hanter mon quotidien. Et, je savais déjà que je ne serais pas foutu de remettre les pieds dans le métro. Jamais. Non, plus jamais, je ne serais capable de me glisser dans l’un de ces wagons. J’étais tellement bien dans mon inconscience. Je ne voulais pas retrouver une réalité que je n’étais pas prêt à affronter. Cependant, je m’y retrouvais projeté bien plus vite que je ne le pensais. Je me réveillais dans cette chambre trop blanche. J’étais en vie. J’étais soigné. Mais, putain, j’étais toujours blessé psychologiquement. Et, bordel, j’étais tellement paniqué parce que j’étais tout seul là. Il fallait que je retrouve Lukas. C’était à lui que je pensais en ouvrant les yeux. C’était lui que je voulais voir. C’était de lui dont j’avais besoin. Là. Tout de suite. Je me redressais à peine dans le lit trop incapable de faire un mouvement supplémentaire parce que ça tanguait trop. Je me sentais si faible. La douleur me glaçait le sang. Et, là, la porte de ma chambre s’ouvrait soudainement. Lukas… Mon Lukas ? Mon cœur cognait plus fort à cette idée. Cependant, non, ce n’était guère mon sexy musicien qui passait cette porte tant et si bien que ma panique revenait à la charge m’empêchant de réellement me concentrer sur Katalia qui venait de débarquer dans ma chambre. Elle parlait trop. Il y avait tellement de questions et je ne parvenais pas à tout enregistrer. Je n’étais pas fichu de tout entendre. Je n’étais guère capable de tout me souvenir. Et, zut, elle criait non ? J’avais l’impression en tout cas tant et si bien que je ne savais pas exactement comment je devais réagir. Est-ce qu’elle était en train de me gronder ? Je finissais par m’excuser en l’entendant me dire qu’elle avait eu peur. Je m’excusais parce que ce n’était pas ça que j’avais voulu. Je ne le voudrais jamais d’ailleurs. Malheureusement, là, je n’avais rien contrôlé. Je n’avais rien choisi. Ça m’était juste tombé dessus. Kat’ plissait le nez et pinçait les lèvres en observant les dégâts sur mon corps et j’osais à peine lever les yeux pour observer la belle demoiselle. Je l’observais tout de même suffisamment pour voir les larmes qui glissaient le long de ses joues et qui me poussaient à souffler.

    Pl… Pleure pas Kat’…

    Non, je ne voulais pas que la demoiselle pleure. Je ne voulais pas voir les larmes glisser sur son si joli visage parce que ça me faisait tellement mal au cœur de la voir dans un tel état. Katalia… Ma Kat’… Mon petit ange… Celle que je considérais comme ma petite sœur. La voir pleurer me transperçait le cœur. Ça faisait tellement de mal à l’intérieur de mon être et je ne supportais pas le fait d’être le responsable de ces larmes. Parce que c’était bien à cause de mon état qu’elle pleurait non ? Rha, putain, je détestais ça. Je ne pouvais pas supporter cette histoire. Je ne pouvais pas supporter qu’elle aille mal. Pas elle. Pas mon petit ange. Aussi, même si je savais à quel point cela devait être foutrement impossible, je lui demandais de ne pas pleurer. Ma voix était suppliante. Mon cœur cognait si douloureusement. Mon monde semblait trop instable. Et, comme si j’espérais pouvoir la détourner de cette tristesse, je finissais par rouvrir la bouche pour confier que je ne savais pas où se trouvait mon téléphone. C’était comme pour m’excuser de ne pas avoir écrit de message à son attention lorsque j’étais à moitié conscient dans ce métro. C’était comme pour m’excuser de l’inquiétude que j’avais fait naître chez elle. Juste m’excuser et essayer de réchauffer le cœur de la belle. Katalia finissait par parler de nouveau sans réellement parler. Elle commençait une phrase qu’elle ne finissait pas et je fermais les yeux parce que le monde était trop flou autour de moi. J’étais si fatigué. Je fermais les yeux et les images d’horreur ne se gênaient pas pour revenir me hanter. Et, là, trop soudainement, la silhouette de Lukas se dessinait dans ma tête me poussant à sursauter. Ma respiration se saccadait aussitôt. Mon cœur s’affolait encore plus que quelques minutes plus tôt. Je m’asseyais dans le lit me foutant des gémissements qui glissaient entre mes lèvres sous ces vagues de douleur trop horribles qui me heurtaient. Je posais mes yeux sur les aiguilles dans mes bras avant de relever mes prunelles sur Kat’. Et, les doigts tremblants, je murmurais qu’il fallait retrouver Lukas. Presque aussitôt Katalia me demandait si Lukas était avec moi et j’acquiesçais simplement ne faisant guère confiance à ma voix pour babiller quelque chose. Ouais, mon sexy musicien avait été avec moi dans ce métro. Il avait été à mes côtés. Il avait prit soin de moi. J’avais pris soin de lui. Comme si nous étions déjà liés. À la vie. À la mort. Comme si nous ne pouvions déjà plus vivre l’un sans l’autre. Et, bordel, ça me percutait violemment. Je l’aimais… Beaucoup trop… Et, je ne pouvais pas rester dans cette chambre sans savoir s’il allait bien. Mes doigts tremblants se dirigeaient déjà vers les aiguilles. Malgré les étoiles que je voyais autour de moi, j’étais prêt à traverser tout l’hôpital pour le retrouver et m’installer à côté de lui. J’en avais tant besoin. Je sursautais lorsque Kat’ me disait de ne rien tenter et de rester coucher. Non… Non… Cela ne me plaisait pas. Néanmoins, la demoiselle me disait qu’elle allait voir et qu’elle revenait tout de suite. Et… Ouais, ok. J’étais prêt à accepter ça pour le moment. Je ne me sentais pas en état de bouger en fait. Le simple fait d’avoir bougé le bras me rendait tellement mal alors comment aurais-je fais pour marcher ? Encore plus si j’avais besoin de ces putains de béquilles ? Katalia quittait ma chambre et l’attente commençait. Lukas, Lukas, Lukas… Est-ce que le jeune homme allait bien ? Qu’est-ce que je ferais si ce n’était pas le cas ? Comment j’arriverais à m’en remettre s’il n’allait pas bien ? Putain, je ne savais foutrement pas. Je me rallongeais doucement dans le lit soufflant difficilement alors que la panique cognait encore partout en moi. Et, merde, c’était long non ? Elle mettait trop longtemps à revenir. Est-ce qu’il y avait un problème ? Est-ce que mon sexy musicien allait mal. J’étais à deux doigts de retenter l’expérience de me lever lorsque la porte de ma chambre s’ouvrait et que Kat’ la passait de nouveau. Je tournais vivement la tête vers elle lorsqu’elle me disait que Lukas allait bien. Un bref soulagement s’empara de mon être. Si bref. Pas assez fort. Si court. Trop peu puissant. La jeune fille continuait m’avouant que les médecins s’occupaient du nez et des mains de mon sexy musicien. Elle répétait encore une fois qu’il allait bien, qu’il était pris en charge. Elle me confiait qu’il devait tenir le lit comme moi avant de rajouter de nouveau qu’il allait bien. Putain de merde… Pourquoi est-ce qu’elle répétait ça ? Pour pas que je m’en fasse ou pour me convaincre d’un mensonge ? Je n’en savais rien et ça faisait trop mal. Je n’en savais rien et ça m’inquiétait encore plus tant et si bien que, les lèvres tremblantes, je finissais par lui demander « Tu… T’me promets que tu passeras le voir pour t’en assurer hein ? Je… Il… Je… Faut que j’sois sûr Kat’… » Ma voix tremblait. Tout mon corps tremblait. Mais, bordel, c’était la vérité. Je voulais que mon petit ange aille voir Lukas pour s’assurer qu’il allait vraiment bien. Elle devait aller le voir si elle refusait que je quitte ce lit parce qu’il fallait que je sois réellement sûr de l’état de Lukas. Il fallait que cette panique se calme. Elle me faisait si mal. Elle heurtait si violement ma poitrine. Et, je n’en pouvais plus. Non. Je ne pourrais pas la supporter trop longuement. Lukas, Lukas, Lukas… J’avais tant besoin du jeune homme que les larmes se formaient au coin de mes yeux. J’avais tellement peur pour mon sexy musicien que ces foutues larmes se mettaient à glisser le long de mes joues trop incontrôlables. Je sursautais en entendant Kat’ tirer un fauteuil dans un coin de la pièce. Elle venait s’asseoir au niveau de mon visage plongeant son regard dans le mien avant de me demander ce qu’il s’était passé. Comment ça ce qu’il s’était passé ? Mes sourcils se fronçaient. Je ne savais pas ce que la demoiselle cherchait à savoir. Je ne savais pas ce qu’elle avait réellement envie d’entendre. Est-ce qu’elle voulait savoir pourquoi j’avais été dans ce métro ? Ou est-ce qu’elle désirait comprendre cet accident ? Putain. Aucune idée. J’avais tellement de mal à me concentrer. J’avais tant de mal à réellement m’ancrer dans la réalité pour comprendre ce qu’il en était. Je me sentais fatigué. Je me sentais épuisé. La panique me bouffait toute mon énergie. Et, j’avais si mal. Partout. Je n’avais même pas encore eu le temps de répondre que Katalia me demandait si je voulais quelque chose, si je voulais qu’elle appelle une infirmière Il y avait tellement d’interrogations. Il y avait tant de mots. J’étais perdu. Je secouais négativement la tête. Non. Je ne voulais pas d’infirmière. Je ne voulais rien… Enfin, si, je voulais Lukas. D’ailleurs, malgré moi, je marmonnais un « Lukas… » presque trop inaudible, fichtrement trop douloureux. Mais, bien trop vite, je reprenais le dessus repensant à la question de Kat’ tant et si bien que j’ouvrais la bouche de nouveau pour tenter de babiller « Ce… C’qui s’est passé ? Je… Je… J’étais à l’autre bout de Boston pour… Pour récupérer des affaires pour mon cours de mécanique… Oh putain j’dois avoir tout perdu… » La réalité me frappait soudainement alors que je venais de prononcer ces mots à haute voix. Ça me frappait violemment. Je ne parvenais même pas à me souvenir d’où se trouvait mon sac dans le métro lorsque le choc avait eu lieu. Est-ce qu’il était à mes pieds avec la valise de Lukas ? Est-ce qu’il était sur mes genoux ? Putain, aucune idée. Lukas avait retrouvé sa valise. Mais, mon sac de course ? Non. Je ne savais pas. Et, putain, ce n’était peut-être pas si important au final. Ce n’était que du matériel pour mes cours et, avec un peu de chance, je n’aurais pas à le repayer si j’avouais avoir été dans ce métro et que tout avais disparu. N’est-ce pas ? Putain, j’espérais. J’avais déjà dû économiser deux mois avant de pouvoir me payer tout ce qui me manquait… Ma langue passa sur mes lèvres et je me reconnectais à la réalité en croisant le regard de Katalia. Ha oui… Qu’est-ce qui s’était passé ? Les yeux dans le vague, je reprenais lentement mon récit ne sachant pas exactement ce qu’elle souhaitait entendre ou ce qu’elle souhaitait connaître avec cette interrogation trop floue. Alors, je babillais mes bribes de souvenirs.

    Je… J’y suis allé en taxi parce que je… Mon genou m’faisait mal et j’pouvais pas conduire… Je… Quand… Quand j’ai voulu rentrer, j’ai vu que j’avais pas assez pour… Pour payer le taxi… Je… J’suis monté dans le métro… Je… J’bossais ce soir… J’devais me dépêcher… Je… J’… j’ai retrouvé Lukas dans le métro… C’était pas prévu… Il était là… On a commencé à parlé puis je… Un grand bruit… Les lumières se sont coupés… Je… Le choc a été soudain… Il… Il m’a propulsé j’sais pas où… Et ce… Ça criait… Quand on s’est immobilisé je… La douleur… La panique… Le sang… Les gens… Les cris… Les pleurs… Je… J’ai retrouvé Lukas… Non… Non… Lukas m’a retrouvé et je… Putain Kat’… J’ai cru que tout allait mal finir là-bas… Je… J’ai cru qu’on allait y rester… Je… J’avais un morceau de verre dans le mollet et je… J’perdais tellement de sang parce que le verre m’avait lacéré le torse… Et je… Et Lukas… Son nez… Il… Il a fait un black-out aussi à un moment et je… Après j’sais plus trop… C’était dur de garder les yeux ouverts… Je… Les secours… Ici… Toi… Je fronçais les sourcils trop incertain de l’ensemble de mon récit. Ça devenait trop flou lorsque je me mettais à en parler. Il était foutrement compliqué de mettre des mots sur tout ce qui s’était passé. Cependant, les images de l’horreur ne se gênait pas pour cogner dans ma tête elles. Elles étaient trop intactes. Elles étaient si violentes. Si douloureuses. Mes prunelles pleines de larmes se relevaient sur Kat’ et je lui murmurais comme une confession. Je… J’ai eu si peur Kat’… Je… J’étais pas sûr que je pourrais te revoir un jour… Que je pourrais revoir qui que ce soit et je… J’veux que tu saches à quel point j’m’en veux d’avoir pris mes distances avec toi par le passé… Je… J’voulais pas te blesser… Tu… Tu comptes tellement pour moi Kat’… Je… J’t’aime tellement et je… J’veux que tu le saches hein… J’veux pas que tu l’oublie… Jamais…

    @Katalia Borgia
    Katalia BorgiaMembre de la Pforzheimer House
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    Katalia Borgia
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    Situation sentimentale : En couple avec Ottis Heimann
    Études & Métiers : 4ème année en management et affaires internationales
    Date d'inscription : 23/11/2019
    Pseudo & pronom IRL : Clem (Elle/She)
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    Description trois :
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    Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110544-katalia-borgia-cindy-mello#4017208
    Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t151257-katalia-elsie-romy-repertoire-rps#6625432
    Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t118823-meetsachussets-kataliaborgia#4400043
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    Lien du postSam 22 Fév - 23:20
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    Tu as besoin de comprendre Katalia. Tu en as besoin, même si tu réalises ici et maintenant que ce ne changera rien. Ni le passé, ni l'avenir. Rien. C'est juste quelque chose qui s'est passé, et avec lequel vous allez tous devoir vivre et avancer. D'aussi loin que tu te souviennes, ta relation avec Neal à toujours été plutôt étrange. Tantôt haine, tant amour, tu vacilles entre les deux en tentant surtout de ne pas perdre l'équilibre. Jusqu'à il y a encore quelques heures, tu aurais été encore en mesure de te demander si tu pourrais un jour lui porter l'affection que tu lui a tenu il y a des années en arrière. Avant son absence, avant son silence, avant cette énorme désillusion. Mais à cet instant, alors que tu réalises que sa perte peut être aussi brutale que définitive, tu réalises que tu as bien trop longtemps boudé son amour. Rien ne l’empêchera de t'abandonner au silence à nouveau, mais tu es fatiguée de lui en vouloir, tu es fatiguée de l'ignorer, tu es surtout fatiguée de perdre une seconde de plus, alors que la dure réalité de la vie et de la mort vient de s'imposer à vous brusquement. Tu penses être prête à lui offrir ta pleine confiance, c'est la chose que tu veux le plus au monde. C'est ce que tu veux, depuis le jour où ta mère t'as doucement poussé dans sa direction, alors que tu étais encore une gamine innocente, depuis le jour où il a tenu ta main pour t'aider à colorier sans dépasser les bords. Aujourd'hui, t'es prête. T'es prête à lui offrir à nouveau cette confiance abîmée par les années. T'es prête à prendre le risque qu'il abandonne cette confiance au fruit du néant, juste pour ressentir et accepter son amour, même si c'est juste pour un instant, même si c'est bref et jusqu'au jour où il va encore se détourner de toi. T'es fatiguée de te méfier et t'as peur qu'on te l'arrache du jour au lendemain, maintenant que tu le vois dans ce lit d’hôpital. Les larmes s'échappent de tes yeux fixés sur lui. Tu ne caches pas ton visage, tu ne caches pas ta peine, tu n'y arriveras pas. "Pl… Pleure pas Kat’…" ses mots brisent le silence et passent pas dessus le son de ta respiration saccadée. Tu lèves ta main droite au visage et du revers de la main, tentes d'essuyer les perles venues orner ton visage de la façon la plus triste qui soit. Tu pleures parce que t'as eu peur de le perdre, tu pleures parce que t'as peur qu'il t'échappe sans que tu n'ai eu le temps de le voir vivre et de le voir t'aimer autant que tu l'aimes. Ta sortie de la chambre à la recherche de nouvelles de Lukas t'arrache à ce sanglot devenu omniprésent mais ne te fais pas sentir mieux sur le coup. Tu es encore plus mal, en fait, à l'idée de savoir que Lukas a également été victime de l'accident. Tu calmes ton cœur agité juste avant de revenir auprès de Neal. Si tu veux lui apporter du réconfort et du calme, il faut que tu sois toi même dans cet état d'esprit. Ses lèvres tremblent alors qu'il te demande promettre de passer le voir. Tu hoches la tête de haut en bas, d'abord incapable d'ouvrir la bouche, avant de finalement lui répondre « Oui je te le promet Neal. » tes yeux se plantent dans ses billes noisettes, et bien que la vision de ses pupilles dilatées par la fatigue et les médicaments te dérange, tu ne détournes pas le regard. Ce contact visuel te fait remonter un frisson dans le dos alors que tu réalises que l'attention de Neal est plus vive que depuis que tu as passé la porte de sa chambre, il a une bonne demi heure déjà. L'effet des médicaments se dissipe légèrement, ou bien c'est le fait de te voir à ses côtés. Tu aimes à penser que c'est la seconde option. Le débit de tes mots s'échappant d'entre tes lèvres est impressionnant et dérangeant, autant pour lui que pour toi. Pour lui, qui se retrouve assommé de questions qui ont plus au moins d’intérêt les unes que les autres. Puis toi qui peine à retrouver ton souffle lorsque tu arrives enfin à la fermer. Le prénom de son amant s'échappe de sa bouche comme une plainte et tu réalises que leur relation est bien plus puissante que tu n'avais pu l'imaginer jusqu'alors. Son regard traverse la pièce à plusieurs reprises sans s’arrêter sur quoi que ce soit. Ni le bandage à sa jambe, ni les nuages flottant dans l'étendue bleue-grise, ni sur la table basse dans le coin de la pièce. Ni même sur toi. Rien ne semble le rattacher à cet instant et à cette pièce, comme s'il était encore et toujours là bas, coincé dans ce métro. Il prend la parole et c'est à instant que tu décides de le ramener près de toi, avec toi. Tu reprends place sur le fauteuil que tu as laissé près de son buste, lèves ta main gauche et du bout des doigts passes sur le revers de sa main avant de venir loger ta paume dans la sienne. Sa main est d'une froideur affolante et cette découverte te provoque un léger frisson alors que tu sens les traits de ton visage se tirer sous la peine. Tu mords ta lèvre et secoues la tête pour chasser les souvenirs se présentant à toi lorsque tu l'entends prononcer "j’ai cru qu’on allait y rester". Tu ne veux pas repenser à ça, à toi dans cet hôpital il y a quatre ans. Tu ne veux pas qu'il pense ça, à lui dans ce métro il y a quelques heures. Tu veux oublier, tu veux qu'il oublie. C'est impossible, mais c'est ton vœux le plus cher. Enfin et après des minutes qui t'ont semblé être des heures, son regard vient se poser sur toi. Ses yeux sont pleins de larmes et cette vision d'horreur te coupe la respiration pendant quelques secondes. Ses prochains mots ont l'apparence de regrets et d'excuses. T'as l'impression que ton cœur va exploser, c'est tout ce que tu as toujours voulu entendre et que t'as cru ne jamais pouvoir percevoir de lui. Tes doigts se resserrent un peu plus dans sa main. Tu ne sais pas si tu vas lui faire mal, mais tu ne peux pas t'en empêcher. A défaut de pouvoir être dans ses bras, tu veux qu'il ressente ta présence et ta chaleur. « Je... » ta voix est prise en otage par l'émotion alors que tu gardes en toi de nouvelles larmes prêtes à s'échapper de tes yeux fixés sur lui. Tu n'arrives pas à croire que les mots que tu rêves d'entendre à ton égard sont en train de sortir de sa bouche. Est-ce à cause des médicaments ? Est-ce à cause de la fatigue ? De l'adrénaline ? Ou bien est-ce juste une réalité bien trop longtemps laissée sous silence ? « Qu'est ce qui me dit que tu ne vas pas me laisser encore une fois, du jour au lendemain ? » Tu veux encore entendre de sa bouche qu'il t'aime et que jamais plus il ne te laissera. Tu veux l'entendre encore. Encore et encore et encore. Jusqu'à ce que tu ne puisses plus être capable d'entendre rien d'autre.
    Neal T. Hood-SpritzFire Starter
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    Neal T. Hood-Spritz
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    Âge : 31
    Lieu de naissance : Naples en Italie
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
    Situation sentimentale : marié avec Lukas
    Études & Métiers : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
    Date d'inscription : 23/11/2019
    Pseudo & pronom IRL : Nagini
    Icon : I am an angel with a shootgun
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    Crédits : Nagini
    Multicomptes : Ange K. Murray
    Description un : now I'm breathin' ashes and dust. 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

    Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
    Description deux : now I'm breathin' ashes and dust. MOkWYp

    LOVE
    ◆ Lukas : my husband
    ◆ Côme : mafia boy
    ◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

    FAMILY
    ◆ Aurore : daughter (PNJ)

    SEX
    ◆ Griffith : ex sexfriend
    ◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

    FRIENDS
    ◆ Enzio : illegal fighter
    ◆ Khol : Italian friend
    ◆ Milo : ex boxing partner
    ◆ Oliver : boxing partner

    HATE
    Description trois : now I'm breathin' ashes and dust. 8DCqo3D

    Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

    A strong past for a relationship that is a little too unique
    now I'm breathin' ashes and dust. Jnijkv10

    Travail au Lord Hobo
    Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
    Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
    Mercredi : soirée off
    Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
    Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
    Samedi :  12:00 am – 03:00 am
    Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

    Travail au Holy Motors
    Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
    Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
    Mercredi : off
    Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
    Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
    Samedi :  off
    Dimanche : off
    RPS en cours : RPs - 5
    Salvatore
    Lukas
    TG Public : Sun Rock
    Salvatore
    Côme

    QnT - 0
    Warning : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
    RPS : 179
    Messages : 46054
    Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangster
    Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rps
    Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liens
    Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devil
    Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
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    Lien du postJeu 5 Mar - 0:04
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    Je soufflais ce ‘pleure pas’ tellement sincère à l’attention de la jolie Katalia qui venait de débarquer si soudainement et si rapidement dans ma chambre d’hôpital. Cette putain de chambre où j’aurais aimé ne jamais me retrouver. Cette chambre où je ne me serais sans doute jamais retrouvé si j’avais simplement suivi sagement mes habitudes. Putain. Si je ne m’étais pas faufilé dans le second wagon de ce métro afin de gagner du temps pour rentrer chez moi me reposer quelques heures avant d’arriver à temps au boulot, je n’aurais jamais été la victime de toute cette histoire foutrement trop douloureuse. Je ne me serais jamais retrouvé prisonnier de cet endroit si blanc et si oppressant. Je ne me serais jamais retrouvé coincé dans ce lit si déprimant que je détestais déjà. Je n’aurais jamais eu à subir ces blessures qui allaient foutre en l’air mon futur. Beaucoup plus que je ne pouvais l’imaginer. Tellement plus que je ne pouvais le penser. Un soupir passa entre mes lèvres tandis que mes prunelles se posaient de nouveau sur le visage strié de larmes de l’ange brun qui se trouvait dans ma chambre. Mon ange. Je lui soufflais ce ‘pleure’ pas parce que, bordel, ça déchirait tellement mon cœur de voir la demoiselle dans cet état là. Ça déchiquetait mon être de savoir que j’étais sans doute responsable de ces larmes qui glissaient sur les joues de Katalia. Je détestais cette sensation douloureuse qui se formait à l’intérieur de mon ventre et qui me donnait envie de tout casser. Je haïssais ce sentiment dévastateur qui semblait cogner dans mon cœur et qui se propageait comme un poison à l’intérieur de mes veines. Je le détestais encore plus tandis qu’une phrase se mettait à cogner en boucle à l’intérieur de ma tête. Une phrase à laquelle je n’avais jamais voulu faire face parce que c’était trop pour moi. Une phrase qui s’imposait trop soudainement, si réellement tandis que j’étais passé si proche de la mort. Putain… J’avais sans doute été responsable de tellement plus de larmes par le passé. J’avais sans doute fait coulé tellement de larmes sur ce visage d’ange et je n’étais qu’un connard pour avoir osé faire ça. Je n’étais qu’un putain d’idiot qui ne méritait guère la présence de l’ange Katalia à ses côtés. Damn… Katalia… Jolie Katalia… Je l’avais rencontrée de nombreuses années plus tôt en Italie et je me souvenais de notre rencontre dans les moindres détails. Je m’en souvenais comme si c’était encore hier que j’avais vu la petite Katalia débarquer avec ses parents dans le magasin éphémère que maman avait ouvert à Milan. Je me rappelais comme si c’était hier de ses yeux de filles de huit ans qui s’étaient posés avec méfiance sur moi lorsque je m’étais approché pour l’entraîner à l’écart des adultes qui s’étaient lancés dans de trop longues discussions qui risquaient de durer des heures. Très rapidement, les choses s’étaient relativement bien passées entre Katalia et moi. J’avais pris soin d’elle pendant quelques heures sans jamais ressentir le moindre problème, sans jamais être victime de la moindre angoisse, sans jamais avoir envie de me débarrasser d’elle pour vaquer à d’autres occupations. Non. Jamais. Moi, l’enfant unique avait su veiller sur Kat’ comme si elle était ma petite sœur. J’avais su l’occuper comme si je l’avais toujours fait, comme si elle faisait partie de ma vie depuis trop longtemps. Stupide hein… Et pourtant si vrai. Pendant de longues heures, j’avais aidé la petite fille à dessiner sans dépasser des traits. Pendant des heures, je m’étais pris au jeu acceptant de faire n’importe quel partie de jeu de société simplement pour la rendre heureuse. Juste pour la faire rire. Et, en un rien de temps, maman avait compris qu’il serait difficile de nous séparer l’un de l’autre alors elle avait accepté de laisser Katalia revenir ici tous les jours si ses parents étaient d’accord. Kat’ était revenue souvent dans la boutique et, à chaque fois, je me sentais un peu plus vivant. À chaque fois, elle me faisait oublier la vie désastreuse que j’avais à des kilomètres de là. Ma vie d’enfant unique avec un père un peu trop violent. Ma vie de gosse si solitaire. Malheureusement, le magasin avait fermé ses portes et j’avais du retourner à ma vraie vie. J’avais dû replonger dans cette réalité… Enfin pas totalement… Katalia et moi n’avions jamais perdu contact. Nous étions toujours dans le cœur l’un de l’autre. Pendant des années, je n’avais jamais cessé d’écrire à la jeune fille. Des lettres, des textos, des mails… Toutes les excuses étaient bonnes pour lui écrire. Tous les moyens étaient bons pour tenter de ne pas la perdre. Je la lisais sans cesse. Je la conseillais tout le temps. Et, putain, dès cette époque, je ne cherchais qu’à la protéger. Elle. Mon ange si précieux. À mon entrée dans la mafia, les choses s’étaient lentement bouleversées et j’étais sans doute devenu l’une des raisons de ses larmes. L’une des raisons de sa tristesse. Je savais que je lui faisais du mal. Elle ne me le cachait pas. Je savais qu’elle souffrait de mon absence un peu trop violente tandis que je me faisais plus discret lettres après lettres, messages après messages. Néanmoins, je ne pouvais pas faire autrement. Je ne pouvais pas me résoudre à garder la même place. Je ne voulais pas que la mafia soit au courant de son existence. Je ne voulais pas que la demoiselle puisse devenir une cible si les choses tournaient mal un jour. Je ne voulais pas qu’elle soit en danger à cause du chemin de vie que j’avais emprunté. Je n’aurais pas su le supporter. Je préférais la faire souffrir et la savoir en sécurité. Je préférais faire glisser les larmes sur ses joues que prendre le risque de ne plus jamais pouvoir la voir. Et, le pire était arrivé. Après avoir commis un meurtre, j’avais totalement coupé contact avec Katalia. Je m’étais simplement envolé dans la nature. J’avais totalement disparu des radars. Il n’y avait plus de Teodoro Hood en Italie. Il n’y avait même plus de Neal Hood en Italie. Non, personne de ce nom. Pendant des mois. De longs mois. Est-ce que Kat’ avait pleuré pendant ce temps ? Est-ce que j’avais été le putain de responsable de nombreuses crises de larmes à cette époque ? C’était fort possible ouais. Et, putain, rien que de l’imaginer, j’avais envie de me frapper. J’avais envie de me faire souffrir pour avoir osé la faire souffrir. Elle. Mon ange. Ma petite sœur. Si importante. Lorsque je m’étais enfin senti en sécurité, lorsque j’étais enfin certain de l’absence de la mafia à mes trousses, j’avais fini par remonter à la surface. Et, un certain Neal avait toqué à la vie de Katalia. Dès cet instant, notre relation était devenue trop tumultueuse. Nous avions vécus des années si compliquées. Des années à subir la colère de Kat’… Une colère méritée, mais foutrement trop douloureuse pour moi. Des années à subir la curiosité de la demoiselle… Une curiosité qui me dérangeait tellement parce que je ne pouvais pas ouvrir la bouche. Je ne pouvais pas lui confier. Nous nous étions réellement retrouvés en Septembre 2019… Enfin… Réellement… Non, même pas. Katalia et moi nous retrouvions simplement à fréquenter la même université et nous n’étions pas franchement capable de rester loin l’un de l’autre. Nous n’étions pas capable de ne pas nous lancer ces regards. Nous n’étions pas fichu de ne pas nous lancer ces petits sourires. Cependant, nous n’étions pas foutu de bien nous entendre. Oh non… Il y avait encore tellement de rancœur. Il y avait encore tant de secrets. Il y avait encore un trou béant entre elle et moi. Est-ce que ça changerait après cet accident ? Est-ce que tout irait mieux après cet instant ? Putain, je n’en savais rien. Je savais juste que je ne voulais plus être responsable des larmes coulant sur les joues de Katalia. Je savais simplement que je serais capable de tuer à mains nues n’importe quelle personne qui oserait faire couler ces larmes sur son visage d’ange. Kat’ finissait par lever la main vers son visage pour essuyer ces putains de larmes que je détestais. Un petit sourire passa sur mon visage alors que je fermais à moitié les yeux murmurant.

    T’es belle...

    Et c’était vrai qu’elle l’était. Putain… Je ne savais plus ce que j’étais en train de dire. J’étais tellement fatigué qu’il n’y avait plus le moindre filtre entre mes pensées et ma bouche. Je le pensais et ça sortait tout seul sans que je ne sois foutu de l’analyser. Je le pensais et ça tombait entre nous sans même que je ne puisse réfléchir au contenu de mes propos. Mes yeux se fermaient doucement parce que je n’en pouvais plus. Mes yeux se fermaient parce que j’avais tellement besoin de me reposer. Je pouvais le faire maintenant non ? Katalia m’avait vu. Elle savait que j’allais bien alors je pouvais dormir. J’en avais tellement besoin pour me sentir mieux. J’en avais tant besoin pour parvenir à affronter la réalité. Cependant, dès lors que je fermais les prunelles, les images de l’horreur revenaient cognaient contre ma tête laissant la silhouette de Lukas se dessiner dans mes pensées. Lukas… Je réagissais soudainement. Il avait été avec moi dans ce métro. Il avait été avec moi dans ce wagon. Il avait été blessé aussi. Lukas, Lukas, Lukas. Tout cognait pour lui. Ma respiration s’affolait sous cette panique soudaine qui montait de plus en plus vite. Je m’asseyais sur le lit en gémissant de douleur à la recherche d’une manière de m’évader loin de tous ces branchements parce qu’il fallait que je le trouve. Il fallait que je rejoigne Lukas. Ouais, j’étais prêt à le faire. Et, je pouvais le faire hein ? Malgré les étoiles qui se dessinaient soudainement devant moi, ça pouvait être réalisable. Non ? Putain, je n’en savais rien. J’étais presque trop prêt à tenter l’expérience et à me vautrer la gueule. Heureusement pour moi, Kat’ me soufflait de rester couché et qu’elle allait voir ce qu’il en était. La situation était loin de me ravir, mais j’obéissais sagement presque trop soulagé de ne pas avoir tout ce chemin à faire. Je faisais confiance à Katalia. Je savais qu’elle allait vraiment chercher l’information. L’attente fut foutrement longue à tel point que j’envisageais de me lever plus d’une fois. Néanmoins, avant que je ne trouve le courage de passer à l’acte, Katalia revenait avec les informations nécessaires. Elle me disait que Lukas allait bien. Elle ne cessait de le réparer. Comme pour se rassurer ? Comme pour me rassurer ? Comme pour tenter de me faire avaler un quelconque mensonge pour éviter que je ne devienne dingue ? Putain, je n’en savais rien et ça faisait tellement mal. Je voulais voir Lukas. J’avais besoin de l’avoir sous les yeux pour être sûr et certain qu’il était en vie et en parfaite santé. Mais, je n’étais pas foutu de sortir de ce lit. Je n’étais pas fichu d’aller le chercher dans tous ces couloirs bondés. Alors, je finissais par me rabattre sur une autre solution. La solution qui pourrait m’apaiser un peu mieux. Je demandais à Kat’ une promesse. La promesse qu’elle irait voir Lukas pour s’assurer qu’il allait bien. J’en avais tant besoin. Il fallait que je sois sûr et certain de l’état de Lukas avant de dérailler. Kat’ hochait la tête de haut en bas et je respirais plus aisément soudainement. Elle n’aurait jamais accepté si Lukas n’était pas en vie. Elle n’aurait jamais cédé s’il y avait un quelconque problème… N’est-ce pas ? C’était ce que je me soufflais pour tenter de me rassurer tandis que la brunette finissait par me souffler la promesse. À haute voix. Et, putain ok, je la croyais sans la moindre hésitation. Je savais qu’elle irait le voir. Je savais qu’elle irait s’assurer de l’état de santé de Lukas et ça me rassurait un peu plus. Au moins pour quelques minutes. Au moins pour quelques heures. Je pouvais faire confiance à Katalia. Aussi, j’acquiesçais doucement avant de glisser ma langue sur mes lèvres pour reprendre la parole et lui demander « Merci… Tu… S’il te plaît dis-lui juste que j’vais bien hein… Lui parle pas des béquilles… D’ma fatigue ou quoi… Dis-lui juste que je vais bien et que… Que j’pense à lui… Je… J’veux juste qu’il se concentre sur lui… J’veux pas qu’il s’inquiète pour moi… Steuplait… » Oui, il le fallait. Il fallait qu’elle fasse passer le message parce que, zut, je savais comment était Lukas. Je savais qu’il s’inquiéterait pour moi comme je le faisais pour lui. Je savais qu’il ne serait pas rassuré avant de m’avoir vu. Mais, je voulais que Kat’ lui transmette le message. Je voulais qu’il parvienne à se concentrer sur son état à lui. J’avais tellement besoin qu’il fasse attention à sa santé en priorité. Il était si important pour moi. Je divaguais lentement. Lukas était revenu au premier plan de mes pensées me faisant perdre la tête et la notion du temps à tel point que je sursautais lorsque la demoiselle finissait par tirer un fauteuil dans un coin de la pièce pour venir s’installer à mes côtés. Je reportais mon attention sur elle lorsque son regard se plongea dans le mien et je tentais de me concentrer. Elle me demandait soudainement ce qui s’était passé et je me perdais. C’était trop compliqué. La douleur me vrillait le corps. La fatigue faisait dérailler ma tête. La panique drainait la moindre tentative d’effort de ma part. J’étais juste trop foutu en l’air. Puis, zut, j’étais tellement perdu avec une question aussi vague. Surtout que Kat’ ne me laissait pas le temps de lui répondre alors qu’elle cherchait trop vite à savoir si je voulais quelque chose, si j’avais besoin d’une infirmière. Et, comme le dernier des abrutis, je marmonnais le prénom de celui qui faisait pulser mon cœur. Je soufflais ce ‘Lukas’ un peu trop douloureux parce qu’il était tout ce dont j’avais tellement besoin en cet instant. Il fallait tant que je le retrouve. Il fallait tellement que je le serre dans mes bras. Surtout après cet accident si violent, si douloureux. Je m’affichais si faible émotionnellement face à Katalia et je ne savais pas ce que la demoiselle allait penser de ça. J’ignorais quelles idées elle allait se faire face à mon comportement. Mais, je repoussais bien vite la moindre de mes réflexions pour reprendre le dessus et babiller les souvenirs qui me revenaient en tête. Tout était trop vague. Tout était trop douloureux. Mais, je faisais l’effort de parler parce que c’était Kat’ qui me demandait et que je ne pouvais pas lui refuser. Pas alors que je lui cachais déjà tant de choses. Je babillais sur le pourquoi j’avais pris le métro. Je racontais mes retrouvailles avec Lukas dans ce wagon. Je soufflais des mots sur cet accident dont j’avais du mal à me souvenir très clairement. La brunette passait ses doigts sur le revers de ma main avant de laisser sa paume si chaude se loger dans la mienne. Je la serrais avec un sourire triste. Et, putain, ça m’aidait. C’était si réel. C’était si vrai. Katalia allait bien. Katalia n’était pas dans ce métro. J’allais bien. Je n’étais plus dans ce métro. J’étais sorti. Le contact de la demoiselle m’évitait de repartir dans cet enfer si déchirant. Elle m’empêchait de plongeait dans l’horreur de ces visions qui voulaient encore et encore se jouer dans ma tête. Elle me sauvait de ce démon qui me déchiquetait. Alors, je continuais babillant sur ce que j’avais cru dans ce métro et sur les blessures que j’avais subi. Sur les blessures que Lukas avait subi. Les yeux plein de larmes, je finissais par regarder Kat’ confiant ma peur de ne pas la revoir. Confiant toutes ces choses que je gardais en moi depuis que je l’avais revu ici. À Boston. Ou peut-être même depuis encore plus longtemps. Bordel… je n’avais jamais pris le temps de lui parler calmement de tout ce qui s’était passé. Je n’avais encore jamais eu l’occasion de lui présenter de réelles excuses ou de lui souffler ces mots qu’elle avait sans doute besoin et envie d’entendre pour panser son cœur. Je n’avais encore jamais eu l’occasion de lui prouver à quel point mes sentiments étaient inchangés envers elle. Alors, je laissais tout tomber là. Ma culpabilité d’avoir pris mes distances. Mon envie de ne pas la blesser. Mon attachement à elle. Mon amour pour elle. Si fort. Les doigts de Katalia se resserraient autour des miens et je me fichais de la douleur parce qu’elle me faisait me sentir en vie. ‘Je’… Oui elle quoi ? Je mordillais nerveusement ma lèvre en attendant la suite de la phrase, la suite de ce qu’elle voulait me dire. Mais, ça ne tombait pas. Ce n’était pas ça que je me prenais en plein visage. Non. C’était plutôt une interrogation qui glissait : qu’est-ce qui lui disait que je n’allais pas la laisser encore une fois du jour au lendemain ? Outch. Touché, coulé Kat’. Tu as gagné. Je baissais aussitôt les yeux comme le gamin un peu trop responsable. Un sourire triste aux lèvres, je laissais passer quelques secondes de silence. Quelques secondes d’angoisse. Quelques secondes de réflexion. Et finalement, je murmurais « Kat’… Mon ange… Viens… Viens là... » Je tapotais le lit à côté de moi alors que je me redressais lentement mordant vivement ma lèvre pour ne pas gémir sous la douleur. Il fallait que je le fasse. Il fallait qu’elle soit à côté de moi pour que je le fasse. Je ne voulais pas de cette distance dérangeante. Je ne voulais pas de ce mur entre elle et moi. Je ne voulais plus de ce fossé qui nous séparait si réellement. Lorsque Katalia fut assise sur le bord de mon lit, je levais lentement les bras afin de venir déposer mes mains sur les joues de la demoiselle. Je cherchais son regard quelques instants et, lorsque mes yeux captèrent les siens, je reprenais la parole « Y a… Aucun de mes mots ne seraient assez fort pour que t’me crois hein… J’le sais… Tu le sais… Je… J’avais une bonne raison d’faire ce que j’ai fais Kat’… J’l’ai pas fait par plaisir… J’avais aucune envie de te laisser… Je… Putain Kat’… Tu… T’es tout pour moi et je t’aime tellement… Je… J’veux plus jamais te faire souffrir… J’ai jamais voulu le faire de toute manière… Je… J’sais bien que je l’ai fais, mais je… J’avais pas le choix mon ange et je… J’te promets que je te laisserais pas… J’te laisserais plus… Jamais… J’suis prêt à signer tous les papiers que t’veux si ça t’aide à me croire… J’suis même prêt à t’acheter n’importe quel bijou de promesse pour que tu le saches ou je… J’sais pas… Tout ce que tu veux Kat’…» Ouais, tout ce qu’elle voulait. J’étais prêt à faire tout ce qu’elle me demanderait pour gagner sa confiance de nouveau. J’étais prêt à tout faire pour qu’elle puisse me croire encore une fois. Je me redressais un peu plus sur le lit laissant une grimace de douleur s’inviter sur mes traits. Mes lèvres se déposaient doucement sur le front de Kat’ avant que je ne me laisse de nouveau tomber dans le lit. Je me rallongeais complètement à bout de souffle. La tête me tournait si fort. Mon cœur cognait si vite. Je fermais les yeux pendant quelques secondes. Je bougeais ma main venant de nouveau prendre celle de Katalia dans la mienne. Et, là, rouvrant les yeux, je plantais mes prunelles dans les siennes soufflant une nouvelle fois.

    Je t’aime Kat’...

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    Lien du postDim 8 Mar - 13:02
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    Le lâcher prise est une vertu si compliquée à obtenir mais si belle à posséder. Certains sont indignes de le recevoir, et d'autres te le vole sans même que tu n'y oppose aucunes résistances. C'est le cas de Neal. A t'écouter, tu serais incapable de lui résister, car il est dans ton cœur et dans tes rêves la définition du mot famille. T'as l'impression de le connaitre et pourtant il a tellement de choses que tu ne sais pas. T'as l'impression de l'aimer et pourtant et après tout ce qu'il s'est passé, tu aurais mieux du t'en aller. Mais c'est impossible, tu n'y arrive pas et tu n'y arrivera plus. Cette découverte te glace le sang, alors que tu te sens pitoyablement vulnérable. Ça avait été compliqué de le repousser il y a quelques années, mais tu l'avais fait car tu détestais le fait qu'il t'ai abandonné. Du jour au lendemain et sans explications, sans même une discussion, juste une lettre t’annonçant qu'il ne devait plus faire parti de ta vie comme tu ne faisait plus partie de la sienne. Des nuits entières à pleurer, à crier, à le détester, à réaliser que tu avais perdu un frère que finalement tu n'avais jamais eu. Personne n'aurait pu comprendre ta douleur, car personne ne pouvait comprendre votre lien. Ce lien brisé par ses soins avec une froideur déconcertante. Ici et maintenant dans cette chambre d’hôpital, la peur renaît sur ton visage. De cette peur qui vous paralyse et vous empêche d'avancer et de passer outre les douleurs du passé. Tu veux tellement lui ré offrir ta confiance que ça te tord le ventre. Tout ton corps et ton cœur le veulent, mais ta tête elle, t'en empêche, alors que ton combat intérieur plie tes lèvres en un rictus et fait froncer tes sourcils. Ses paupières abdiquent et ses mots comme un murmure parviennent jusqu'à tes oreilles 't'es belle'
    Tu redresses le buste, comme un mouvement de recul, les larmes arrêtent de couler mais tes joues restent humides. « T'as pas l'droit d'me dire ça... » tu souffles plus triste que sèche. Parce que lorsqu'il te dit ça, ça te fait mal, parce que lorsque qu'il te dit ça, tu pourrais replonger la tête la première. Tu veux prendre le risque, mais est-ce que tu es vraiment prête ? Ouai Katalia, tu veux plus que tout prendre ce putain de risque. Tu le veux, tout de suite, tu veux lui faire confiance, tu veux lui offrir ta confiance, tu veux que tout soit comme avant, comme lorsque vous étiez gamins. Mais t'es pas sure d'avoir les épaules pour. Au fond, tu ne sais pas si tu auras un jour dans ta vie les épaules pour. Le froid que tu as apporté dans la pièce suite à tes derniers mots se dissipe quelque peu lorsque vous parlez de Lukas. Tu lui promet d'aller le voir et c'est une promesse que tu tiendras. Tu hoches doucement la tête de haut en bas sans prononcer un mot et suite aux siens, alors qu'il peut lire dans tes yeux que tu ne mens pas, et que tu respecter ta promesse. Ta main dans la sienne commence à s'engourdir et pourtant tu ne bouges pas. T'as peur de reculer, peur de le perdre, encore une fois. Alors tu restes et bouges doucement tes doigts dans sa paume pour irriguer le sang. Tes mots sont sortis de façon un peu trop vive de tes lèvres, mais tu décides ici et maintenant de ne pas laisser ta peine sous silence. Peut être que ce n'est ni le lieu ni le moment, mais tu ne peux pas t'en empêcher. C'est comme appuyé sur une plaie ouverte pour en faire ressortir tout le venin. Ça fait terriblement mal mais c'est nécessaire. Sortir le venin de la plaie, expulser toute la tristesse hors de ton corps. Il te demande de venir auprès de lui alors que sa main vient tapoter sur son lit. Après une seconde d'hésitation, te recules le buste et te lèves. Ses traits se tordent sous la douleur alors qu'il se redresse pour te laisser une place. Cette vision de douleur émanant de lui te force à fermer bien fort les paupières pour ne pas voir ça. Malgré tout ce qu'il s'est passé et tout ce qu'il t'a fait, tu ne veux pas le voir souffrir. Tu ne le voudra jamais, au plus profond de toi. Dans un silence, tu viens t'asseoir à côté de lui sur le lit. Une jambe mi-repliée sur le drap, l'autre touchant à peine le sol du bout du pied, tu lui fais face alors que t'es assise au niveau de ses hanches. Ses mains s'approchent et viennent encadrer ton visage. Un léger frisson te parcourt alors que tu ne peux cacher ton étonnement à la suite de ce geste. Il cherche ton regard, tu lui offres sans plus de cérémonies alors que les mots se précipitent hors de sa bouche, brisant le silence dans lequel tu vous avait laissé quelques secondes auparavant. Ses mots sont criants de vérité et alors qu'ils réchauffent un par un et peu à peu ton cœur, l’affreuse peur de l'abandon prend plaisir à te torturer.  « Tu dois pas m'faire de promesses que tu pourras pas tenir, Neal... » Ses pupilles criantes de vérité te poussent à penser que ses mots ne sont pas seulement une promesse, mais également un serment. Tu sais que tu es dure et que tes incertitudes et tes blessures vont lui faire mal. Mais tu ne peux pas t'en empêcher. Tu crèves d'envie de t’abandonner à votre amitié perdue, t'en crève sur place. C'est tellement dur de lui résister qu'une nouvelle larme s'échappe de ton œil alors qu'un sourire s’étire sur tes lèvres gercées par la tristesse lorsqu'il vient déposer un baiser sur ton front. Un frisson te parcourt alors que tu retrouves la saveur et la sécurité de ce geste du passé oublié. La fatigue le submerge, ses yeux se ferment et tu commences à paniquer, cherchant le bouton autour de toi pour appeler les médecins. Ton cœur bat à la chamade et anéanti tout esprit de discernement et c'est seulement lorsqu'il attrape à nouveau ta main que tu arrêtes de gigoter dans tous les sens. La panique presque envolée, il plante ses prunelles dans les tiennes pour t'avouer qu'il t'aime. Un long soupir s'échappe de tes lèvres alors que l'instant est comme suspendu. Ton combat intérieur fait toujours rage alors que tu hésites sur la réponse. Le faire payer et fuir ? Ou abdiquer ? « Moi aussi je t'aime Teo » Abdiquer. « talmente.. » s'échappe dans ta langue natale et celle qui tu lui a toujours connue. Le lâcher prise.
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    Description un : now I'm breathin' ashes and dust. 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

    Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
    Description deux : now I'm breathin' ashes and dust. MOkWYp

    LOVE
    ◆ Lukas : my husband
    ◆ Côme : mafia boy
    ◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

    FAMILY
    ◆ Aurore : daughter (PNJ)

    SEX
    ◆ Griffith : ex sexfriend
    ◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

    FRIENDS
    ◆ Enzio : illegal fighter
    ◆ Khol : Italian friend
    ◆ Milo : ex boxing partner
    ◆ Oliver : boxing partner

    HATE
    Description trois : now I'm breathin' ashes and dust. 8DCqo3D

    Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

    A strong past for a relationship that is a little too unique
    now I'm breathin' ashes and dust. Jnijkv10

    Travail au Lord Hobo
    Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
    Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
    Mercredi : soirée off
    Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
    Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
    Samedi :  12:00 am – 03:00 am
    Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

    Travail au Holy Motors
    Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
    Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
    Mercredi : off
    Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
    Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
    Samedi :  off
    Dimanche : off
    RPS en cours : RPs - 5
    Salvatore
    Lukas
    TG Public : Sun Rock
    Salvatore
    Côme

    QnT - 0
    Warning : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
    RPS : 179
    Messages : 46054
    Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangster
    Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rps
    Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liens
    Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devil
    Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
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    Lien du postDim 29 Mar - 22:04
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    Putain… À quoi ressemblait ma vie depuis que Katalia n’en faisait plus réellement partie ? La question cognait un instant dans ma tête tandis que la réponse ne tardait pas à venir s’imposer. C’était un désastre. Un putain de désastre ouais. J’avais l’impression que plus je m’étais éloigné de la belle Italienne, plus j’avais glissé au sein d’un enfer dont je n’étais toujours pas sorti. Un gouffre qui ne me laissait guère indemne et dont la souffrance ne cessait de me bouffer violemment jour après jour. Je n’aurais jamais dû prendre mes distances avec la demoiselle qui aurait eu les capacités de me sauver. Je n’aurais jamais dû l’abandonner tout comme je n’aurais jamais dû abandonner Milo à cette période de ma vie. J’avais cru bien faire. Je m’étais lourdement trompé. Je m’étais simplement condamné un peu plus. Je les avais simplement blessés si fort. Katalia et Milo auraient sans doute pu me sauver de toute cette vie infernale, de toute cette maladie oppressante. Ils auraient pu me sauver et me tirer loin de cet enfer si dévastateur. Si j’avais osé ouvrir la bouche afin de confier les coups quotidiens de mon père, je savais que la mère de Milo aurait accepté de m’accueillir chez elle et qu’elle aurait tenté de faire au mieux afin que mon père ne puisse plus me faire de mal. Je le savais. Tout comme je savais que, si seulement j’avais trouvé ce refuge, j’aurais eu le courage de parler. J’aurais eu le courage de dire que mon père avait tué ma mère et il serait en train de croupir en prison. Mais, putain, je n’avais rien fait de tout ça. Je n’avais pas ouvert la bouche préférant protéger Milo de toute cette déferlante de violence et de haine qui vivaient en mon père. Il avait déjà subi tellement de harcèlement. Je voulais être la lumière dans sa vie. Je ne voulais pas apporter d’ombre. Non. Jamais. Juste de la lumière salvatrice. Alors, j’avais préféré me taire. J’avais préféré plonger dans une autre famille en me liant d’amitié avec cette bande de garçon de la mafia. Et, petit à petit, j’avais préféré m’éloigner jusqu’à disparaître complètement. Je l’avais fait avec Milo. Je l’avais fait avec Katalia. Mais, est-ce que j’aurais dû parler de toutes ces histoires à la belle Italienne ? Est-ce que les parents de Kat’ auraient accepté de me cacher chez eux ? Est-ce qu’ils auraient accepté de me laisser les rejoindre loin de chez moi, loin de cet enfer ? Une partie de mon être hurlait que ouais, ils l’auraient fait. Ils m’auraient sauvé. Si j’avais confié à Katalia que mon père me battait tous les jours et que j’avais réellement peur pour ma vie, tout aurait pu être différent. Si j’avais couché sur le papier que la mafia m’avait approché et que j’étais prêt à accepter d’y plonger, peut-être qu’on m’en aurait empêché et que tout aurait changé. Cependant, je n’avais rien dit. Je n’avais rien écrit. Je n’avais pas osé agir à l’encontre de ce destin qui semblait tracé. Je n’avais pas ouvert la bouche. Katalia était mon ange. Elle était ma petite sœur même si nous n’avions aucun lien familial réel. Elle était la personne dont je devais prendre le plus soin parce qu’elle m’était tellement importante. Ce n’était pas l’inverse qui devait se passer. Ce n’était pas à elle de veiller sur moi. Ce n’était pas l’inverse que je devais rechercher. Pendant des années, j’avais plongé dans ce rôle acceptant d’être là pour la demoiselle sans rien attendre en retour. Pendant des années, je balayais tous mes soucis prétendant que ma vie était toujours aussi parfaite parce que c’était moi le grand frère. C’était moi qui devait être là pour elle. Et je l’étais. Je répondais présent à chaque fois qu’elle avait besoin ou que quelque chose semblait clocher. Je répondais présent parce qu’elle était le trésor le plus précieux de toute ma vie. Je l’écoutais. Je la protégeais comme je le pouvais à de nombreux kilomètres et je la conseillais. Ça avait duré jusqu’à la mafia parce que dès cet instant, je m’étais mis à vouloir la protéger encore plus d’une menace qu’elle ne connaissait pas. Merde, en un rien de temps, les membres de la mafia auraient pu découvrir ma relation avec Katalia. En un rien de temps, ils auraient su qu’ils avaient alors le pouvoir de me faire plier à n’importe quoi parce que, merde, j’étais prêt à tout pour Katalia. TOUT. Sans la moindre hésitation. Sans la moindre réflexion. Et, damn, ils m’utilisaient déjà tellement que je ne voulais pas leur offrir un moyen de pression qui m’aurait poussé à me soumettre encore plus. Aussi, je m’étais éloigné. Et, après le meurtre commis, je m’étais effacé totalement. J’étais devenu un meurtrier et je ne voulais pas être un tel être dans la vie de Katalia. Je n’étais plus cet adolescent protecteur qu’elle avait pu connaître. Ok, Kat’ savait que j’étais violent et que je m’emportais très rapidement. J’avais le sang chaud des Italiens dans mes veines et elle savait que je pouvais cogner très vite. Mais, de là à commettre un meurtre… Prémédité en plus… Non, je n’aurais jamais pu lui dire. Je ne savais même pas si je pourrais lui dire un jour. Quoiqu’il en soit, j’avais choisi de ne pas retourner vers elle comme si de rien n’était. Je n’étais plus le même. J’avais besoin de temps. J’avais besoin de stabilité. Et, lorsque j’avais fini par accepter mon acte, lorsque j’avais fini par être sûr qu’on ne me retrouverais pas, je m’étais pointé dans la vie de Kat’ comme une fleur. Elle me manquait tellement. Même si je n’avais plus donné signe de vie, je veillais sur elle au loin. Tellement loin. Dans le silence. Dans le secret. Et ce retour avait donné lieu à une relation tumultueuse entre douleur et curiosité. Depuis la rentrée, les choses s’arrangeaient lentement entre la jeune fille et moi. Mais, nous étions encore loin de notre relation passée. Et, pourtant, malgré notre situation actuelle, malgré tout cet éloignement qui cognait entre nous, malgré toutes mes conneries sans doute guère pardonnées, la jolie Italienne s’était précipitée à l’hôpital après l’accident de métro. Elle se précipitait dans ma chambre parce que, damn, cela ne faisait quelques minutes qu’on s’était occupé de moi non ? J’avais l’impression que cela ne faisait que quelques heures à peine que l’incident avait eu lieu ou peut-être que j’avais juste perdu la notion du temps. Kat’ était déjà là en tout cas. Dans ma chambre. À mes côtés. Elle était là comme si j’étais encore une personne essentielle à sa vie et le penser me faisait tellement de bien. Je voulais tant croire qu’il s’agissait de la vérité quand bien même c’était assez fou. Katalia était là. À mes côtés. Et je ne savais pas comment gérer tout cela. Aux dernières nouvelles, la belle Italienne semblait vouloir garder une distance entre nous. Elle était toujours en colère contre moi et l’abandon que j’avais commis. C’était compréhensible. Mais, sa présence dans ma chambre aujourd’hui me poussait à douter. Qu’est-ce que j’étais censé faire à présent ? La fatigue m’empêchait d’accéder à un raisonnement qui m’aurait peut-être permis d’y voir plus clair. La douleur m’empêchait de réfléchir fortement au point de savoir comment agir face à mon ange. À cet instant, je voulais juste lâcher prise pour une fois. Je désirais abaisser tous les boucliers que j’avais pu dresser entre Kat’ et moi depuis des années. J’avais envie d’envoyer valser le moindre de ces murs protégeant mes secrets. Je désirais lancer un pont qui me permettrait de la retrouver alors que je voulais simplement être Teodoro. Son Teo. Celui d’Italie. Celui d’avant l’enfer. Mes prunelles sombres se posaient sur le visage strié de larmes de Kat’ et je me sentais tellement responsable de cette inquiétude. Je me sentais tellement coupable de cette panique qui avait sans doute pulsé dans les veines de la brune. Lorsqu’elle essuyait enfin ses larmes à ma demande, je murmurais un compliment. Un compliment qui la poussait à me dire que je n’avais pas le droit de lui dire ça. Ce n’était pas froid comme je le pensais. Non, ça sonnait empli de tristesse et c’est sans doute cette tristesse qui me poussa à répliquer du tac au tac.

    T’sais que j’continuerai à le dire hein…

    Un léger rire passait la barrière de mes lèvres tandis que cette remarque venait de les quitter. Cependant, il se tarissait bien vite parce que ça faisait trop mal de rire. Cela me semblait trop difficile à faire. J’avais eu besoin de lancer cette remarque soudaine et de laisser ce rire glisser entre mes lèvres comme pour tenter de détendre une atmosphère qui me bouffait. C’était comme pour tenter d’apaiser cette situation un peu trop pesante qui pulsait entre nous. Je sentais cette oppression beaucoup trop puissante quelque part entre mon ange et moi dans cette chambre si blanche. Même si Katalia était là emplie d’inquiétude, le passé ne pouvait pas s’effacer en un claquement de doigt. Ce n’était pas un accident de métro qui pouvait tout balayer au loin. Nous n’allions pas pouvoir faire comme si rien de tout ça avait existé. Non. Je le savais. Je le ressentais. Néanmoins, en cet instant, je ne voulais plus avoir mal. Je ne voulais plus de ce stress continuel. Je ne voulais plus me soucier du passé pour le moment. Aussi, je préférais balancer cette remarque tellement vrai. Même si la brune me soufflait que je n’avais pas le droit de lui dire qu’elle était belle, je continuerai de le dire. Encore et encore. Toujours. Parce que c’était vrai… Katalia était la plus belle femme du monde à mes yeux… Après ma mère bien sûr. Cette pensée attirait un sourire sur mon visage alors que mes prunelles se fermaient lentement sous la fatigue trop présente. J’avais l’impression de ne pas avoir dormi depuis des jours. Je voulais tellement dormir. J’avais tant besoin de repos. Cependant, dès que mes yeux se fermaient, les images du métro remontaient et putain je savais qu’elles ne me lâcheraient pas. Elles ne me lâcheraient plus jamais sans doute. Et, dans toute ces images d’horreur et de désespoir, le visage de Lukas se dessinait. La panique montait en flèche. Lukas n’était pas avec moi. Je ne savais pas où il se trouvait. Je ne savais pas dans quel état il était. Sa main avait lâché la mienne plus tôt et, damn, j’ignorais si quelqu’un s’occupait bien de lui actuellement. Il le fallait. C’était essentiel. Je me redressais vivement dans le lit désireux de retrouver ce garçon pour qui mon cœur pulsait tellement. Je babillais mon besoin et, putain, qu’est-ce que Katalia allait penser de tout cela ? Allait-elle croire que j’étais en couple avec Lukas ? Sans doute ouais… Cela y ressemblait tellement. Dans le fond, cela ne me dérangeait même pas qu’on me croit en couple avec le sexy musicien. Néanmoins, la situation n’était pas aussi aisée. Rien n’était aussi simple dans mon cas amoureux. Enfin, la question n’était pas sur le tapis. Non, le plus important était Lukas et son état. Katalia sortait de la chambre pour vérifier et elle revenait m’apporter ces informations qui me rassuraient sans pour autant éteindre totalement ma panique. Mon ange me promettait qu’elle irait le voir et je voyais bien qu’elle ferait passer le message que je lui demandais de transmettre. Pourtant, je me sentais toujours aussi mal. Je me sentirais toujours aussi mal jusqu’à ce que je puisse le toucher sans doute. Je sursautais sous le bruit du fauteuil que Katalia rapprochait pour s’installer à mes côtés. Voilà qu’elle se mettait à m’interroger sur ce qui s’était passé. Et, presque comme un automate, les mots glissaient entre mes lèvres. Compliqués. Hésitants. Flous. J’étais tellement perdu dans toute cette histoire. La fatigue ne m’aidait pas à y voir plus clair. La douleur m’obnubilait tellement que je n’arrivais plus à démêler le vrai du faux. Pourtant, je lui répondais avec autant de détails que je pouvais. J’acceptais de replongeais dans mes souvenirs. Une fois. Une seule fois. Je savais déjà que je risquais de ne plus reparler de cet accident après aujourd’hui… Enfin, non, ce n’était pas tout à fait vrai. Je savais que j’en parlerai à Nixon parce qu’il était trop important dans mon existence et qu’il devait savoir ce qu’il en était. Il devait être en mesure de m’aider à encaisser les cauchemars et les crises de panique parce qu’il avait une magie rien qu’à lui qui pourrait m’aider. Nixon entendrait l’histoire aussi. Mais, ce serait tout. Il n’y aurait personne d’autre qui m’entendrait conter cette horreur qui me happait si violemment. Cette horreur dans laquelle j’aurai pu sombrer profondément si la main de Kat’ ne serrait pas la mienne. Je serrais la sienne en retour afin de me concentrer sur la réalité qu’elle m’offrait. Une réalité plus concrète que les souvenirs si bancals de ma tête. Une réalité qui m’empêchait de me retrouver coincé dans le métro avec ce morceau de verre dans la jambe, avec mon Lukas qui sombrais. Finalement, j’arrivais au bout de cette histoire d’horreur et je ne fermais pas ma bouche. Non, je continuais de babiller pour lui confier toutes ces choses enfouies à l’intérieur de mon être. Ces choses que j’aurais aimé lui dire dans un autre contexte. Une soirée en tête à tête avec un plat Italien devant nous. Une soirée en tête à tête où j’aurais pu tout lui dire. Cependant, je ne savais pas attendre. Je ne pouvais pas me retenir. Pas aujourd’hui. Je lui présentais ces excuses qui auraient dû sortir depuis si longtemps. Je laissais entendre cette culpabilité et cet amour si fort que je lui portais. Je lui laissais savoir que je n’avais jamais voulu la blesser comme ça, que je ne comptais plus le faire. Bien trop vite, Kat’ gagnait la partie avec une question douloureuse. Qu’est-ce qui lui disait que je n’allais pas la laisser encore une fois du jour au lendemain ? Je baissais la tête comme un gamin coupable et je lui demandais de venir s’asseoir à mes côtés sur ce lit. Je ne voulais plus de ce fossé. Je la voulais à mes côtés. Me redressant en me mordant la lèvre sous la douleur qui cognait, je finissais par venir déposer mes mains sur ses joues. Et, mes yeux plantés dans les siens, je soufflais tout ce qui me passait par la tête. Je confiais toutes ces choses si importantes pour moi. Mes sentiments. Mes engagements. Et, bien trop vite, la belle Italienne rétorquait me disant de ne pas lui faire de promesses que je ne pourrais pas tenir. Je baissais les yeux de nouveau trop touché. Ma lèvre tremblait. Mon cœur loupait des battements. Ma respiration s’accélérait. La douleur cognait. Elle doutait tellement de moi… Mais, c’était normal n’est-ce pas ? Et je le méritais tellement. Ma langue glissa sur mes lèvres et je prenais sur moi. Je reprenais le dessus sur toute cette panique venant lui confier « J’compte bien tenir ces promesses Kat’… Je… J’veux pas continuer ma vie sans toi mon ange… Je… J’veux rester à tes côtés… Pour toujours… » C’était fort. C’était puissant. Et putain ce n’était pas un engagement à la va-vite. Non. C’était un engagement tellement important. C’était un engagement que je me sentais prêt à honorer. J’aurais aimé avoir quelque chose sous la main pour m’y engager encore plus fortement. Un bijou, une arme… J’aurais aimé me faire une cicatrice sur la peau pour lui montrer que je ne plaisantais pas, que je m’engageais vraiment. Mais, je n’avais rien de tout ça. Alors, je me contentais de me redresser pour déposer un baiser sur son front. Un baiser comme pour sceller mes promesses. Un baiser comme pour sceller cet engagement à vie. Et ça me demandait tellement d’efforts que je me laissais retomber sur le lit en fermant les yeux un instant. La pièce s’était mise à tourner tellement vite. Il me fallait un peu de temps. Il me fallait un peu de stabilité. Kat’ se mettait à gigoter sur le lit et j’attrapais sa main pour la pousser à se calmer et à cesser de s’inquiéter pour moi. Mon intervention fonctionnait et je finissais par rouvrir les yeux pour lui souffler un je t’aime tellement sincère. Le plus sincère qui pourrait glisser entre mes lèvres. Le plus vrai. Le plus certain. Et, le soulagement me percutait lorsqu’elle ouvrait la bouche pour me dire qu’elle m’aimait aussi. Il y avait ce Teo qui glissait entre ses lèvres et qui me faisait frissonner. Je n’étais plus habitué à ce prénom, à ce surnom. Seul Milo l’avait utilisé ces derniers mois. Et là, Kat’ le soufflait faisant battre mon cœur plus vite. Avec ce surnom, c’était presque comme si quelque chose me criait qu’elle ne sortirait pas de ma vie. Qu’elle ne sortirait plus jamais de vie. Elle rajoutait ce talmente qui me faisait sourire et qui poussait à serrer sa main un peu plus fort alors que je finissais par babiller « J’suis content qu’tu sois là Kat’… Et il… Il faudra qu’on parle… Que je t’explique… Tout… Mais pas aujourd’hui steuplait… J’peux pas… » Elle avait su attendre des années, elle pouvait bien attendre quelques mois que je me remette de cet accident. Il me fallait juste un peu plus de temps. Mais, bientôt, très bientôt, je comptais tout expliquer à la demoiselle. Je comptais tout lui avouer. Je comptais enfin lui offrir les réponses qu’elle me quémandait depuis des années. J’étais prêt à le faire. Je le voulais tellement. Mais, pas là. Pas tout de suite. Je voulais être en pleine possession de toutes mes capacités de réflexion. Je désirais pouvoir tenir le discours et j’étais certain que la brune le comprendrait et l’accepterait. Quelques semaines encore… Quelques mois peut-être… Et elle saurait tout. Mais, pour le moment, me décalant un peu dans le lit pour lui faire une place à mes côtés, je lui demandais suppliant.

    T’veux bien t’allonger avec moi ? Suis fatigué… Mais j’veux que tu restes… S’il te plaît…

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    Lien du postLun 6 Avr - 17:06
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    Les mots ont l'effet escompté lorsque tu le vois baisser la tête juste devant toi. Il est mal, tu es mal. Tu es en train de vous faire ça, mais étrangement tu ne le regrette pas. C'est dans ton caractère, c'est ta façon de te protéger. Mettre au défi de ton attention les personnes chères à ton cœur, leur faire avouer leur amour pour leur offrir le tien. T'aimes à penser que c'est une force de caractère, alors qu'au fond, tu sais très bien que c'est juste un moyen de te rassurer. Car lorsque tu fais, dans ta tête, la liste du positif et du négatif sur ta propre personne, une colonne se remplit toujours plus rapidement que l'autre, et ce n'est jamais la bonne. Tu piques parfois pour chercher les limites, et les briser avec l'amour des liens que tu noues avec les années. C'est un jeu dangereux, mais une façon de faire dont tu ne saurais plus te passer. « J’compte bien tenir ces promesses Kat’… Je… J’veux pas continuer ma vie sans toi mon ange… Je… J’veux rester à tes côtés… Pour toujours… » Ton cœur se remplit d'une sensation nouvelle. Tu le crois, tu le regarde et tu le crois. T'es juste fatiguée de douter, tellement fatiguée. Tu veux te laisser aller à ce lien perdu désormais sur le point d'être renoué. Tu ne sais dire un mot mais le sourire qui se dessine sur tes lèvres en dit long sur ce que tu penses de ses mots. T'as l'impression que ton cœur va exploser lorsqu'il te dit qu'il t'aime. T'es si heureuse de l'entendre. Tu lui réponds, tu lui offres tout l'amour que tu lui porte dans ces six petits mots. Ils sont criants de vérité, ils sont là et resteront dans ta mémoire. A tout jamais. T'es surprise par ses prochains mots et pendant un instant, tu penses même avoir mal compris. Il veut t'expliquer, il veut te parler. De toutes ces choses qu'il t'a caché pendant des années ? Il a toujours eu beaucoup de secrets, tu le sais et t'as d'ailleurs été l'une des victimes de ses secrets. T'arrives pas à croire qu'il souhaite s'ouvrir à toi. A ce instant, tu te jures de laisser sa parole venir à toi uniquement au moment où il aurait décidé de le faire. Tu arrêteras de chercher, tu arrêteras de le sonder. Tu patienteras et tu accueilleras avec bienveillante et affection tout ce qu'il voudra bien te dire. Il se décale un peu dans le lit, te laisse un peu plus de place pour que tu puisses t'allonger. « bien sur. » tu réponds à sa demande avant de doucement t'installer sur le flanc à ses côtés. « dors repose toi. » tu souffles doucement et affectueusement en cherchant à tâtons entre vous sa main. Tu la trouves, glisses tes doigts dans sa paume fraîche et viens tirer vos mains dans le creux de ton épaule. Tu fermes les yeux en même temps que lui, soupires doucement avant de lui répondre « je reste. » Ici et maintenant, et pour toujours.
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