the sound of reverie  ★ ─ w/ @Veïa Alvisio

Peut-être avais-je besoin d’un coup de pouce ? J’avais peur de mal faire les choses, de mal interpréter les signes. Alors sûrement que ta demande, sous couvert d’un ordre, m’avait ainsi rassuré dans cette sensation que j’avais, cette sensation de réciprocité. Cette attirance qui était indéniable, et qui pourtant, n’était pas certaine de mon côté. On vivait dans un monde où le moindre acte commis par un homme pouvait être scruté par les internautes, si le récit se retrouvait écrit sur la toile. Je traine pas mal sur Twitter, je sais comment les choses se passent dessus. Je ne voulais pas être un #MeToo parmi d’autres. Mais tu m’avais rassuré à ta façon, et on a pu échanger notre premier baiser. Et rapidement, un second, puisque mes lèvres retrouvaient les tiennes, pendant que nos chaises se rapprochaient aussi. Disons que la table entre nous était loin d’être appréciée en cet instant. L’envie prenait alors un peu plus de place, je sentais la chaleur s’engouffrer dans mon corps un peu plus à chaque seconde. Et finalement, tu t’installais sur moi, ce qui n’allait pas vraiment m’aider à garder mes idées peu catholiques sous clé. J’esquissais un sourire à tes mots avant de reprendre les baisers, mes mains posées de part et d’autre de tes hanches. Mais elles ne restaient pas immobiles, elles découvraient tes formes, peut-être un peu timides, certes, mais ça ne me dérangeait pas. Et quand je sentais que tu étais un peu plus insistante, je me laissais aller à glisser mes mains sous ton haut, sans forcément découvrir ce qui s’y cachait plus haut, mais dans le simple but de toucher ta peau, y sentir comme elle pouvait être chaude. Est-ce que tu étais comme moi et tu t’embrasais ? « T’excuses pas… » avouais-je entre deux baisers, incapable d’arrêter de retrouver tes lèvres. « Mais je suis pas contre continuer dans un endroit plus… discret » Là où on pourra pas nous arrêter pour atteinte à la pudeur. J’avais bien envie de proposer chez toi ou chez moi, afin de bénéficier d’une douche, mais possible que je puisse accepter n’importe quel endroit en cet instant, tant mon désir montait en flèche.

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C’était presque inattendu, mais tellement délicieux que je ne voulais même pas revenir en arrière. Tes lèvres étaient d’un doux délice et j’y retournais encore et encore. Et je me laissais même aller, comme si nous étions dans une bulle, juste toi et moi, à l’abri des regards. Mes mains découvrent ta peau, ta chaleur corporelle et de toute évidence, le mercure ne fait qu’augmenter. C’était pas étonnant, nos baisers ne cessaient que lorsqu’on devait parler, toujours aussi langoureux et une envie certaine se faisait ressentir. C’était bien pour cette raison que je cherchais à avoir une sorte d’intimité, parce que je sais que je pouvais aller plus loin avec toi ce soir. Je savais que j’en avais clairement envie, surtout quand je te vois posée sur moi, à califourchon. J’étais en alerte, et rapidement, je comprenais que tu étais sur la même longueur d’ondes que moi. On allait chez toi, c’était acte. Ma main dans la tienne, je sortais deux billets pour payer les shots pour les poser rapidement sur la table avant d’attraper mon manteau et te suivre jusqu’à la sortie. Un taxi plus tard, voilà que tu continuais de me chauffer, tes lèvres dans mon cou, tandis que ma main s’était posée sur ta cuisse, jouant doucement en glissant le long de celle-ci. L’habitation était juste là, et je te suivais pour pouvoir pénétrer dans ton cocon. Je posais ma veste sur le premier meuble que je trouvais, avant de poser mon regard sur toi. Tu étais là, au niveau de cette porte, la peinture sur ton visage, ta chevelure blonde, tes mains aussi. Et tout me revient, tel un boomerang. Franchissant tout cet espace qui nous séparait, j’attrapais ton visage de mes deux mains pour venir t’embrasser comme si ma vie en dépendait, te poussant par la même occasion contre la porte. Mon corps se collait contre le tien, sentant de nouveau la chaleur prendre en intensité. Lâchant ton visage, mes mains retrouvaient tes hanches, ta peau en dessous de ton haut, avant de le retirer entièrement pour le jeter dans la pièce derrière moi. « Ta chambre » glissais-je doucement, histoire d’être dans un endroit adéquate, même si de toute évidence, je n’étais pas contre continuer n’importe où dans ce loft.

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C’était pas forcément inattendu dans le fond, nous étions en train d’avoir un date Tinder. Dans la logique des choses, c’était exactement ce qui devait se passer. Seulement, en réalité, j’avais pas vraiment eu d’attente de ce rendez-vous. C’était de cette façon que j’appréciais au mieux les soirées improvisées comme ça. Comme maintenant, quand mes lèvres épousaient à la perfection les tiennes, dans des baisers continus, sans réelle interruption. Je t’embrassais, encore et encore, avant de finalement retirer ce haut, laissant dévoiler ta peau porcelaine. Puis c’était le moment d’aller dans ta chambre, alors je te laissais me guider. Ta main sur mon torse, tu me poussais à travers ton appartement, laissant mon dos buter contre une porte, avant que je ne finisse par tomber à la renverse sur un lit. Tu t’installais à califourchon sur moi, ton regard m’embrasant à chaque instant. C’était quoi ce pouvoir que tu avais sur moi ? Il était de toute évidence assez puissant pour que ce soit immédiat, l’effet souhaité. Mon haut se retrouvait rapidement sur le sol, laissant mon torse à ta merci. Tu finissais par m’embrasser de nouveau, laissant échapper d’entre mes lèvres un soupir de satisfaction. Par réflexe, je glissais mes doigts sur ta peau, dans ton dos, retrouvant rapidement l’attache de ton soutien-gorge pour le détacher et t’en débarrasser. Peut-être que c’était rapide mais je ne voulais pas freiner, cette allure m’allait parfaitement, parce que j’en avais envie. J’avais terriblement envie de toi et mes baisers, mes caresses, ils laissaient supposément transparaitre tout ça. Le sous-vêtement se retrouvait rapidement au sol, tandis que j’inversais nos rôles pour être au dessus de toi. D’abord, je t’embrasse langoureusement, avant de dévier le long de ta mâchoire, dans ton cou, avant d’attaquer ta poitrine. Et pendant ce temps là, il ne me fallait pas plus de temps pour commencer à m’attaquer à ton pantalon, que je voulais retirer au plus vite. Lâchant ton sein, je m’attelais à retirer tout ce que tu pouvais porter en bas, tirant tout d’un coup, et voilà que tu es nue devant moi. La vue était belle, elle était magnifique, et je ne pouvais pas m’empêcher de sourire.

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