"Veuillez m'excuser.." Je souris en m'excusant au près des deux personnes autour de moi qui était au bar. Après leur avoir offert les verres, je remarque que la jeune femme en fauteuil se mettait à partir. Ok c'était avec ceux que j'avais dis, j'avais du être un peu déplacé de qui est le cas. Bien sur qu'elle avait été atteint par les attentats, on ne finit pas en fauteuil roulant parce qu'on le veut. Je l'a rettrape, car malgré tout, le mec qui était avec elle, avait deux jambes et marchait bien vite. Moi en béquille c'était pas vraiment ça. "Attend..." Dis je alors en me mettant en face d'elle. Je me met alors à sa hauteur car c'était aussi plus facile pour moi, je ne pouvais pas tenir longtemps sur ma jambe encore meurtri avec cette balle. Ma seule jambe valide pour le moment. "Je suis désolé si je me suis mal exprimé. Tu veux pas rester un peu?" Je souris une fois que je l'avais rattrapé avant qu'elle sorte du bar. Je pense qu'elle s'était enfermé dans cette douleur et elle avait besoin d'en parler. Je suis là pour ça. J'ai été aussi en fauteuil pendant certes que 1 semaine mais tout de même, après quasi 3 semaines dans le coma... "Je sais ce que ça fait d'être en fauteuil.. Je l'étais avant de finir en béquilles. Tu veux en parler? "

It’sokay..
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Je suis tellement concentré sur ce qu’il m’entoure, les gens, la décoration, absolument tout. Que c’est à peine si je vois Erza venir auprès de moi. J’arque un sourcil, cette fille que j’ai rencontré il y a quand même de bonnes semaines, elle se souvient de moi, comme je me souviens d’elle. J’arque un sourcil, l’observant longuement du coin de mes pupilles. Je sais pas quoi dire, je sais juste que j’ai fait un petit signe à Andrew, comme pour lui dire que je suis présent. Mais j’ai pas envie d’aller saluer Hunter, cet abruti qui n’ose même pas me regarder droit dans les yeux. « Je vais bien, enfin, je pense. C’est pour ça qu’on est ici, non ? » Pour dire qu’on va bien, que ça va aller, et toute la merde qu’on prononce pour nous faire croire que ça peut aller, alors que pas du tout. Je lui souris, faiblement. Je racle ma gorge en adossant mon dos contre le siège, levant le doigt pour qu’une serveuse vienne à notre hauteur. « je vais prendre un whisky. Et toi ? » Même si je savais la réponse, ou peut-être que tu aimais tout autre chose. Je passe le bout de ma muqueuse entre mes lippes. Observant les gens tout autour de nous. « Pourquoi tu es là ? » Si tu avais été touché, comme je l’ai été. Bien qu’on ne voit rien, simplement parce que j’avais pas envie d’avoir une quelconque pitié.

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Erza sourit doucement au jeune homme en face d'elle... Il avait vraiment l'air... mal. Elle s'assit en face de lui et posa sa boisson sur la table. Oui c'est pour ça, je suis contente que tu ailles bien. Ou en tout cas mieux d'après ce que je vois. Elle l'observe faire. C'est loin du Ares qu'elle a rencontré dans ce Starbuck et avec qui elle a fini la soirée dans un bar un peu glauque. Ça avait été une très chouette soirée cette nuit là. Elle regarda la serveuse arrivé montra son verre quasi vide. Je vais prendre la même choses que ça s'il vous plait. Elle remercia la serveuse du bout des lèvres avec un sourire et la regarda s'éloigner. Elle but d'une traite la fin de son verre et fit tourner le verre entre ses doigts. Je n'ai rien eu, je n'y était pas. Mais c'était important pour moi de venir, et d'en parler. Je pense que même si on est pas touché, on a tous ce petit poing au fond de l'estomac qui n'hésite pas à nous rappeler la peur que ça recommence... Et toi? Tu m'as dit que tu allais bien mais en réalité qu'est ce qui t'es arrivé?

@Ares Raad

Oscar te parle de cette soirée, tu n'aurais jamais du venir et tu as du mal à rester en place en fait. Tu passes ta main dans tes cheveux pour regarder ensuite ton garde du corps qui te dit que tu aurais pu rester même sans Ushuaia mais cela serait une mauvaise idée, enfin jusqu'à ce que tu entends cette voix. Tu te tournes légèrement, voyant Oscar s'arrêter et se tourner vers l'homme. Mais tu le retiens de faire une connerie. Oui évitons qu'il le frappe ou autre. Tu le regardes dans les yeux avant de sourire faiblement, trop faiblement pour le voir Non c'est rien, ce n'est pas grave.. prononces-tu avant de passer une main dans tes cheveux et c'est Oscar qui se charge de lui dire clairement qu'il t'a blessé. Mais tu humectes tes lèvres C'est rien, c'est pas grave. C'est juste que je ne suis pas réellement encore habitué au fauteuil .. et honnêtement, tu ne le seras jamais. Mais voilà qu'il est face à toi et tu hoches la tête lentement Malheureusement, vous ne savez ce que c'est parce que vous marchez aujourd'hui, par chance avec des béquilles.. tu ne veux pas être désagréable ou méchante C'est juste que j'y suis depuis les attentats et je ne pourrais jamais remarcher.. Sauf si la balle s'enlève et c'est impossible .. tu préfères être claire et directe même si tu trouves ça méchant et désagréable de ta part ...

@Andrew T. Spector

Je regarde le jeune homme près d'elle qui me dit que je l'avais vexé, je fronce le regard et je répète que j'en suis désolé. Je suis jamais doué pour trouver les bons mots il ne faut pas m'en vouloir. Enfin elle me connait pas, elle ne sait pas que je suis un peu un boulet pour ça mais je suis toujours une bonne épaule pour écouter les problèmes. Surtout là, ça se voit que c'était une jeune femme vraiment pleine de vie et je l'écoute me dire qu'elle ne pourra surement plus une seule fois marcher. Elle connaissait e que ça faisait d'être sur deux jambes, à la hauteur de tout le monde. "Ils t'ont pas... Ils ont pas réussis à l'enlever aussi? " J'ai l'impression qu'on avait tous plus ou moins une balle dans notre corps qui avait fait son nid et qui attendait pour crée de plus gros problèmes. "J'ai beaucoup bosser la rééducation, j'ai été trop vite. Je ne devrais pas être sur des béquilles à l'heure d'aujourd'hui. Clairement. Je les ai forcé. Mais on s'en fous de moi." C'était pas le but. Elle semblait morte à l'intérieure. "Tu étais où le jour de l'attentat?" Je l'a regarde, je vois que je la gène, je ne veux pas. Je soupire la regardant à nouveau dans les yeux. J'essaye de relativiser pour elle. Je sais que c'est dur lorsqu'on connait la vie à marcher, courir, de finir sur un fauteuil au dépend de quelqu'un. "Avec les progrès qu'ils font j'en suis sur qu'ils vont réussis à te refaire marcher. Petit à petit. Ton ami est là pour t'aider. Tu vois bien avoir un petit ami aussi non? Ils sont là pour te soutenir je pense. T'es pas toute seule, lâche pas les bras comme ça. JE sais c'est plus facile à dire qu'à faire.." Je baisse la tête. J'essaye de mon mieux mais c'est compliqué.

Tu l'observes lui, comme si c'était normal de discuter comme ça, en plein dans le passage. Mais tu ne trouves pas réellement les mots face à ses paroles. Cette question, si dure et violente à la fois. Tu n'oses pas répondre parce que tu ne sais pas si c'est encore un rêve ou simplement la réalité. Tu es trop fragile encore face à ses attentats et tu n'as pas pu t'exprimer deux fois dessus, la première étant avec Ushuaia. Tu l'écoutes finalement, réellement, difficile soit-il avant d'ajouter Mais votre lésion ne se situait pas dans la région lombaire de votre colonne vertébrale.. tu baisses légèrement les yeux avant de t'entendre sa question. L'attentat, ce moment si complexe et difficile. Ton frère Jakarta y était avec toi à rire et Kale aussi une seconde avant d'entendre le bruit sourd des balles et les bouteilles de verres qui s'égaraient sur ton corps J'étais .. Dans un bar à fêter une victoire de match de football américain et le discours.. tu relèves les yeux, tu sens la main de Oscar sur ton épaule et tu trounes la tête vers lui en souriant faiblement. Oui tout va bien, oui tout va très bien même si c'est difficile. Vous comprenez pas. J'ai une paralysie complète des membres inférieures. Avec ou sans cette balle, je ne pourrais plus ou presque jamais marcher. Les médecins pensent qu'avec des béquilles, je serais capable de tenir debout et enchainer 15 pas seulement mais encore, ça sera l'objectif dans 15 ans. Et si j'arrive pas à marcher, je ne pourrais plus jamais courir ou même faire ce que j'aimais parce qu'il faudra que je reste au minimum assise.. tes larmes avaient commencé à pointer le bout de leur nez. Tu étais fragile, encore plus maintenant Mais la soirée était une bonne idée, ma venue moins Ajoutes-tu pour continuer Je suis désolée, j'ai gaché l'ambiance .. oui tu es obligé de t'excuser même avec le plus grand des soutiens, marcher sera compliqué


@Andrew T. Spector

It’sokay..
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Tout était différent. Absolument tout, qu’on le veuille ou non. C’était comme ça, et je n’arrivais pas à m’y faire, je n’arrivais pas à tolérer le fait d’avoir été autant blessé, de ne pas dormir de la nuit, d’être paralysé, d’avoir essayé de tuer Rain durant mon putain de sommeil. Je racle ma gorge, je détourne le regard un court instant. Tu n’as rien eu, et c’est un faible soulagement qui s’extrait de mes chaires masculines. « Je suis content que tu vas bien. » Qui va bien dans le fond ? Personne. La preuve, on est tous là comme des cons, à réclamer une sorte de pitié. Même moi, regarde. Je suis dans mon coin, parce que j’ai pas envie de me mélanger. J’ai pas envie d’être une victime. Je peux simplement pas. « Je me suis fait tiré dessus, une dans le ventre, l’autre dans la cuisse. Mais je suis vivant. Faut croire que c’est un miracle. » un putain de miracle dont je n’aurais clairement pas désiré. Je sais que des gens sont morts, ils avaient des proches, de quoi se rattacher à la vie. Moi, depuis deux mois, je galère, je suis dans un mensonge, dans un monde qui n’est pas celui-là. Je pince mes lippes l’une contre l’autre, je retrouve ton visage. Me forçant à sourire faiblement. Histoire de ne pas paraître pour un robot. « Faudrait qu’on se revoit, autre que dans ce genre de truc. Mais pourquoi pas boire un verre ? Ou même dîner. » Quand je parle de dîner, c’est vraiment un truc large, pas un restaurant, pas un rendez-vous. Juste histoire de nous changer de cet environnement.  

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On ne pourra pas dire que je n'ai pas essayé de l'aider, de l'écouter. Elle me dit qu'elle ne pourra plus jamais marcher, c'est vrai qu'après ce qu'elle vient de me dire ça risque d'être tendu. Tout ce qui touche à la colonne vertébral c'est tendu. Elle n'avait pas tord, moi c'est sur le ventre, et dans la jambe. Rien de plus. J'ai été sauvé par ça seulement. "T'as raison." Je souris, puis je l'a regarde en me redressant s'appuyant sur ma jambe "valide" en fronçant le regard. Je tremblais à chaque fois, mes muscles ont du mal à s'en remettre. LE coma n'avait pas aidé mon cerveau. "J'ai bien compris quand tu m'as dis que c'était la région de la colonne qui était touché. Mais sache juste... T'es en vie. Tu aurais pu y passer mais le destin a fait que t'es restée en vie. Il y a eu des familles de séparer à cause de ce moment. Profite déjà de ce que la vie t'as laisser. Malgré qu'elle t'a pris tes jambes. " Enfin je pense que je l'ai assez dérangé de toute façon. Elle était encore trop faible et tout cette histoire était encore un peu trop proche. Moi j'essaye d'avancer juste pour ma fille et pour Ayma. Sinon intérieurement je suis aussi mort qu'eux. "Il y a personne, la soirée était pas une aussi bonne idée.." Je lève les yeux. "Enfin je vais pas te, vous déranger plus longtemps. Merci en tout cas d'être venu et désolé de ne pas comprendre." Je souris en les regardant puis en hochant la tête pour les saluer. Je fais demi tour pour retourner voir les autres.

Erza observait les réactions de Ares. Il était compliqué pour elle de comprendre réellement comment il allait, elle ne le connaissait pas, après tout ils n'avaient que bue un verre un soir. Mais elle pouvait aisément comprendre que parlait de ses blessures le rendaient mal à l'aise, comme elle, ce n'était pas son genre d'aimer les regards fixé sur sa personne. Avec de la pitié ou non, peut importe. Ca lui faisait plaisir qu'il s'inquiète un peu de son état, il était content qu'elle soit en vie et en bonne santé, c'était une considération déjà énorme pour elle. Tu es vivant, rien de bien méchant alors. Je suis contente que tu n'es rien eu de plus grave. Au moins physiquement. Même si deux balles c'est pas rien mais tu es là, tu as usage de tes jambes, de tes bras. Tu ne t'es pas retrouvé en fauteuil roulant, avec une putain de paralysie. C'est le principale. Elle hocha les épaules. Elle ne voulait pas le moins du monde minimisait c'est blessure, c'était bien plus qu'il n'aurait jamais dût avoir mais elle espérait au moins qu'il cmprenne qu'elle ne comptait pas avoir pitié de lui. La seule chose qui l'inquiétait c'était surtout le psychologie. Ça se voyait que c'était pas du semblant, il est pas compliqué de comprendre qu'il a besoins de voir un psy après tout ça. Tout le monde devrait le faire après ce genre de choses de toute façon. Elle lui sourit et acquiesça. Bien sur c'est une super bonne idée. On pourrait y aller après la petite soirée si tu veux, histoire de se changer un peu les idées !

Tu t'en veux de lui parler comme ça mais c'est mieux ainsi. Tu n'es pas bien, pas bien du tout. Tu ne te sens pas ta place et tu penses réelement que c'est une très mauvaise idée, mais la confirmation arrive légèrement quand il essaye de comprendre. Tu ne sais pas si c'est réellement à cause de toi ou à cause de tout ça que tu es si faible, mais tu ne préfères rien dire d'autres de tout ce qu'il a dit. Tu baisses simplement les yeux parce que Oscar avance et tu finis par soupirer en passant la porte. Une très mauvaise idée

OUT

@Andrew T. Spector