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I LOVE HARVARD
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    keep calling your name (vimila)
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    Lien du postSam 23 Fév 2019 - 21:24
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    Elle répondait à peine. Il avait l’impression de faire des monologues et elle se foutait peut-être de ce qu’il disait. C’était effrayant, il le savait, mais c’était le genre d’erreur du destin qui offrait à un seul Homme des années d’intenses bonheurs. Parce qu’il était persuadé qu’ils pourraient s’en sortir, d’une manière ou d’une autre. Qu’avec de l’apprentissage, du temps et de l’amour, ils recolleraient les maux qu’ils s’étaient causé. Victor voulait clairement changer pour elle, il avait besoin d’être un homme différent pour lui prouver qu’il n’était pas le tocard plein de jugement qu’il montrait. Il la regardait bouger dans la pièce, s’appuyant contre la commode, distance de sécurité. Elle avait peur ? De lui ? Il était dans l’incapacité de comprendre. Alors peut-être que c’était fini et qu’elle était passée à autre chose. Peut-être qu’elle avait eu sa dose de Victor et qu’elle était saoulée de le voir au quotidien, lui et ses défauts, lui et ses merdes. Ses anomalies. Elle méritait un homme calme, vaillant et fort. Le genre d’homme qui vous sourit à la gueule avec ses belles notes et ses beaux diplômes, elle méritait tout ce qu’il n’était pas en capacité de lui offrir. C’était un putain d’handicapé aux tares génétiques défectueuses et aux tendances bien trop violentes. « I was mad, i punched the wall at my mom’s. » Pieux mensonge quand la vérité apporterait d’autres questionnements sur sa capacité à rester calme, comme elle le disait juste après. Ca avait été plus fort que lui. Il avait fallu que sa haine sorte, que sa rage se déverse sur la seule personne qu’il pouvait haïr plus que lui-même, et c’était Pluton qui avait prit. Pour l’instant, il n’avait pas entendu de retour. Il ne savait même pas s’il avait fini à l’hôpital ou non, tout ce dont il se rappelait, c’était ce feu à l’intérieur de lui qui l’avait consumé quand il avait tabassé Pluton à coup de batte et de poings. Il se massait la jambe, caché par son jean. Puis il soupirait, voulant changer de sujet. « Tell me what you want to do. » Même si elle choisissait d’avorter, il finirait par le comprendre. Mais il n’arrivait plus à saisir ce qu’elle attendait de lui. « I know i’m… maybe if we… nevermind. » Il se perdait. Du Victor tout craché. Il n’avait pas envie de se battre mais Camila ne semblait pas vouloir discuter, encore moins débattre. « If you want to sleep, i can be on the couch. I can look after you while you rest. » Elle en avait bien plus besoin que lui.

    @camila wildingham
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    Lien du postLun 25 Fév 2019 - 21:00
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    VICTOR AND CAMILA
    (london - february 2019)

    tu vois, ça craint. je ne sais même pas comment agir avec toi. j’ai envie de me blottir dans tes bras et dans la même foulée, je ne sais pas où est-ce qu’on en est. alors ce serait peut être mal venu de le faire si au final on a rien arrangé. je sais pas. je sais plus. j’ai l’impression que tout est toujours compliqués entre nous. qu’on arrivera jamais à trouver un terrain d’entente alors qu’on s’aime à s’en défoncer le coeur la plupart du temps. « that’s all ? » parce que pour que tu finisses dans cet état, t’avais dû être dans une rage palpable. et si c’était le cas, pourquoi ? qu’est-ce qui avait pu te pousser à bout de la sorte ? y a beaucoup de chose que je veux savoir et en même temps, je ne me sens pas légitime de demander quoi que ce soit puisque je ne réponds pas non plus à tes interrogations. le truc c’est que moi, je ne sais vraiment pas. quoi faire, quoi dire. ça viens juste de me tomber dessus et avant même que je ne puisse assimiler quoi que ce soit, toi aussi t’étais là. je crois que ça fais juste beaucoup trop de choses à gérer pour moi. je sais pas. « i don’t know » si je le savais, ce serait probablement pas aussi froid entre nous. j’aurais sûrement l’air beaucoup moins contrariée. j’arque un sourcil quand tu reprends la parole mais rien ne sort. et moi, plutôt que balancer des âneries, je préfère garder le silence aussi. j’ai pas de solution miracle, j’ai pas de solution tout court. « okay.. » depuis quand tu restes sur le canapé ? c’est une manière détourner de me dire que tu préfères qu’on arrête là ? probablement. c’est légitime dans le fond, je suis trop pétée pour donner envie de rester avec moi, j’devrais même pas t’en vouloir. et j’ai l’impression d’agir de manière robotique à rien laisser transparaître, à avancer de manière monotone jusqu’à la commode pour en sortir un short en nylon. j’me change devant toi, de toute façon, c’est pas comme si je devais te cacher quoi que ce soit. puis j’me dirige vers le lit, toujours avec la même lenteur, comme si j’faisais rien d’autre que des trucs machinaux sans vraiment réfléchir à quoi que ce soit. mais quand j’me glisse sous les draps, quand je sens encore une fois le fossé qu’on est en train de creuser entre toi et moi, j’peux pas. « so this is it ? it’s over ? » tu me répètes que tu m’aimes à tour de bras mais quand t’es là, c’est presque si tu me regardes pas. « nevermind. that’s pretty obvious. » alors je ferme les yeux parce que c’est insoutenable de te regarder. puis peut être que t’aurais dû rester à boston plutôt que m’infliger ta présence sans jamais me toucher.
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    Lien du postLun 25 Fév 2019 - 21:20
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    Et c’est cette sensation qu’il craint par-dessus tout. Elle le fuit, elle ne veut pas le regarder. Elle est passée à autre chose. Cette grossesse, c’était peut-être le point de non-retour qu’elle ne peut s’infliger, l’aorte douloureuse. Alors Victor se résigne, il la laisse respirer, si elle veut de l’espace. Elle a bien prit des milliers de kilomètre histoire de le fuir non ? Elle aurait très bien pu le mettre dehors, il aurait patienté comme un chien sur le paillasson. C’était invivable. « Yes. I crushed the wall. There is a hole, now. » Mensonge, sur mensonge. La vérité serait trop dur, peut-être trop virulente à encaisser. Il n’était même pas sûr lui-même de l’impact que ça aurait sur sa vie. Une plainte ? Des dommages et intérêts ? Des représailles ? De la prison ? Il n’en savait rien. Tout ce dont il avait eu conscience, c’était du bien fou que ça lui avait fait, de cette phase vengeressque et colérique. Peut-être que c’était plus pour lui que pour Camila, qu’il avait fait ça, mais c’était bien trop tard maintenant. Alors son ex-femme, peut-être petite amie quelque chose se mit à se désaper devant lui et putain, toute sa force pour ne pas la regarder, lui donner toute l’intimité qu’elle méritait mais tout son corps crevait pour venir toucher sa peau, tracer son chemin jusqu’à ses lèvres. Il était avide de Camila et c’était peut-être plus dur que d’arrêter la drogue, de se retenir d’être avec elle. Parce que pour un alcoolique, Camila, elle était ce whisky, cette bouteille précieuse de cent ans d’âge, elle était l’irrésistible, pas cette bière fade sans aucun goût dont personne ne veut non, elle vivait dans une cave secrète, et Victor, il avait eu la possibilité de l’approcher. Et résister, c’était un autre monde. Une autre façon tordu de penser, mais il vénérait chacun des pas qu’elle foulait, alors la respirer d’aussi près… c’était pire qu’une torture. Elle s’installa ensuite dans le lit, sous les draps. La lumière était éteinte, et la lune était la seule source de lumière, quand il était assis sur le fauteuil en face d’elle. « I give you the space you need, Camila. » C’était faux. Sinon il ne serait pas là. C’était juste que c’était bien plus fort que lui, plus il était loin, plus il souffrait. « But i’m dying for not touching you. » Et il murmurait presque, n’osant pas réveiller les étoiles.

    @camila wildingham
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    Lien du postLun 25 Fév 2019 - 21:40
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    VICTOR AND CAMILA
    (london - february 2019)

    ça me tue en fait. ça me tuait déjà de partir, ça me tue encore plus de te voir là quand tu ne tentes rien. pourtant, je demande pas grand chose. juste être dans tes bras un peu, te respirer. mais sûrement que tu ne veux plus de moi. sûrement que t’as besoin que je sorte de ta vie. est-ce que tout ça c’est un au revoir ? parce qu’on est pas capable de se faire autant de bien que ce que l’on voudrait ? je sais pas. j’ai peur de la réponse et c’est sûrement la raison pour laquelle je ne demande pas. « i don’t know what i need » faux. j’ai besoin de toi. mon être tout entier le hurle à chaque inspiration. mais à côté de ça, j’me dis que t’as pas le droit. d’être là quand tu m’insultes tous les trois jours. tu te rends pas compte de la violence de tes mots parfois. tout le temps en fait. tu ne te rends pas compte à quel point ça me fait mal quand tu me juges de cette façon. quand tu me colles toutes les étiquettes possible alors que t’es censé me connaître. mais si tu me connais, comment est-ce que tu peux me décrire comme cette fille sans conversation, qui s’ferait bien niquer par la terre entière sans sourciller ? j’suis pas ça et peut être que quelque part, j’ai espéré être un peu plus que cette image à tes yeux. j’soupire et me tourne légèrement, ré ouvrant mes prunelles pour regarder par la fenêtre la nuit noire. « touch me » je souffle me redressant légèrement pour poser mes yeux à l’endroit où tu te trouves. « do something but don’t stay there as if i’m not here. » parce que je te jure que c’est invivable de supporter un truc pareil. de te savoir si proche et pourtant si loin à la fois. j’ai l’impression d’être à l’agonie là et putain, j’ai juste besoin de toi. peut être que fuir ça t’a pas aidé à le comprendre mais moi, si. et au final, je me dis que je pourrais tout supporter, toutes tes insultes, tous tes mots de travers si ça signifie qu’à la fin de la journée, j’aurais le droit à un peu de repos dans tes bras. et peut être bien que je ne suis pas heureuse, peut être bien que rien ne va mais c’est pas à cause de toi tout ça. c’est pas toi qui m’a lobotomisé le cerveau. c’est pas toi qui a fait de moi une épave. c’est les autres, c’est lui. et j’sais bien que rien ne va chez nous, qu’on se bouffe tout le temps mais putain ce que je t’aime victor. « i love you. i freakin’ love you with every heartbeat. i love so much that sometimes it hurt like hell but i love you. » j’ai fais que ça. à chaque seconde, chaque instant. maladroitement, pas forcément de la bonne façon mais j’ai jamais rien fait d’autres que t’aimer.
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    Lien du postLun 25 Fév 2019 - 22:01
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    C’est cette brûlure qu’il ressentait dans ses veines, ce feu qui grandissait dans son estomac mais qui le consumait plus qu’il ne le rallumait. Parce que jamais il n’aurait cru vivre cet amour, jamais il aurait cru qu’aimer quelqu’un d’autre bien plus que lui-même lui apporterait plus de joie que dans toutes les défonces, même les plus bonnes drogues soient-elles. Parce que c’était Camila, qui coulait dans ses veines, qui passait de son aorte à ses cellules nerveuses, qui frôlaient son cerveau pour venir se loger dans son esprit ; c’était peut-être choatique, mais c’était la seule façon qu’il connaissait d’aimer quelqu’un. Il aimait Camila d’un amour si profond que ça lui tordait l’estomac et il aurait voulu apprendre à l’aimer plus doucement, plus calmement, mais il ne savait pas le faire. C’était impossible. Alors elle proposa de le rejoindre. Et il hésita. Il hésitait parce qu’il ne voulait pas la brusquer, mais tout ce qu’il voulait, c’était chialer comme un gosse dans le creux de son cou parce qu’il avait eu la peur de sa vie que de la perdre. Il voulait lâcher prise, et les mots qu’elle employait eu raison de lui. Il se releva, et grimpa sur le lit à une vitesse folle, pour venir attraper chaque parcelle de peau, il glissa ses doigts le long de sa jambe puis sur sa hanche, et il vient verrouiller ses bras autour d’elle, bloquant l’accès à tout mouvement. Et il expira si fortement qu’on aurait dit qu’il retenait sa respiration depuis bien trop longtemps. Depuis des jours en fait. Il plongea son nez dans ses cheveux, et il se sentait faible. Faible d’avoir les glandes lacrymales sur le point d’éclater, mais fort de l’amour qu’il lui portait. Alors peut-être qu’ils étaient imparfaits, mais ils se conjuguaient bien à deux, non ? Il murmurait sur son crâne, un souffle avide. Elle était comme un ouragan, et il avait envie d’être son soleil. Même s’il était incapable d’être l’être le plus positif de la terre, il pourrait au moins lui offrir un peu de chaleur. « I was terrified. » Il serrait un peu plus fort ses épaules, son cœur sur le point d’éclater, et Camila, elle devait sentir son pouls tabasser sa cage thoracique. « Cam, god… i thought i was losing you… » Et il craquait un peu là. Il avait si peu dormi, s’imaginant les pires scénarios. Camila au fond d’un caniveau une aiguille dans le bras, Camila dans les bras d’un autre homme, Camila renversé par une voiture, Camila en train de se saouler jusqu’à faire un coma éthylique, Camila qui… mais elle était là. Là. Et il se jurait de ne jamais la faire fuir, de tout faire pour apprendre à être un homme correct. Pas celui qui détruit, pas celui à qui il avait cassé le nez, celui qu’elle pourrait présenter à sa famille avec fierté, pas ce clochard qu’il était. Il serrait les dents, le nez toujours dans sa chevelure. Il la respirait, comme pour ne jamais oublier. « Don’t do this again please. I’m begging you Cam, it was torture. » Au point de briser une mâchoire. « I love you Camila Wildingham. I love you more than anything. And it hurts, it scratching my stomach. But i want to work on it. I want to love you with the respect you deserve. I’m so so sorry love. » Et il lâchait un peu sa prise autour d’elle. « Don’t… never again… » Et c’était plus fort que lui, ses yeux puaient l’humidité que la lune s’amusait à illuminer, à son grand dam.

    @camila wildingham
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    Lien du postMar 26 Fév 2019 - 20:54
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    VICTOR AND CAMILA
    (london - february 2019)

    t’y crois au coup de foudre ? parce que je crois que c’est ce qui s’est produit entre nous. ça expliquerait pourquoi est-ce que les choses sont aussi passionnelles. ça expliquerait des tas de choses en fait. et probablement que si on l’a pas vu, si on a mis autant de temps avant de se rendre à l’évidence, c’est tout bêtement parce qu’on était trop bousillés par le concept même de l’amour pour avoir envie de voir la vérité en face. j’veux dire.. regarde toi. t’as été niqué par tes propres parents, ceux qui sont censés t’apprendre ce qu’est l’amour véritable. moi.. j’ai hérité d’une famille qui ne voit que par l’excellence. j’ai jamais été camila, la petite fille. j’ai toujours été un chiffre, une aspiration. vouée à faire des grandes choses, à enrichir le patrimoine familiale, à faire prospérer un empire. alors à la seconde même où j’ai été qualifiée de turbulente plutôt que d’espoir, j’ai été le vilain petit canard à abattre. si bien que toutes les frasques de dimitri sont passés à la trappe pour se focaliser sur les miennes. de toute manière, les wildingham n’avaient jamais voulu d’une fille. j’étais l’erreur dès la conception. puis il y a eu pluton et lui, il m’a flingué plus que n’importe qui d’autres au monde. la drogue, les tentatives de suicide.. je lui devais tout. parce que j’avais sombré à la seconde même où il avait commencé à jouer avec mon coeur comme s’il suffirait d’une excuse pour effacer tous les maux. et parfois, c’est ce que tu fais toi aussi. m’infliger des blessures que tu penses pouvoir souffler comme des grains de sable. le souci, c’est que les choses n’ont jamais fonctionnées de cette façon. et toutes les peines que j’endure, elles s’inscrivent en moi comme un rappel. un rappel présent pour me dire qu’à tout temps, n’importe qui est apte à blesser l’autre et ça malgré toutes les croyances et tout l’espoir que l’on peut avoir. mais dans tout ça, dans cette spirale infernale, j’arrive malgré tout à me souvenir que tu m’aimes. à me souvenir que l’amour que tu me portes, j’en ai terriblement besoin. certains ont besoins d’oxygène, moi j’ai besoin de ton amour. et je crois que c’est pour cette raison que je continue de m’accrocher. parce que je crois en nous, en dépit de tout le reste j’y crois dur comme fer. et quand tu grimpes finalement sur le lit, quand tes doigts frôlent ma peau puis que tes bras se referment autour de moi comme une prison dorée, je respire finalement. « so do i » je suis terrifiée tout le temps. d’un tas de choses et particulièrement de l’amour que je te porte. le simple mot « aimer » me fait frémir en réalité. « you never gonna lose me » même quand je prends la fuite, même quand j’fous le bordel partout et y compris dans ta vie. tu me perdras le jour ou tu prendras toi même la décision de t’en aller loin de moi. pas avant. parce que je sais que dans le fond, je reviendrais toujours. « i’m so sorry » j’te jure, je déteste entendre ta peine comme ça. je déteste savoir que je suis responsable de ton état. je me plains sans cesse de pas aller bien mais regarde ce que je te fais endurer. tellement hypocrite. puis quand j’peux enfin voir tes yeux, quand je vois les larmes qui menaces de couler, c’est pire que tout. pauvre conne. je me le répète en boucle parce que je ne peux blâmer personne d’autres que moi-même sur ce coup là. et je me pousse un peu, je libère mes bras, mes mains et passe doucement mes doigts sur tes joues, soufflant légèrement. « never.. it.. i was weak and i couldn’t take all the awful things you said but.. that was my fault. i understand that. » parce que t’aurais probablement jamais eu ces mots si j’avais été claire avec liam. si je ne postais pas continuellement ce genre de photo. « and i was so mad against you. knowing you’ll go on the date with some random girl instead of me. it was.. valentine’s day and i was hoping you’ll invite me or something and.. » et tu l’avais pas fait et le ton était montée encore et encore jusqu’à ce que je lâche prise. ça puis tout le reste. j’avais de cesse de foutre des sparadraps sur toutes mes blessures mais ça ne faisait pas de moins quelqu’un de moins amochée. j’planquais juste toutes les marques, rien de plus. puis doucement, mon pouce glissait sur tes lèvres en dessinant la ligne. et c’était ma bouche qui venait trouver la tienne dans un souffle. y avait que comme ça que j’arrivais à te faire passer mon amour de toute façon.
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    Lien du postMar 26 Fév 2019 - 21:24
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    Quand il avait douze ans, Victor avait vécu l’un des plus bel anniversaire de sa vie. Il était entouré de ses meilleurs amis, le cœur puéril et les cadeaux plein la table, la petite fille dont il était fou amoureux, elle s’appelait Louison et elle le regardait de l’autre côté de la classe, à chaque fois. Tout aurait pu être parfait si ses bougies n’avaient pas été consumé par l’abscence de Victor, qui était en train de s’époumoner pour regarder sa mère sombrer peu à peu dans la mort, la baignoire à l’eau rouge, mélange hydrophile de sang et de vague. C’était la première fois que son cœur se brisait. C’était ce jour là qu’il avait appris qu’être un petit garçon aux sourires trop claires portaient le monde à croire que ça pouvait durer. Puis quand il avait cru crever pour sa belle-mère, ces moments charnels et passionnels qui l’avaient rendu littéralement malade, au point de finir à l’hôpital tant l’angoisse avait été présente. Ca n’avait pas été de tout repos, personne n’avait compris ce qui se passait pour Victor et il était sorti d’un coma provoqué par lui-même. Deuxième fois que son cœur se brisait. La troisième fois que son aorte avait fissuré, c’était quand il avait du prendre la fuite pour rejoindre sa mère aux Etats-Unis alors qu’il finissait à peine son adolescence. Son histoire d’amour avec la petite fille avait prit de l’ampleur et il était tombé raide dingue de cette nana, au point de changer de comportement et d’être un autre homme. Mais la première femme de sa vie avait eu besoin de lui. Alors il se brisait le cœur une énième fois pour sauver celle qui avait commencé cette chaine de destruction myocardienne. Et là, au départ de Camila, c’était une autre fois où son cœur s’était brisé. C’était à nouveau une descente aux enfers qui l’avait rendu fou, et ses poings avaient parlé plus que de raison sur le visage de l’ex-petit ami de Camila. Mais cette dernière, elle avait eu l’effet d’une lumière bien plus forte, bien plus vivante que toutes les fois où il s’était fissuré. Elle avait tout recollé, Camila. A coup d’amour et de patience, elle avait ouvert ses poings fermés. Et en guise de récompense, il avait failli s’amuser à écarteler les plaies que Pluton avait lacéré sur sa peau. Aujourd’hui, il voulait avancer sur le même chemin et pour effacer la distance, il voulait apprendre ce que serait demain auprès d’elle, de cet être qui grandissait en elle, qui n’était pas forcément le bienvenue aussi tôt mais qui serait malgré tout aimé. « Stop apologizing… We’re both at fault.. » Mais elle ne cessait de parler, parce qu’elle se jugeait coupable et non, c’était Victor l’erreur humaine qui avait remis en question ce qu’elle était. Parce que les autres hommes, ils pouvaient bien continuer à la regarder, à chercher des yeux un Camila qui les désire mais elle, elle n’avait d’yeux que pour Victor. Et putain, c’était son amour pour lui qui le rendait plus que vivant, comme de l’essence dans la plus tordue des voitures, elle était capable de le faire avancer, de le faire se dépasser même. Alors quand elle le regardait comme ça, il sentait son cœur briller pour mieux se soigner. Et elle l’embrassa. Le baiser d’une rencontre nouvelle, un nouveau départ entre deux êtres inadéquats à ce putain d’univers qui les repousse. Il respirait à nouveau. De l’air dans ses poumons quand elle le touchait et ses épaules se relâchaient enfin. De l’oxygène, enfin. Il glissait une de ses mains bandés sur sa joue pour venir caresser sa pommette de son pouce, et y mettre tout l’amour, toutes les excuses et les promesses sur ses lèvres, qu’elle le ressente, qu’elle le prenne dans sa cage thoracique, Victor, il lui donnait tout. Il lui donnerait tout, absolument tout. Il murmurait contre ses lèvres à chaque fois qu’elle se décollait des i love you comme un muet qui réapprenait la parole, il voulait qu’elle se l’incruste dans chaque pore de sa peau. Il avait peur qu’elle s’envole en petites particules dans les airs alors il cherchait le contact, le plus possible, un coude près de sa hanche, une main sur sa joue, une langue contre la sienne. C’était vital. Puis lui vient en mémoire l’avant-veille. Les coups, l’alcool, le sang, la rage. Et ça croisait avec l’annonce de grossesse de Camila, et les promesses qu’il voulait lui faire, et il se jurait de ne plus jamais lui mentir, sur quoique ce soit ; il l’avait fait par le passé, concernant Louison. Il ne lui avait plus jamais menti. Mais est-ce que ce mensonge aussi lourd à porter soit-il allait défoncer tout ce qu’il essayait de construire ? Non. Non partir sur de nouvelles bases, c’était comme ça que ça devait fonctionner. Il ne devait pas laisser le vice ternir ce qu’ils allaient créer. Elle allait bien le découvrir à un moment ou un autre non ? Quand ils verraient les caméras, quand il serait convoqué au tribunal, quand… et son enfant ? Lui apprendre à ne pas mentir quand il était incapable de le faire ? « Wait, wait… » Il reculait légèrement son visage, brisant cette connexion au profit de sa réflexion. « I… I lied. » Il serrait les poings, à défaut de rouvrir ses plaies qui s’amuseraient à tirailler sa main douloureuse. Il baissait la tête. « I… didn’t hit a wall. » Sa respiration était forte, violente. C’était terrifiant et à la fois, il savait qu’il serait soulagé d’un poids s’il sortait son nom. « I hit someone. »

    @camila wildingham
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    Lien du postMar 26 Fév 2019 - 21:43
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    VICTOR AND CAMILA
    (london - february 2019)

    et j’espère que tu le sais. j’espère que tu sais à quel point je t’aime parce que ça prends aux tripes. ça a bouleversé tout mon monde de t’aimer comme ça. j’ai passé tellement de temps à le repousser que quand la révélation est venue, elle m’a explosé au visage. et c’est peut être pour ça que j’ai autant de mal à y faire face. parce que je ne voulais pas t’aimer en premier lieu. parce que je m’étais jurée de ne plus jamais tomber amoureuse après tout ce que j’avais pu endurer. sauf que s’il y a bien une chose que l’on m’a apprise et qui s’est avérée être réelle, c’est que l’amour ça ne se contrôle pas. j’ai rien contrôlé quand ça en est venu à toi. t’as juste débarqué dans mon monde de la façon la plus banale qui soit pour au final tout chambouler. et j’te jure victor, parfois, j’me dis que les choses auraient été bien plus simples si je t’avais pas parlé ce jour là sur le balcon. si on avait pas été à la même soirée, si j’avais pas voulu échanger mon joint contre ton verre. et qui aurait pu se douter à cet instant là que toute cette passion allait finir par nous habiter ? probablement personne. certainement pas nous. tu me donnes les plus belles sensations comme les pires. parfois, je te déteste au même point que je t’aime. avec violence, sans limite. c’est pour ça qu’on s’est tapés dessus bien trop de fois. pour ça que les insultes fusent la plupart du temps. parce qu’on ne sait pas s’arrêter. parce qu’on est incapable de faire les choses en simplicité. et peut être qu’on ne saura jamais faire. peut être qu’on est voués à vivre ce truc destructeur parce que jamais personne ne nous as appris à faire autrement. puis je me dis que c’est sûrement la faute à notre background. quand on grandit pas dans un environnement saint, comment est-ce que l’on pourrait prétendre à vivre sainement par la suite ? sans oublier que je suis une putain de bipolaire. mes émotions, elles font le yoyo, tout le temps. y a les moments d’extases puis le vide. dans tous les cas, ça passe d’un extrême à l’autre. à croire que je ne connais pas le juste milieu de tout ça. ça, c’est un autre boulet que je traîne et dans lequel je t’entraîne par la même occasion. j’sais pas pourquoi t’es là, tu mériterais tellement mieux que ce que j’ai à t’offrir. peu importe à quel point je t’aime, peu importe les montagnes que je pourrais déplacer pour toi. je serais éternellement cette épave parce qu’il y a des choses qu’on efface pas. et si je ne peux pas les effacer, est-ce que ce n’est pas foutrement égoïste de ma part de t’y plonger toi aussi dedans ? je veux dire.. je pourrais te laisser partir. te dire que je ne veux plus de toi, te briser le coeur pour que tu recommences ailleurs. mais je me briserais le coeur par la même occasion alors je crois que dans le fond, si je reste, c’est plus pour moi que pour toi. tu te rends compte à quel point je suis mauvaise de raisonner comme ça ? alors même si c’est l’enfer dans ma tête, même si ça fait rage à l’intérieur de moi, je préfère venir t’embrasser plutôt que continuer à sentir cette douleur. et comme à chaque fois c’est la même. tu m’apaises. ce simple contact suffit à faire taire les plus grands séismes de mon esprit. je me nourris de tes je t’aime, de ta langue qui vient jouer avec la mienne, de ton souffle qui se répand sur ma peau et qui est semblable à l’oxygène dont j’ai besoin. je m’en fous de perdre ma respiration contre toi, je me fiche de manquer d’air à t’embrasser comme ça, je sais juste qu’il n’y a que dans ses moments que les petites voix de ma tête arrivent à se taire. attends quoi ? je ne veux pas attendre. je ne veux pas qu’on discute. je veux juste qu’on se retrouve, qu’on s’embrasse, qu’on s’embrase. j’veux pas me soucier du reste, pas ce soir. tu vois pas qu’on a déjà beaucoup trop d’historiques pour en ajouter par dessus ça ? mais j’te connais. et quand t’as quelque chose derrière la tête, t’en démords pas. « about what ? » j’inspire légèrement, passant ma langue sur mes lèvres rougies par tes baisers. j’peux encore sentir ton goût comme ça et ça me suffit amplement. t’as pas frappé un mur ? ça, je m’en doutais. ou du moins, je savais que y avait quelque chose de plus profond derrière ça. « who ? » dis moi qui. vu que t’es lancé sur les confidences, crache le morceau jusqu’au bout. mais je peux lire dans tes yeux que t’as peur et je crois que malgré moi, je comprends. « tell me you didn’t hit him.. you didn’t hit pluton. »
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    Lien du postMar 26 Fév 2019 - 22:02
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    Peut-être qu’un jour, ils auraient une vision de la vie plus apaisé, peut-être que toutes les histoires démarraient comme ça et qu’elles finissaient toujours se tasser, la passion, pour laisser place au profit de l’amour sincère, celui qui berce les nuits de l’autre sans l’ensommeiller de cauchemar. Mais il n’y connaissait rien, Victor. Il ne connaissait que la noirceur des temps oubliés de sa vie merdique. Parce que traîner dans les rues à l’adolescence ne lui avait pas forgé un fort caractère, il lui avait forgé un comportement parfois lâche. Et c’était pour cette raison qu’il ne pouvait pas se contraindre à lui mentir bien plus. Elle était là, à le regarder, à chercher une explication, mais elle savait, au fond d’elle. Elle savait qu’il y avait quelque chose de bien plus intense qu’un pauvre mur, et sa réflexion l’avait amené à la conclusion sans même le développement de Victor. Alors au moment où elle prononça le prénom planétaire de l’autre connard, l’homme blessé relevait ses yeux vers Camila, pour les planter dans les yeux, y lire quelque chose de pardonné, parce qu’il était incapable de saisir ses émotions. Il se rappelait néanmoins chaque sensation qui avait creusé le fond de ses entrailles. De l’alcool qui dégoulinait le long de sa gorge, au bruit de la batte qui frotte sur l’asphalte, résonnant entre les voitures du parking de la Dunster House. Il se rappelait la sensation de chacun de ses coups, tout ce qui était de mauvais en lui, atterrir sur son visage qui s’écrasait contre ses phalanges, ou sur le goudron qui brisait les doigts de Victor. Il se rappelait surtout qu’il l’avait peut-être un peu fait pour Camila, mais beaucoup pour lui. Pas par héroïsme, loin de là. Sinon il n’en aurait pas honte. Par égoïsme en fait. Ou par un juste retour des choses. Pendant qu’il se pavanait au bras de sa Louison, il avait laissé tombé Camila qui était en train de bouffer le béton à souffrir comme une esclave en temps de guerre. Il avait oublié cette femme dont il avait falsifié l’amour pour jouer plusieurs fois avec sa personne, et comme une poupée de chiffon la jeter dans un brasier, et se délecter de la voir se consumer. C’était par vengeance. Et la vengeance, c’était la mauvaise fée du monde. Mais plus fort que lui, comme un instinct animal, il n’avait pas su se raisonner. Alors comment justifier chacun de ses actes ? Comment assumer ? Il enlève ses bras de Camila pour venir regarder ses poings, les deux. Ceux qui sont douloureux et enlever doucement le bandage qui ne servait plus à rien, vu l’état de ses mains qui tremblaient. Et sur ses plaies, invisibles, il y avait la peau de Pluton et les cailloux noirs du bitume. Il y avait eu beaucoup de chose, de la rage, de la tristesse. Beaucoup de peine, ouais. Du départ de Camila, de ne pas avoir été à la hauteur, d’avoir été l’homme qui perpuétuait ce qu’il avait commencé. Il était honteux, humilié. « I… » Mais aucun son ne sortait en plus. La parole lui était levé, et il n’y avait rien à dire, de toute façon. Alors son corps prenait de la distance avec Camila, juste de quelques centimètres. Il était sale, Victor. Pourquoi la crasser encore plus de son aura encore plus noire que du charbon ? Elle ne méritait pas un homme comme lui. Elle méritait le chevalier blanc, blond, souriant et aimant, celui qui caressait les cheveux quand les fantasmes se faisaient trop effrayants, celui qui ne détruirait pas sa confiance quand elle s’assumait enfin tel qu’elle était. Elle méritait ce prince charmant, cheval immense et majestueux. Pas ce paysan, tout droit venu de la France, quand elle était héritière d’un empire bien plus grand que la petitesse de celui de son père. Alors il baissait la tête en cassant ce jeu du regard foudroyant, les yeux sur ses poings en sang, les narines dilatées par la respiration d’un homme fou.

    @camila wildingham
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    Lien du postMar 26 Fév 2019 - 22:40
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    number fifteen
    VICTOR AND CAMILA
    (london - february 2019)

    dis moi que je me trompe, que mon intuition elle est mauvaise. que j’imagine des choses et que ce n’est pas lui que t’as touché. donne moi n’importe quel autre prénom, n’importe quel autre personne. dis moi juste que ce n’était pas lui. mais je le sais au fond. y aurait pas cette lueur de honte dans tes yeux si c’était tombé sur quelqu’un d’autres. tu serais pas en train d’analyser ce que j’en pense si t’étais tombé sur la tête d’un autre. tu te détaches et moi je me redresse, confuse. je sais pas quoi dire, je sais pas quoi penser. j’ai l’impression que toutes les sensations se mélangent. t’aurais pas dû. t’aurais tellement pas dû faire ça. pourquoi tu l’as fais ? je crois t’avoir demandé assez de fois de ne pas le toucher. de ne pas t’approcher de lui. alors pourquoi en dépit de ce que je voulais t’es quand même allé jusque là ? puis quand je vois l’état de tes poings, j’ose même pas imaginer ce que ça a donné. pluton, c’est pas un homme qui se bat. c’est pas un homme violent. même s’il avait voulu riposter, il est loin d’avoir la force que tu as. tu te rends compte victor ? tu t’es attaqué à quelqu’un de physiquement incapable de te répondre. et dans quel état est-il maintenant ? est-ce que je devrais m’en soucier ? malgré moi je le fais. t’enlèves tes bandages et tout ce que je peux faire c’est imaginer la violence du truc. quand je revois la force avec laquelle tu pouvais me taper dessus, je me dis que ça devait être triplée face à lui. et t’avais pas le droit. t’avais pas le droit parce qu’il ne t’as strictement rien fait à toi. tu ne le connais même pas. et bien sûr qu’il m’a fait mal, bien sûr que j’ai souffert par sa faute mais si moi je te demande de le laisser tranquille, t’avais aucun droit de t’imposer comme ça. « how dare you ? » ça siffle entre mes dents alors que je secoue la tête. ce que tu comprends pas victor, c’est que si je ne peux pas te faire confiance, alors on a rien. t’as pas voulu me mentir en me confessant ça maintenant ? c’est bien. mais t’es allé toucher à la seule personne intouchable. et je m’en fous qu’on trouve ça malsain, je me fous qu’on me reproche de me positionner pour lui mais personne, je dis bien personne n’a le droit de le toucher. et tant pis si j’ai beaucoup trop mal par sa faute, tant pis si j’arrive pas à surmonter mes galères, pluton il est hors limite. « he was my best friend and my first love. how dare you touch him ? » j’ai le droit de le détester et de le haïr autant que je veux. j’ai le droit de pleurer tous les soirs par sa faute si j’en ai envie mais toi, t’as aucun droit de venir te mettre au milieu de tout ça. t’as aucun droit d’aller lui refaire le portrait. alors tu vois, tes mains abîmés, j’ressent même plus de compassion pour ça. t’as eu de la compassion pour lui quand tu lui es tombé dessus ? parce moi je le connais plutôt bien et je suis prête à jurer qu’il n’a certainement pas lancé les hostilités. j’pourrais même presque jurer qu’il n’a pas riposté. t’as raison d’avoir honte, j’aurais terriblement honte à ta place tu vois. et je bouillonne intérieurement parce que t’es tombé sur la seule personne qu’il ne faut pas. « that’s not your fuckin story. you have no right to take a place in that. never touch him again, you understand me ? » putain, je te jure que si j’en avais la force, c’est moi qui te taperais dessus à l’heure actuelle. « he is a lot of things but certainly not your punching ball. if you touch him again, i swear to god, it’s over. » et tu prends ça comme tu veux mais tu le savais d’avance. tu l’savais qu’il ne fallait pas y toucher. t’as voulu jouer avec le feu, tu te plaindras pas de te brûler.
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