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→ bobamsin
Je sais que la tension est dans l'air, je la sens. Si on éteins les lumières, on pourrait même la voir. Similaire à des décharges, envoyés quand on se frôle. Je m'amuse de ça, parce que je sais que plus la pression monte, et mieux ce sera, quand il finira par craquer. Je dois avouer que pour le moment, sa résistance me plaît. "J'adore.." je souris en le regardant, me mord la lèvre. J'aimerai en dire de même, mais c'est pas si nous étions à égalité. Je passe à côté de lui, jusqu'à la cuisine. Je sais qu'il passera par le lavabo, évidement. Je mentirai si je disais que ce n'est pas fais exprès. Là, assise, plus haute que lui, je le regarde faire. Mes yeux ne le quitte pas, et j'affiche ce sourire satisfait quand son haut se retire. Mes dents viennent se planter dans mes lèvres, j'aime ce que je vois, Bob. Mes yeux ne quittent pas les siens, mon sourire reste accroché à mes lèvres. Son corps s'approche, ma tension monte. J'essaie de respirer normalement, mais la poitrine se soulève déjà trop haut. Il rempli le verre, et j'ai plus tellement soif, ou alors je suis beaucoup trop assoiffée, j'en sais strictement rien. Il est là, face à moi, et je me sens intimidé. Pourquoi ? J'en ai aucune idée. Ca m'est jamais arrivée, pas comme ça. Jamais comme ça. Je suis sa main des yeux quand elle s'appuie sur mon genou, qu'il décale. le frisson parcours tout le corps, mon corps entier se redresse, comme pour être plus près du sien. "Tiens.." Je rigole nerveusement, passe ma langue sur mes lèvres, prends une inspiration. J'ai chaud, j'ai beaucoup trop chaud. Je bois une gorgée, puis une autre, et repose le verre. Mes jambes s'enroulent autour de lui, se resserrent, mon corps entier s'avance. Ma poitrine se colle sur le haut de son torse, mes bras s'enroulent à sa nuque. Le coeur est entrain de mourir, là dedans. Je profite du fait d'être plus grande, là, assise sur le plan de travail. "Tu m'donnes chaud, Bob." trop chaud. Je dédramatise avec une connerie, souris contre ses lèvres, les frôle. Tout mon corps ne hurle que pour lui.

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→ bobamsin
Difficile, de ne pas craquer. De ne pas foncer à travers cette pièce et la plaquer contre le mur. Je me retiens, car je la sens joueuse, et j'veux lui montrer que je peux l'être aussi. Ça devient de plus dur, cela dit. J'ai qu'une seule envie, c'est de me laisser aller à la tentation. Elle se dirige vers la cuisine et je reste sur ses talons, la rejoignant très rapidement. Je lui offre ce qu'elle a demandé et retire mon haut. J'remarque son regard sur moi, similaire à celui que j'avais porté sur elle lorsqu'elle s'était déshabillée quelques minutes auparavant. On perd du tissu, et pourtant la chaleur monte. Je m'approche d'elle, lui sert son verre d'eau. J'la quitte pas du regard, remarque qu'elle se mord de plus en plus la lèvre. C'est un tic qui m'excite, je dois l'avouer. Elle se passe même la langue sur les lèvres, et là je vrille complètement intérieurement. Je la regarde boire sans rien dire. Bois, tu en as besoin pour la suite, crois moi. Elle pose le verre. J'le saisi à mon tour, le termine, le repose dans l'évier. Je sens ses jambes s'enrouler autour de moi et son corps se rapprocher du mien. On est collé, littéralement. Nos corps sont proches, tout comme nos cœurs. Je peux même sentir le sien battre contre moi. "Tu m'donnes chaud, Bob." Je relève à peine qu'elle continue de m'appeler Bob, même dans un instant comme celui là. Ses lèvres frôlent les miennes. J'm'approche un peu, pour venir mordiller sa lèvre inférieure. Je lui souris ensuite, puis donne un petit coup de langue sur ses lèvres. J'veux la faire languir un peu, même si je trouve qu'on a déjà trop attendu. J'peine presque à respirer, contre elle. Mes mains se glissent délicatement le long de ses cuisses, finissent leur course sur ses hanches. J'me permet même de les descendre à la limite de ses fesses. "T'es envoûtante, Tamsin Watts.." murmurais-je contre ses lèvres. "Je te veux.." Je met fin à ces derniers millimètres qui séparent nos lèvres. Je t'embrasse, comme jamais je ne t'ai embrassé jusque là. L'envie, l'excitation, le besoin, tout est au sommet de son paroxysme. Nos deux corps sont enchaînés, et ne demandent plus qu'à être libérés.

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→ bobamsin
Je ne me suis sentie comme ça que rarement. Les premières fois, certainement. Parce qu'on a envie que ce soit beau, on veut s'en souvenir, on ne veut rien briser. Là, nous concernant, nous n'avons que peu à casser puisque rien n'est construit, et pourtant, il y a ce sentiment que nous lie. Je saurais pas dire ce que c'est, je sais même pas s'il y a un mot, pour ça. D'autres se sont déjà senti comme ça auparavant, possiblement, mais pas moi. Alors le coeur s'emporte, la tension monte, la chaleur prend quelques degrès de plus. Les lèvres se rapprochent, se frôlent, se mordillent. Sa langue s'avance, joue, et mes lèvres s'entrouvre, comme pour le rattraper. Le rire qui suit est nerveux, joueur, j'me suis faite avoir, ça y est, j'suis prise dans ses filets. Je le sais parce que respirer devient plus compliqué. Les frissons commencent leur course des cuisses jusqu'aux hanches, où se blotissent ses mains. "T'es envoûtante, Tamsin Watts.." je souris, me pinçant les lèvres. "Je te veux.." et j'ai envie que ce soit le cas. Le sourire se meurt dans un baiser, que je prolonge, où je réponds de tout mon corps, qui se rapproche, qui se resserre. Les jambes et les bras qui font pression sur le corps d'en face. Les mains qui dansent, qui jouent, qui découvrent. Le souffle est court, déjà. La passion les emporte. Dans les baisers, à travers le toucher. Les vêtements s'étalent rapidement sur le sol, bousculent les meubles, se heurtent à quelques murs. Ce soir, je serais sienne. Mon corps se cambrera sous ses reins, mes gémissements traduirons le plaisir fougueux. Les corps ne feront qu'un, dans une danse animée d'un sentiment qu'aucun ne connaît. Je m'oublierai avec lui, je me perdrais, soupirerais, à chaque geste. Les corps se lierons jusqu'à épuisement. On s'endormira. On recommencera. Autant de fois qu'il en est possible, autant de fois que nos corps réclamerons, bien plus que de raisons. On s'endormira, jusqu'au matin, où je me ferais discrète pour quitter ses bras.

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→ bobamsin
J'me perd dans ses yeux, et sur le reste de son corps. Je la désire, du plus profond de mon être. J'ai besoin de la sentir contre moi. Son parfum m'envoûte. Je me livre complètement à elle, corps et âme. Mes mains se baladent sur ses cuisses, sur ses hanches. On joue, on s'embrasse. Ma langue vient titiller la sienne, les baisers sont langoureux. On est joyeux, on échange quelques rires lorsque l'on n'est pas trop occupé à échanger nos salives. J'me sens en total fusion avec elle. En harmonie, je crois que c'est le mot. Je la saisis, la lève du plan de travail. Je la porte jusqu'au lit, où nos vêtements seront rapidement retirés. Nos corps ne font plus qu'un pour une longue danse enflammée. Elle en redemande, puis moi après. On s'endort, se réveille pendant la nuit, on remet ça. C'est comme si on n'arrivait pas à être rassasié l'un de l'autre. J'en ai envie, dès que ça se termine. On fini par tomber de fatigue, réellement cette fois. Je me réveille au matin, et voit le visage apaisé de Tamsin à mes côtés. Je me mord la lèvre, passe ma main sur sa joue doucement. J'ai l'impression qu'elle m'a sourit, mais je ne veux pas la réveiller. Je la regarde, pendant de longues minutes. Je profite de ce moment, car je n'sais pas si cette nuit sera la seule que l'on partagera, ou non. Elle est belle, tellement belle. Je sens mon cœur accélérer un peu. Je tente de le contrôler, sans grand succès. D'habitude, j'ai qu'une hâte, que la fille se réveille, s'habille et s'en aille. Pas là. Là, j'ai pas envie qu'elle se réveille. Ou si elle le fait, que ce soit pour venir se blottir contre moi. Je fini par me rendormir, paisiblement. Quand j'ouvre les yeux de nouveau, c'est pour retrouver une Tamsin éveillée, redressée, je devine sur le départ. "Tu t'en vas ?" Demandais-je doucement. Une voix mêlant fatigue de cette courte nuit et légère déception de la voir prendre la fuite.

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→ bobamsin
Le tout est naturel, probablement trop naturel. Malgré la découverte de son corps, malgré la passion qui nous brule, j'ai l'impression de pouvoir faire ça encore longtemps. Comme si, étrangement, nous nous étions attendu. Comme si, dans une autre vie, il y avait déjà eu un nous. Je me suis endormie. Ces fois sont rares, en général je fais semblant, j'attends que l'autre s'endorme pour me glisser hors du lit, retrouver le mien. Je ne suis pas appaisée, chez les autres. Je sais pas me reposer, ailleurs quand dans mon propre lit. Ce soir-là, j'ai juste dormi. J'ai pas fais de cauchemar sur les attentats, j'ai pas vécu l'attaque de nouveau, le sommeil était court mais paisible, et ça fait du bien. Comme si j'étais rassurée d'être contre lui. J'ouvre les yeux, le bras encore autour de lui, le visage à moitié dans l'oreiller, je me redresse un peu, le regarde. J'ignore si je vais partir ou rester. J'en sais rien. Une partie de moi veut retourner contre lui, y passer la journée, oublier le monde autour et n'être que nous, et l'autre me crie que c'est une mauvaise idée. Qu'est-ce que tu fous, Tamsin ? Qu'hurle l'organe important. Je sens qu'il me conduit tout droti à ma perte, que ces sentiments, que ces battements, que ces nuits folles m'amènerons droit au mur. J'aurais été partante, si je pouvais assuré qu'il n'y allait avoir aucun blessé. Je me redresse, traîne des pieds, enfile les sous-vêtements très doucement, sans faire de bruit, et reprends mon haut de la veille. Alors que ma tête s'y glisse, je l'entends. "Tu t'en vas ?" Je ferme les yeux, me pince les lèvres, avant de sourire et de lui faire face. "Non.." J'avance vers le lit, revient contre lui, me glisse sous les draps en passant mes bras autour de sa taille, mon visage déposant quelques baisers dans son cou, "j'allais profiter de ton sommeil pour fouiller.." sourire en coin, relève le visage pour le regarder, murmurant contre ses lèvres ; "j'ai faim." ça creuse, de se dépenser toute la nuit, "et j'suis pas contre te regarder faire des pancakes en boxer." la main accompagne la phrase, caresse le torse de l'homme, comme si je ne l'avais pas déjà assez fait. "et promis après manger, j'm'en vais !" que je termine, souriant. Comme si c'était quelque chose qu'il demandait, quelque chose qu'il voulait. Je nous connais bien, nous autre, on aime être tranquille au matin, que le réveil soit doux, sans personne à côté pour tambouriner dans nos oreilles. Ce matin, c'était différent.

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→ bobamsin
Ça fait longtemps que j'ai pas dormi aussi bien. Et pourtant, j'ai toujours préféré dormir seul. Partager la couette, ne pas être libre de ses mouvements pendant la nuit, avoir chaud car l'autre se blottit contre nous... Très peu pour moi. Pourtant, avec Tamsin, j'avais apprécié chacune de ces choses. Si bien que dès que j'ouvrais les yeux, nous étions toujours à moitié enlacés. Sauf cette fois-ci. Elle était trop loin de moi, et ça me plaisait pas. En train de se rhabiller, en plus, ça me plaisait encore moins. Fuyait-elle ? "Non.." Je souris légèrement, relève la couette pour l'aider à se glisser dedans. Un frisson me parcoure quand ses mains glissent sur mon corps encore nu, et que ses lèvres viennent s'appuyer contre mon cou. "j'allais profiter de ton sommeil pour fouiller.." Je ris légèrement, pose mon regard sur elle, ma main glissant du haut au bas de son dos dans un mouvement répété. "Tu risques d'être déçue alors.. J'ai pas grand chose d'intéressant." Ma main se balade maintenant sur son bras, que je caresse du bout des doigts. "j'ai faim. et j'suis pas contre te regarder faire des pancakes en boxer." J'hausse les sourcils, puis souris. Qui a dit que je savais cuisiner des pancakes, déjà ? Bon, c’est pas le truc le plus difficile, elle a de la chance. "et promis après manger, j'm'en vais !" Cette fois, mes sourcils se froncent, et je secoue légèrement la tête. "Et si j'ai pas envie que tu partes ?" Si j'ai envie de te kidnapper pour la journée ? Car j'me sens bien, et je sais que tout va s'envoler au moment où tu claqueras la porte derrière toi. Je lui souris, dépose un léger baiser sur ses lèvres, puis me redresse. J'fais quelques pas hors du lit, enfile un boxer, puis chope une longue chemise en coton et me tourne vers Tamsin. "Tiens, met ça plutôt." Plutôt que ton haut de la veille. Car j'ai envie de te voir porter quelque chose qui m'appartient. J'ai envie que tu laisses ton odeur dessus, aussi. J'ouvre la porte, me dirige vers la cuisine. J'met tout en place pour lui cuisiner ces pancakes bien mérités. Quand elle refait surface hors de la chambre, mon regard se pose naturellement sur elle, et mon sourire reviens. Alors c'est ça, le sentiment de bonheur de se réveiller aux côtés de quelqu'un ?

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→ bobamsin
Je comptais fuir, de base. Parce que je sais pas, parce que parfois, les matins sont bizarres. Je savais que celui-ci allait être une exception, que ça allait être différent, parce que justement la nuit l'avait été. "Tu risques d'être déçue alors.. J'ai pas grand chose d'intéressant." Je souris en haussant les épaules, je sais que rien qu'en regardant, qu'en observant, on peut voir des choses, reconnaître, même. Je vois son expression qui change quand je mentionne les pancakes, j'ai bien deviné qu'il est pas le genre de type à faire le petit déjeuner, ça se voit. C'est écrit sur son visage, ça se voit partout chez lui. Je sais que je ferais mieux d'être partie, que ce n'est ni dans mes habitudes, ni dans les siennes. "Et si j'ai pas envie que tu partes ?" Je le regarde en souriant, me mordant la lèvre, "J'sais pas.. t'as une bonne raison d'me faire rester ?" les pancakes seront la meilleure raison, j'dois être honnête. Surtout s'ils sont réussi. Je le regarde sortir du lit, l'observe. Non, je le regarde beaucoup trop, trop longuement pour être clair avec moi-même dans mon esprit. Faut que j'arrête, je le sais. "Tiens, met ça plutôt." Je rigole et retire le haut, enfilant rapidement la chemise, "Raaah je rêvais de plus confortable !" sexy et confortable, c'est pas encore un concept inventé par les marques, alors forcément, quand on a que ça... J'attache quelques boutons ici et là, certainement le lundi avec le mercredi, je fais à peine attention, et je le rejoins dans la cuisine. Il me regarde, me souris, et je tourne sur moi-même, "c'est décidé, j'l'embarque avec moi !" la chemise, l'odeur qu'elle a, le souvenir qu'elle aura. Quoi que, peut-être pas. J'en sais rien, en réalité. Je sais pas, au fond de moi, je sens que l'idée est mauvaise, que tout ça, c'est mauvais, mais j'arrive pas à m'empêcher, j'arrive pas à ne pas continuer. S'approche de la cuisine, du plan de travail, de l'homme ; "tu sais faire ?" souris en coin, je ne fais que demander. Taquine, amusée. Comme pour m'activer, j'ouvre quelques placards à la recherche des ingrédients manquants, je serais étonné qu'il ai de la levure là dedans.

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→ bobamsin
J'ai du mal à me dire que tout ceci est réel. Il y a quelques semaines, si quelqu'un m'avait dit que j'allais me lever aux côtés d'une fille et être heureux de l'enlacer après m'être réveillé, j'aurais ri aux éclats. Et pourtant. Je suis là, avec elle, et la seule envie que j'ai c'est de la prendre dans mes bras. C'est devenu plus qu'une envie, c'est devenu un besoin, de l'avoir contre moi, tout le temps. "J'sais pas.. t'as une bonne raison d'me faire rester ?" Je souris, glisse ma main dans sa nuque. "Une raison ? Je peux en trouver une centaine.." J'approche son visage du mien puis l'embrasse doucement. Je ferme les yeux, profite de cet instant d'intimité. C'est tendre, c'est beau. Ça ne ressemble en rien à tout ce que j'ai pu vivre jusqu'ici. Je rompt le baiser, puis sors finalement du lit. "Raaah je rêvais de plus confortable !" Je souris, puis quitte la chambre, direction la cuisine. Lorsqu'elle me rejoint, je ne peux pas m'empêcher de la regarder. Je la trouve incroyablement sexy dans ma chemise. Encore plus même que dans la robe qu'elle portait hier soir. Peut-être parce que la chemise m'appartenait, et que ça rajoutait un certain charme de savoir qu'elle portait quelque chose de moi. "c'est décidé, j'l'embarque avec moi !" Je secoue la tête, ris légèrement. "Hors de question. Cette chemise reste chez moi. Tu pourras la reporter quand tu reviendras." Merde, je m'avance peut-être un peu là. Me voilà déjà en train de présumer qu'il y aura une autre fois. "Je veux dire.. Si tu reviens." Voilà, rattrape toi comme un demeuré. Je préfère regarder autre part maintenant, fouiller dans les placards et le frigo à la recherche des ingrédients. J'crois qu'au fond, je ne sais même pas faire de pancakes, et j'ai surement pas tout ce qu'il faut pour en faire. "tu sais faire ?" Appuies dessus, Tamsin. J'me tourne vers elle, souris légèrement. "Tu veux pas plutôt des céréales ?" Ça, je sais faire.

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→ bobamsin
J'en ai peur. De lui, de nous, de ce qu'on pourrait être. Je sais pas si l'idée est bonne, je sais pas si je suis compatible. Je sais que lui l'est. Il est beau, et il y a cette connexion. Ce qui me fait peur, c'est comment je me sens, ce que je ressens, ce frisson qui me parcours quand ses doigts glissent sur moi. "Une raison ? Je peux en trouver une centaine.." le rire résonne, je sais qu'il le peut. J'ai l'impression de le connaître depuis toujours alors que je ne sais rien. Je prolonge le baiser, enfile la chemise, le rejoins a la cuisine. "Hors de question. Cette chemise reste chez moi. Tu pourras la reporter quand tu reviendras." Les yeux se relèvent dans les siens, le sourire en coin, " je veux dire.. Si tu reviens. " souris en coin, "tu penses que je reviendrai pas ?" c'est pas comme si on s'était ennuyé hier et qu'il pouvait penser que j'allais pas revenir. "non parce qu'on dort vraiment bien dans ton lit." Taquine, s'amuse de ce qu'il y a. Comme si le lit était la seule raison pour laquelle j'allais revenir. Je fouille un peu, regarde, et trouve pas grand chose. Pas pour des pancakes en tout cas. Je suis même pas sûre qu'il  ssache faire. Il se tourne, me souris, et a ce moment là, je sais. "Tu veux pas plutôt des céréales ?" Le regarde, rigole un peu en s'approchant, peut-être trop. Juste assez en tout cas pour enrouler ses bras autour de son cou, se mettre sur la pointe des pieds, "des céréales c'est très bien." Souris contre ses lèvres, s'approche pour rompre la distance et l'embrasser. J'arrive pas à m'en empêcher. Quand je vous dis que ça me fait peur, que je devrais me reculer, prendre mes affaires, rentrer. J'y arrive pas, je peux pas. Je crois que quelque part, j'aime ça. "La prochaine fois, je ferais des pancakes.." comme pour reprendre sa phrase précédente, comme pour confirmer un doute qu'il avait. Il y aura une prochaine fois.

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→ bobamsin
J'ai décidé d'arrêter de me poser des questions, quand je suis en sa compagnie. Je me contente de vivre le moment présent à fond, de profiter d'elle, et de remettre les éventuels problèmes à plus tard. Car ils vont arriver, les problèmes. Ils ne viendront peut-être pas d'elle, mais de moi. Ou alors, ce sera l'inverse. C'est difficile à dire. Je ne sais pas si je me fais plus confiance que je ne fais confiance aux femmes, au final. Tout ce que je sais, c'est que lorsque je suis avec elle, je me sens indestructible. Je ne pense même plus à ma blessure, ni aux attentats. Je pense juste à elle, ses yeux, son sourire. Elle revient dans la cuisine, et mon regard se porte sur elle. Un regard bienveillant, peut-être même un peu trop. J'ai envie de la sentir contre moi, de la protéger. Je ne veux que rien ne lui arrive. Si j'pouvais me jeter sur chaque balle qui la viserait, je le ferai. J'pense même pas au fait qu'elle a une maladie au cœur, qui pourrait être grave. J'en sais rien, elle ne s'est pas étalée sur le sujet. Alors, je l'ai mis de côté, pour l'instant. Je veux la revoir, forcément. Je veux qu'elle revienne ici, qu'elle partage mes nuits. J'pense même que j'vais avoir du mal à retrouver le sommeil, lorsqu'elle sera loin de moi. "tu penses que je reviendrai pas ? non parce qu'on dort vraiment bien dans ton lit." Je souris légèrement, hoche la tête en la regardant dans les yeux tandis qu'elle s'approche de ma position. "Tu penses que c'est le lit qui fait que tu as bien dormi ?" J'hausse les épaules. "Je pense que c'est plutôt le fait d'être contre moi." C'est une cruelle vérité, et tu le sais, Tamsin. Elle fouille, ne trouve pas ce qu'elle recherche. J'me résous à avouer que j'ai surement pas de quoi faire des pancakes, même si j'aurai aimé lui faire ce petit plaisir. Elle s'avance vers moi, se colle un peu, passe ses bras derrière mon cou. "des céréales c'est très bien." Je souris, puis prolonge le baiser qu'elle me donne. Je ferme les yeux, passe mes bras derrière son dos, la serre contre moi, doucement. "La prochaine fois, je ferais des pancakes.." Je m'humidifie les lèvres, souris en hochant la tête. "La prochaine fois on se verra peut-être chez toi, alors." Que je visite ton antre, à mon tour. Pour que tu n'es pas l'avantage plus longtemps. Je quitte ses bras, et sors le lait, les céréales, deux bols et cuillères. On va faire simple, je crois que ça nous correspond, pour le moment.