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→ bobamsin
Je les regardais même plus, les hommes. J'aime les deux, c'est pas réellement ça le problème, mais tu vois, je pensais que les formes féminines avaient le dessus. Et Bob est arrivé, il a tout détruit, toutes mes croyances, toutes mes pensées. Je sais même pas qui il est. Je crois que c'est le plus fou dans toute cette relation. Je le connais pas, je sais pas ce qu'il fait, j'en ai clairement aucune idée. Mes yeux sont complètement attirés, je ne vois que lui quand il entre dans la pièce, et je sais que je suis dans la merde. Je sais que mon coeur me fait défaut, que c'est le mal, que la tentation est trop grande mais que malgré tout, j'essaie de la repousser. Enfin, je dis bien essayer. Parce que ma main serre la sienne parmis la foule, je le lâche pas, j'ai pas envie de ça. "Tu prends quoi ?" j'en sais strictement rien. Je sais plus, ma tête est vide. "Hm, un mojito ?" j'suis à peine convaincue de mon choix, mais c'est frais, et s'il est bien dosé, ça remettra le cerveau en marche. Il commande à son tour, et je le regarde, souriant en coin. C'est comme ça, le début. Sauf que nos places sont inversés, que ce soir là, il était de mon côté. Je rigole, passe ma main sur son visage pour lui faire tourner les yeux, "M'regarde pas comme ça j't'ai dis !" le sourire est amusée, la femme est taquine. Je sais jusqu'où, ce soir, on pourrait aller. J'en ai envie, j'en meurs d'envie. Ma tête, mon corps entier, on sait tous à l'intérieur que c'est la pire idée qui soit. Que je n'en serais que plus accrochée à toi. Donne-moi quelque chose qui me ferait refuser cette idée, l'assumer. "Pourquoi t'a été.. étonné, que j'sois étudiante ?" c'est pas le fait que je sois étudiante qui l'a étonné, c'est le mot Harvard. Je craque pour ses beaux yeux, je craque pour ses gestes, mais s'il croit les femmes stupides, c'est tout autre chose que je ferais craquer.

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→ bobamsin
J'suis un véritable amoureux des femmes. Pas leur caractère, pas leur personnalité. En général, ça, je m'en fiche. J'suis amoureux de leurs formes, de leur beauté. Je cherche pas plus loin, la plupart du temps. Sauf pour quelques exceptions, pour quelques femmes qui arrivent à attirer mon attention. Elles sont pas beaucoup. J'pense que je peux les compter sur mes dix doigts. Les autres, je me sers d'elles et les jette. Ça m'arrive même de draguer une nana et de continuer à regarder celles qui sont autour. Voir si y'en a pas une mieux. C'est mon crédo. C'est malsain, mais ça m'évite de m'attacher, de souffrir. Non, j'suis pas le mec le plus considérant qui soit. Puis, y'a eu Tamsin. Pourquoi je ne vois qu'elle ? Pourquoi je n'arrive pas à en détacher mon regard ? Il y a d'autres gens, autour de nous. Plein de femmes, surement plus belles les unes que les autres. Pourtant, ma vision est floutée. Seule la belle brune est nette. J'me perds dans ses yeux dès qu'elle me regarde. Je divague sur ses lèvres dès qu'elle ouvre la bouche. Je ressemble à un enfant qui a envie d'écouter jusqu'au bout l'histoire qu'on lui raconte avant de se coucher. "Hm, un mojito ?" Je commande un mojito et un verre de whisky-coca. Mon boulot est fait et mon attention peut désormais se porter complètement sur elle. Je la dévore littéralement du regard, et je ne m'en rends même pas compte. "M'regarde pas comme ça j't'ai dis !" Elle passe sa main sur mon visage pour me repousser. J'mord doucement la paume de sa main au passage. Je lui souris ensuite, replonge mes yeux dans les siens. C'est dingue, de ressentir ça. Je vous promet que ça me fait peur. "Pourquoi t'a été.. étonné, que j'sois étudiante ?" Je souris légèrement, hausse les épaules. "J'étais pas étonné que tu sois étudiante.." J'me mord doucement la lèvre. "Juste surpris de ne jamais t'avoir croisé." Parce que si ça avait été le cas, j'suis sûr que je m'en rappellerai. Quoi que... Il y a encore quelques semaines, j'voyais toutes les femmes de la même manière. "J'suis à Harvard aussi." Surprise !

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→ bobamsin
Le problème c'est que je m'éloigne des gens. Qu'ils ne sont qu'un petit bout de chemin, dans ma vie. Que je ne garde personne trop près pendant trop longtemps. Lui, je sentais que c'était différent. J'avais envie d'en savoir plus, de le revoir. D'avoir mes yeux sur lui, rien qu'un peu. Lui aussi, apparemment. Il me regarde longuement, je détourne son visage de ma main et je sens ses dents sur ma main. L'effet est chatouilleux, ça me fait rire, je suis une enfant. Je jouerai avec lui pendant longtemps, si je le pouvais. Je le peux, quand on y réfléchis. Je l'ajoute au programme de ce soir. Je sais qu'il finira chez moi, que je finirai chez lui. L'un des deux, qu'importe. J'ai besoin de plus, et même si ce n'est rien que pour dormir, bien que je n'y crois pas une seule seconde. On finira par dormir, après bien plus que ça. "J'étais pas étonné que tu sois étudiante.. Juste surpris de ne jamais t'avoir croisé." je fronce les sourcils, peine à comprendre, "J'suis à Harvard aussi." les sourcils se haussent, quoi ? Non, là, c'est bizarre. Quoi que. Harvard c'est grand, alors est-ce réellement étonnant ? "Sérieux ?" je sais que c'est sérieux, mais sur le coup, j'ai du mal avec la nouvelle. Je souris, relève les yeux vers lui, "peut-être juste que tu regardais pas au bon endroit alors." est-ce que c'est bizarre, d'avoir envie d'être contre lui ? de vouloir être plus proches, alors qu'on l'est déjà ? Je pense sincèrement que sans cette épreuve, on en serait pas là. Ce qui nous a rapproché ce soir là, c'était plus fort que tout ce qu'on aurait pu connaître, alors je suppose que c'est une bonne chose, que tu regardais pas au bon endroit. Rien n'aurait été pareil, si on s'était connu avant. On se serait pas connu comme ça, pas vu comme ça, et même si je déteste me sentir comme ça, au fond, je sais que j'aime ça aussi. Je pourrais même pas le définir. "Enfin maintenant, j'suis là ! On a peut-être même des amis en commun." Le sourire est large, nos verres arrivent enfin. Je prends une gorgée avec ma paille, me mords la lèvre. J'ose même pas le regarder. Le problème c'est que l'envie est un besoin, que je ne suis pas assez proche, et pas assez loin en même temps. J'ai l'impression que ça me consume, j'ai l'impression que le sentiment est mauvais, très mauvais. Je vais droit à ma perte, je le sais, mais je veux continuer le chemin quand même. Je suis intriguée par ce qu'il s'y cache. Emmène-moi loin. Garde ma main jusqu'au matin. On répondra aux questions demain.

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→ bobamsin
Je n'arriverai pas à définir cette relation si on me le demandait. Je n'arriverai pas à décrire ce que je ressens. Parce que c'est nouveau, déjà. Que c'est la première fois que ça m'arrive. Mais surtout parce que je ne saurais quoi dire. J'ai envie d'être contre elle, de la sentir au plus proche de moi. C'est pas humain, d'avoir autant besoin de la présence de quelqu'un. Surtout quelqu'un que l'on connait si peu. Car cette fille là, j'connais presque rien d'elle. Son prénom, le fait qu'elle ait une maladie au cœur, et le fait qu'elle soit à Harvard. C'est tout. Je sais pas où elle est née, où elle a grandit, si elle a des frères et sœurs, si ses parents sont toujours ensemble, quel est son plat préféré, sa passion dans la vie. Non, je ne connais absolument rien de cette nana, et pourtant j'en suis dingue. De son côté, elle n'en connait pas bien plus sur moi. Et jusqu'à cet instant, elle ignorait même que nous étudions au même endroit. "Sérieux ?" J'acquiesce avec un léger sourire. "peut-être juste que tu regardais pas au bon endroit alors." Je pense que j'ai bien fais, de pas regarder vers toi avant. J'aurai surement simplement essayé de coucher avec toi, et ne t'aurai jamais rappelé ensuite. J'aurai pas été attaché à toi comme je le suis maintenant. Je serai pas en train de ressentir ce truc qui me brûle à l'intérieur. Qui me fait à la fois du mal mais aussi tellement de bien. "Enfin maintenant, j'suis là ! On a peut-être même des amis en commun." J'hoche la tête, souris légèrement. C'est possible, oui. Ce serait bizarre, cela dit. Je bois quelques gorgées de mon verre, le repose sur le comptoir. "Si c'est le cas, je te conseille de changer de relations." J'souris. T'as pas envie d'être amis avec les miens, ce ne sont pas des gens biens. Enfin, la plupart. Y'a quand même quelques exceptions qui sont des petits bijoux. Le regard de Tamsin me fuit, tandis qu'elle sirote son mojito. Moi, j'y arrive pas. J'suis obligé de la regarder comme si c'était la dernière fois que je la voyais. J'pousse un peu mon verre puis m'approche d'elle. Ma main se pose sur sa hanche, mes lèvres s'approchent de son cou. J'embrasse ce dernier, fermant les yeux au passage, m'enivrant de son parfum. Je colle mon corps au sien à nouveau, glisse ma main le long de son dos, viens mordiller son oreille. Mon souffle est plus important, l'excitation est trop grande. J'suis en train de me faire du mal tout seul. Près de son oreille, je lui murmure. "Tu veux pas qu'on se casse d'ici ? On va où tu veux." Chez toi. Chez moi. Ou ailleurs. N'importe où. Je veux juste me barrer ici. Être seul avec toi.

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→ bobamsin
Je comprends pas grand chose à ce qu'il se passe, et au fond, j'espère sincèremement que cette bulle explose vite. Très vite. Parce que pendant qu'elle reste gonflé, on monte. On continuera de monter, de se bercer d'idées, de se faire des illusions. Croire que l'autre est comme on l'imagine, se dire que c'est quelqu'un de bien. J'ai peut-être un monstre, face à moi. Je sais qu'il a un monstre, face à lui. Je l'ignore, je met les démons d'un côté, je me dis que le moment est mal choisi, qu'on en parlera plus tard, qu'on y reviendra après, quand on sera au moment des confessions, au moment où il faut mettre les choses à plat. Que ce moment ne vienne jamais. "Si c'est le cas, je te conseille de changer de relations." Je rigole, hôche la tête. J'espère qu'aucun de mes amis ne te connaît, parce que la liste de mes défauts sera bien longue, et le regarde qu'il me donne maintenant sera loin d'être similaire au prochain. Je sens que c'est une page blanche, une feuille libre, que je peux tout recommencer, que je peux lui faire croire ce que je veux. Je peux être qui je veux, dans ses yeux. Je sens que son verre se repousse, je sens qu'il s'approche. C'est pas de la peur, c'est de l'excitation. Quel sera le prochain mouvement ? Je reste figée, c'est bien la première fois que je suis calme face à ce genre de situation. Le laisse s'approcher, alors qu'un frisson se dresse le long de mon dos quand ses lèvres percutent mon cou. La torture ne s'arrête pas là, ses lèvres remontent à mon oreille, ses mains se font plus possessive. Le coeur a arrêté d'avoir un rythme normal depuis que sa main est contre moi. "Tu veux pas qu'on se casse d'ici ? On va où tu veux." hôche la tête, fini quand même le verre d'une traite et attrape la main de l'homme. "Chez toi." parce que chez moi c'est un bazar monstre, que je ne suis pas prête encore à te laisser voir l'intérieur, je préfère être celle qui découvre. L'embrasse sur le chemin, serre sa main, se perd dans sa nuque quand il ouvre la porte. C'est peut-être juste ça. C'est peut-être rien que ça. Depuis le début, on pensait à une certaine connexion, au final, ce n'est peut-être que de la passion ? Juste deux corps qui s'appellent, qui se désirent, qui seront bientôt libérés et qui laisserons, derrière eux, des carcasses encore tremblantes et des âmes vides.

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→ bobamsin
C'est aussi bien, qu'elle ne connaisse rien de moi. Ça évite les aprioris, ça lui permet de se faire sa propre idée sur ce qu'elle voit, et non pas ce qu'elle entend. Car j'suis vraiment pas sûr que les gens que je connais ne puissent dépeindre un très beau portrait de moi. Tamsin, elle se contentera de ce que j'ai à lui montrer et à lui donner vraiment. Là, par exemple, j'lui offre des regards qui en disent long. Car je la désire, du plus profond de mon être. J'fini par craquer, m'approcher d'elle, aller chercher son cou puis son oreille. Elle se laisse faire, et je sens que l'envie est partagée. Faut qu'on sorte d'ici, je commence à étouffer. "Chez toi." T'es sûre ? Y'aura plus de retour possible, si on y va. J'prends mon verre, le fini également d'une traite, on va pas gâcher. Je la suis ensuite, hors de ces murs. J'préviens pas les potes, j'enverrai un message sur la route. On se retrouve dehors, je l'attire une nouvelle fois contre moi. J'pose mes lèvres sur les siennes. J'suis accroché comme une sangsue, mais j'peux pas me résigner à la laisser s'échapper. Après quelques minutes, on a rejoint mon appartement du côté d'Allston. J'espère que je l'ai pas laissé en bordel. J'pousse la porte, laisse la jeune femme rentrer. Ça fait quelques semaines que j'ai ramené personne ici. Et ce soir, je sens que c'est spécial. "Fais comme chez toi." Je la regarde pénétrer dans les yeux. J'me mord la lèvre. Ça fait bizarre, cette vision de Tamsin dans mes quartiers. Pourtant, j'en ai rêvé plus d'une fois. Je m'avance vers elle pour lui retirer sa veste, histoire de la mettre à l'aise. Je la regarde dans les yeux, dépose un léger baiser sur ses lèvres. J'me recule ensuite, pose sa veste sur le porte manteaux. "Tu veux quelque chose à boire ?" J'essaye d'être un bon hôte. La vérité, cependant, c'est que j'n'ai envie plus que d'une chose maintenant. Toi. Toute entière. Je veux que tu m'appartiennes, au moins le temps de cette soirée, de cette nuit. J'pense que tu le comprends dans mon regard. Mes yeux sont déjà en train de te déshabiller.

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→ bobamsin
Chez lui, c'est la facilité. C'est pouvoir partir quand je le veux, dès demain matin, dès même qu'il s'endort. J'ai aucune idée si je le ferai ou non, mais ça a quelque chose de plus simple que d'attendre que ce soit lui qui parte. Au fond, je commence à me demander si j'aurais envie de partir, au petit matin ? On arrive devant son appartement, on entre, et je regarde autour en souriant. "Fais comme chez toi." Alors ça, fallait éviter. Je le prends au mot, je retire mes chaussures que je largue dans un coin de la pièce. Il retire ma veste, l'accroche, alors que je déambule, visitant à ma manière. Je bouge pas tellement rapidement, c'est plutôt des pas tranquille, je regarde les alentours. J'essaie de m'accrocher au moindre détail qui pourrait me donner une quelconque information sur lui. "Tu veux quelque chose à boire ?" Je le regarde, souris en coin en secouant la tête, "Tu proposes ça à toutes les filles ?" ou est-ce que d'habitude, t'oublie même carrément de proposer ? Est-ce que tu prends autant de temps, de manière normale ? Je fais des pas vers l'arrière, me recule, lentement, prends mon temps. Dans le même temps, ma main vient s'accrocher à la fermeture de ma robe, que je défais et que je laisse tomber sur le sol. Je souris en coin mais recule toujours, comme pour dire que tu ne m'attrapera pas. Je sais que c'est pas la finalité de la soirée, mais j'aime l'idée de te faire attendre. "Est-ce que y a eu beaucoup de robes, sur ce plancher ?" le sourire est en coin, amusé, taquin. Je me recule, tournant dans la pièce pour ne pas qu'il s'approche, j'ai bizarrement envie qu'il réponde aux questions, avant.

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→ bobamsin
C'est la première fois que je vois quelqu'un me prendre autant aux mots lorsque je propose de se mettre à l'aise. Tamsin retire ses chaussures, puis commence à faire le tour des lieux. Je la laisse faire, mon regard se contentant de la suivre partout. J'ai pas grand chose à cacher. Du moins, je crois. Mon appartement est plutôt sobre, dans l'ensemble. J'ai quelques affiches de films par ci par là, et pas mal de décorations liées au Japon, mon pays natal. "Tu proposes ça à toutes les filles ?" J'hausse les sourcils, ris légèrement. "Je propose ça à tout le monde." C'est ce qui s'appelle être un bon hôte. J'essaye, en tout cas. Le minimum. La belle brune continue de déambuler sous mon regard curieux. Elle passe sa main dans son dos, descend la fermeture de sa robe, et glisse cette dernière au sol. Je la regarde, sans rien dire. Mes yeux la parcourent, toute entière. Son corps m'appelle, mais me fuis. Car je fais deux pas, mais Tamsin se recule. J'me stoppe donc, et me contente de la regarder. Apparemment, les choses sérieuses vont attendre. Ça me va, j'ai toute la nuit devant moi. J'ai même toute la journée de demain, s'il le faut. "Est-ce que y a eu beaucoup de robes, sur ce plancher ?" Elle continue de bouger, s'éloigner. J'la lâche pas des yeux, mais ne tente pas de l'approcher. "T'as pas envie de savoir.." J'ai moi-même arrêté de compter. Personnellement, je ne voudrais pas savoir combien de personnes ont profité de ton corps. J'suis trop jaloux, ça me mettrait mal. Cependant, j'pense que toi, tu vas pas te contenter de cette réponse. "Y'en a eu quelques unes." J'reste évasif, t'attends pas à ce que je te donne un nombre précis. Mais les robes qui ont glissé sur ce plancher n'avaient aucune importance pour moi. T'es venu bouleverser les choses. J'avance finalement, fais quelques pas pour me rapprocher du centre du salon. "T'as d'autres questions ?" Demandais-je, sourire aux lèvres. J'suis prêt à te répondre à quasiment tout. Quasiment.

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→ bobamsin
Je sais pas pourquoi je demande, en réalité, la réponse m'importe peu. Ce que je veux savoir, c'est surtout s'il va y répondre. Une réponse peut en dire beaucoup, même en restant évasif, même en ne disant rien. Je sais lire entre les lignes, je sais faire la différence entre un mensonge caché et une jolie réalité. J'ai envie que ce soit beau, ce soir. J'ai envie qu'il m'offre toute la vérité, la sienne. Il reste planté là, au milieu du salon, et c'est moi qui tourne, souriant, le fixant. "T'as pas envie de savoir.." Je souris, amusée. Vraiment amusée. C'est ce genre de réponse qui veut dire beaucoup, en réalité. Ca ne m'étonne pas, le contraire par contre, j'me serais mise à douter. "Y'en a eu quelques unes." J'pense bien, il les a pas compté. Est-ce qu'il aurait pu, de toute manière ? Je suis presque persuadée qu'il s'est jamais posé. Ou uniquement de rare fois, quand la fille en valait le coup à ses yeux. Il s'approche enfin, et je reste sans bouger, là, souriante, attendant qu'il avance encore un peu. Pas trop, pas énormément. Un peu trop, et je recule de nouveau. "T'as d'autres questions ?" hausse les épaules, fait une moue, réfléchis. "T'aimes c'que tu vois ?" celle-là, c'est juste pour l'égo. L'ensemble n'est pas réellement un ensemble, les couleurs ne s'accordent pas. Je souris en coin en le regardant, me mordant la lèvre. Mes yeux le regarde de haut en bas, "Pourquoi tu retires rien, toi ?" offre-moi ce que j'ai pu apercevoir le soir où on s'est rencontré. Je demande rien d'énorme, un peu de peau, qui se cache. Les suites de la blessure, notamment. J'espère réellement que le pansement est encore blanc, que ton sang ne s'est pas propagé, ce serait dommage pour cette nuit. "Finalement j'ai soif." souris, amusée, "J'peux avoir de l'eau ?" que je lance, allant jusqu'à sa cuisine, m'asseyant sur le plan de travail, là, pile à côté du lavabo, le regardant faire. Je me suis approché, mais combien de temps encore, on va pouvoir jouer ? Combien de temps encore, il tiendra, sans me toucher ? Juste à me regarder me pavaner. Parce que moi, je pourrais faire ça toute la soirée.

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→ bobamsin
Inutile de lui mentir. Elle finira par le savoir. Je vais pas me tirer une balle dans le pied. Ça se voit, de toute façon, que je suis pas un mec sérieux. Vu comment j'suis pas à l'aise avec cette situation. J'suis hors de ma zone de confort, là. J'ai pas le contrôle. Et je déteste ne pas l'avoir. Il semble que je sois celui qui a le plus envie de l'autre. Ou en tout cas celui qui arrive le moins à se contrôler. Et pourtant, j'fais l'effort de pas m'approcher. Un effort, oui. Car si je m'écoutais, je lui aurais déjà arraché le reste de ses vêtements. Elle sourit à ma réponse, et apparemment, ne décide pas de creuser plus que ça. On se fait face, maintenant. Mon regard lutte pour rester dans ses yeux. C'est difficile, lorsqu'elle se pavane dans cette tenue. Mais nul doute que c'est l'effet recherché. "T'aimes c'que tu vois ?" Là, je ne me fais pas prier. Je la regarde, au complet. Acquiesce, d'un signe de tête. "J'adore.." murmurais-je. Et encore, le mot était faible. Et quand elle se mord la lèvre, comme ça, dans cette petite tenue, elle me fait craquer d'autant plus. "Pourquoi tu retires rien, toi ?" Je souris légèrement. Je vois où elle veut en venir, évidemment. Je décide, cependant, de ne pas lui donner immédiatement ce qu'elle veut. "Finalement j'ai soif. J'peux avoir de l'eau ?" Elle passe vers moi, direction la cuisine. Mon regard glisse sur ses fesses, un bref instant. C'est une cuisine américaine, alors mes yeux ne la quittent pas, et je la vois s'installer à côté du lavabo. Je m'approche doucement d'elle, glisse mes doigts de chaque côté de mon haut. J'le retire, puis le jette plus loin. Je m'approche encore un peu plus dangereusement de Tamsin, lève le bras pour attraper un verre qui se situe derrière elle. Mon corps touche presque le sien lorsque je l'atteins. Je récupère le verre, puis le rempli, sans quitter la belle brune du regard. Je me met face à elle. Délicatement, j'passe ma main libre sur son genou pour l'écarter de l'autre. J'la regarde, un léger sourire aux lèvres, puis viens me glisser entre ses cuisses. "Tiens.." Je lui donne le verre, tandis que mes yeux contemplent ses lèvres.