Il voulait m’encourager si je sautai le pas mais pour le moment ce n’était pas encore d’actualité mais peut-être qu’un jour j’irai me renseigner sur les clubs de danse d’Harvard. Pour le moment je ne l’avais pas fais et c’était bien révélateur sur mon angoisse de devoir danser devant d’autres personnes. « C’est gentil merci Floyd. » Puis il me demandait à nouveau de danser pour lui et je lui souriais à nouveau avant de me diriger vers la sono. « Je vais te faire une nouvelle danse...» Je changeais totalement de style de musique et je me mettais à danser un peu plus sexy mais je ne pensais surtout pas aux 2 yeux qui me regardait depuis le début de la danse….

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Je souris, je suis content de te voir danser, j'ai envie que tu sois épanouie, c'est très très important pour moi. Tu changes complètement de style de musique, j'ai envie de voir ce genre de danse, apparemment t'es parfaite partout. J'aime bien ce style, très différent de ton caractère. Je te regarde avec passion, je finis par me lever et te rejoindre sur la piste, je t'arrête et viens te prendre dans mes bras. Je ne sais pas vraiment ce que je fais là... Mais, j'en ai très envie. Je te regarde dans les yeux, pose mon front contre le tien.

Je me laisse guider par la musique et je danse sans me soucier de son regard qu’il pose sur mon corps. Je ne sais pas ce qu’il pense de ce genre de danse mais j’aime m’évader ainsi de temps en temps. Sans m’en rendre compte il se retrouve à mes côtés et il me prend dans ses bras. Je lui souris avant de sentir son front contre le mien. « Tu as écouté ton coeur….» J’aimais lorsqu’il agissait ainsi car cela me prouvait qu’il m’appréciait et sans me poser de question je déposais mes lèvres sur les siennes pour lui déposer un baiser. Notre deuxième baiser. J’avais, à mon tour, écouté mon coeur.

« »

J'ai pris mon courage pour pouvoir me rendre jusqu'à toi, te prendre dans mes bras et poser mon front contre le tien. Quelque chose dont j'ai envie, je veux être proche de toi, vraiment. Sauf que toi, tu franchis le pas un peu plus lorsque tes douces lèvres se posent sur les miennes. Instinctivement, mes yeux se ferment, je profite de ce baiser et le prolonge même un petit peu. J'adore tes lèvres, n'empêche. Je ne peux pas vraiment me passer.... de tes lèvres. Réussis-je à dire après avoir rompu le contact physique entre nous. Deux grands timides découvrant certaines choses entre nous, c'est plutôt mignon.

Il s’est logé dans mes bras et je laisse ma main caresser doucement le haut de son dos avant de lui déposer mes lèvres sur les siennes. Il prolonge légèrement et je sens mon cœur s’emballer et je souris avant de me reculer très légèrement. « Alors ne t’en prive pas….» Je m’épatais lorsque j’étais avec Floyd car ma timidité disparaissait sans que je n’ai à travailler dessus et je laissais mon coeur parler. Ce qui se passait entre nous était beau et cela me rendait heureuse même si je ne savais pas dans quelle direction on se dirigeait. « J’aime beaucoup tes bisous aussi… ? » Ok je ne suis peut-être plus trop timide avec lui mais je suis toujours maladroite lorsque je lui parle.

« »

On s'embrasse, pour la seconde fois et je prolonge ce baiser. En arrivant à Harvard, jamais je n'aurais pensé embrasser autant de filles. Deux en l'espace de quelques mois, c'est un exploit pour moi. Sauf que Colombe a été une erreur, je ne veux plus faire deux fois la même bêtise, je ne veux pas m'emballer. J'ai envie que l'on prenne notre temps, il n'empêche que je peux t'embrasser, non ? Je ne sais pas, je ne veux pas qu'on se fasse du mal... Tant de questions. C'est... c'est parce que j'ai les lèvres pulpeuses.. Dis-je alors en faisant la moue, retroussant mes lèvres.

Comme Floyd j’ai écouté mon coeur et mon coeur avait voulu déposer mes lèvres sur les siennes. Depuis notre premier baiser je repense à son odeur, sa bouche, sa tendresse et pour combler ce manque je l’ai embrassé. Je souris près de ses lèvres avant de le regarder faire le clown et je riais. « Je me disais bien qu’il te manquait un peu de chirurgie esthétique ! » Je détestais les bouches refaites et pulpeuse mais il m’avait fait rire et c’était tout ce que je pouvais lui demander. « Je peux te les repulper si tu veux. » Je fais des études en médecine et je suis certaine de pouvoir avoir quelques passes droits même si la réalité était très différente. Enfin je rigole avec lui et je me sens bien.

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J'essaye de détendre cette atmosphère que je trouve tendue, ou plutôt romantique. C'est juste que je ne connais pas vraiment ce genre de moment, c'est bel et bien la première fois que je vis cela. Je serai ton cobaye, te dis-je en faisant la posture de Jésus-Christ. Puis, je me mets à rire avant de retourner m'asseoir tranquillement. Je suis vraiment content de t'avoir rencontré... à peine ses mots prononcées que je deviens rapidement rouge, je n'en reviens toujours pas d'être plus libéré avec toi...

Floyd était comme moi et il adorait faire de l'humour dans des moments où nous étions mal à l'aise et il savait très bien le faire. En une phrase il avait réussi à me faire rire et à faire redescendre tout notre stresse. « J'ai de la chance d'avoir un cobaye comme toi. » Je ne me lassais pas de lui faire des compliments parce qu'il le méritait amplement. Je le regardais retourner s'asseoir et j'allais le rejoindre avant de boire une gorgée de mon eau. « Merci beaucoup Floyd...ça...ça me touche énormément ce que tu viens de me dire. » Je le regardais tout en rougissant. Je ne me vois pas mais je sens mes joues devenir chaudes et je n'ose imaginer l'état de mes joues. « Sache que c'est réciproque. Tu es quelqu'un de bien. » J'espère ne pas me tromper et ne pas tomber de haut mais je lui fais confiance.

« »

Te voir me fait du bien, j'aime partager ces moments avec toi surtout aujourd'hui. Tu me montres ce que tu aimes le plus, ta passion qui est la danse et j'ai cette envie de pousser à faire plus parce que je suis sûr que tu peux le faire, que ça te rendrait beaucoup moins timide. Je vais m'asseoir, tu me rejoins vite et j'en suis ravi, je ne veux pas te voir loin de moi même de quelques mètres en ce moment-même. Tu vas me faire rougir... Le comble, je suis déjà rouge, je vais même virer au bordeaux à force de rougir. Je ne sais pas si je suis quelqu'un de bien... Comment tu peux savoir ça?