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{ you still get me }
crédit/ tumblr ✰ w/jaga

Je me fichais pas mal de ce qui était bien ou pas, de quelle était la limite. Je la voulais elle et personne d’autre. C’était la seule fille avec qui j’avais réussi à construire quelque chose sur du long terme et oui, trois ans, c’est du long terme. Alors ouais, c’était la seule pour qui je ressentais quelque chose, même après quatre ans et j’étais pas certain que ça s’en aille un jour. C’était trop fort, trop puissant… C’était mon premier amour, elle l’était encore et je ne me voyais pas cesser de l’aimer un jour. J’osais même espérer qu’elle me laisse une nouvelle chance mais c’était sûrement trop demander. J’en sais trop rien. Je me contentais présentement de l’embrasser, de rapprocher mon corps contre le sien et ouais, glisser ma main dans son dos, contre sa peau sous son t-shirt. Elle avait l’épiderme chaud et c’était preuve qu’elle ressentait un certain bien être à être dans mes bras, dans mon lit. Est-ce qu’il y aurait plus ce soir ? J’en savais trop rien. J’en avais envie mais je me disais qu’elle était dans son droit de refuser. Après tout, elle avait couché avec mon frère récemment et pouvait se dire qu’un Rowan c’était déjà beaucoup. Enfin, elle finissait par dévier dans mon cou, chose qu’elle appréciait faire de temps à autre, je m’en souviens. « Je me dis que c’est le destin… que c’est sûrement pas fini » Parce que bordel, oui, oui je l’aimais et  que si l’opportunité de reprendre avec elle se présentait, j’allais la saisir, sans hésiter. Doucement, ma main remontait le long de son dos, revenant sur le flanc, avant de venir effleurer son sein.

⋆ — you still get me ouais, je me demandais bien c’était quel genre de coup de pute du destin de nous remettre sur le même chemin lui et moi. parce que je crois qu’on en avait déjà assez bavé pour en plus devoir se côtoyer de nouveau continuellement. mais fallait croire que la vie elle s’en foutait pas mal de ce genre de détail puisque dans la finalité, j’étais là, dans son lit, à l’embrasser, le toucher, perdre mon souffle contre sa peau. « ouais, le destin » mais j’étais moins confiante vis à vis de la relation que l’on avait pu avoir. pour la simple et bonne raison que depuis le peu de temps où on était de nouveau dans la vie de l’autre, j’avais pu constater que tu n’avais pas du tout changé. alors non, j’étais pas sûre de ce que t’avançais parce que moi, je ne voulais clairement pas d’une relation comme l’on avait eu. j’étais pas prête à replonger dans ça. pas du tout même. mais j’perdais la tête quand ta main reprenait son parcours sur ma peau venant effleurer ma poitrine et j’retournais chercher tes lèvres avec passion, ma main s’accrochant une nouvelle fois à tes cheveux. et finalement, je basculais pour me positionner au dessus de toi. mes cheveux venant faire barrage d’un côté et de l’autre de ton visage. mes lèvres venaient se poser sur ton torse, me ré appropriant ton corps petit à petit. et ouais, là, on était clairement en train de dépasser les limites mais j’en avais pas grand chose à foutre sur l’instant.

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Si elle se retrouvait dans l’appartement face au mien, c’était bien pour une raison, j’en étais certain. Et forcément que ouais, je me disais que le destin y était pour quelque chose. Elle et moi, ça pouvait pas être fini. Pas comme ça, pas alors qu’on était de nouveau dans le même lit elle et moi. Et putain, je me sentais de nouveau vivant, de nouveau moi-même. Ses lèvres m’avaient manqué, son toucher, sa présence et même son odeur. Tout en elle m’avait considérablement manqué et j’étais en train de me dire que je pouvais potentiellement la récupérer. Si je lui proposais, est-ce qu’elle accepterait ? J’en sais trop rien, après tout, elle ne répondait pas à mes je t’aime pourtant nombreux en cette simple soirée. Mais elle était présente aussi malgré les insultes que j’avais pu sortir la dernière fois alors… tout était possible. Cependant, l’avantage que j’avais, c’était que je la connaissais, elle et ses zones sensibles. Elle et les caresses qui lui faisaient le plus d’effet. C’était sans attendre que ma main venait retrouver sa poitrine, l’effleurant à peine. Et c’était là qu’elle se déclenchait totalement, venant récupérer mes lèvres tout en se positionnant au dessus de moi. Complètement obnubilé par elle, je la laissais faire quand ses lèvres trouvaient place sur mon corps. Mes mains se glissaient les deux sous son t-shirt et j’en profitais pour le lui retirer entièrement, découvrant de nouveau sa poitrine sous sa chevelure détachée. Wow, l’effet qu’elle me faisait était quasiment immédiat et je me redressais, assis pour venir capturer ses lèvres avant de laisser mes lèvres redécouvrir son corps, déposant des baisers de sa mâchoire jusqu’à sa poitrine. Mes mains, quant à elles, venaient prendre place sur ses fesses, toujours habillées, mais je n’étais plus trop certain qu’elles le resteraient.

⋆ — you still get me j’étais juste en train de le retrouver et ouais, ça me faisait du bien. ça me ramenait en arrière quand tout allait bien. quand je ne jurais que par lui et que ma seule envie était d’être dans ses bras. alors ouais, j’voulais juste tout mettre de côté pour un instant et juste profiter de sa présence, de ses baisers et de ses caresses parce que putain, il m’avait tellement manqué. c’était en sentant son odeur, en goûtant ses lèvres que je me rendais compte que j’avais rien oublié de ce que l’on avait pu vivre lui et moi. je goûtais sa peau, la parcourait autant que possible et il se redressait subitement, retirant mon tee shirt dans la même foulée. putain jaxon, je te hais d’avoir tout gâché. regarde à quel point on s’harmonise toi et moi. je succombais sous ses baisers, frissonnant quand il en venait aux endroits stratégique et.. ouais, je savais que j’étais en train de merder là. que j’aurais jamais dû accepter de dormir là. que j’aurais dû faire demi tour et ne pas m’occuper de lui quand il était à terre mais.. il était jaxon et j’étais toujours aussi faible face à lui. parce que ouais, c’était jax, mon premier amour, j’pouvais pas rester insensible. et je revenais t’embrasser, encore et encore, incapable de m’en lasser, débordante d’envie pour toi. ça faisait tellement longtemps que tu m’avais pas appartenu que je te voulais de suite. sans attendre. et doucement, je faisais bouger mon bassin contre le tien juste pour sentir l’effet que je pouvais te faire, pour te rendre dingue toi aussi, pour voir à quel point j’avais de l’impact sur toi.

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Je ne savais pas tellement quel pouvoir de persuasion je pouvais avoir mais j’avais réussi à la convaincre de dormir avec moi et c’était certainement le meilleur choix que j’ai pu faire et elle aussi. A présent, elle était incapable de résister à mes lèvres, incapable de rester loin de moi. Elle se laissait aller dans ce qu’elle pouvait vouloir en cet instant et c’était moi. Elle me voulait moi. Pas Mael, pas un autre. Moi. Et je le lui rendais bien, ma langue dansant avec la sienne dans une danse effrénée. Alors qu’elle était partie embrasser mon torse, je me redressais pour lui retirer son t-shirt et faire face à sa poitrine dénudée. Bordel qu’elle m’avait manqué. Et après avoir prodigué quelques baisers sur ses seins, elle revenait à mes lèvres et c’était clairement la meilleure chose au monde. D’autant plus qu’elle bougeait sur moi, faisant monter l’envie d’un cran et bordel ouais, j’en avais envie, j’en avais terriblement envie. Mes mains trouvaient place le long de ses cuisses, caressant doucement sa peau avant de finalement changer nos positions pour que je sois au dessus d’elle. Mes lèvres partaient de nouveau capturer les siennes et mes mains faisaient baisser tout ce qu’elle pouvait porter sur elle. Short, boxer. Tout. Elle se retrouvait nue et à ma merci. « T’es magnifique » et je le lui avais toujours dit. C’était une déesse de la beauté et je ne pouvais pas m’empêcher de l’aimer encore plus en cet instant. Lançant mon bras vers ma table de chevet, j’en tirais du tiroir un préservatif qui serait forcément nécessaire pour la suite de la nuit.

⋆ — you still get me et on était cruellement en train de déraper. on ne devrait clairement pas être en train de faire ce genre de chose et pourtant, semblait-il que nos instincts primitifs étaient en train de nous rattraper à ce moment précis. la seule chose me guidant à l’heure actuelle était le désir que je pouvais avoir pour toi. et concrètement, ouais, j’avais envie qu’on aille plus loin. preuve étant que j’étais celle qui avait initié le baiser pour finalement monter sur toi et permettre que les choses aillent plus loin. tu vois à quel point t’étais capable de me rendre faible ? parce que ouais, j’étais complètement en train de sombrer face à tes atouts, tes lèvres, ta peau et j’faisais strictement rien pour me retenir rien qu’un peu. puis soudainement, tu inversais les positions. je me retrouvais en dessous de toi alors que tu n’attendais pas plus longtemps pour retirer les derniers bout de tissus que je pouvais porter me laissant alors complètement nue. et je souriais bêtement à tes mots parce que ouais, j’avais sincèrement l’impression de retourner dans les aléas de notre relation. d’être de nouveau la jeune vega éperdument amoureuse du beau jaxon. sauf que ce n’était pas la réalité et que la réalité finissait toujours par nous rattraper qu’on le veuille ou non. alors à mon tour, je retirais le caleçon que tu pouvais porter te laissant dans la même tenue que la mienne, canalisant mon souffle un peu trop précipité. ouais, c’était n’importe quoi tout ça mais c’était trop tard pour revenir en arrière alors j’préférais resserrer mes cuisses autour de toi, continuant à t’embrasser à pleine bouche, prête à ce qu’on dépasse la dernière limite restante.

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Pour le coup, c’était elle qui avait commencé. Je l’avais simplement regardée et elle s’était mise à m’embrasser. Autant dire tout de suite, c’était totalement imprévu. Mais c’était clairement ce que je cherchais depuis des jours et des jours, retrouver ce qu’on avait pu avoir, plusieurs années auparavant. Mon cœur battait fort, très fort, et c’était l’effet Vega. Jamais pour une fille il n’avait battu aussi fort. Et ça me faisait vraiment chier que mon frère soit aussi inlove d’elle parce que merde… c’était la mienne Vega, celle de personne d’autre. Personne n’avait fait tous les efforts que j’avais mis en place pour elle et maintenant, je savais que ma place était à ses côtés. Il suffisait de voir nos réactions communes : on se connaissait, par cœur. On était beaux ensemble également, au point d’en jalouser plus d’un. Sans attendre, mes mains s’occupaient de la déshabiller, pour ensuite aller chercher un préservatif. C’était devenu mon réflexe depuis des années maintenant, depuis qu’on était plus ensemble. Même si l’alcool pouvait encore embuer mon esprit, c’était pas pour autant que ce n’était pas clair dans ma tête. Vega était dans mon lit et j’allais coucher avec elle. Elle retirait mon boxer et on était tous les deux nus. Sans attendre, je mettais le préservatif en place et on y était. On couchait tous les deux ensemble et c’était clairement aussi bien que dans mes souvenirs. Je ne savais pas quelle expérience elle avait pris de ce côté là mais si ça venait à se reproduire à nouveau, j’aurais quelques nouveautés à lui apporter, qui la rendront dingue sûrement. Quoiqu’il en soit, je venais m’allonger sur le côté, me remettant de mes émotions du moment… coucher avec Vega, ça m’ébranlait et je crois que j’allais mettre énormément de temps à m’en remettre. « Wow… c’était… wow »

⋆ — you still get me et c’était ce qu’on faisait : dépasser les limites. sûrement que c’était une erreur de ma part parce que je me précipitais encore plus dans une situation des plus compliquées mais j’crois qu’avec les baisers et les caresses qu’on avait pu s’échanger, j’avais totalement arrêtée de réfléchir. alors ouais, la respiration haletante, mes doigts venant s’accrocher à tes cheveux, mais cuisses se serrant un peu plus autour de ta taille, j’avais envie d’être tienne pour ce soir. de retrouver peut être l’espace d’un instant les moments que l’on avait pu partager toi et moi. et c’était exactement ce qui se produisait. nos corps ne faisaient plus qu’un, se mouvant en rythme l’un sur l’autre jusqu’à atteindre l’apogée me laissant totalement à bout de souffle, le coeur battant, les idées en vrac. j’savais plus quoi penser de tout ça. je ne savais pas pourquoi est-ce que j’avais craqué après tout ce temps et j’avais l’impression de faire n’importe quoi en fait. ce qui était sûrement le cas en fait. jax, lui, me délestés de son poids se laissant retomber à côté de moi et j’avais bel et bien du mal à reprendre mes esprits. « ouais, wow » c’était le mot. parce que je ne pourrais pas nier avoir pris mon pieds pendant ce moment là. mes gémissements avaient plus que distinctifs de toute manière. toujours nue, je venais me coller à lui enfouissant mon nez dans son cou, humant son odeur, caressant doucement son torse. et même si tout mon être me criait de fuir, mon coeur, lui, avait envie de rester là, dans ses bras. à continuer à espérer pour quelques secondes que les choses avaient bel et bien changées.

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Si la soirée avait assez mal fini, j’avais fini par passer un début de nuit des plus agréables. Vega ne résistait pas à mon corps, à ma présence et c’était même elle qui avait commencé en m’embrassant. Moi, incapable de la repousser, j’avais fini par répondre à son baiser. Sans trop attendre, les vêtements avaient tous fini au sol pour que nos deux corps dénudés puissent se retrouver sans aucune gêner. Et après avoir mis le préservatif, je m’étais retrouvé à ne faire plus qu’un avec elle pour un moment des plus intenses. L’amour que je ressentais pour elle était clairement à découvert et les gestes tendres et amoureux le prouvaient. Avec n’importe quelle fille, j’arborais ce masque de mec qui ne faisait ça que pour le plaisir que ça apportait. Avec Vega, c’était différent. Je la considérais plus qu’un bout de viande. Je la voulais, la désirais. C’était celle que je voulais avoir pour moi et moi seul. C’était bien pour cette raison que mes vieux démons avaient pris le relai, la gardant contre moi, comme pour l’empêcher de s’en aller une nouvelle fois. Puis quand finalement ce moment intense en émotions et en plaisir prenait fin, je me retrouvais à côté d’elle, essoufflé, en sueur, non sans des étoiles dans les yeux. Ouais, c’était wow comme moment et je ne savais pas quoi dire de plus. Elle non plus, elle se contentait simplement de se caler contre moi, sa main venait caresser mon torse tandis que son visage s’enfouissait dans mon cou. Comme avant. Et c’était tellement bon que je ne luttais même pas. Je finissais par m’endormir dans ses bras, comme l’homme amoureux que j’avais pu être des années auparavant, l’alcool et la fatigue ayant eu raison de moi.