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{ you still get me }
crédit/ tumblr ✰ w/jaga

Je voulais pas qu'elle touche encore une fois à Mael. Je voulais pas qu'elle me brise toujours plus mais je n'avais aucun pouvoir sur ses actions et peut-être qu'elle était amoureuse de lui elle aussi... qu'il était le nouvel homme de sa vie et j'allais être dans l'ombre de tout ça. Ouais, ça me faisait mal et ça me poussait à trouver l'amour ailleurs. Seulement j'en avais pas envie. Vega, c'était la femme de ma vie, celle qui restera à jamais gravée dans mon coeur, celle que j'avais dans la peau et qu'il me serait impossible à effacer. Alors que j'étais debout, face à elle, son corps collé au mien puisque je l'avais attirée, je glissais ma main libre, celle qui ne tenait pas sa main, le long de sa joue, me concentrant sur son regard. Oui, j'étais amoureux d'elle, encore et toujours. Elle était la seule détentrice de mon coeur et je n'étais pas prêt à donner la clé à quelqu'un d'autre. « Attends... » que je finissais par dire, enfouissant mon visage dans son cou, lâchant joue et main pour la prendre dans mes bras. « Reste avec moi ce soir... s'il te plait »

⋆ — you still get me « attends quoi ? » que je soufflais à ses mots alors que ton visage venait se loger dans mon cou, tes bras m’entourant pour me serrer contre toi. et il reformulait la même demande qu’un peu plus tôt. sauf que cette fois, il savait pour mael et moi, je ne comprenais pas. « si tu veux » j’pouvais au moins faire ça. j’soufflais doucement, passant une main dans tes cheveux, l’autre caressant ton dos. « allez, viens » je me décollais légèrement de doigt, mes doigts venant s’accrocher au tiens et j’attendais que tu me guides jusqu’à ta chambre puisque mine de rien, j’avais jamais mis les pieds ici. et une fois fait, je refermais la porte regardant autour de moi. en soit, j’avais l’impression d’être de retour dans ta chambre à la nouvelle orléans parce que clairement, la déco était quasi la même. et c’était encore le genre de truc qui me ramenait droit dans le passé. « tu veux peut être aller prendre une douche avant ? » histoire de te remettre les idées en place, de prendre un coup de propre. et peut être que si ça t’éclaircissais les idées, tu me demanderais de partir. alors ouais, ce serait peut être judicieux que t’ailles prendre une douche avant tout ça.

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Je n’avais pas pris la peine de lui répondre, préférant agir directement en enfouissant mon visage dans son cou. Cette proximité me manquait avec elle, tout en elle me manquait. C’était dingue mais il avait fallu qu’elle soit de nouveau dans ma vie pour que je m’en rende compte. Je ne voulais pas tomber amoureux d’une autre, je la voulais elle. Uniquement elle. Et c’était pour ça que je l’enlaçais ce soir, parce que je voulais me sentir de nouveau connecté à elle, chose que je n’avais pas fait il y a quatre ans. Je la guidais alors avec moi jusque dans ma chambre, déco assez basique avec beaucoup de choses concernant le baseball et l’alcool. Mes deux passions. « Je pue, c’est ça ? » que je demandais en rigolant alors que je m’asseyais sur le lit, retirant ma veste, mon t-shirt, me retrouvant torse nu face à elle. Je tentais de retirer également mon pantalon et quand ce fut fait, je le laissais joncher au sol. « Je reviens, fais comme chez toi » Je m’avançais tant bien que mal vers la porte et puis je me dirigeais en boxer jusqu’à la salle de bains où je me glissais sous la douche une fois nu. Ouais ok, ça faisait du bien à mon corps qui était tendu comme un string. Et puis finalement je sortais, m’emmitouflant dans la serviette. J’en profitais pour mettre du déodorant, me laver les dents, et je revenais avec ma serviette autour de la taille, me rendant directement dans mes vêtements pour sortir un boxer tout propre, que j’enfilais après avoir fait tomber ma serviette au sol. Tombant sur le lit, je rejoignais Vega qui s’était installée dessus. « Je sens bon, ça y est ? » 

⋆ — you still get me « j’aurais pas osé le dire mais puisque tu demandes.. » j’esquissais un léger sourire comme si c’était normal. comme si l’on était comme avant, à plaisanter, à retrouver un peu de complicité. mais bref, il commençait à retirer ses vêtements et moi, je détournais le regard légèrement gênée jusqu’à ce qu’il parte pour la salle de bain. poussant un soupir, je regardais autour de moi, tournant en rond pendant quelques minutes avant de finalement aller m’asseoir en tailleur sur le lit. le point positif était que j’étais déjà en pyjama. le négatif était que je n’avais pas mon téléphone et que pour la peine, je n’avais aucune idée de quoi faire. poussant un soupir, je fermais les yeux me lançant dans une séance de méditation et finalement, jaxon il finissait par revenir se laissant tomber sur le lit, s’allongeant alors à côté de moi. « j’dirais que c’est mieux » que je répondais me tournant pour être face à lui. et maintenant ? parce que c’était malaisant en fait. j’devais passer la nuit ici, dormir avec lui et.. ouais. je me redressais légèrement pour me glisser sous sa couverture regardant l’interrupteur qui était du coup de son côté. j’crois que le pire c’est que j’osais même pas lui demander quoi que ce soit du coup, je passais légèrement au dessus de lui pour éteindre la lumière. si on dormait, le temps allait passer plus vite et au petit matin, je pourrais retourner chez moi et probablement qu’on ne parlerait plus jamais de ce moment.

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J’esquissais un sourire avant de m’éclipser dans la salle de bains pour prendre une bonne douche. J’étais loin de mes problèmes, loin de tout ce qui me tracassait. Tout ce qui m’importait, c’était l’eau qui coulait le long de mon corps. Et puis ouais, je me sentais un peu mieux. Alors je ne tardais pas à retourner dans ma chambre où Vega était encore là. Elle aurait très bien pu s’en aller sans rien dire, retrouver son chez-elle, sa chambre, son lit et m’effacer de sa vie. Mais elle ne l’avait pas fait, elle était simplement assise en tailleur dans mon lit et je ne pouvais pas m’empêcher de sourire. J’enfilais un boxer, laissant ma serviette au sol avant de m’installer dans le lit. Et ouais, je crois que ça allait être la meilleure nuit que j’ai eu depuis quelques années pour le coup. L’imitant, je finissais par me faufiler sous la couverture et puis, sans que je m’y attende, elle finissait par passer au dessus de moi pour éteindre la lumière. Forcément, j’avais son odeur qui venait titiller un peu plus mes narines et j’étais totalement sous son charme. Mais j’avais compris qu’elle ne voulait plus de moi, j’avais compris. Alors je me contentais de ce qu’elle avait à m’offrir, son corps dans mon lit, simplement. Une nuit platonique qui n’engageait en rien et je m’en accommodais. Me calant sur le côté, je laissais mon regard se poser sur elle, alors qu’elle avait les yeux fermés. Elle était belle… vraiment belle.

⋆ — you still get me ouais. et c’était tellement étrange de me retrouver dans son lit à ce moment précis. c’était genre le dernier truc que j’aurais imaginé en fait. et pourtant, j’étais là, allongée à côté de lui, lumière éteinte. et je fermais mes yeux mais.. concrètement, j’pouvais pas m’endormir comme ça. j’pouvais pas trouver le sommeil alors que j’étais dans le même lui que toi. et j’sentais ton regard sur moi dans tout ça. j’sentais que t’étais en train de me fixer et doucement, je me tournais pour être face à toi, mes yeux dans les tiens malgré l’obscurité et ton souffle se répandant sur mon visage. et quoi ? on allait rester comme ça ? parce que c’était étrange. et j’sais pas, doucement je passais ma main sur ton visage caressant tendrement ta joue. c’était mal que je sois là parce que ça faisait remonter trop de souvenir. trop de chose de notre passé en fait. mais c’était jaxon, mon premier amour et j’étais humaine. être humain voulait dire avoir des faiblesses. et ouais, mes lèvres venaient chercher les siennes pour un doux baiser. comme avant. le pire, c’est que c’était tellement naturel. mes lèvres dansant à l’unisson des siennes, ma langue qui venait doucement chercher la sienne avant de finalement rompre tout ça. « désolée » pour avoir soudainement dépassée les limites.

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Je pouvais m’habituer à ça, mine de rien. Je pouvais m’habituer au fait qu’elle soit là, dans mon lit, proche de moi. Elle savait que je ne voulais plus qu’elle voie Mael mais… quelque chose me dit que ça en changera rien. Qu’importe, je voulais profiter de cette proximité de nouveau présente entre nous et puis qu’importe ce que demain nous offrira, on aurait au moins cette nuit pour s’en souvenir. Ne trouvant pas le sommeil, je me contentais de la regarder, calé sur mon oreiller. Mon rythme cardiaque se calmait petit à petit, dans la pénombre qui enveloppait la chambre. Elle était belle Vega, je savais que j’avais été chanceux, mais j’avais été trop con pour la perdre. Et Mael en avait profité le fourbe. Ravalant ma salive, elle se mit finalement à tourner la tête elle aussi. Croisant son regard avec le mien, mon cœur s’affolait de nouveau. Je n’allais rien tenter, plus maintenant. Elle m’avait suffisamment repoussé. Mais ouais, je restais comme ça, esquissant même un sourire. Je sais pas ce qui l’avait fait changer d’avis mais ses lèvres finissaient par toucher les miennes et je me laissais aller dans ce moment de retrouvailles mémorables. Enfin, j’osais espérer que je m’en souviendrai toujours demain. Sa langue venait même s’immiscer dans ma bouche pour trouver la mienne. C’était sensiblement tout ce que je cherchais avec elle. Mais elle mettait fin à tout ça, s’excusant. « Ne t’excuse pas… » que je finissais par dire, l’envie de recommencer me dévorant de l’intérieur. C’était sans surprise que je faisais l’approche à mon tour pour récupérer ses lèvres.

⋆ — you still get me parce qu’à chacune de tes tentatives je t’avais repoussé et là, c’était moi qui craquait. moi qui venait t’embrasser comme ça, faisant preuve d’impulsivité. mais ça faisait du bien dans le fond de te retrouver comme ça. j’avais l’impression qu’on était de nouveau dans les débuts de notre relation. quand on pouvait passer des heures chez toi, comme ça, à ne rien faire d’autre que se regarder et s’embrasser. et ouais, j’aimais parce que c’était doux, parce qu’à cette période, tout était plus simple et parce que je me rendais compte que quelque part, tu me manquais affreusement. mais je m’excusais sincèrement d’avoir dépassé les limites, d’avoir fait ça alors que je n’aurais pas dû. sauf que tu revenais à la charge récupérant mes lèvres et cette fois, je me laissais totalement faire. cette fois, j’y répondais me collant un peu plus à toi, une de mes jambes venant se caler entre les tiennes. ma main s’engouffrait dans tes cheveux et ouais, j’te détestais de nous avoir fait subir tout ça. de nous avoir poussé à la rupture. d’avoir tout gâché. parce que j’étais convaincue qu’on aurait pu être heureux toi et moi si t’avais choisis d’arrêter de jouer aux cons et de m’aimer vraiment. mais c’était pas ce qui s’était produit et on se retrouvait là, quatre ans après, à s’embrasser à en perdre haleine alors que dans le fond, on savait que plus rien ne serait jamais comme avant.

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Peut-être que c’était écrit du coup. Ses lèvres avaient fini sur les miennes et je répondais à ce baiser de la façon la plus naturelle qui soit. Je l’aimais, je l’aimais plus que tout et ça se ressentait à mon rythme cardiaque effréné. Seulement, quand elle me stoppait, c’était affreux parce qu’un manque s’était créé. J’avais cette impression que mes lèvres étaient faites pour embrasser les siennes et ne plus pouvoir le faire, c’était de la torture. Alors non, qu’elle ne s’excuse pas, je m’en fichais de ses excuses, moi je voulais juste continuer. C’était pour cette raison que je finissais par les chercher de nouveau et c’était là que tout s’accélérait de nouveau. Elle se collait à moi, cherchant à être au plus proche, sa jambe s’immisçant entre les miennes. Quand finalement sa main venait trouver place dans ma chevelure, c’était comme si on se retrouvait cinq ans en arrière, quand nous n’étions que des adolescents encore amoureux qui se retrouvaient après avoir viré les frères et sœurs de la maison. Machinalement, ma main venait chercher son corps, se placer sur sa hanche et trouvait place contre sa peau, sous le tissu fin de son t-shirt. Elle glissait par la suite dans son dos et je la collais un peu plus à moi, approfondissant chaque baiser échangés, comme si ça pouvait être les derniers. « Je t’aime » que je soufflais entre deux baisers, essoufflés, mais certainement plus heureux que jamais.

⋆ — you still get me est-ce qu’il y avait un but à tout ça ? sincèrement. parce que je me posais vraiment la question. et est-ce que j’avais besoin de me poser des questions ? non. j’avais arrêté de le faire à la seconde où ses lèvres étaient entrées en contact avec les miennes. et je crois que je savourais un peu trop chaque instant qu’on était en train de partager. les baisers passionnées, sa main qui glissait sur ma peau et.. y avait le je t’aime qui filtrait de ses lèvres pour la seconde fois. bordel jaxon, pourquoi est-ce que t’as rien fait pour me retenir si tu m’aimes comme tu le dis ? ça, j’pouvais pas m’empêcher de me le demander. et j’préférais pas répondre parce qu’en soit, j’avais pas la force d’y dire quoi que ce soit. mes sentiments, c’était devenu tabou. j’avais préféré les enfermer bien loin parce que j’avais eu trop mal alors ouais, c’était plus difficile pour moi désormais de m’exprimer sur ce que je pouvais ressentir pour les autres. pour toi. je lâchais tes lèvres, mon front venant se coller au tien, le souffle court. y avait toujours ta main sous mon tee shirt, ma jambe calée entre les tiennes et, j’avais pas envie de me détacher de toi. j’avais pas envie de partir là. alors j’revenais effleurer tes lèvres, dérivant doucement dans ton cou, m’enivrant de ton odeur au passage. « pourquoi est-ce qu’il a fallut qu’on se retrouve tous les deux » dans la même ville. dans le même immeuble. à devoir se côtoyer.