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Sa tête brune vient rapidement se nicher dans ton cou. Son souffle te chatouille et t’extirpe un rire timide. « Je crois que j’ai oublié, tu me causes de gros court-circuits aussi » Tes doigts massant son crâne se faufilent progressivement dans son dos. Tu le caresses légèrement en ne manquant pas de lui faire remarquer votre oubli en ce qui concerne la porte. « L’étage est à toi ? T’es un petit pacha en fait. » Franchement, ça ne te dérange absolument pas qu’on t’entende forniquer avec ton chéri, en fait ça te rend encore plus chaude. En revanche, ce qui pourrait te gêner, c’est que d’autres paires d’yeux se posent sur son postérieur, celui que tu es en train de tripoter tu sais. Par ailleurs, si toi tu voues un culte à ses fesses, lui semble plutôt obsédé par ta paire de nichons bien ferme. Quand il décide d’embrasser tes jumeaux, tu frissonnes en t’arquant sous son poids. Il t’a complètement claqué, mais en ce qui concerne le sexe, t’es plutôt endurante. Par conséquent, s’il continue de te stimuler de cette façon, tu vas devoir trouver une solution à ta frustration, avec ou sans lui. « J’sais vraiment plus ce que je voulais te dire bébé, sûrement que tu fais l’amour comme un Dieu… » Pluton t’accroche les lèvres et roule aussitôt sur le côté pour enfiler son boxer. Tu le regardes tristement en disant au revoir à son monument historique classé au patrimoine Chamberlain. « Ouais, j’veux bien prendre des forces pour affronter ton zizi toute la nuit » Et sans tarder, avec une désinvolture propre à toi, tu te lèves du lit, toute nue pour sortir hors de la chambre « J’prendrais bien un yaourt. Ou une bière, la bière after nénuphar, ça pourrait être notre tradition non ? À moins que tu aies une autre préférence gustative… » le questionnes-tu en descendant les marches, toujours dans cette excitation tordue de croiser un de ses colocs dans le plus simple appareil.

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Après la libération, je lâchais ses lèvres pour m’immiscer dans son cou, chatouillant sa peau de mon souffle chaud avant de l’embrasser à plusieurs reprises. « Maintenant ça va être de ma faute » que je finissais par dire en rigolant avant de relever la tête, bien qu’étant dans une bonne position pour les caresses de la jeune femme dans ses cheveux. « Oui oui, Romie est dans la chambre du rez de chaussée, les trois autres se partagent les chambres du premier et moi, j’ai le dernier étage avec la salle de bains privatisée » que je disais, haussant les sourcils, bien fier de mon coup d’ailleurs. J’avais certes le dernier étage, mais il était à moi et moi seul. Je finissais par aller embrasser ses seins, toujours aussi stimulés par ce qu’on venait de faire. Bah après tout, c’était pas forcément facile de redescendre après ce moment fort en émotions. Cherchant une nouvelle fois à savoir ce qu’elle voulait dire, je finissais par récolter un compliment des plus appréciables. « Ce sera pas la dernière fois, t’en fais pas » que je disais à cette fille qui me captivait toujours un peu plus à chaque moment passé ensemble. Mais voilà, si on voulait continuer à coucher ensemble ce soir, il fallait reprendre des forces, surtout pour mon mini-moi qui avait besoin d’être de nouveau opérationnel. Alors je roulais dans le lit pour aller chercher mon boxer et l’enfiler de nouveau, histoire de pouvoir aller chercher à manger et à boire en bas sans avoir la moindre réflexion. « Parfait » Elle aussi voulait faire cette petite pause et c’était pas plus mal. Seulement, elle sortait du lit mais ne s’habillait pas, préférant sortir de la chambre toute nue, ce qui me poussait à la regarder avec des gros yeux. « Hep, hep, hep! » J’attrapais alors mon jogging et un de mes t-shirts alors que je la suivais en courant, incapable de vouloir la voir comme ça croiser un de mes colocs. « Louison ! » Sauf qu’elle était déjà en bas et moi je me précipitais pour aller la recouvrir de ce que j’avais dans les mains. « Interdit de se balader à poil ici, surtout avec Matt qui ferait qu’un morceau de toi » Les filles après je m’en fichais pas mal. Mais ouais, non, pas Matt. Même si je crois qu’il bosse encore à cette heure-ci. Bref, je prenais pas de risque. « S’il te plait, mais au moins le t-shirt »

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C’était sensationnel. C’est si bref, intense et inexplicable comme sensation. Quand ça se finit, tu te sens déjà en manque. La période post-orgasme est toujours un moment terrible pour toi. Mais cette fois-ci, un ingrédient de plus a été ajouté à la balance, les sentiments. Il t’a fait l’amour, il ne t’a pas uniquement baisé comme la plupart de tes amants. C’est un tout nouveau portrait que tu peins aujourd’hui de Pluton. Il n’est pas forcément celui que tu avais créé dans tes pensées dès votre premier rencontre. Plus vous vous fréquentez, plus il se décline en une palette de couleurs infinies. Et ces couleurs, tu veux toutes les essayer, sans exception. Tu veux voir celles qui s’accordent avec les tiennes et celles qui s’opposent. Tandis que vous partagez un moment de tendresse l’un au-dessus de l’autre, le Dunster te dessine un plan de la maison qu’il habite et notamment des lieux qu’occupent ses autres colocataires. « Ils ont tous dis amen ? J’ne veux pas savoir ce que t’as fait pour être le petit roi ici » Volontairement, tu roules tes yeux dans tes orbites et tressaillis lorsque ton petit-ami parcoure tes seins de ses lèvres. Instinctivement, tu creuses tes lombaires sous ce contact exaltant et restes totalement frustrée quand il quitte le lit pour s’habiller. Tu soupires et décides tout de même de le suivre pour te remplumer un petit peu. T’as pas vraiment faim pour le coup, tu veux juste boire, beaucoup beaucoup. C’est la première fois que tu as autant transpiré. Pluton t’a foutu le feu, émotionnellement et physiquement. Les deux conciliés, c’était pire qu’affronter un incendie en plein été. Mais voilà, alors que le brun tarde à se recouvrir entièrement, tu préfères te rendre à la cuisine absolument nue. À la fois pour alimenter ta libido, mais aussi pour le rendre totalement fou. « Hop hop hop » répliques-tu en pouffant de rire. Intérieurement, tu jubiles pas mal. Tu dévales les escaliers à une vitesse impressionnante, sans faire un bruit. Eh ouais, t’as l’agilité d’un ninja, ne soyez pas jaloux. Le sol bien plat recueille de nouveau tes voûtes plantaires. Au même moment, tu entends ton suédois chéri qui crie ton prénom en chuchotant. Tu glousses toute seule dans l'obscurité, l'estomac chatouilleux par la situation. Tu te faufiles ensuite entre les placards en longeant du bout de tes doigts le comptoir en granit. Pluton est déjà là, tu sens sa présence et sa voix n'attend pas bien longtemps pour se manifester de nouveau « C’est peut-être moi qui ne ferais qu’un morceau de lui. Il est mignon ? Aussi mignon que toi ? Aussi sexy ? Aussi courageux et attentionné ? Aussi mh…. » Tu te rapproches de lui et encercles le bas de son dos de tes bras avant de déposer un baiser sulfureux sur sa bouche « Ok. Je vais mettre le tee-shirt, je ne veux pas te mettre mal à l’aise » Tu attrapes aussitôt ce qu’il t’a apporté pour recouvrir tes tétons et tes petites fesses blanches « Ça va mieux là ? » lui demandes-tu en tirant sur le bout de tissus pour faire ressortir ta poitrine « Alors que me proposes-tu pour reprendre de l’énergie bébé ? » Sur la pointe des pieds, tu recules et heurtes l’îlot central en couinant. Tu te hisses ensuite dessus en balançant tes jambes dans le vide. Oui, c’est vraiment un instant hors du commun que tu as vécu il y a quelques minutes, mais très vite, tout te revient subitement en un éclair. Ton fric perdu, ton meilleur ami qui te saute dessus en disant qu’il ressent des sentiments à ton égard, Pluton qui veut réagir… Bipolarité ou non, tu t’éteins soudainement en suivant du regard la silhouette de Pluton. Qu'est-ce que tu es en train de devenir dans tout ça hein ?

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Le moment partagé avec elle était à la hauteur de mes espérances si ce n’est plus. Elle me rendait dingue, par sa folie, par sa douceur, par son innocence même si des fois, elle ne l’était vraiment pas. Elle avait ce truc Louison qui me touchait et qui m’attirait indéniablement vers elle. Et forcément, je ne résistais pas du tout, au contraire. Je me laissais emporter dans la vague et je m’échouais littéralement sur elle. Avouant à la Mather que j’étais le seul à l’étage, elle semblait étonnée bien qu’il m’avait semblé le lui avoir dit. « Ouais, disons que j’ai dit “je veux le dernier étage” et ils ont été assez rapidement d’accord » Et puis, j’avais vraiment pas débattu pour le coup. Ils ont dit amen, sans que je ne puisse vraiment charger des arguments pour ça. Et ça me convenait très bien comme ça. Après avoir quitté le lit pour enfiler mon boxer, je la voyais s’échapper rapidement vers le rez-de-chaussée pour aller manger un morceau ou même encore boire un coup, seulement elle était nue. Et non, ça ne me plaisait pas plus que ça, au contraire. Même si Matteo n’était pas en ces lieux, ça ne changeait pas le fait que j’étais assez possessif et jaloux et que je ne voulais pas qu’on puisse la voir dans son plus simple appareil, au contraire. J’attrapais des vêtements au pif pour qu’elle puisse se rhabiller mais c’était trop tard, elle était déjà dans la cuisine, nue et à la recherche de quoique ce soit qui puisse la sustenter. « Non, toi tu fais un seul morceau de moi et uniquement moi. T’es devenue Plutonivore à présent. C’est non-négociable » Et on s’en fichait qu’il - Ok, j’oubliais tout quand elle venait enrouler ses bras autour de moi pour m’embrasser avec l’envie et la passion qui l’animait en cet instant. « Merci bébé » Un t-shirt, c’était plus que suffisant pour recouvrir son corps dénudé. « Beaucoup mieux oui » Et ouais, j’étais bien moins stressé qu’on vienne nous surprendre dans la cuisine à une heure si tardive. Reposant le jogging sur le plan de travail, je regardais dans le frigo ce qu’il y avait alors qu’elle me demandait ce que je pouvais lui donner pour reprendre des forces. « T’as envie de quoi ? Je peux te faire un sandwich rapide… te donner un peu de viande qu’il reste là, à la mayonnaise et il me semblait que t’avais mentionné de la bière. Toujours d’actualité ? » que je lui demandais. Seulement, aucune réaction me poussait à me retourner pour la voir installée sur l’îlot central, le regard totalement ailleurs. Je fermais la porte du frigo pour aller la rejoindre, posant mes mains sur ses genoux, remontant le long de ses cuisses sous le t-shirt avant d’écarter ses jambes pour me caler entre celles-ci. « Bébé, tout va bien ? » 

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Tu déboules à la cuisine avec élégance, comme une danseuse de ballet, mais totalement à poil. Tu entends ton petit-ami protester en arrière-plan et tu souris en coin. Tu pourrais totalement t’habituer à ce type de marmonnements. La preuve, tu les provoques en jouant à la petite insouciante. En pivotant sur la pointe des pieds, tu retrouves enfin le brun qui a quasiment emporté toute son armoire pour te recouvrir. Tu pouffes de rire et t’approches de lui en utilisant un autre prétexte pour le faire sortir de ses gongs. Oh oui, il est divinement hot quand il est hors de lui. « N’arrête jamais ça… Ta possessivité me fera toujours autant d'effet. Eh oui, je l’avoue. Mon régime alimentaire se résume à du Pluton. J’suis allergique au reste. » Tu viens à lui et enlaces son bassin pour cueillir ses lèvres rosies. Et finalement, tu capitules en enfilant le tee-shirt froissé dans sa main. T’assurant qu’il est satisfait de ta tenue, tu grimpes comme une enfant sur l’îlot central pour t’abandonner à tes rêveries dramatiques. Pluton t’énonce en parallèle ce qu’il pourrait te concocter avec les moyens du bord. Néanmoins, tu restes bloquée dans le néant, à t’auto-hypnotiser par le balancier régulier de tes pieds. Tu n’entends que des bribes dans le flot de mots qu'il émet. Soudainement, un contact ravive ton attention diffuse. Tu relèves tes prunelles égarées et permets à ton petit ami de se réfugier entre cuisses. Tu le fixes longuement après sa question, retenant quasiment ta respiration, frôlant du bout des doigts ses avants-bras. « J’vais bien » prononces-tu tout en essayant de te convaincre par la même occasion « C’est juste le contre-coup de toute cette histoire, il faut que je digère chéri… » Tu soupires et pars chercher sa joue pour l’envelopper tendrement dans ta paume « J’espère que je te rends heureux malgré toutes ces histoires qui viennent interférer… J’espère aussi que tu vas mieux au fond de toi… » rajoutes-tu en faisant glisser ta main jusqu’à son coeur pour tapoter cette zone deux ou trois fois. « J’me demandais... Nan rien, je pense trop. » Tu roules des yeux et soupires. Ta tête tourne de quarante-cinq degré. Tes yeux se portent dorénavant sur le frigo qui n’a rien d’aussi attirant que le Dunster entre tes cuisses « Laisses tomber, je déraille ce soir. Allons-y pour le sandwich plein de mayo et la bière ! On peut manger à l’étage ou c’est interdit par le règlement Plutonien ? » reprends-tu plus gaiement en enroulant tes jambes autour de lui. « Oups, t’es prisonnier… J’sais pas où est la clé »

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Et si un cambrioleur débarquait au même moment et découvrait ma petite amie totalement à poil ? Ouais, bien sûr qu’il tenterait de se la faire et non, je n’étais pas d’accord. Alors elle allait devoir se rhabiller et plus vite que ça. Louison était peut-être pas pudique mais ce n’était pas une raison pour se laisser aller de cette façon. J’avais du mal à bien vivre le fait qu’elle puisse être dans son plus simple appareil dans les endroits différents de ma chambre ou la sienne. Bien que bon, dans son appartement à elle, elle n’avait qu’une coloc fille, pas de mec et pas nombreux. « Jamais » Et j’appréciais le fait qu’elle cède à ma requête. Même si elle ne portait que le t-shirt, c’était déjà ça, puisque ça cachait ses seins mais aussi le reste de son corps, ayant pris un t-shirt assez grand. Alors qu’elle était installée sur l’îlot, je lui énonçais un peu ce que je pouvais lui faire à manger, sauf si elle préférait juste boire pour le coup, mais je me rendais compte qu’elle n’était pas vraiment à fond avec moi. Me rapprochant d’elle, glissant mes mains le long de ses cuisses dénudées, je cherchais à capter son attention, mais surtout à savoir si elle allait bien. « Bien sûr que tu me rends heureux… tu crois que mon sourire est fake à chaque fois que je suis avec toi ? » Non, il était bel et bien réel et elle ne pouvait certainement rien faire de plus pour que je sois heureux puisque je l’étais. Mes pensées étaient principalement dirigées vers elle et c’était ce qu’elle avait toujours voulu. Seulement, je me rendais bien compte qu’elle avait l’esprit qui divaguait à des endroits encore assez sombres et elle me cachait tout ça, gardant tout pour elle. « On peut manger en haut, t’en fais pas mais hey… » que je disais en emprisonnant son visage de mes mains, alors qu’elle l’avait fait avec mon bassin de ses jambes. « Bébé, tu sais que tu peux tout me dire, tout ce qui te tracasse, tout ce qui te perturbe… Je veux pas que tu gardes tout pour toi, je veux que tu te sentes bien » Et les interrogations pouvaient être la pire des choses dans un couple. Collant mon front au sien, j’esquissais un sourire sans couper le contact visuel qu’on avait instauré.  « Mais va pour sandwich bière » J’attendais qu’elle décide de lâcher l’étreinte forcée qui me retenait prisonnier pour pouvoir m’occuper de nous faire notre fringale du soir.

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Parfois, certaines choses méritent d’être conservées au fond de soi. On se dit qu’en les disant, on risque de blesser, de bousiller ce que l’on tente de préserver de tout son coeur et ce soir, quelque chose souhaiterait sortir, mais tu l’en empêches. Pluton et sa clairvoyance le décèlent malheureusement. Tu fais donc aussitôt marche arrière, pour ne pas retourner en terrain hostile « Non, je le crois ton sourire, j’espère que tu le gardes aussi lorsque je ne suis pas là… J'imagine que je dois te faire stocker plus de souvenirs heureux pour que tu le conserves n'importe où... c'tout » lâches-tu avec une pointe de mélancolie en caressant justement ses lèvres de ton pouce. Stop, tu dois figer cette conversation. Tu ne veux pas rebondir et terminer là où ça fait mal. Parler de mayo et de viande est moins désagréable. Tu prends alors sur toi pour faire ressortir la Louison pleine de vivacité et de gaieté. Tu le captures entre tes jambes et il capture ton visage de ses mains. Ex-aequo. Son regard affûté secoue ton coeur engourdi. Tu ne laisses rien transparaître pour autant. « Marché conclu, je peux en espérer la même chose de ton côté au moins ? » S’il se met à agir comme toi et à mentir, vous êtes mal barrés. C’est juste que tout va si bien malgré les circonstances, tu ne veux pas tout détruire pour des craintes quasi obsessionnelles. Tu dois y croire et t’abandonner comme te l’a dit un si bon ami. Tu finis donc par lui rendre la liberté pour qu’il vaque à ses occupations de petit chef en cuisine. Lorsqu’il tourne enfin le dos pour piocher dans le frigo, tu souffles et baisses ta frimousse. Tu l’as échappée belle. « Je vais t’aider ! » t’exclames-tu en redescendant de ton perchoir pour sortir le pain de mie. Côte à côte, vous préparez de quoi vous remettre en forme après votre premier round épique. Vous montez le tout à la chambre tout en tentant de ne pas réveiller le premier étage. De nouveau dans votre sanctuaire empestant le sexe, tu déposes l’assiette au centre du lit avant de t’y asseoir confortablement « Bébé, viens trinquer ! » Tu souris et remues ta bière de droite à gauche pour l’appâter « Tu as eu l’job non ? »

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J'étais possessif de base, encore plus avec mes petites amies. Et ouais, c'était pour ça que je tenais à ce que Louison porte au moins un vêtement sur elle et heureusement, elle avait pris le t-shirt. De toute façon, si ça avait été le jogging, le t-shirt y serait passé aussi alors bon. J'avais pas vraiment envie que quiconque débarque et la découvre à poil. Déjà que je devais faire face à son meilleur ami visiblement amoureux d'elle lui aussi... non, je ne pourrai pas faire face à la terre entière. « Il est là à chaque fois que je pense à toi mon coeur... à chaque fois » Je lui volais même un baiser à l'occasion, dans le simple but de sceller ces paroles qui semblaient la ravir, avant de mordre doucement le doigt qui était bien trop proche de ma bouche. Rapidement, je me retrouvais emprisonné entre ses jambes tandis que je capturais son visage entre mes mains. Disons qu'on était à présent tous deux prisonniers l'un de l'autre, certainement une image de nos sentiments respectifs, je suppose. « Oui, bien sûr... J'ai toujours été honnête avec toi » Mes sentiments pour Camila n'étaient pas vraiment à remettre sur le tapis mais j'étais véritablement attaché à elle, en train de craquer un peu plus pour son joli minois au fur et à mesure que les semaines s'écoulaient. Quoiqu'il en soit, rapidement, je me retrouvais à faire des sandwichs avec son aide, deux pour être exact. Un pour elle, un pour moi. Les bières au frigo étaient sorties, les sandwichs étaient près, on remontait tous les deux dans la chambre, dans le but d'y passer le reste de la soirée et toute la nuit, avec ou sans mode silencieux. Cette fois-ci, je refermais la porte avant de la suivre jusque sur le lit, ma canette dans les mains. « Je l'ai eu oui... bientôt finis tes problèmes d'argent » Normalement, en deux-trois coups, ça devrait être terminé. Dix mille dollars dans sa poche et l'assurance qu'elle reste à Cambridge à mes côtés. J'esquissais un sourire en trinquant bière contre bière avant de boire une gorgée. J'allais cependant chercher ses lèvres par la suite avant de commencer à manger ce bout de pain agrémenté de sauce et de viande. La suite s'annonçait assez limpide. Nos deux corps ne firent qu'un, à deux reprises durant la nuit, avant qu'on ne s'endorme, totalement lessivés.