Elle osait te ressortir cela même quand il s'agissait du chien. Elle était culottée, et ton air faussement agacé ne tardait jamais à se pointer. Oui, c'est ce que tu préfères chez moi. Oui il fallait croire si vraiment tu étais un dégonflé ça devait certainement être ce qui l'avait attiré chez toi ! Malin que tu étais tu retournais son argument vers elle et même si tu avais repoussé doucement le chien le temps de votre baiser, tu finissais bien plus surpris de l'entendre te dire que tu avais trouvé en Snoopy un adversaire. On sera bons copains quand il prendra de l'âge. As-tu dit avant d'ajouter. D'ailleurs hors de question qu'il dorme notre lit, sur nos lits. Oui vous en étiez au stade où vous aviez deux lits que vous partagiez. Tu voyais bien Sally prendre plaisir à s'occuper du chiot dans la chambre mais c'était comme hors de question pour toi.

Tu avais voulu piquer Sally en lui montrant qu'elle ne cessait donc jamais de te rappeler tes manquements mais elle avait fini par se rattraper enfin presque. Faut savoir, tu les aimes ou tu te sens juste obligée de faire avec ? Tu avais douté des sentiments de Sally, au début. Il y a longtemps. Tu lui avais même laissé entendre la possibilité que tout ça ne soit que fantasme. Mais ils avaient persisté, perduré, et tu ne doutais nullement de ce qu'elle pensait de toi aujourd'hui. Plus sensible à notre bébé, oui carrément! Mais celui-là, je ne suis pas allé le chercher moi. Au fond tu soupçonnais véritablement Sally d'user de ce chien pour te rappeler que toi m. choix de la raison, tu freinais la conception du deuxième bébé. Mais il fallait le reconnaître tu préférais qu'elle ait adopté un chiot plutôt qu'avoir un deuxième enfant maintenant. Tu avais besoin de temps avec Sally pour votre couple. C'était la seule chose qui retardait l'envie d'un autre bébé tout de suite. Je suis sérieux Sally, je te vois venir.Tu avais complètement abandonné ton gâteau, et tu prenais Zoé sur tes genoux pour lui essuyer la bouche en la dissuadant de manger encore une part de gâteau. Puis tu ajoutais. S'il dort avec nous, je te touche plus.. je te préviens. Chantage oui. Mais tu n'avais pas besoin d'un tue l'amour dans ton lit.

Elle se rattrapait plutôt, et tu hochais la tête. En vrai tu ne demandais même pas à ce qu'elle aime tes défauts. Qu'elle les aime ou non, elle savait surtout très bien de plaindre d'eux tout comme elle se plaignait de tes qualités d'ailleurs. C'est dire! Elle avait toujours quelque chose à redire, et ça faisait votre fonctionnement aussi. Éternelle insatisfaite J'ai quand même passé plusieurs jours à forniquer avec sa mère... Oui le chiot tu ne l'avais pas commandé. Tu n'avais pas été le genre à te renseigner sur l'adoption d'un chien ! Il était sorti de nulle part et même si il te dérange pas du tout, tu semblais juste ne pas trop vouloir t'engager. Je commence à lire en toi comme on lit dans un livre ouvert. Je veux pas de bébé maintenant, alors tu me le fais payer avec un chiot ! Oui maintenant tu étais sur. Ce n'était pas seulement inconscient de la part de Sally. Elle en jouait donc au fond d'elle, elle devait aussi en avoir conscience. Et bien que ça t'amusait un peu, ça restait culotté de sa part. Même si tu dors nue SUR moi. As-tu dit pour surenchérir. La mauvaise foi par moment ça te connaissait plutôt bien. Mais tu ne voulais pas du chiot dans ton lit, il fallait pas d'en vouloir. Il était encore trop petit, il se faufilerait partout, et puis il était même pas encore élevé, quelle galère.

Tu en riais également parce que oui tes mots n'avaient pas été très fins. Pourtant ça résumait plutôt bien les faits. Quoiqu'il en soit elle ne manquait pas de te rappeler qu'elle avait passé de bons moments avec toi à New York, et tu l'entendais.Ne te cache pas trop derrière Zoé, tu veux ! Oui bon Zoé avait peut-être croisé un chiot récemment ce qui avait mené à un petit coup de foudre, mais tu restais persuadé qu'à deux ans, vous aviez encore la capacité de la distraire en ne cédant pas à toutes ses envies. Mais Sally y avait trouvé son intérêt alors forcément, elle n'avait pas hésité, et tu le comprenait. Pas de chiot de la chambre, Sally. Disais-tu en guise de mise en garde malgré ce petit sourire, tu étais sérieux. Elle avait raison, c'était difficile de lui résister dans l'absolu surtout qu'elle était trop joueuse, et qu'elle saurait te faire flancher. Mais toi tu voulais pas de chiots dans la chambre. On va se coucher mon ange ? Disais-tu à Zoé comme pour t'assurer que ça lui irait que tu l'accompagnes. A l'évidence Sally avait un chiot à dorloter.

Tu n'y croyais pas mais rien de cette chamaillerie n'était à prendre au sérieux, si ce n'était que Noopsy ne dormirait pas dans votre lit. Tu étais ferme là-dessus. C'est pas la meilleure des comparaisons que tu aies pu faire. As-tu dit amusé. Elle voulait avoir raison, il fallait pas lui en vouloir, alors forcément tout y passait. Et justement je te veux dans mon lit sans chiot! Oui tu insistais mais après tout ça se défendait. C'était le chiot ou toi de toute façon. Puis quand Zoé, la bouche pleine de chocolat acceptait d'être mise au lit par tes soins malgré que Sally bichonne un chiot, tu te redressais pour la laisser aller embrasser sa mère. Tu partais du principe réclamait un bisou de sa fille surtout et quand bien même elle en attendait un de toi, tu faisais l'impasse.