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{every moment matters}
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

En réalité, c'était bien aussi de se poser, discuter. Encore plus quand on est dans un endroit comme celui là, magique et magnifique. On était littéralement dans une bulle de roche et je me sentais totalement intouchable ici, avec elle. J'osais espérer que c'était pareil de son côté. Je finissais alors par conclure sur les quelques mots qui semblaient être important : elle n'était pas un placebo, elle était la fille qui me faisait certainement le plus de bien en ce moment et son action était bel et bien réelle. C'était bien pour ça que je venais chercher ses lèvres, pour conclure ce moment assez intime, faut l'avouer. Je m'étais mis à parler, à coeur ouvert, et j'espérais que ça serait la dernière fois que je mentionnerai - en quelque sorte - mon ex. Mais voilà, elle stoppait le baiser et je la regardais, dans l'incompréhension la plus totale. « Moi auss- » Mais elle continuait de parler alors préférant éviter de la couper, je l'écoutais et... ok, ok. Il fallait se calmer parce que là, la température montait en flèche. Genre, vraiment. Et même si elle n'est pas sur moi en cet instant, c'était tout comme avec les images que je visualisais dans mon esprit. Elle en train de se toucher.. ou même la première nuit passée ensemble. Ma main se posait alors sur sa bouche alors que je m'étais légèrement redressé pour la regarder. « J'ai pas de capote » que je finissais par dire, clairement déçu d'avoir laissé le sac à dos au niveau des kayaks. « Mais ça n'empêche que j'ai envie de toi aussi. Genre... vraiment » finissais-je par dire, laissant ma main initialement sur sa bouche glisser le long de sa mâchoire, dans son cou, le long de son corps. Ma respiration devenait légèrement plus bruyante mais ce n'était rien comparé à ce qui m'attendait. Mes lèvres se posaient sur son menton, puis remontaient le long de sa mâchoire pour accéder à son oreille. « J'ai envie de toi Chamberlain » chuchotais-je alors avant de mordiller son lobe d'oreille.

Tu t’emballes, tu lui vends des images salaces de vous deux, de toi en solo, avec ta petite main gauche particulièrement habile. Tu chauffes complètement, à ses côtés et tu parviens même à susciter son envie. T'imagine qu'il est sur le point de craquer, car il pose sa main sur tes lèvres expressives pour mettre fin à ta logorrhée « J’sais très bien que tu n’es pas armé, c’est ça le pire » Ses doigts descendent sur ton visage et rampent sur ton corps quasiment sec. Le bas de ton dos se creuse plus il progresse. Tu te contractes et tu entends son excitation à travers son souffle déréglé. Oui Chamberlain, tu dérègles Pluton Westerberg. T’es le réchauffement climatique en personne là. Le chemin sinueux qu’emprunte sa bouche sur toi t’agite totalement. T’es en effervescence, malgré ce calme olympien que tu tentes par tous les moyens de sauvegarder. Et là, c’est le débordement, le grand tsunami. Le « j’ai envie de toi » t’anéantit. Tu gémis. Tu te plains même et bascules vers lui pour que vos corps s’enchevêtrent. Il y a quelques mois, c’était un autre qui t’appelait par ton nom de cette manière, "celui" que tu avais idolâtré et qui n’était plus. Par conséquent, ton nom prononcé par un autre aurait pu te crucifier sur place, pourtant, cela produit l’effet inverse. Le Chamberlain à la sauce suédoise n’a rien à envier à la sauce italienne. Exaltée, tu renverses Pluton sur le dos pour t’allonger sur lui et frotter ton corps au sien. « On va faire comment… On se chauffe et on arrête quand ça part trop en vrille ? » murmures-tu avant de bouffer son cou et de t’attarder sur ses lèvres. « C’est dommage. On aurait pu baptiser ce lieu à notre manière tu ne penses pas ? Contre un mur là » Tu te redresses au dessus de lui et le regardes passionnément avec tes idées perverses en tête. Puis, tu te relèves et te diriges contre le mur en question, tes doigts skient sur les strates de différentes couleurs tandis que tu jettes un coup d’oeil au brun abandonné derrière toi. Tu t’appuies ensuite contre la surface et te cambre assez pour faire ressortir tes fesses « Là. Je trouve que ça aurait été parfait pour que tu me prennes. J’ai des prises pour tenir le coup » lui dis-tu en finissant par rire. « Mais… Rentrons et voyons si l’envie y est toujours non ?  »

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Elle était complètement folle… mais c’était ce qui m’attirait chez elle. Genre vraiment. Sa façon de ne pas se prendre au sérieux, de vivre la vie comme elle vient et j’aimerais être comme elle. J’aimerais pouvoir ne pas m’inquiéter. Mais à défaut d’être comme elle, je trainais avec elle. De cette façon, je me sentais plus vivant que jamais, oubliant tout le reste. Je ne pensais qu’à elle, qu’à nous. À son corps se lovant contre le mien et… et les images salaces qu’elle instaurait dans mon esprit en cet instant. L’imaginer qu’elle se touche me faisait de l’effet. Revoir mes souvenirs de notre nuit dans sa voiture… ça ne faisait que confirmer le fait qu’elle me rendait tout chose cette fille. Alors ouais, je laissais ma main se balader sur son corps, descendant sous son nombril et même s’aventurait presque entre ses jambes, par dessus son maillot de bain. Et mes lèvres, elles trouvaient place juste au dessus de son oreille pour lui dire quelques mots qui eurent l’effet escompté, et plus encore. C’était un gémissement qui sortait de sa bouche et je n’en attendais pas autant. Mais j’étais ravi. Sa réaction fut immédiate, je me retrouvais sur le dos, elle au dessus de moi, allongée, à se mouvoir sensuellement. Et bordel, l’effet qu’elle me faisait était déjà visible, et il serait compliqué de redescendre naturellement, il fallait vraiment faire quelque chose. Alors que je la regardais bouger pour aller contre le mur, je sentais la chaleur m’envahir encore plus et mon dieu, ses fesses. Me mordant la lèvre inférieure, je me redressais pour aller la rejoindre, me positionnant dans son dos. « J’ai bien une idée… pour ne pas quitter ce lieu plus frustrés que jamais. Tout dépend de tes limites. Arrête-moi si tu ne veux pas mais.. je peux te prendre ici, te faire monter à l’orgasme et tu me termines en bouche » Et de cette façon, tout serait protégé. Fallait-il encore que mon orgasme soit après le sien. Collant alors la bosse formée entre mes jambes contre ses fesses, je venais glisser mes mains le long de ses hanches, remontant doucement jusqu’à sa poitrine tandis que mon visage se rapprochait du sien. « Ou alors on peut rentrer et voir si l’envie est toujours là »

Tu l’appâtes et il arrive, derrière toi. C’était ce que tu attendais après tout, qu’il morde à l’hameçon. En l’occurrence, ta paire de fesses rebondies. Son érection se cogne d’ailleurs entre ces dernières. Tu souris et plaques tes paumes devant toi pour te courber davantage. Tu tressaillis quand il dépose au creux de ton oreille une alternative pour ne pas résister à la tentation que tu as provoqué. Avec ta petite expérience sexuelle, tu n’as jamais osé un truc pareil. Tu as pris des risques à chaque fois, à ne le faire que rarement avec capote, que ce soit avec Ezio, Camille ou plus récemment avec Enzo. Pluton lui semble plus prudent. Tu ne réponds pas de suite, tu le laisses t’incendier grâce à ses mains qui retracent tes courbes. Tu t’esclaffes toutefois quand il reprend tes propres mots « Tais toi, fais moi monter à l’orgasme Pluton, oh oui Pluton, ouiiiii !!! » tu cries et éclates de rire. Tu ne te soucies même pas si d’autres explorateurs vous ont rejoint sur ce bout de roche sculpté par l’érosion. Tu aplatis ensuite la paume de tes mains sur la pierre devant toi et tamponnes plusieurs fois sa queue avec ton cul. Après votre plongeon dans les eaux lagons, ton maillot est encore humide et se confond à la moiteur qui t’envahit plus bas. « Deux secondes » Tu te retournes face à lui, tires de nouveau sur la ficelle de ton maillot et exhibes ta poitrine fraîche en laissant ton soutif s’écraser sur le sable. Tu le regardes profondément, croques dans ta lèvre inférieure et encadres son visage pour l’embrasser sauvagement. Tes hanches apparentes heurtent les siennes. Tu sens sa trique qui se relève dans son short de bain et se frotte à ton ventre. Tu le veux. Tes mains zigzaguent sur son torse et se retirent sur son bassin pour abaisser son maillot franchement. Tu t’agenouilles par la suite devant lui pour l'aider à s’en débarrasser définitivement.