Un coup de fil, c'est ce qui a suffit a ruiner ta soirée. Tu laisses tomber ton téléphone tandis que tu ne comprends plus grand chose. T'as du mal a assimiler. Ta soeur, ton sang a eu un accident de voiture et t'es pour le moment le seul a le savoir. Franck ton bras droit rattrape le téléphone de justesse Abélard, tu vas bien ? tu ne réagis pas franchement t'as chaud t'étouffe ton rythme cardiaque s'accélère tous les symptômes s'apparentent a une crise de panique. Avec difficulté du défais les premiers boutons de ta chemise quand Franck t'apporte de l'eau tu bois t'essaie de reprendre le contrôle de ton corps mais c'est compliqué tu reprends avec difficulté Le Massachussets général hospital. Il faut y aller ... maintenant. C'est Agathe. Franck t'attrape pour pas que tu tombes tellement t'es sous le choc c'est ta petite soeur et votre dernière discussion a été sanglante. Tu t'en veux tu te sens pas bien. Tu montes en voiture et Franck conduit toi t'es incapable de le faire. Tu attrapes ton téléphone, tu trembles mais t'envoie un message à ton frère en lui disant de venir vite alors que petit à petit la peur se transforme en colère, petit à petit tu comprends, tu comprends que quelqu'un l'a shooté alors qu'elle traversait, que la personne n'a rien fait pour elle la laissant pour morte. T'appelle tes parents qui sont au consulat, ta mère hurle, ton père te dis qu'ils arrivent. Tu regardes autour de toi t'essaie de te calmer et tu reprends a Franck Retrouve qui a fait ça. oui et tu lui donne carte blanche sur ce qu'il devra faire. Vous arrivez à l'hôpital et rapidement le service de sécurité arrive encadrant les entrées et les sorties tandis que t'attends tout le monde. T'as aucun renseignements pour le moment personne n'est là et ça monte. Quand une infirmière arrive tu l'incendies Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment se fait-il que vous n'êtes au courant de rien qu'est-ce que vous faites là alors ? Comment elle va ? Disparaissez ! Vous êtes incompétente allez me chercher une chirurgien immédiatement. et tu continues encore et encore si bien que Franck finit par t'isoler dans une chambre parce que t'es hors de contrôle là maintenant t'as la haine en toi l'envie de tous casser parce qu'on s'en est prit à ta famille et ça, ça fait mal. Tes parents arrivent, ta mère est en pleures, blanchâtre elle a fait un malaise avant de partir alors ton père la tient fermement. Tu te dis une chose : c'est un cauchemar. Tu prie, t'es pas forcément croyant mais tu pries pour qu'on te la rende. Pour que votre dernière discussion ce ne soit pas une dispute.

C'est comme ci le ciel t'était tombé sur la tête. T'es sonné, abassourdie en lisant le message de Abélard. Ta soeur, ta chaire, ton sang, le joyaux de la couronne est à l'hopital. Abélard ne t'as donné que peu d'information, mais tu sais qu'elle va mal, tu le sens et c'est ton corps entier qui souffre. Al lit dans tes yeux la panique qui te gagne, il s'avance et ose te demander ce qui arrive, mais tu dis qu'une chose : que tu veux aller à l'hôpital. T'es pas bien, t'as chaud, t'as froid, t'es dans un état second enfaite. Al conduit, trop vite, mais il le sait, te faire attendre, ça serait pire. T'as les yeux rouges, t'as mal en toi. Tu souffres. Comme c'est pas permis. Mais tu dis rien, tu restes muet. T'arrives pas à parler. Quand t'arrives devant l'hôpital, c'est la folie, la presse est déjà là. Ca parle en allemand, en anglais, en Néerlandais et quand ces vautours te repèrent ils courent vers toi Nous sommes devant le Massachusset Hospital, où la princesse Agathe de Belgique-Schueller a été hospitalisé, nous ne savons pour le moment pas grand chose. Le roi et la reine, ainsi que le prince Abélard sont déjà arrivé et ... Mais ... Prince Anastase-Hadès ! Prince Anastase-Hades ! Comment va la princesse ? Avez vous eu des nouvelles ? Prince Anastase Hades ? tu passes, le regard au sol, Al te fraye un chemin alors que ça crit dans tous les sens, t'es pas bien, t'as l'impression que tu vas t'effondrer. Mais les entendre provoque autre chose : t'as la haine, la rage t'as trop mal. Quand t'es enfin à l'intérieur du bâtiment, tu trembles, t'es tout sauf bien. Tu serres des poings alors que Al appel l'assenceur Ne vous en faites pas Hades, Agathe est forte, elle va s'en sortir.. mais t'arrives même pas à répondre. Tu préviens juste Ayma et Noah. Rien de plus. T'arrverais pas à faire plus enfaite. Au 6ème étage, c'est la panique, les médecins passent dans tous les sens, t'entend ta mère qui pleure, Abélard qui est isolé dans une pièce, ton père qui est froid et impassible mais tu lis dans son regard quand il te voit qu'il t'en veut encore. T'étais où ? Pourquoi toi et Abélard n'étiez pas avec votre soeur ? ouais, c'est la phrase de trop, tu sais que tu vas vriller, tu sais que tu vas t'énerver, parce que quand ça touche à ta famille, t'es violement, peut importe si c'est physiquement ou psychologiquement. Il t'engueule, il ose ? Alors que ça fait si longtemps qu'il prend plus de vos nouvelles à vous trois ? Al sent la fureur qui est en toi, il se place devant le roi, comme pour vous séparer. Alors tu fais volte face au mur et ton poing vient s'écraser dessus dans un fracas. Trois fois. Ouais, tu te blesses, volontairement, pour essayer de faire taire la douleur que t'as dans ton âme. Ta mains saigne contre la rugueur du mur et Al, lui, te fait les gros yeux alors que ton père gueule encore plus. Al t'attrape par le bras, et te conduit dans le couloir. Hades ... Calmez vous. Vous ne pouvez pas vous énervé comme ça. mais si t'as la haine. Il comprend pas ? T'as la haine, t'as la haine, t'as mal. C'est l'enfer. C'est qu'un mauvais cauchemar. Qui n'en finiras jamais. T'as envie d'hurler de douleur mais aucun son ne sors. Enfaite, les seuls mots que t'arrive à dire c'est Fais toute la ville si il le faut Al. Mais retrouve moi ce type. et c'est là que tu le regarde dans les yeux Je veux sa tête de planter sur un poteau, t'as compris ? tu souhaites la mort de ce type et t'en as pas honte. Al le sait, t'es sérieux. Plus que sérieux même.

A peine avais-tu posé le pied dans ton appartement et que ta douche était prise. Mais voilà, c'était repartit. Tu étais dans la voiture, Alberto conduisant rapidement mais bien. Tu en souriras même. Hades t'avait dit que Agathe avait eu un problème, un accident et dans là, dans la voiture, tu préviens Ana. Tu as besoin d'elle aussi.. Tu enfiles tes lunettes de soleil, quittant la voiture, pour faire face aux journalistes. Mais ça te fait chier. Cassez vous putain !! lâches-tu alors que Alberto arrive à te frayer un chemin. Et tu te rends directement à l'étage que t'as indiqué Hades. Face à toi, trois hommes, et tu soupires. Je suis Noah Ferrari, serait-il possible de passer ! lâches-tu alors que personne ne bouge, tu soupires Je suis le petit ami de Agathe, ça va, vous allez quand même pas me demander mes papiers !! Sauf que tu es énervé et Alberto arrive dans l'ascenseur d'après et là, c'est direct si il ne te laisse pas passer aussitôt. Tu regardes ton chauffeur pour lui taper le torse et tu enchaines les pas. Agathe. Hades. Abelard. Et merde, le roi et la reine dans ton champ de visuel et tu vois Al' passé à côté de toi. Tu fais signe à Alberto de l'aider. Tu vois ton meilleur ami, ton frère d'arme en face de toi, tu soupires fortement Hades ! Indirectement, même si tu n'aimes pas ça, tu viens le prendre dans tes bras pour le serrer contre toi avant de regarder sa main Rappelle moi de t'apprendre à boxer Brin d'humour, tu tournes la tête pour observer le couloi r Alors elle est ou ? demandes-tu à ton meilleur ami.. Tu vas essaye de le calmer déjà, après on verra...

@Anastasia Reynolds @A. Hades de Belgique-S. @Abelard Z. de Belgique-S.

Le sort s’acharne contre l’hôpital ce soir, après la privatisation du sixième étage par la famille royal de Belgique, c’est une jeune Wildingham qui est amené d’urgence pour un accident de la route, une armée de résident et d’interne s’affole, après un bref coup de fil de l’homme d’affaire le plus puissant de Boston, l’étage numéro cinq est à son tour hors d’accès hormis pour la famille et les amis de la jeune demoiselle. Athénaëlle est emmener au bloc préparatoire pour les soins très lourd. On lui passe rapidement un scanner, et c’est l’effrois même chez les médecins. La jeune femme est conduite au bloc opératoire. Les médecins sont en plein opération sur sa fracture crânienne avec hématome hémorragique sous dural, d’autre s’occupe de son foie complètement lacéré par l’accident, une perfusion ainsi qu’une transfusion sont demander en urgence. Pour le moment aucuns médecins ne tiens informé les proches de ce qu’il se passe. Les médecins vont devoir prendre des décisions, sauver la vie de cette jeune femme ainsi que de la jeune femme du sixième étage est non négociable s’ils ne veulent pas avoir de gros problème.

En bas monsieur Wildingham arrive et les média tente de lui arracher des informations. C’est l’homme d’affaire le plus connu de Boston, un multimilliardaire de grande renommée. « Monsieur Wildingham est-vous in invité de la famille de la famille royale Belge ? » demande une journaliste. « Ma fille viens d’avoir un grave accident laissez-moi passé ! » ordonne-t-il alors que ses gardes du corps lui offrent enfin un passage. Les média s’empare de l’information, alors se sont deux familles ce soir qui vive un drame. Charles Brant Phillipe Wildingham monte au cinquième étage et est conduit dans a salle d’attente.

Deux internes sont appelés en urgence au bloc où Athénaëlle est en cours d’opération. Son cœur semble lui aussi avoir été touché dans l’accident. Le père Wildingham est fermé, froid, il a perdu sa femme le jour de la naissance de sa fille, si sa fille meurt se soir, il ne lui restera plus rien. Les médecin continue le silence radio.

Spoiler:

La rage s'empare de toi. T'aimerais contrôler mais c'est ça qui te contrôle et elle prend une telle place. Ils s'en sont prit à ta sœur, elle est sur la corde raide et toi t'es là tu peux rien faire. T'es impuissant face à ta sœur qui meurt doucement. Alors t'es en colère. T'es dans ton coin t'essaie de te calmer, tu dis à Franck de tous faire, tous pour retrouver celui qui lui a fait ça, celui qui a prit la vie de ta sœur. C'est alors que ton père fait cette réflexion en demandant à Hades où il était et où t'étais. Tu laisses ta colère t'envahir à nouveau. Hadès frappe dans un mur quand toi tu fonces droit sur lui. Tu vois personne autour parce que personne n'est ta soeur qui a l'heure actuelle la seule qui pourrait te calmer même avec des insultes. T'avances en foli vers ton père pour l'attraper par le col et le plaquer au mur Qu'est-ce que t'as dis ? tu lui hurles dessus en plongeant ton regard dans le sien quand tu t'arrêtes pas ABELARD ! que reprends ta mère en pleure mais t'as pas fini. Nous on est pas là pour elle dit moi ? Tu le secoues t'es hors de toi Et toi t'étais où dis moi ? T'étais avec qui ? Tu fou quoi depuis des années dis moi ? tu enchaines alors que l'homme qui t'a fait ne te lache pas du regard et c'est probablement a qui frappera en premier, le père ou le fils. Tu allais le faire mais tu sens quelqu'un te retenir. Franck te tire bloquant l'un de tes bras avant de prendre l'autre pour te tirer plus loin Lâche moi je vais lui montrer qui n'est pas là ! t'es incapable de te contrôler parce que quand c'est Agathe c'est la même chose que quand c'est arrivé à Arthur, ça te touche et t'es incapable de faire la part des choses. Franck resserre sa prise avant de t'emmener jusqu'à l'ascenseur alors que tu gueules encore. Lache moi immédiatement ! J'vais te virer tu vas voir ! Mon job c'est de t'empêcher de faire des conneries comme là Abélard alors je t'emmène dehors pour que tu te calmes ! Alors respire et calme toi ! Agathe va s'en sortir ! il te descend au rez de chaussez comme si t'allais reprendre tes esprits mais apparemment il est bien décidé à t'isoler et tu sais déjà où il veut t'emmener dehors Je n'veux pas sortir je veux voir ma soeur. que tu sors. La porte de l'ascenseur s'ouvre et des tas de photographes commencent a prendre des photos alors que ton garde du corps te tiens encore Prince Abelard ! Comment va la princesse ? Lache moi j'vais leur faire bouffer leurs photos! t'es excédé comment peuvent-ils être là dans un moment si compliqué. Franck referme la porte de l'ascenseur pour éviter les bousculades et décide finalement de te remonter à l'étage On peut pas sortir alors on va remonter et tu laisses ton père crois moi si tu fais ça tu le regretteras. Il était prêt de m'en coller une aussi oui. les portes s'ouvrent tu te dégages mais t'es toujours en folie et Franck te pousse à l'écart. Apparemment t'es pas prêt a voir du monde là maintenant encore moins ta famille.

Lorsque j'ai reçu le message d'Hadès, j'avoue avoir été hésitante sur le choix de venir ou non. C'est connu que les parents De Belgique ne l'apprécient pas voulant à tout prix remettre leur fils avec Ariana. Dire que ça me blessé est un euphémisme mais, étant une Strauss il est hors de question que je laisse cette famille avoir le pouvoir sur moi et sur mon couple. En parlant de couple, je suis toujours en colère contre Abelard mais, il a besoin de moi c'est donc dans cet optique que je prends la direction de l'hôpital. À peine arrivée, mon chef de service m'attrape pour une visite à quelques patients. Malheureusement, je ne peux dire non si je veux pouvoir jouer de mon statut pour savoir comment va Agathe. J'arrive enfin à l'étage en pyjama de chirurgien. Au moins, je suis certaine que comme ça ils me laisseront passer mais, c'est sans compter sur la mère d'Abelard qui en un regard fait opposition. Bien ! Vous avez deux secondes pour me laisser passée avant que le prince ne vous fasse virer. crachais-je dans un regard noir. Sérieusement, si il bouge pas je vais finir par perdre patience.


@Abelard Z. de Belgique-S. @A. Hades de Belgique-S.

Pas elle, pas encore elle. À croire que les Wildingham ont cette fâcheuse tendance à aimer les hôpitaux... Je pleurais en raccrochant mon téléphone, mais bordel, pourquoi je lui avais dit oui pour venir à la maison ? Et si elle était restée chez elle, peut-être que tout irait bien à cet instant. Je me levais, j'enfilais un pantalon, une paire de chaussures et un pull avant de prendre la route pour l'hôpital. Je ne roulais pas très vite, puisque j'avais le regard inondé par la peine. Une fois sur place, j'étais la première arrivée, et si très vite, j'avais envoyé des messages avant de partir, j'étais choquée de voir tout ses paparazzi dans le coin. C'était seulement quand je voyais le message de réponse de Noah que je comprenais... Non, pas Hadès non plus. Pas Athé et pas Hadès le même soir quand même ? Je pestais dans mon coin, à tourner en rond dans cette salle d'attente, attendant des nouvelles des médecins, ou de n'importe qui d'autre tant que je n'étais plus seule. Je m'installais sur un siège, ramenant mes jambes sur ma poitrine et posant ensuite ma tête sur mes genoux... J'étais à deux doigts de péter les plombs, clairement. Alors, j'envoyais Miles au 6ème, pour savoir ce qu'il était en train de se passer et par chance, à force de nous voir Alceste et Miles avaient prit l'habitude de parler. Est-ce qu'Al avait fait exprès de le dire à Miles ? J'en savais rien après tout, mais malgré les messages qu'on s'envoyait avec Hadès, j'arrivais pas à arrêter comme je le lui avais demandé. Ce n'était pas lui, mais sa sœur, et autant dire que pour lui, c'était surement pire. Armée de mon téléphone, je luttais pour ne pas monter, pour ne pas le voir et le soutenir, parce qu'on était plus Hadès et Cléo maintenant, on était sensé être plus rien.

T'es pas le genre de personne qui gère très bien la douleur. T'as toujours eu ce masque sur toi, qui cache tes douleurs, mais là, tu peux juste pas. T'angoisses, c'est plus fort que toi, tu monte en pression. Encore plus quand ton père, celui qui t'as donné tes gènes, celui qui t'as reproché et qui te reproche encore la disparition d'Arthur, celui qui t'as dis que tu lui faisais honte quand t'as fais la une de la presse à scandale, te reproche de pas avoir protéger ta petite soeur. Comme ci t'étais pas assez mal comme ça. T'as envie de le frapper, d'une force, de lui faire ravaler ses paroles, tu sais même pas comment t'arrives à juste frapper ce mur et pas sa gueule. Tu frappes, trois fois, contre le mur de béton, quitte à t'arracher la main, autant bien le faire. Al finit par t'attraper et te faire sortir dans le couloir, tu vois qu'il t'en veut de te faire ça, mais il veut que tu fasses quoi d'autres ? T'arrives à peine à tenir debout, il y a que la douleur qui te ramène à la réalité. Il te demande de te calmer, mais toi, t'es pas prête a redescendre, tu veux la tête de celui qui a fait ça à ta soeur. Tu veux le voir mort. Et t'as pas honte de le dire. Tu perds rarement ton calme, mais là, t'es juste incontrôlable. Al finit par te laisser un peu d'aire alors que t'essaye de respirer, sans grand succès. Dans le brouhaha, Noah apparait, appel ton attention, t'as les yeux trop rouge, t'as la main en sang, t'es tout sauf bien et il le comprend directement. Il te fait une accolade amicale, parce qu'il sait que t'en as besoin et tente de détendre l'atmosphère en parlant de ta main, tu la regardes, bien amochée qu'elle est. Mais ça n'as pas vraiment d'importance J'ai oublié de mettre les gants. t'entre dans son jeu, t'essaye du moins. Tu bouges chacuns de tes doigts, c'est douloureux, mais bon, t'y arrives donc c'est que ça va non ? Noah observe le couloir et te demande où elle est. Tu t'adosses au mur en reprenant Au bloc, pour le moment, ces imbéciles ne donnent pas de nouvelles ... mais tu vas en chopper un pour en avoir, qu'ils en soient sûr et certains. T'es pas le genre à être patient et a attendre. Ca va mieux avec ta copine ? t'essaye de changer la conversation ^parce que imaginer ta vie sans ta tornade de soeur, c'est trop douloureux. T'apperçois Miles, tu sais que Cléo est à l'étage du dessous, mais t'es trop fâché pour y aller. Pourtant, t'envoie un message à Al pour qu'il y aille. Ayma fait son apparission à son tour, ta mère dit non, mais t'es bien décidé à en faire qu'à ta tête, de toutes façons, Abélard est dans un coin à se calmer, avec Frank, il a besoin d'elle. Laissez là passer. t'es froid, ferme, intransigeant. Il est là bas. tu lui montres une pièce un peu plus loin, pour qu'elle le rejoigne ton frère.

Point de vue de Alceste, l'homme de main de Hadès

Tu as l'impression de retomber dans l'enfer que vous avez vécu il y a deux ans maintenant, quand Arthur, le petit prince a disparu. T'as vu Hades, celui que tu considères comme ton fils se détruire peu à peu. Tu es témoin tous les jours de sa souffrance et de son mal être, parce qu'avec toi, il ne ment jamais. Tu dis souvent que Hades est un gamin en colère, tout simplement parce qu'il l'est. Vous avez, toi et lui, cette relation tellement particulière. Après l'enfer de ton ancienne vie, la mort de ta femme, de ta fille, tu l'as rencontré et t'as su que jamais tu pourrais l'abandonner, parce qu'il le supporterai pas tout simplement. Hades a besoin de toi, et toi, t'as besoin de lui. Tu le connais, tu vois quand il a envie de crier, de pleurer. Tu le connais depuis le temps. Toi, t'es l'homme de l'ombre, t'es le bras droit du prince colérique. T'es celui qui le tempère et tu le sais, encore ce soir, il va avoir besoin de toi. Tu lui frayes un chemin au milieu des paparazzies et journalistes, tu vas le plus vite possible, parce que tu sais qu'il va vrillé, tu sais juste pas encore quand. La réponse arrive vite quand tu le vois se détruire, lui même, se faire du mal pour évacuer sa peine. Il frappe le mur, fort et t'as mal pour lui, t'as mal de le voir comme ça. Tu le fais sortir, mais tu sais que c'est pas finis, il va encore hurler, il a pas finis. Il veut la tête de celui qui a blessé la princesse, il est dur, et tu le comprends, t'as pendant longtemps voulu venger le tueur de ta fille et ta femme. Alors tu dis rien, rien de plus, parce que aucuns mots ne seraient suffisant pour le calmer. Tu t'éloignes pour lui laisser de l'air, voir si le roi va bien, visiblement, ce fantôme dans la vie de ses enfants a eu une peur bleue avec le plus grand des jumeaux, Abélard, qui était prêt à le frapper. Alors tu reprends les choses en main, tu places le roi et sa femme dans une chambre, isolés, c'est mieux comme ça. Tu demandes à une infirmière d'ausculté la reine, qui est mal, vraiment mal. Et tu vois finalement ton ami Miles arriver dans ton champs de vision, enfaite, c'est un peu naturellement que vous vous racontez ce qu'il se passe. Mademoiselle Strauss est donc en bas. Tu sais que Hades ne lui parle plus, tout simplement parce qu'il a toujours du mal à aimer pleinement les gens et a se montrer tel qu'il est. Tu sais que ses démons le détruisent, encore et toujours. Mais tu sais qu'il l'aime beaucoup. Il serait pas mal sans elle sinon. Tu le connais depuis le temps. D'ailleurs, il semble avoir vu Miles passé et être au courant de ce qui se passe, puisqu'il t'envoie un message et tu t'exécutes, tu descends à la cafétéria, évitant la presse poubelle qui est à l'affut de la moindre info, tu commandes deux cafés noirs et des croissants et une pomme et tu remontes, mais ça, c'est pas pour Hades, non, tu t'arrêtes au 5ème étage, avance vers la salle d'attente privatisée et tu t'installes auprès de la jeune Cléolya Strauss Bonjour Mademoiselle Strauss. tu lui adresses un léger sourire qui se veut rassurant et sympathique, avant de reprendre J'ai pensé que vous auriez peut être un peu faim et besoin de compagnie. Ca vous dérange si je reste un peu ? tu bois une gorgée de ton café, tout en attendant une réponse de Cléolya. Tu sais qu'elle va savoir qui t'as dis de venir la voir, mais elle sait aussi que tu le fais de bon coeur, si tu la pensais pas assez bien pour ton Hadès, tu l'aurais éloigné de lui. Parce que Hadès est ta dernière famille, même si il est dur et pas facile à vivre tous les jours, il est ton quotidien, il est de tes proches. C'est comme ça. Certains te penseront fou de le supporter, mais ils ne le connaissent pas comme toi tu le connais enfaite.

J'étais nulle pour réconforter les gens. Trouver les mots, être des plus agréable et surtout, me soucier des autres. C'était certainement le côté Eliot en moi. Je n'en sais rien. Toujours est-il que j'étais vraiment nulle, mais que je faisais en sorte d'être là, présente pour mon entourage, quand quelque chose de mauvais arrivait. Je n'étais plus en couple avec Noah et j'avais été formelle avec lui, je ne voulais pas qu'on se remette en couple. Pas dans l’immédiat du moins. J'avais besoin de respirer, mais s'il avait besoin de soutien dans un moment comme celui-ci, je pouvais être à ses côtés, faire de mon mieux. Et puis, il s'agissait d'Agathe. Si les débuts avait été difficile, elle avait su m'accompagner à mon arrivée à la mather house, faire en sorte que je m'y sente bien et désormais, elle était une amie. Comme prévu, Alberto vient me chercher chez moi. J'aimais bien ce type et je trouvais cela dommage que Noah passe son temps à lui aboyer dessus. Le pauvre. J'espérais qu'il avait un salaire de ministre au moins. Les journalistes étant présent, nous nous garons au parking souterrain, entant ainsi par une entrée plus sécurisée de l'hôpital. Je n'étais même pas certaine d'avoir le droit d'entrer à l'étage où se trouvait Agathe. Je ne faisais pas partie de la famille, je n'étais qu'une simple amie et j'étais détestée de ses deux frères, je crois. Je savais qu'on allait me regarder de haut en bas et que j'étais l'intrus, mais ce que homme veut, femme fait. Alors, quand Noah exigeait ma présence pour une moment aussi délicat, en bonne amie, je venais sans broncher. Ferrari n'eut pas d'autre choix que de se déplacer pour me faire entrer et gardant quelques distance - disons que j'étais un peu mal à l'aise - je venais simplement passer ma main dans son dos pour le réconforter. « Ça va aller ? » que je lui demandais en étant réellement inquiète.

@Noah M. Ferrari