la croisière s'amuse — Le bâteau est pas aussi grand que ce que j'aurai pensé. C'est un petit bateau quoi. Bon pour les nouveaux riches comme Cole. Blonde à la bouche, je fume tranquillement sur le quai et regarde mon Alceste, mon allié, mon conseiller royale, mon majordome, mon chauffeur, un peu tout quoi, que je vais abandonner pendant la croisière. Le pauvre, je vais lui manquer. Mais avant, je dois lui donner une dernière mission. Mon cadeau pour ce cher Cole entre les mains, il est bien installé dans une boite avec un beau ruban bleu. Ce cher Cole va pas être déçu du cadeau. Et j'aurai le droit à son super apéro. Alors je fais signe à Al d'aller voir Cole pour lui donner le paquet et ma superbe petite carte  qui va avec. "Ce cadeau te caractérise tellement. Joyeux anniversaire. AHTDBS" simple et sobre. Offre lui de ma part. moi j'ai pas de temps à perdre. Alors Al va vers Cole, le paquet dans les mains Monsieur Wildingham, voici votre cadeau, de la part du Prince Anastase Hades Thaddeus de Belgique-Schueller, qui tenait d'ailleurs à souligner que j'ai mis du temps à trouver un cadeau pareil dans la ville de Boston. oui parce que c'est Al qui s'est chargé de collecter ce cadeau, moi j'ai juste eu l'idée génial : pour ce super meilleur ami de merde, une merde. Une merde de vache. Voila le bien que je pense de Cole. En ce moment en tout cas. Sourire en coin, je vois Al lui coller le paquet entre les mains avant de descendre du bateau mais mon regard est bien vite détourné par Ayma qui arrive accompagner d'un pecnot. Et je vois Abélard fulminer de rage et aller vers Queen Hippo bitch J'avoue. Si seulement Hippo n'était pas amoureuse de moi, vous seriez parfait. avec un large sourire et je me penche vers la blonde pour déposer un baiser sur sa joue. Vous savez si elle vient Harp ? avec cet air détâcher qui me caractérise comme toujours. Je fais un signe de la main à Al alors qu'il remonte en voiture. Que la croisière commence.

La réalité aussi vive et ardente qu’un feu de forêt percute mon esprit. Pourquoi ? Tout simplement car je croise du regard Abélard, et son frère aussi, Hades, Ayma et tant d’autre. Je déglutie. Je ne savais plus où me mettre, une certitude si je les avais vus, ils avaient pu me voir aussi. Je m’éloigne avec discrétion pour filer prendre un verre. J’avais besoin d’oxygène, d’oublier tous ce qui peser sur mes épaules en ce moment, je ne voulais pas traîner avec Abélard en présence d’Ayma, hors de question, et je ne voulais pas de leçon protocolaire de la part d’Hadès même si je le lui avais demandé il y a quelque jours de m’apprendre. Non cette fois je ne voulais rien de tout cela. Je voulais être moi, tout simplement moi, c’elle qu’on ne connait pas, et qu’on oublie dans un coin. Mais pouvais-je réellement fuir tout cela ? Je porte mon verre à mes lèvres. Je croise Hadès du regard et en signe de salut je soulève très légèrement mon verre et lui fais un signe de la tête. Mon attention se reporte sur Cole, était-il alors mon seul allié ? Je lui souris tendrement. Je pense aussi apercevoir une demoiselle avec qui je ne me suis pas très bien entendue au Bal, une certaine Lucky si je me souviens bien de ce que m’avais raconté Roman. Nous étions toutes les deux rendu au Bar. Voyant qu’elle venait de quitter Abélard et un autre jeune homme, je lui adresse un sourire. « Quel étrange monde n’est-ce pas ? » en parlant de la Eliot House et de tous les gens qui formais cette confrérie à coup de mensonge, trahison et j’en passe.

Après avoir essayé de briser un peu la glace avec la jeune demoiselle, je porte mon verre à mes lèvres et en bois une gorgée nerveusement. Il fallait bien que j’essaye de m’intégrer à ce milieu, après tout j’allais partager plusieurs jours avec eux. Je me poser la question de savoir si je ne manquer pas trop à mon équipe, en tout cas certainement à Abel, avec qui nous avions pris l’habitude de coucher ensemble. Rien que de penser à cela, j’en frissonne d’effroi. Il ne fallait surtout pas que Roman l’apprennent. Cherchant à savoir qui est le jeune homme que Cole semble présenter à Abélard, je questionne la demoiselle. « Qui est ce jeune homme qui t’accompagne et que Cole présente à mon fiancé ? » Ca c’était du direct et de franc, oui je suis fiancé à Abélard, et pourtant mon cœur ne bat que pour Roman, ce dernier l’ignore. Ma vie sentimentale était dignes des feux de l’amour et autre série à l’eau de rose tragique.

Des visages peu ou pas du tout familiers, inintéressantes au plus haut point et je préférais largement la compagnie de ma coupe de champagne. Je regardais Cole du coin de l'œil, fanfaronnant auprès d'Ayma et d'autres en compagnie d'un parfait inconnu collé à lui. Je fronce les sourcils, me demandant qui cela pouvait bien être, je connaissais pratiquement tout ses amis et celui-ci ne me disait absolument rien. Je sors de mes pensées en voyant ma brune préférée, Asia s'avancer vers moi et un sourire s'étendit sur mes lèvres. Elle me prend dans ses bras, et j'enlace ses hanches d'une main pour la serrer un instant.  - Tu le sais bien, j'aime me faire désirer. Que je lance en évitant d'étaler l'envers du décor. Et sans attendre elle me présente sa dire "meilleure amie". Kaya. Mon sourire s'envole, un regard froid de haut en bas, je me foutait bien de savoir qui elle était, tout ce que je savais c'est que Royce avait un  aventure avec elle, qu'elle avait commencée quand lui et moi on se fréquenté un peu trop intimement.  - Ah, cette fameuse meilleure amie mariée avec qui tu jouais à la balle au prénom de Royce ? C'est ça ? J'ai un doute.. Soufflais-je de manière la plus naturelle possible, faisant mine de ne plus savoir, affichant un sourire des plus hypocrite sur les lèvres.  - Enchanté. Je portais ma coupe à mes lèvres, sirotant une gorgée sans la quitter du regard. Au tour d'Abé et Hadès de nous rejoindre, me saluant eux aussi en me complimentant. - Évidement, vu les femmes ici présentes ça n'est pas difficile.. Je ricane, lui lançant un clin d'œil.  - Je vais bien merci, et toi ? Vous avez bien fait, j'étais à deux doigts de me jeter à la mer ![/b] Marmonnais-je en faisant une petite moue. Il passe son bras autour de mes épaules, je ris en posant ma tête sur celle-ci.  - Comment as-tu fais pour ne pas t'en rendre compte avant ? Plutôt que de perdre ton temps avec celles qui préfèrent coucher avec ton meilleur ami. Un coup d'œil vers Ayma, je me détache de lui pour attraper la main d'Asia.  - Je vous présente Asia, Asia Ferrari. L'une des rares femmes qui méritent d'être présenté ici ! Je souris de plus belle, fièrement, elle était l'une de mes plus proches amies et je voulais qu'elle commence dès maintenant à s'intégrer parmi nous pour l'année prochaine où elle fera partie des nôtres.  - C'est une de mes meilleures amies, inutile de vous dire qu'on n'y touche pas .. Mieux vaut prévenir que guérir. Pas de frasque, pas de complot, pas de manipulation sur Asia. Hors de question.  - Et son.. Amie. Lachais-je avec moins de frénésie, adressant un bref regard de travers à Kaya.  - Rien d'important. Que j'ajoute aussitôt.

la croisière s'amuse — Ouais, bon, fallait peut-être qu'elle se détende un peu. Certes, la blonde était assez impressionnante mais ce n'était pas non plus une raison pour se comporter comme si elle faisait face au président de la république. Quoi que.. Si elle faisait réellement face à Donald Trump, elle partirait probablement en courant dans la direction opposée. Bref, ce n'était pas le sujet du jour. Donc pour le coup, elle tentait juste d'être aimable, pas trop maladroite et pour le premier point, c'était plutôt simple. Kaya, elle était sympa avec tout le mond en règle général. Jamais le moindre mot déplacé, il en fallait beaucoup pour la faire sortir de ses gonds. Sauf que là, elle se mangeait un tâcle d'une violence inouï. Du genre qui aurait presque pu la faire tituber elle et son corps frêle. Ok, les hostilités étaient lancés. Se mordant la lèvre avec force, elle ne répondait pas, légèrement sur le cul, pas habituée à ce genre de méchanceté gratuite. Il était peut-être temps qu'elle réagisse d'ailleurs. Le visage fermé, elle voyait deux autres Eliots débarquer sans piper mot, mal à l'aise, avec l'envie furieuse de disparaître. D'être partout sauf ici en fait. Puis le deuxième tâcle était lancé. Est-ce que ça voulait dire qu'elle ne méritait pas d'être présentée ? Probablement. Serrant les dents, elle partait en grande observation de ses mains avant de prendre le dernier tâcle. Ouais, jamais deux sans trois. Donc maintenant, elle n'était rien d'important et c'était presque si on pouvait entendre le dégoût filtrer de la bouche d'Hippolyte. Ouais bah là, c'était trop. La rousse, elle était pire que mal, les larmes aux yeux, menaçant de chialer dans les secondes suivantes. Qu'est-ce qu'elle faisait ici en fait ? Non mais parce qu'on venait de lui prouver qu'elle n'avait pas du tout sa place. "J'vais aller faire un tour.." qu'elle soufflait la voix défaillant un peu. Ouais, c'était sûrement le mieux.

Malgré son statut d'héritière (enfin c'est vite dit), la brune ne s'était jamais faite une place dans le monde mondain, surtout pour faire enrager son cher et tendre père mais aussi parce qu'elle préférait la solitude aux faux semblant. Sauf qu'il fallait se rendre à l'évidence qu'avec les années et les épreuves endurées, le sang Ferrari coulait de plus en plus dans ses veines. L'italienne n'aimait pas forcément se montrer mais elle était devenu cynique et manipulatrice comme la majorité des étudiants présents ici. Elle leur ressemblait c'était indéniable. Forcément Asia n'était guère rassurée de savoir Kaya dans ce monde de requins, encore plus avec sa santé mentale fragile ces derniers temps. Pour le moment, elle la prenait sous son aile, repoussant la discussion houleuse qui aura forcément lieu à un moment ou à un autre. Irrémédiablement son attention se porta sur Hippo à qui elle reprochait son manque de communication ces derniers temps mais sans un réel fond de méchanceté. A peine les présentations faites entre ses deux plus proches amies, qu'un vent glacial souffla entre elle. L'italienne n'était pas dupe sur le comportement d'Hippo, sa mesquinerie était sans doute fondée mais la voir s'en prendre de cette manière à Kaya la fit grincer des dents. Elle eut à peine le temps de jeter un regard de braise à son amie avant que deux jeunes hommes portent leur attention sur la blonde. Quelque peu mal à l'aise pour Kaya, elle n'osait la regarder. Les trois semblaient plutôt proches et la ténébreuse dévisageait les Eliot (Abelard et Hades) de haut en bas. Leurs têtes lui disaient vaguement quelque chose mais elle ne saurait poser de noms sur celles-ci. Alors que son amie la mettait sur un piedestal, elle restait de marbre." Merci pour ta modestie Hippo. Enchantée en tout cas. Vous êtes ? " Parce que bon il serait utile de savoir à qui elle a honneur. Hippo en remettant une couche sur Kaya, elle ne put s'empêcher de la reprendre." Meilleure amie. J'y tiens beaucoup, merci. " Elle regardait à ses côtés, entendant le faible murure de Kaya mais elle avait déjà fait un pas en arrière. Irrémédiablement, Asia accrocha sa main, refusant qu'elle parte, qu'elle se laisse dominer même par Hippo." Kaya Weasley-Brewster. Retenez bien son nom. Elle pourrait vous surprendre à l'avenir. " Alors oui Kaya elle avait de l'importance déjà pour elle car sans son amie, Asia serait partie à la dérive depuis longtemps et la rousse elle avait un bel avenir c'est certain donc ne pas la sous estimer malgré sa discrétion. Asia plantait son regard suppliant dans celui de son double, accompagné d'un sourire bienveillant avant de reporter son attention sur Hippo " J'espère que tu vas profiter de cette croisière pour te détendre. " Au sens propre comme au sens figuré. Asia pouvait faire avec le caractère compliqué de la reine des glaces mais pas si celle-ci venait à prendre Kaya pour cible.

 Merde. Pendant un quart de secondes, l’abattement se lut sur mon visage. Tous mes plans s’envolaient en fumée. Mon espoir de retrouver Abé s’évaporait. Là. Parce que mon ex allait forcément comprendre. Qu’Alix n’était pas Albert, elle allait forcément deviner mon plan, en fait vu son regard, vu son sourire, vu comme elle semblait d’avance s’amuser de la situation, elle avait déjà compris, à mon avis. Et Lucky nous plantait là, non sans planter ses lèvres sur celles d’Al et là, la seconde suivante, j’avais retrouvé sourire de façade et contenance. Oh gosh, vous pensiez pas qu’une ex allait suffire à contre carrer mes plans ? Non en fait, tiens, ça m’arrangeait. J’allais trouver exactement comment tirer profit de cette remarquable présence. Alors sentant quelques regards étonnés dont les billes de ma meilleure amie Nina qui se portaient sur nous, j’annonçais à voix haute : « Oui, oui, autant clore le débat tout de suite mon MEILLEUR ami Albert sort avec mon ex. » Air détaché. Comme s’il ne s’agissait que d’un détail, et j’ajoutai, bien fort, et bien à l’intention d’Abé. « Parce que c’est ça l’amitié. LA VRAIE amitié. » On laisse personne se mettre entre nous.  
Mais pas le temps de jouer d’avantage les BFF avec ce cher Bébère, car une brunette (Nico) s’avançait vers moi pour me souhaiter mon anniversaire. « Bonsoir Nico. » Récupérant l’enveloppe qu’elle me tendait, je la remerciai, croisant furtivement le regard d’Ayma qui faisait son numéro avec son clown au bras… Y’avait Hippo aussi, parmi le petit groupe mais il me fallait ignorer, puisque mademoiselle avait exigé que je sorte de sa vie. Bref… Julian était présente sur le pont également. Bref c’était le moment parfait pour lancer la suite.
J’attrapai donc une bouteille de champ’ sur le plateau d’un serveur, en fis péter le bouchon, vidant le magnum dans les coupes de mes convives pour pouvoir avoir la bouteille vide ainsi et je lançai à l’ensemble des invités : « Je sais que ce n’est plus vraiment de mon âge, surtout que je vieillis un peu plus aujourd’hui, mais je vous propose un petit retour en enfance, ou plutôt un retour à l’adolescence, avec le célèbre jeu de la bouteille. » Laissant les gens s’écarter pour former un cercle et se prêter au jeu, parce que c’était mon anniversaire alors on faisait ce que j’avais envie, je plaçai ensuite l’objet au centre de notre ronde pour le faire tourner

HJ : ceux qui postent après moi : vous jouez le dés réussi/échoué si c’est échoué vous êtes pas désignés par la bouteille. Si c’est réussi vous êtes désignés et votre perso doit embrasser le prochain qui a un ‘réussi’ au dé ça vous va ?

la croisière s'amuse — Sans hésitation, je ne regrettais aucunement mon choix d'être venu ici. Le Laos, c'était de la poussière, des maladies, de la pauvreté et si j'y étais passé rapidement durant mon tour du monde, je n'y retournerai clairement pas. Et ouais, je profitais de ce bateau, sûrement plus que ma femme mais peu importait sur le moment. Je profitais, tout simplement. M'approchant de Cléolya, j'engageais la conversation qui se faisait des plus naturellement. Et après une étreinte des plus appréciées, je la rassurais sur son acte irréfléchi. “T'en fais pas, on est assez fort pour déclencher cette guerre juste nous deux, pas besoin de toi pour ça” disais-je en rigolant, pensant notamment aux disputes incessantes qui se passait entre Kaya et moi en ce moment. Alors ouais, je posais mon regard sur elle, en compagnie d'Asia et Hippolyte. La première me rassurait. La seconde, pas tellement non. Je la connaissais, je connaissais notre relation et je ne voulais pas qu'elle vienne à mal se comporter avec ma femme. Mais mon regard se posait aussi sur Julian. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Je n'en avais réellement aucune idée. Revenant vers Cléo, je cherchais à savoir ce qui se passait depuis nos dernières discussions dans sa vie. “J'ai entendu parler de cette histoire, c'était dingue. Mais elle est en vie, c'est ce qu'il faut se dire. Vous allez agir contre l'hôpital je suppose ?” L'avocat en devenir qui parlait pour le coup. C'était clairement un bon moyen de récupérer encore de l'argent avec les dommages et intérêts causés par cette erreur clairement inadmissible. “La mémoire est revenue, ça fait du bien, mais entre Kaya et moi, c'est pas encore le beau fixe. Alors je me bats mais c'est dur sur le long terme de lui faire entendre raison” Je haussais les épaules, avant de tourner la tête pour la regarder une nouvelle fois. Et c'était avec les larmes aux yeux que je la retrouvais. Forcément, l'indignation s'emparait de moi et, attrapant la main de Cléo, je l'attirais avec moi jusqu'à ma femme, sa meilleure amie, et Hippolyte. “Tout va bien ?” demandais-je à l'encontre des trois jeunes femmes tout en posant ma main dans le dos de ma femme, inquiet. Un jeu de la bouteille était alors lancé par Cole et je sais pas trop si j'avais envie de jouer, clairement pas d'humeur à apporter à mon tour les larmes dans ses yeux. “Je passe mon tour aussi” Ma main se déplaçait de haut en bas dans le dos de Kaya pour la réconforter du mieux que je pouvais.

« La copine de Brent ! J'suis contente d'enfin faire ta rencontre. » «  De même » dit-elle sans le penser. Elle n’était pas vraiment ravie. En tout cas, cette phrase la laissait songeuse. Brent avait parlé à Cléolya d'elle ou elle savait pour eux de notoriété public. «  Mais rectification. Ex petite amie. Du moins pour cet été… » C’est vrai il n’avait pas vraiment rompus. Ils étaient «  en pause » ou encore « en relation libre. », mais le terme «  ex petite amie » était plus simple. Malicia finit par se retrouver seule et elle observa les gens présent sur le bateau. Elle fut d’apercevoir Lucky qui apparemment sortait avec… le meilleur ami de Cole ?! Elle pensait pourtant que son meilleur ami c’était le frère d’Hadès ? Etrange. En regardant les personnes présentes elle commençait à se dire qu’elle allait être bien seule. Pas de Harper. Pas de Jonathan. Même Roman semblait absent. Elle pensait pourtant retrouver la plupart des Eliot. En vérité il s’agissait surtout de la clique de Cole et elle se rendait compte que les autres elle les connaissait peu. Hormis Nina, fort heureusement mais elles n’avaient pas encore retrouvé leur amitié d’autrefois. La Lewis sentait qu’elle allait se sentir seule cet été, mais au fond c’était plus ou moins ce qu’elle voulait. Etre seule. Cela faisait 5 mois qu’elle partageait son corps avec une chose qui était morte à l’intérieur d’elle même alors la solitude… ça ne lui faisait pas peur. Au contraire, elle en avait besoin. Ce qu’elle craignait cependant, c’était l’ennui. Fort heureusement Cole proposa un jeu. Si Cléolya et Nicholas semblaient se défiler, Malicia elle, apprécia l’idée. «  Moi j’suis partante. » Une bonne façon pour elle de faire comprendre que sur ce bateau elle n’était pas «  la petite amie de Brent » ou «  sa chose » , une étiquette qu’elle avait l’impression de ce coltiner depuis longtemps.  Elle prit place dans le cercle et regarda la bouteille qui commençait à tourner.