Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityEt quand je parle d'amour, je parle de toi (Ash)
I LOVE HARVARD
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    Et quand je parle d'amour, je parle de toi (Ash)
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    Lien du postJeu 6 Juil 2017 - 15:35
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    C’est quoi ces flashs là ? Ha non, c’était juste la lumière qui perçait au travers des rideaux. Et bordel, qui avait allumé un marteau piqueur dès le matin là ? Ha non, il était presque midi. Et c’était juste mon crâne qui m’élançait. Massant mes tempes, clignant des yeux, des souvenirs flous de la veille me revenaient en même temps que des relents de gin, de tequila, de vodka… J’avais fini les fonds de bouteille la veille, finissant le bar, et ma tête me remerciait aujourd’hui. « Me faut un doliprane… » Et je me levai, direction la cuisine…
    Comment décuver en moins de deux ? Vous voulez la solution miracle ? La voilà…
    Y’avait d’abord ce mot. Cette écriture. Signé Declan. Le lieutenant. Et ça me revint d’un coup. Qu’il m’avait encore empêché de jouer le con. Qu’il m’avait encore sauvé la mise. Mais en consultant le mot, c’est autre chose qui me frappa. Mon téléphone abandonné dans ma poche vibra, m’arrachant à ma lecture. Et j’écarquillais les yeux devant le nombre impressionnant d’appels en absence. Fronçant les sourcils en découvrant plusieurs fois l’identifiant d’Ash dans les contacts, parmi Marin, Sage, Alexys, Cléo, Ivy... D’autres aussi. Tous avaient essayé de me contacter. Je parcourus rapidement les textos, qui confirmaient tous la note laissée par le policier. Et, j’en tombais un instant sur la chaise. Soufflé. Estomaqué. Léger aussi. L’impression de planer. Elle était en vie. Ashleigh. Je pianotai son prénom, appuyai sur envoyer et mon pouls s’accéléra en voyant une réponse s’afficher. Mes yeux qui s’humidifiaient, j’en fis abstraction. J’avais tellement chialé ces derniers jours que mes glandes lacrymales étaient devenues hyperactives surement. Mais là, c’est de la bonne larme. C’est de la joie. Je filai sous ma douche, juste histoire de sauver un peu les apparences. Une semaine que j’étais une loque. L’appart laissé à l’abandon. Picolant comme un trou. Alors oui, une douche, un brossage de dent, une tenue propre, la première que je trouvais dans ma commode et hop, je n’attendis pas plus longtemps pour filer à l’hôpital. On verrait le rasage plus tard. On verrait le rangement plus tard. On verrait le ménage plus tard. Et j’en oubliais même mon doliprane fondu sur le plan de travail de la cuisine. De toute façon, j’avais plus mal à la tête. Remède post grosse cuite : découvrir que sa meilleure amie, sa confidente, son alliée, son tout, est toujours en vie. Ca. Ca marche bien.
    Dans le hall de l’établissement, elle confirma par sms son numéro de chambre et je me surpris à courir sans même m’en rendre compte dans les couloirs, me figeant devant sa porte néanmoins, tremblant un peu en saisissant la poignée. Je m’élançai ensuite… Elle était là. Ashleigh Hope Strauss. Elle était devant moi. Dans ce lit d’hôpital. Accrochée à mille câbles et perfusions mais qu’importe, elle était là. « Merde Ash… C’est toi. » soufflai-je en la détaillant comme si je la voyais pour la première fois. Si c’était encore un rêve, s’il vous plait, qu’on ne me réveille pas. Je fondis sur elle la seconde suivante.  J’avais envie de la serrer dans mes bras, j’avais envie de la sentir contre moi, de l’enlacer, de l’embrasser, mais elle était blessée alors c’est sa main que je saisis l’amenant à mes lèvres, embrassant le bout  de ses doigts, sa paume, remontant le long de son poignet, tout ça sans la lâcher du regard en répétant : « Ash… C’est toi. C’est dingue. »


    @Ashleigh H. Strauss
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    Lien du postJeu 6 Juil 2017 - 16:14
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    C'était une histoire a dormir debout. Tu t'étais réveillée ce mercredi là, dans le coaltar, les médecins t'expliquant que tu avais eut cet accident de karting, y a une semaine, que tu avais été stabilisé puis en fin de matinée suivante, ton coeur avait lâché. Morte deux minutes, ils avaient tout de même réussi a te ramener. T'es une battante. Tu comptais pas laisser un petit accident avoir ta peau, ni te séparer de tes proches. T'avais encore plein de choses a accomplir. Être à la tête de la Mather, présidente ou VP. Faire encore chier tes amis longtemps a organiser des rendez vous pour eux. Pourrir la vie de tas d'eliots. Puis plein de voyages a faire, avec Denys. Denys qui devait s'inquiéter. Tu te souvenais aussitôt votre discussion, votre promesse, de ne pas laisser l'autre seul. Ne pas l'abandonner car vous ne le supporterez pas. Il devait flipper, alors tu avais attendu, calmement, au départ. Fin de matinée, toujours pas de visites, de personnes. Il travaille mais tu aurais pensé qu'il viendrait, tous les jours te voir, au moins le midi pendant sa pause. Alors tu attendais le milieu d'aprèm mais toujours personne. Tu avais cherché a le joindre, vite. Un SMS, deux. Rien. Pas de réponse. Tu t'occupais sur instagram pour rattraper la semaine, et là c'était des postes étranges de Lucky qui mettaient tes sens en alertes. Paniquée. Perdue. Tu avais tout de suite envoyé un message, pour comprendre. Pourquoi parlait elle de toi comme ça ? Au passé, avec des hastags en ta mémoire. Sourcils froncés tu comprenais rien. Surtout que Marin pensait à une blague. Ivy aussi. Ils te traitaient tous de jouer avec eux, d'arrêter ça. Au maximum de la confusion, tu appelais Lucky. Elle avait besoin d'être certaine et toi, tu voulais des réponses. Bouche bée, ton coeur serré dans ta poitrine, tu avais le tournis. Chanceuse d'être dans ce lit car tu te sentais prise de vertige. Tes jambes lourdes et faibles a la fois. La pièce tournait presque sur elle même. Tu sentais une migraine venir et tes doigts sur ta tempe ne changeaient rien. Morte. Tu avais été déclaré morte. Tu clignais des yeux, plusieurs fois, ébahit. Impossible de réaliser vraiment l'étendue de cette erreur. L'appel fini, t'avais pas de nouvelles de Den'. C'était pire. T'étais pas juste dans le coma, à leurs yeux tu les avais abandonné, les laissant poursuivre leur vie sans toi. Et lui, il devait être le plus atteint de tous. Tu le savais, trop de moments passés ensemble ces dernières semaines pour ne pas imaginer le pire. Ton coeur s'accéléra, tes doigts aussi, mais sur le clavier de ton téléphone. Tu enchainais les messages, les appels. Cette angoisse grandissante, qui te bouffait les tripes. Pourquoi il répondait pas ? Qu'est ce qui se passait ? Marin, Sage, Ivy, même Alexys, ils étaient tous incapables de te calmer, de faire tomber tes peurs. Seul lui pouvait et il n'était pas là pour le faire. Tout comme tu n'avais pas été là toute la semaine. Tu t'affolais. Tu tenais plus en place, et les heures passées et le sommeil ne venait pas. Tu tournais juste dans ton lit et refusais tout repas. Pas du tout faim, trop préoccupée par lui, son état, son manque de réponses. C'était pas de Denys de pas te répondre. Tu t'en voulais de plus en plus, cette culpabilité qui te donnait mal au coeur et envie de vomir. Pas lui. Pas Denys bordel. Épuisée, par les médicaments, la fatigue, l'inquiétude, l'angoisse, t'étais tombée de sommeil. Le temps de trois quatre heures. Pas assez pour qu'il ait eut le temps de répondre, jusqu'à que LA réponse arriva. Son SMS. Cet espoir qui revenait en toi, de le voir, qu'il aille peut être bien. Peu de sms mais il était là quelques minutes suivantes. Mine fatiguée, ton corps reliait a des tas de câbles, tu aurais aimé qu'il ne te voit pas ainsi, faible, affreuse. Mais le revoir valait la peine. Il semblait aussi surprit que toi. Et malgré l'espoir que tu lisais dans ses yeux, tu remarquais son visage non rasé, ses yeux fatigués, cernés. Il restait beau mais tu le connaissais trop bien pour lire sur ses traits toute l'inquiétude qui l'avait habité toute la semaine. Et de ses baisers sur ta main, ta paume, ton poignet, tu souriais. C'était si bon de le voir, le sentir. Parce qu'il t'avait vraiment fait paniqué a ne pas répondre. Je suis désolée... En soit t'avais pas a t'excuser, t'étais coupable de rien, mais tu ne pouvais t’empêcher de culpabiliser, de leur avoir fait subir ça. T'as perdu le coup de main avec le rasage en une semaine ? que tu le taquines, a votre habitude, pour éviter de rentrer trop dans le dramatique, le sérieux. Pour le rassurer aussi, t'étais bien là oui. Tu tirais alors sur sa main, l'attirant à toi, pour qu'il vienne te serrer. T'avais besoin de sentir son contact, de le prendre dans tes bras et te dire que c'était fini, qu'il allait bien, et que tu allais bien. Me refait plus jamais ça s'il te plaît... de ne pas répondre, de te foutre la trouille de ta vie. Je t'ai dit que je le supporterais pas de te perdre... et tu savais qu'il allait te dire la même chose, sachant que lui avait vraiment cru te perdre...

    Hj : pavé Et quand je parle d'amour, je parle de toi (Ash) 166564858
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    Lien du postVen 7 Juil 2017 - 0:47
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     La main tremblant sur la poignée, je marquais quelques secondes d’hésitation. Et si c’était un rêve, et si c’était bidon, et si derrière cette porte y’avait rien, une patiente lambda, une inconnue, ou simplement les potes inquiets qui m’attendaient avec un camisole de force pour me faire interner de peur que je me foute en l’air ? Et si… Je chassais tout ça. Et si c’était vrai ? Qu’importe au final. Au pire j’allais m’enivrer de ce mirage, si ce n’était que cela. Poussant finalement la porte, entrant, quelques pas dans la chambre et je me figeai pour la détailler quelques secondes. J’avais toujours détester les hôpitaux. Séquelles de la leucémie de ma petite sœur surement. J’avais une sainte horreur de ces endroits et pourtant, je n’y avais pas penser une seconde en fonçant ici. Je n’y pensais pas plus à cet instant. Je faisais abstraction de tout. Des tubulures, du scope qui bipait, de la poche qui goûtait lentement dans ses veines, des câbles qui la rattachaient à l’appareil surveillant chacune de ses constantes. Tout ça n’existait pas. Y’avait qu’elle. Elle vivante. Elle qui respirait. Elle tout court. Alors que la surprise me gagnait, s’exprimait dans ma façon de prononcer son prénom, je fondais ensuite sur elle. Du contact. Il me fallait du contact. Et si c’était un énorme câlin, une accolade à vous en couper le souffle, que j’aurais voulu lui offrir, j’avais la sagesse de ne pas céder à cette pulsion. Mais mes mains s’emparaient des siennes, les guider à mes lèvres, les couvraient de baisers. Je n’en revenais toujours pas, j’entendais à peine son ‘désolé’ m’abreuvant d’elle, continuant mes bisous en soufflant. « Ash si tu savais… » C’était indicible ce soulagement, ce sentiment. Y’avait pas de mot. J’avais cru que mon monde s’effondrait, j’avais cru que tout était fini… Et là… C’était mieux que tout. Même que je souriais, sourire jusqu’aux oreilles, la première fois depuis une semaine, mes muscles du visage en auraient presque mal tellement ils avaient perdu l’habitude. Et avec sa petite pique ensuite, un rire s’échappait de mes lèvres. « Pourquoi ça pique ? Tu veux que j’arrête ? » rigolai-je en continuant d'autant plus et en laissant même mes baisers remonter un peu plus haut le long de son bras. Et elle en profita pour tirer sur ma main, m’attirant un peu plus près d’elle, comme un signal, une autorisation à la prendre dans mes bras, qui d’ailleurs s’enroulèrent quasi instinctivement autour d’elle. « Tu le dis si je te fais mal, je veux pas te casser davantage. » soufflai-je en la serrant doucement contre moi. Le cœur tambourinant avec toujours cette impression de rêver. Mon visage alla s’enfouir dans ses cheveux un instant, inspirant son odeur, avant de déposer un petit bisous sur le sommet de son crâne. Mademoiselle réclamait que je ne fasse plus ça : « Te croire morte ? Non, j’ai pas très envie de recommencer tu vois… » ironisai-je, faisant mine de ne pas comprendre qu’elle se référait à mon silence radio. J’allais devoir lui expliquer. Mais peut être que ma mine parlait pour moi. J’avais presque inscrit ‘gueule de bois’ sur le front, et puis Ash me connaissait par cœur. Et quant à ses mots suivants, je répliquai : « Et moi, je n’ai pas supporté de te perdre. » Parce que je l’avais perdue. Pendant une semaine, j’avais vécu, enduré, éprouvé, la vie sans Ash. Et le résultat n’avait pas été beau à voir.  « J’arrive pas à croire que tu sois là… » Mes bras relâchèrent un peu leur étreinte, juste un peu, pour me reculer, pour l’observer encore, pour m’en prendre plein les rétines. « Comment tu te sens ? » demandai-je doucement, en remarquant finalement et enfin, les plaies et contusions de son visage, me rappelant que malgré qu’elle soit là, en chair et en os, elle avait peut être des séquelles de l’accident.
    HJ : Et quand je parle d'amour, je parle de toi (Ash) 1001568715 :frenchkiss:  écris moi des romans, j'suis carencée de Denleigh me faut ma dose Et quand je parle d'amour, je parle de toi (Ash) 2511619667
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    Lien du postVen 7 Juil 2017 - 4:11
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    C'était incroyable, que sa simple présence ait autant de bien faits sur ta personne. Il lui avait suffit de répondre à ton sms, d'un simple 'Ashleigh ?' pour que tout s'évapore. Plus d'inquiétude, d'angoisse. La peur envolée dans ce tourbillon qui t'arrachait les entrailles. Il avait répondu, il allait donc 'bien'. Et là, il était devant toi, dans cette pièce. Sous tes yeux. Sa présence physique avait suffit à dissiper les résidus de tes peurs. Y avait que lui pour faire ça, pour balayer le mauvais d'un rien. D'un sourire, d'un sms, d'un baiser. Que lui pour te donner la sensation de respirer à nouveau, de vivre. Inexplicable, tu comprenais pas toujours ce qui t'arrivait. Y avait pas de mots, juste ce lien, fort, solide, qui vous unissait. Alors forcément, t'étais apaisée, soulagée, de le savoir à tes côtés. De savoir qu'il avait accouru pour venir te voir. Que comme toujours, il était là, à te soutenir. Il répondait toujours présent, à la moindre détresse que tu lui laissais entrevoir. Et tu constatais bien qu'il avait un poids en moins sur les épaules mais que son visage trahissait la semaine qu'il avait passé. Les remords t'envahissaient, de plein fouet, te frappant le visage, le cœur. Tu t'en voulais de lui avoir fait penser que tu le laissais tomber, que tu le laissais seul désormais. De l'avoir laissé tout ce temps mal en point, à sûrement ressasser vos dernières journées, nuits, ensemble. Revoir vos discussions par sms ou de vive voix. S'imaginer les pays qu'il allait faire, sans toi, pour toi, au lieu d'avec toi. Ca te faisait mal au cœur, de l'imaginer comme ça, triste, abattu, désorienté. C'était pas ce Denys que tu connais, et c'était pas celui là que tu voulais voir, pas à cause de toi, surtout. Tu t'excusais pour la énième fois, tandis qu'il déposait plusieurs baisers sur ta main, remontant, un peu, encore plus. Si je savais quoi ? que tu demandes dans un souffle, cherchant à savoir, attendant peut être quelque chose des mots qu'ils n'avaient pas prononcé ? Tandis que tu lui faisais remarquer, son manque de rasage. Son laissé allé. Mais même en Robinson Crusoé, la grosse barbe, les cheveux bien plus long, il aurait autant de charme. Ca pique oui, et... je te préfère sans. Il était bien plus beau quand il laissait juste quelques poils, suffisamment pour voir qu'il avait de la barbe, sans que ça soit trop épais, trop piquant. Mais c'était pas ça le fond du problème, c'était ce côté abandonné que tu devinais. Il avait dû être au plus bas en apprenant ta 'mort', t'imaginais juste pas à quel point ça l'avait touché. Et tu préférais lui montrer combien tu étais désolée, combien tu étais là maintenant. De ce contact, l'attirant dans tes bras, t'en fermais les yeux, une de tes mains vaguant dans ses cheveux. Tes doigts coincés entre des mèches, ça te faisait un bien fou. T'avais besoin de ce contact, de lui. C'était dingue comme tu dépendais de ce genre de choses désormais. Ces petits gestes, tout bête, qui évoquaient tout ce que tu n'arrivais pas à lui faire comprendre, lui faire voir. Ca risque pas de me faire mal, au contraire, ne pas être dans ses bras, à cet instant, après des heures à flipper pour lui, c'était CA qui te ferait du mal. Pas de retenu. Il n'en n'avait plus été question avant ce bordel, encore moins là. D'ailleurs, tu lui disais, de plus te faire paniquer ainsi, que tu supporterais pas de le perdre. Rien qu'y penser, tu pouvais sentir ton cœur souffrir. D'un baiser sur ton crâne, il ironisait, que ta mort il voulait plus avoir à y croire, appuyant sur le fait que lui il avait dû supporter croire te perdre. Ta main vint caresser les draps du lit, signe pour qu'il s'y assoit, tout près de toi, suffisamment proche. Il n'y croyait pas, encore sous le choc, trop beau pour être vrai. Après tout, combien de personnes rêveraient de découvrir que leur proche n'est pas mort mais toujours en vie ? Beaucoup aimerait cette chance malgré le bordel que cette erreur avait déclenché. Une fois sur le matelas, tes doigts vinrent chercher les siens, serrant sa main dans la tienne, tes yeux bleus fixant les siens. Tu ne pensais pas que j'allais te lâcher aussi vite ? Il n'y a plus de Denys sans Ashleigh non ? Une question assez affirmative en fait. C'était plus l'un sans l'autre depuis longtemps déjà. L'évidence était là, s'il allait bien, tu allais bien. Si tu allais bien, il allait bien. Chaque dispute avait juste servi à vous rendre mal, chacun dans votre coin. Après l'aveu de ta 'blague' six mois auparavant, pendant le spring break pour l'histoire de Dimitri et Marin, au retour du sb, avec ce gars qu'il t'avait vu. Ca vous avez toujours affecté bien plus que c'était envisageable. Cette connexion entre vous qui fait que l'un ne va pas sans l'autre. Que l'un n'est pas complet sans l'autre. Un peu comme le ying et le yang. Le jour et la nuit. Le soleil et la pluie. Le feu et l'eau. Assez opposés sur des tas de points, qui pourtant, vous réunissaient plus que jamais. Je me sens... faible, endormie, engourdie. Je suis liquidé de mes forces, je me sens presque comme un légume mais... une pause et ton regard se fait plus intensif ...bien, depuis que t'es là... Et ce 'bien' était un euphémisme. Un foutu euphémisme comparé à tout ce qui était derrière. Tes doigts se serrèrent un peu plus autour de sa main. Tu m'as fait peur Den', vraiment, j'en ai pas dormi de la nuit... Voix basse, douce, un peu faible. Peut être même nouée par l'émotion, par ce que tu t'apprêtais à lui dire : je veux pas tu te laisses aller comme ça, si je viens plus à être là... Oui c'était pas ce qu'il voudrait entendre, mais désormais, tu voulais en parler, qu'il sache que son bonheur c'est tout ce qui t'importait, et non son malheur à cause de ton absence. Je veux pas te rendre malheureux... Une façon détournée de lui dire que tu voudrais qu'il soit heureux malgré tout. Qu'il ne gâche pas sa vie, à se morfondre. Tu sais que toi tu aurais été au plus bas, aussi. T'avais facilement vrillé rien qu'avec sa prison alors que tu avais encore des appels, des lettres, sa voix. Ca te faisait juste mal au cœur, de le savoir aussi mal. Et ta main, elle quitta la sienne, venant se poser sur sa joue. Ton pouce s'activant de gauche à droite pour le caresser, tendrement. Ton regard le détailla plus intensément. Ses lèvres, son nez, ses yeux. Tu analysais chaque partie de son visage comme pour t'en imprégner. Perdue, sur son visage, ta vue se flouta, trop longtemps fixé sur le même point : ses yeux. Cette partie où tu pouvais y lire tout ce qu'il ne disait pas de vive voix. Cette partie qui ne cachait rien de son mal être passé, de sa joie de te revoir, de te toucher. Tu te laissais vaguer, ton pouce toujours en activité, te demandant comment il avait fait, pour prendre tant de place, d'importance. Pour briser toutes tes barrières. Pour s'ancrer en toi. Parce que plus que jamais, tu étais consciente, tu avais besoin de lui pour avancer, et pas juste comme on a besoin d'un meilleur ami.

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    hj : faut pas me dire des trucs comme ça Et quand je parle d'amour, je parle de toi (Ash) 166564858 rien qu'une semaine c'est le bout du monde pour eux déjà Et quand je parle d'amour, je parle de toi (Ash) 1881463262 ton vava, qu'il est beauuuu comme toujours Et quand je parle d'amour, je parle de toi (Ash) 4205929361
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    Lien du postVen 7 Juil 2017 - 18:28
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      Mes lèvres se posaient sur la partie de son corps qui me parut la plus accessible et la moins touchée aussi, il manquerait plus que je lui fasse mal, que j’accentue ses blessures… Non, aucune envie de ça. C’est donc ses mains, ses poignets, ses bras qui se trouvaient cibles de mes lèvres alors que je laissais échapper un début de phrase dans un souffle, phrase laissée en suspend et dont elle réclamait la suite… Si tu savais comme je t’aime… Oui, c’était ça clairement que j’aurais pu laisser échapper. Mais ça devait déjà être assez flippant de se réveiller d’un long coma et d’apprendre qu’on vous avait cru de l’autre côté, j’allais pas lui en rajouter une couche avec une déclaration enflammée. « Si tu savais ce que ça fait de te retrouver… » baratinai-je donc. Oui, je connaissais la jeune femme assez pour savoir qu’elle n’était pas fan des effusions de sentiments du genre. D’ailleurs, preuve en image, elle me charriait avec mes joues mal rasées. En retour, les bisous piquants redoublèrent, taquin, amusé, notant quand même l’info. « Et là c’est que tes bras que j’embrasse… » m’amusai-je à lancer, avant d’ajouter : « Excuse moi de pas avoir pris le temps de me raser. A la minute où j’ai compris que c’était vrai, que t’étais vraiment là, j’ai foncé ici… » Parce que l’apprendre, le comprendre, le lire, ça, ça ne suffisait pas. J’avais voulu la voir, de mes propres yeux, la sentir, la toucher, l’embrasser… Bon ok, la minute où je l’avais compris était arrivée de longues heures après son premier sms, mais… J’avais déconné. J’étais parti en vrille. Elle devait s’en douter à ma tête, que j’étais pas frais, que j’avais abusé, que j’avais noyé mon chagrin dans autre chose que de la limonade. Je finis par la serrer contre moi, doucement, j’avais ses contusions en tête et son accident avait du laisser des séquelles douloureuses sur son corps, je redoublais donc de précaution pour ce câlin, même si elle semblait convaincue que je ne risquais pas de lui faire mal. Je relâchais mon étreinte ensuite, me posant près d’elle, assis au bord du lit, comme elle m’invitait à le faire de sa main. Et ses doigts glissaient jusqu’aux miens, s’entrelaçant tendrement alors que je soufflais encore ma surprise. Je n’en revenais pas. C’était juste… miraculeux. Magique. Le rêve de tous ceux qui perdaient un proche assurément. Et alors que je la dévorais des yeux, que ses prunelles accrochaient les miennes intensément, qu’elle me soufflait ces mots, ce ‘pas Denys sans Ashleigh’, je souris, approuvant, résistant à l’envie de venir appuyer ses mots par un baiser… Me concentrant sur ses plaies, ses blessures, son état…. Elle me détailla ça, se sentant faible, fatiguée, éreintée… Mon regard se perdit sur les perfusions avec un petit air méfiant. J’avais toujours été persuadé que le contexte, les lieux, la morosité qui régnait dans les chambres d’hospit, tout cela influait sur le moins bon rétablissement de certains patients. Les établissements avaient un côté glauque qui me mettait complètement mal à l’aise. Peut être parce que c’était dans ce genre d’endroit que j’avais perdu ma sœur. Je reposais mes yeux sur Ash lorsqu’elle souffla aller mieux depuis que j’étais là. « C’est de la Denys thérapie, un nouveau médoc qui vient de sortir. » plaisantai-je, histoire de masquer un peu aussi mon malaise de me trouver ici, au milieu de tout ce matos médical, parce que la surprise de la retrouver passée, je les remarquais de plus en plus tout ces petits détails. « Vivement que tu sortes… » Parce qu’elle serait complètement rétablie, qu’on pourrait profiter, et que je pourrais la voir hors de ces quatre murs. Mais c’est sur mon silence radio qu’elle revint ensuite et je soupirai : « Je sais, j’suis désolé… » m’excusai-je pour mon partage en vrille, et l’absence de signe de vie de la veille. Alors quand elle commençait à parler de ‘si elle venait à plus être là’ non, non, j’avais pas envie d’entendre ce discours. « Dit celle qui vient d’avouer qu’elle n’a pas dormi de la nuit juste à cause d’une absence de réponse à ses sms. »  Là, mon ton s’était fait taquin, mais je reprenais vite mon sérieux. Mon index venait se perdre sur ses lèvres pour la stopper : « Chuuut… T’es là. Et je suis plus heureux que jamais de te retrouver. T’imagines pas à quel point. » Sa main voyagea jusqu’à mon visage. Ses doigts contre ma peau, douce caresse, une sensation qui provoqua un long frisson en moi. Et alors que ses prunelles me scrutaient, je faisais de même, la dévorant des yeux, reprenant : « Et puis si tu veux vraiment pas me rendre malheureux, tu pourrais… » Mon visage s’approchait du sien à mesure que je parlais, diminuant centimètre par centimètre la distance entre nous. « … me laisser t’embrasser ? » terminai-je, mes lèvres frôlant les siennes.
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    Lien du postVen 7 Juil 2017 - 22:26
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    Tu le connais que trop bien alors quand tu lui demandais de dire la suite de sa phrase, qu'il soulignait que la sensation que ça faisait de te retrouver, tu sus. A son regard, à son temps de réaction avant de se lancer, qu'il ne disait pas la vérité. Il mentait pas, tu savais qu'il était sincère, mais tu savais aussi qu'il n'avait pas eut cette phrase en tête. Aucune idée de ce qu'il avait voulu dire, mais c'était pas ça. Il était mauvais menteur, surtout avec toi.Tu décidais de jouer le jeu, de sourire et de ne pas insister. C'était déjà bien assez sérieux cette discussion. Tu le taquinais ainsi sur son rasage pour apaiser la chose. Et il s'excusait, se justifiant de son manque de temps avant d'être venu ici. Secouant la tête de gauche à droite, tu désapprouvais qu'il s'excuse. Je plaisante Den', je préfère tu sois là qu'encore à te raser. C'était qu'un détail, un foutu détail auquel tu n'apportait aucune importance face à sa présence. Il était là, venu le plus vite possible. Tout ce qui comptait. Mais évidement il voulait savoir, comment tu allais. Ça devait se voir sur ton visage que cette semaine, même a 'dormir' avait eut raison de toi. Plus pâle -déjà que t'es pas très bronzé-, plus fatiguée, plus faible. Tes mouvements étaient plus lents qu'a la normale. Tes yeux clignaient plus souvent. Tu devais pas être belle a voir en fait, même avec les cicatrices sur ton visage vu que ta tête était ce qui avait prit le plus. Tu étais retombée sur celle ci, le kart sur le toit. Mais au moins, il était là et rien sue ça, tu allais mieux. Tu retrouver de la force. Pas besoin de vitamine D ou autre, il suffisait d'avoir un Denys dans sa vie. Un gars au top, toujours là, fidèle au poste. T'étais chanceuse, tu le savais, un peu plus tous les jours, un peu plus à chaque épreuve que vous partagez. Un simple sourire, un rire même, mais tu reprenais plus sérieusement, sur son absence à lui. Il t'avait foutu la frousse. On ne sait jamais vraiment comment une personne peut réagir à la perte d'un être cher. Ça peut être le coup de trop, le coup fatal, et donner toutes les raisons pour en finir. Non que tu le pensais capable. Plutôt optimiste, bon vivant, joyeux, tu ne voyais pas ce côté en lui, mais fallait se rendre à l'évidence, y avait pas qu'une amitié platonique entre vous. Y avait bien plus. Quelque chose de plus grand, qui te dépasse toi même. Alors tu lui disais tout' ressenti, de ne pas faire le con à nouveau si tu devais partir, vraiment partir. Il avait l'air de comprendre, même s'il répliquait que t'étais assez mal placé pour parler vu ta panique aux non réponses de ses messages. J'avais toutes les raisons de flipper. Tu réponds toujours dans la foulée, même quand tu travailles. Personne avait de nouvelles depuis la veille. J'avais pas la possibilité de venir te voir. Personne puisqu'ils sont tous là bas, au summer camp. A ton tour tu te justifiais. Il l'avait dit taquin mais toi tu avais répondu avec beaucoup de sérieux. Et il te stoppait, de son index sur tes lèvres. Ce simple contact qui électrocutait ton corps. Plusieurs décharges qui s'échappait de ton coeur pour réveiller chaque parcelle de ton intérieur, de ta peau. Il était heureux que tu sois là et l'entendre dire qu'il était heureux, ça suffisait a te rendre heureuse aussi. Ta main avait vagué à son visage, appuyant tes mots avec ton pouce contre sa peau piquante, non rasée. Le regard plongé dans ses yeux, tu étais plus que sincère, tu voulais pas le rendre malheureux à cause de ta perte. C'était bête de dire ça, car tu savais bien que si tu venais à le savoir décédé, que plus jamais tu ne verrais son visage, que tu ne ferai des choses avec lui comme juste envoyer des sms, tu t'éloignerais de tout toi aussi. De tes plus proches amis, retombant au plus bas. Mais 'fait ce que je te dis, ne fait pas ce que je fais' était le dicton idéal pour la situation. Enfin lui il avait une bien autre solution pour ne pas être malheureux. Il allait réclamer quelque chose vu la phrase qu'il laissait en attente, alors que son visage se rapprochait du tien. Tu ne le quittais pas des yeux, mais tu le voyais venir plus proche de toi, te demandant finalement de le laisser t'embrasser. Ses lèvres frôlant les tiennes. Ou t'embrasser... et sur tes mots, tu coupais la distance restante entre vos visages, vos lèvres. Doucement, tu pressais les tiennes sur les siennes. Ta main se resserrait automatiquement sur sa joue, pour appuyer ce baiser. Doux, dans un premier temps, il devenait plus fougueux, plus remplit d'envie.  Les paupières fermées, profitant de cet instant, tu sentais ton cœur battre la chamade. Tu te sentais encore plus libérée avec ce baiser. Ta langue rejoignait ainsi sa compagne, dansant ensemble dans un rythme endiablé, avant de venir briser tout ça, en douceur, ton front se collant au sien, tes yeux toujours clos. Je... Tu... tu m'énerves... que tu murmures dans un souffle. Il t'énerve d'être si bon, si adorable, si craquant. Il t'énerve de te rendre si faible, si vulnérable. Il t'énerve de te donner envie de + rien qu'avec ce baiser. Il t'énerve d'affoler ton cœur de la sorte, de te faire frissonner, te rendre presque les mains moites.

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    Lien du postSam 8 Juil 2017 - 16:59
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    Un débat sur la pilosité de mon visage, ou comment échapper à l'intensité de ce moment, comment me défiler quant aux mots qui avaient failli s'échapper de mes lèvres... Enfin, elle concédait qu'elle me préférait ici avec elle, qu'au loft à me débattre avec le rasoir. Puis je la détaillais. Ses plaies. Ses contusions. Et elle, elle m'expliquait son ressenti. Fatigué, exténuée, mais mieux depuis que j'étais près d'elle, précision qui me fit plaisanter sur un potentiel effet thérapeutique de ma personne. Et c'est plus sérieusement ensuite, qu'elle m'avertissait de ne pas recommence, commençant avec des hypothèses et des scénarios qui ne me plaisaient absolument pas. A savoir que s'il lui arrivait quelque chose, elle ne voulait pas me voir partir à la dérive comme elle devinait sûrement, ou comme nos amis avaient du peut-être lui raconter, ça avait été le cas ces derniers jours. Je lui répliquais aussitôt en citant sa propre réaction. Elle se défendait. Elle justifiait son inquiétude. "Alors imagine... Imagine un peu si on t'avait dit que j'avais eu un accident. Imagine qu'on t'annonce ensuite que c'est fini. Qu'on n'a rien pu faire pour moi. Que j'ai succombé à mes blessures..." Voilà imagine ça. Parce si elle avait pété un câble juste pour un silence radio, elle pouvait comprendre que les tragiques nouvelles qu'on m'avait réservé m'avaient secoué, chamboulé, renversé. Et là, à cet instant, oui j'étais heureux. Un inestimable bonheur. J'avais l'impression de retrouver mon souffle, de respirer à nouveau. Parce qu'elle était là. Qu'elle était la devant moi. Blessée. Le visage bleui et tuméfié par endroit. Mais parfaite malgré tout. De l'azur hypnotique de ses yeux. À  chacune des courbes de son visage. En passant par ses lèvres. Ses lèvres parfaitement dessinées. Ses lèvres qui semblaient appeler les miennes à mesure que j'avançais mon visage en réclamant un baiser. Nos visages tout proches, elle termina sa phrase et réalisa ce que j'ambitionnais se faire, unissant nos bouches, les scellant dans un baiser. D'abord doux, sage, posé. Et puis rapidement plus marqué. Plus intense. Nos langues se cherchaient et se trouvaient et je ne répondais plus de moi. Comment soigner une phobie des hôpitaux chez Denys Zacharias ?  Appeler Ashleigh Strauss. Parce que plus rien ne comptait à part ce moment. Ce baiser. Sa bouche contre la mienne. Et le flot de sensations qu'elle seule savait provoquer en moi. Et puis, même après cela, j'étais incapable de me décoller complètement d'elle. Alors nos fronts restèrent en contact, mes paupières s'ouvrirent remarquant les siennes toujours fermées et un petit sourire malicieux étira mes lèvres. "J'peux avoir le droit à un baiser du genre à chaque fois que je t'énerve ? " Mes mains vinrent prendre son visage en coupe et mes lèvres replongeaient à l'assaut des siennes. Nouveau baiser. Mêmes effets. Sauf que la porte s'ouvrit soudainement coupant court à notre rapprochement... L'infirmière entrait avec un sourire amusé alors que je bondissais du lit, gêné, les yeux rivés sur mes chaussures pour éviter le regard de la soignante puis pour éviter de la regarder tripoter la perfusion aussi, le genre de trucs qui me ferait blemir. Et une fois qu'elle fut ressortie de la pièce, je relevai la tête vers Ash, croisant son regard: "Désolé..."
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    Lien du postDim 9 Juil 2017 - 1:19
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    Ça te faisait mal au coeur d'imaginer qu'il ait été si mal en point en te sachant plus de ce monde. T'y était pour rien mais tu t'en voulais. De la souffrance qu'il avait subit. De lui avoir fait croire que tu le Lachaise, sans un mot, un dernier regard, une explication. Ça pouvait sonner atroce mais tu voulais qu'il tienne le coup, qu'il fasse pas ça si tu devais vraiment partir. Qu'il soit fort, qu'il continue d'avancer, qu'il se batte, croque la vie a pleine dent, réalise ses rêves, ses projets. Sans toi, oui, mais ça serait pour toi. Quand il se 'moquait' de ta réaction de la veille, tu te défendais, automatiquement. Lui, il faisait de même. Te laissant imaginer sa place, si tu avais apprit qu'il avait eut un accident et qu'il y avait laissé sa vie suite à ses blessures. Ton visage se raidit dans la minute qui suivait. Un peu plus pâle, visage plus dur, tes yeux se mettaient a briller. Non tu ne pouvais pas imaginer car le perdre tu ne pouvais pas le concevoir. Y avait plus d'Ashleigh sans Denys. Il est ta bulle, ton quotidien, ton oxygène. Non... Je peux pas imaginer, je veux pas... Ta voix brisée le montrer à merveille. Même le perdre si tu venais à ne plus lui parler, à vous disputer sévèrement, tu pouvais pas. Ça serait pas juste ton coeur qui se briserait en petits morceaux, mais ton âme, ton corps, avec. Et ensuite, venait un moment plus joyeux. Il avouait être heureux, avoir retrouvé le bonheur en te retrouvant. Touchée, craquant d'avatange pour lui, tu le laissais s'approcher de toi en réclamant une envie de t'embrasser. Envie que tu partageais. À la seconde où tes yeux se sont posés sur lui, tu avais désiré ses lèvres sur les tiennes. Comme un aimant attiré par un autre aimant, il y avait cette force terrestre qui te guidait à lui. Peut importe que tu resistes autant que possible, cette force invisible finissait par avoir raison de toi. Vos lèvres s'unissaient ainsi, accompagnées de vos langues, pour un baiser attendu avec impatience. Le temps venu d'y mettre un terme, de reprendre vitre souffle, tu lui a ouais à quel point il t'énervait. Den' s'en amusa mais tu ne comprit pas sa demande ainsi. Tu sais que tu m'énerves sou... Coupé dans ton élan en captant qu'il avait dit ça dans le but d'avoir plus de baisers. Coupé aussi car ses lèvres reprenaient possession des tiennes, ton visage en coupe dans le sien. Des papillons dans le ventre. Le coeur tambourinant. Les yeux plein d'étoiles. Tu adorais ses baisers, ses lèvres. Mais là aussi coupé dans votre élan, par l'infirmière qui rentrait dans la chambre. Ce qui fut étrange c'est sa réaction. La façon dont il s'était éloigné de toi comme si ce que vous faisiez c'était mal. Comme si il avait honte. Et c'était plutôt le genre de chose que TU aurais dû faire, pas lui. Laissant la jeune femme faire son travail, tu disais rien, jusqu'à qu'il s'excuse. Un sourcil arquait, tu comprenais pas. Pourquoi ? tu demandais simplement, cherchant à savoir. T'aimais pas rester avec des suppositions en tête, a te faire des films. Tu préférais demander, que la réponse te plaise ou non.
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    Lien du postDim 9 Juil 2017 - 23:45
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     Donc on était d’accord, pas de Denys sans Ashleigh. Pas d’Ashleigh sans Denys. Si l’un était vrai, la réciproque l’était aussi. Et si elle me sermonnait pour ma réaction, envisager la situation inverse lui faisait prendre conscience que la sienne, sa réaction si c’était ma mort qui lui avait annoncée, elle n’aurait guère était mieux. En fait, Ash ne pouvait même, ne voulait même pas l’envisager… « Hey, ça va j’suis là. Je vais bien. » assurai-je en voyant son visage blêmir, l’intonation de sa voix changer, ses yeux briller. Approchant alors mon visage du sien, réclamant le droit de l’embrasser, droit qu’elle s’accorda en m’embrassant elle, avant d’avouer que je l’énervais. Souriant, réclamant des baisers du genre à chaque fois que je l’énervais, elle n’eut pas le temps de répondre parce que c’était mon tour de m’emparer ses lèvres, mes mains entourant son visage, l’embrassant avec une passion dévorante, le baiser suffisant n’ayant pas suffit à assouvir complètement ma soif d’elle. Sauf que l’arrivée soudaine d’une infirmière dans la pièce abrégea rapidement ce nouveau rapprochement entre nous. Je me levai alors du lit, gêné, évitant de regarder la soignante, surtout qu’elle était en train de régler la perf. Et lorsqu’elle eut quitté la pièce, je relevai la tête vers Ash, m’excusant, excuses qui la laissèrent interrogative. « Parce que je sais que t’aimes pas ça… » Ca, ça veut dire qu’on nous voit ensemble. Proches. Nous embrassant. Faisant des trucs qui nous faisait passer pour un couple. Parce qu’à coup sûr c’était ce que la jeune femme allait penser : que j’étais le petit copain d’Ashleigh.
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    Lien du postLun 10 Juil 2017 - 0:30
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    Non, tu ne voulais pas imaginer qu'on vienne t'apprendre le décès de Denys. Tu ne pouvais pas. Déjà, rien que cette idée, prononcée à voix haute, tu sentais ton cœur se déchirer, tes tissus se détacher, faisant un mal de chien. Tu ne pouvais pas imaginer ta vie sans lui désormais. C'était pas possible. Tu l'interdissais de te faire ça, de te laisser, seule, dans ce monde. Il n'était pas rentré un an plus tôt pour partir rapidement. Non et non. Tu refusais. Tu le lui disais, cette voix presque tremblante, ton visage plus blanc que quelques minutes auparavant. C'était juste pas concevable pour toi. Et il devait le voir, que ça te touchait à ce point. Ca devait se lire sur ton visage. Dans ton regard. Tout ton être devait le montrer, ça devait même s'afficher en lettre, une par une, sur ton front, comme par magie. Tu souriais un peu tristement quand il essayait de te remonter le moral, te dire qu'il va bien. C'était juste une image pour que tu captes sa souffrance la semaine passée mais, tu ne pouvais pas le digérer. Jusqu'à qu'il réclame un baiser, dont tu ne te fis pas prier. Tes lèvres venaient aux siennes, sans qu'il n'ait besoin de te supplier. Et à peine finit, c'est lui qui revenait vers tes lèvres, ses mains capturant ton visage, pour un baiser plus intense, plus profond. Jusqu'à qu'une infirmière rentre et ne brise tout. D'un bond, il s'éloigne de toi, se redressant du lit, pour s'excuser par la suite. L'incompréhension se lit sur ton visage et dans ta voix. Tu comprends pas sa réaction, avant qu'il s'explique. Une phrase courte, brève mais, suffisante pour que tu captes. Le 'ça' tu en devine le sens. Tu te remémores même votre discussion la veille de ton accident, celle de ce que tu veux, ou ne veux pas plutôt. Celle où tu disais ne pas vouloir que du sexe, vouloir être la seule, qu'il n'y avait que lui, mais être paumée, effrayée de cette notion de couple. De le perdre même, en lui faisant du mal, en n'étant pas 'à la hauteur'. Den'... que tu souffles, voyant qu'il avait mal interprété tes mots. C'est une infirmière, une inconnue... Okay, Ash' tu t'enfonces là. Sous entendre que des inconnus pouvaient voir, ça sonnait comme si t'avais honte de lui, alors que non. Je veux dire, si c'est Marin ou compagnie, tu sais très bien comme moi qu'ils vont pas arrêter, de nous charrier, d'être lourds, de s'imaginer des choses, et... Et là tu aurais dû lui dire que tu savais parfaitement ce que tu voulais maintenant : lui. Mais si le moment s'apprêtait idéal, tu bloquais, encore. Stupidement. Et... j'ai pas eut le temps de réfléchir... T'avais eut ton accident le lendemain de la discussion, puis coma, là tu te réveillais à peine. Tu mentais c'est vrai mais, tu te perdais toi même. Crois pas que j'assume pas, Marin sait, Lucky, Ivy aussi, ils savent. Que t'es mordu, que t'as des sentiments, mais que t'es juste flippé comme une idiote.

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