Elle me laissait le choix, le libre arbitre, même si clairement, je le savais, ce tatouage c’était comme porter un écriteau ‘je t’aime Ash’ à longueur de temps, et que c’était typiquement le genre de choses qui pouvait la faire fuir. Y’avait qu’à voir sa réaction de tout à l’heure, l’effet douche froide immédiat. Bon ok, la surprise, la découverte, la contrariété que je ne lui en ai pas parlé avant, pendant son hospit, lors de mes visites… Oui, y’avait eu surement de ça aussi, mais moi je m’inquiétais de savoir si ça allait être à chaque fois pareil, à chaque fois la même réaction… Parce que si garder son prénom sur mon torse ça voulait dire ceinture, merci mais non merci, j’allais aller me faire détatouer tout de suite… Mais Ash me rassura sur ce point. Oh, elle allait regarder ça bizarrement, continuer de penser que j’étais fou, ce qui était d’ailleurs vrai j’étais dingue d’elle, mais elle m’assura qu’elle me voudrait toujours malgré tout… Un sourire ourla mes lèvres, et je la détaillais un instant, réalisant que si moi je me dépêchais de remettre mon haut, elle, elle était toujours en dessous, là, dans cet ascenseur… Et ça ne me laissa pas indifférent, commençant à réveiller un peu mes envies éteintes brutalement un peu plus tôt… Et après m’être approché, avoir clos le débat du prix, je plaisantais, comme pour essayer de faire abstraction aussi des idées qui commençaient à me venir en tête. Elle me faisait marcher à son tour, après ma vanne sur le tatouage qu’elle aurait pour ambition de se faire, et sa question me fit rire. « Non… C’est pas ça… » Enfin si… Parce que clairement, le tatouage à un tel endroit, c’était l’assurance d’éloigner la concurrence. Mais jouer les possessifs avec Ash, ça ne risquait pas de marcher ? Alors joueur, je repris : « En fait, j’étais toujours trouvé que les filles tatouées en bas des reins c’était super sexy… » Mes mains s’ancraient d’ailleurs sur elle pour la faire se retourner, qu’elle se retrouve dos à moi, mes doigts glissant le long de sa colonne vertébrale, jusqu’à la cambrure de son dos, caressant cette zone en continuant : « Un petit D juste ici là, je trouverais ça super excitant… » avouai-je. Puis même que d’ailleurs, le simple fait de l’imaginer ça avait le don de réveiller mon entrejambe… J’éludais sa question sur mes bêtises, parce que j’avais plus envie que rien ne vienne briser mon envie d’elle : « T’as pas envie de savoir… »

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S'il devait l'enlever ou non, il t'aurait demandé ça quelques minutes auparavant, quand tu as découvert l'ancre, les lettres, tu lui aurais dit oui. Mais après les explications, après qu'il ait dit de vive voix qu'il t'avait imaginé morte et que ça avait été sa façon à lui de le gérer, tu t'étais assouplie. T'étais plus calme, moins énervée, et plus compréhensive. Alors s'il voulait le garder c'était sa décision. La sienne, uniquement. T'allais avoir du mal à t'y faire, le regarder longuement pendant plusieurs secondes à chaque fois que tes yeux se poseront dessus lui, mais tu t'y habituerais. Tu t'y ferais. Du coup, ça en venait à toi, à en faire un sur la fesse, un 'Denys Zacharias', qui te fit dire qu'il voulait t'accaparer. Monsieur trouva une excuse toute faite, une que tu lui avais toi même sortit dans une de tes lettres, pour lui donner envie de toi, le chercher. Te faire un D dans le bas des reins, endroit bien choisi à l'époque, bien stratège, qui donnait du charme. Sur ces mots, il vint te tourner, glissant ses doigts le long de ton dos. C'est uniquement là que tu remarquais que tu étais toujours en sous vêtements. Sous la surprise, l'étonnement, la colère, t'avais oublié que tu étais en petite tenue. Mais pas là, ses doigts sur ta peau, qui vinrent se stopper et caresser le bas de tes reins. Tout contre lui, ton dos contre son torse, lui toujours en caleçon et toi en sous vêtements, tu pouvais sentir à merveille la bosse qui se formait entre ses jambes. Même bosse qui touchait tes fesses. Pourquoi j'ai pas envie de savoir ? Parce qu'à dire ça il était pas rassurant le coco. Je constate que t'a encore envie mais, t'es pas rassurant avec ta réponse Franchement, ça te faisait t'imaginer des choses vu ce qu'il disait, pas que des bonnes. Et ça allait pas raviver ton envie comme ça. Tu te retournes ainsi vers lui, pour lui faire face. Qu'est ce que t'as fait d'autres ? Je veux pas tu fasses des bêtises si je suis pas là pour t'en empêcher !

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  Et finalement, elle laissait ça à mon libre arbitre, la décision de l’effacer ou non, ce tatouage, son prénom, inscrit, gravé sur mon torse, et si je n’avais que des souvenirs brumeux du soir où je l’avais fait faire, l’idée de me faire charcuter pour me le faire enlever, clairement ça ne m’enchantait pas… D’une part, ça allait surement me coûter un bras et en plus, je risquais de douiller. Et puis, surtout, moi je ne voyais pas l’inconvénient de la chose. J’avais Ash dans la peau, désormais au sens propre en plus du sens figuré. Donc à moins qu’elle exprime clairement sa désapprobation et que ça soit effet douche froide à chaque fois, je n’y toucherais pas. Et c’était qu’elle semblait s’y faire, déjà un peu, même qu’on dérivait en plaisantant sur l’inscription qu’elle pourrait faire, sur sa propre peau, au creux de ses reins, endroit que j’avais toujours trouvé particulièrement sexy pour un tatouage féminin. D’ailleurs, je la fis virevolter, qu’elle se retrouve dos à moi, mes doigts descendant le long de sa colonne, profitant de sa petite tenue et de la vue que j’avais sur sa chute de reins justement. Et il ne m’en fallait guère plus pour raviver mon envie, rapprochement écourté tout à l’heure, j’étais bien sur resté sur ma faim de ce côté là… Sauf qu’Ash m’interrogeait sur les autres ‘bêtises’ faites en son absence. J’avais aucune envie de répondre à ça, voilà pourquoi je bottais en touche, réponse facile, affirmant qu’elle n’avait pas envie d’entendre ça. « Alexys va arriver bientôt… On est bloqués dans cet ascenseur, on vient juste de se retrouver… T’as pas plutôt envie que je fasse ça ? » Et mes lèvres se perdaient contre sa nuque, au creux de son cou, parsemant sa peau de baisers, espérant ainsi chasser son envie de m’interroger… Raté. Elle s’échappa à mon emprise, à mes baisers, pour se retourner, pour se retrouver face à moi. « Ok, je vais te raconter. » soupirai-je résigner. « Rhabille toi s’il te plait c’est de la torture… » J’avais trop envie d’elle et je savais d’avance que quand j’allais lui avoir confié mes deux nuits au poste, elle, elle allait surtout avoir envie de me tuer. « On va finir cette discussion dans le salon ? » Et j’essayais de ne pas trop laisser mon regard se perdre sur ses courbes joliment mises en valeur par sa lingerie, parce que sinon mini Denys n’allait jamais se calmer dans mon caleçon…

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Hj : avec nos flooderies j'allais oublier de poster les rep que j'ai préparé tiens

L'eau avait un peu coulé sous le pont. Comprenant ce qui l'avait poussé à faire ce tatouage, puis t'en voulant surtout, tu t'étais calmée net. Tu n'avais plus envie de lui faire des reproches, de le réprimander. Ton ton de voix était plus calme et tu lui disais que s'il voulait le garder, c'était son choix, s'il voulait l'enlever, c'était aussi le sien. Tu n'avais pas à décider pour lui. C'est sa peau, ses décisions. T'allais pas lui faire la gueule éternellement, de toute façon tu ne lui faisais même pas la gueule actuellement. Puisque tu rigolais à nouveau avec lui, suite au D qu'il souhaitait que tu fasses dans le bas des reins. Ce même tatouage que tu avais lancé l'idée dans vos échanges de lettres et qu'il n'avait pas oublié apparemment. Puis tu le sentais d'humeur joueur à nouveau quand il te tournait, positionnant ton dos contre son torse, mais la discussion qui suivit, ne te donnait pas envie de reprendre ce qui avait commencé en rentrant dans cet ascenseur. Il pouvait pas te dire que tu ne voulais pas savoir les autres bêtises et qu'il pense que tu allais lui sauter dessus encore. Toi là tu t'imaginais un tas de choses, qu'il se soit battu, qu'il ait prit de la drogue, qu'il ait couché avec une autre. Ouais non, ton envie c'était complètement évaporé. Pas pour lui en tout cas. Il appuyé sur le fait que Alexys allait arriver, que vos retrouvailles étaient trop récentes et que plutôt parler, autant faire autre chose. Suspense qui ne dura pas longtemps, quand tu sentis les lèvres du grec dans ton cou, déposant plusieurs baisers. Un court instant, tes paupières se ferment, profitant de ce doux contact, de lui. Des frissons sur la peau, tu apprécies grandement, te faisant presque avoir, avant de te raidir, t'éloigner de lui et te retourner pour lui faire face. Il comprit à ton regard que ça n'allait pas marcher, pas aujourd'hui, pas maintenant. Tu voulais des réponses, aussi mauvaises soient-elles. Récupérant tes habits, tu remettais le tout sur toi. C'est mieux comme ça ? dis-tu alors qu'il proposait de discuter dans le salon. Signe de tête positive, tu débloquais l'ascenseur en appuyant sur le bouton stop qu'il avait enclenché quelques minutes plus tôt. L'ascenseur se remit en route, ouvrit les portes et direction votre loft, tu te dirigeais vers la cuisine pour te prendre un verre d'eau. T'en veux un ? que tu demandes en attendant les explications, un peu craintive de ce qu'il va te sortir.

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