you're my soulmate — Amoureux ? Pas du tout, mais ça s'en rapprochait sûrement malgré nous. Disons qu'on était des meilleurs amis avec tous les bénéfices que cette relation peut avoir, sauf le côté soutien pour une autre relation. Il est hors de question que je soutienne la moindre relation qu'elle puisse avoir en fait, c'était moi et personne d'autre, c'est tout. Il n'y avait rien d'autre qui tenait là dedans. Et puis, ce soir, elle était avec moi. Elle avait réclamé mon retour et j'avais appuyé sur le champignon afin d'être à ses côtés le plus rapidement possible. Bon choix ? Je ne le regrettais aucunement à ce moment précis, post-orgasme. Forcément, elle venait de me donner du plaisir, comme elle seule savait faire et j'aurais été idiot que de le regretter. Tous deux nus dans ce lit, on s'octroyait quelques petits plaisirs, s'embrassant langoureusement pour faire redescendre la pression, des petits mots donnés par ci par là, comme à chaque fois. Enfin.. disons que ça changeait quand même un peu de d'habitude, puisqu'elle était vraiment, mais vraiment jalouse. Faut dire, ça faisait un moment que je ne m'étais pas lancé dans un truc avec une fille. Avec elle, la température montait vite, il suffisait qu'elle fasse son sourire en coin, avec le regard lubrique, pour que ça me donne envie de faire des choses très peu catholiques. Comme ce qu'on venait de faire. “Tout est mieux avec toi” L'amitié, le sexe, les moments passés ensemble. Ça restait la meilleure relation que je pouvais avoir et il était hors de question que je m'en sépare. “Willa.” corrigeais-je alors dans l'élan. Ouais, ça m'agaçait un peu qu'elle l'appelle par tout sauf son prénom. “D'accord. À condition que tu n'ailles pas à la croisière de ton cousin” Il est hors de question que j'aille au Laos sans elle en fait, tout simplement.

Ils avaient réellement le don de s'imposer des choses. De se donner des ordres pour satisfaire leurs propres envies et ouais, Camila lui soumettait alors l'interdiction de repartir en road trip avec une nana lambda. Et puis dans le fond, elle ne devait pas être si importante que ça puisqu'il n'avait pas hésité plus que ça avant de finir dans le lit de la blonde. Probablement qu'il serait facile de la faire dégager en un temps record. Ouais, elle allait s'occuper de ça Camila. Faire en sorte qu'elle parte de la vie du dunster parce qu'il méritait mieux et parce qu'il fallait que les gens comprennent une bonne fois pour toute que la Wildingham, elle ne le partageait pas. Avec personne. C'était comme ça et ça ne changerait pas. "J'te le fais pas dire" qu'elle lançait d'un sourire se mordillant la lèvre. Willa. Mh, elle poussait un soupir se foutant pas mal du prénom de la dite gueuse. "Si tu le dis." Hors de question qu'elle fasse le moindre effort en l'appelant par son prénom. Puis Camila, ça l'agaçait de voir Pluton insister. Il était pourtant parfaitement au courant que c'était typiquement le genre de chose qui l'emmerdait. "Mh, t'es dur en affaire." Elle plaisantait passant ses bras autour de son cou, le fixant pendant quelques instants. "Mais deal. Je n'irais pas." Se mordillant la lèvre elle finissait par reprendre. "Sauf qu'il faut que tu me promettes que tu ne passeras pas tout l'été collé à son cul." Non mais parce que ça, elle ne l'acceptera clairement pas. Hors de question. A moins que la fille en question souhaite finir noyé dans un lac douteux du Laos.

you're my soulmate — C'était une relation un peu trop fusionnelle, je l'admets. Mais en même temps, ma vie serait tellement monotone sans Camila dedans. Disons qu'elle apporte la touche de peps qui me donne le sourire dès le matin. Sachant qu'on est comme les deux doigts de la main, c'était clairement un facteur important dans mon humeur du jour, de la semaine ou même du mois. Après tout ce temps séparé d'elle à cause du road trip, les retrouvailles étaient plus qu'explosives. Pas moins d'une heure après mon arrivée qu'on avait déjà passé les deux premiers orgasmes. Ouais, on était du genre rapide visiblement. Allongés ensemble sur ce lit, les baisers toujours aussi sensuels, on se mettait à discuter elle et moi, de tout, de rien. De Willa, de nous. Elle n'aimait pas Willa, je l'avais bien compris depuis le temps qu'elle ne cessait d'écorcher son prénom. Mais là, il était question d'autre chose. De cet été, du Summer Camp. Elle y allait, tant mieux. “Merci” Seulement, c'était à mon tour de faire des concessions. Ne pas être collé à son cul, ça allait être compliqué ça. “Ça va être compliqué Cam.. sauf si on a une chambre ensemble. Est-ce qu'on aura une chambre ensemble ?” Je la défiais presque du regard, histoire de voir si elle avait déjà des plans de ce côté là. Non mais parce que je savais à quel point elle pouvait être populaire au niveau des garçons, et je pouvais le comprendre. Mais je n'aimais pas la partager et il m'était impossible de me résoudre à la voir dans une autre chambre que la mienne.

Sûrement que c'était encore la jalousie qui parlait dans ce cas précis mais Camila, elle n'avait jamais su expliquer le pourquoi du comment elle étai comme ça avec lui. Disons juste qu'elle détestait le sentir s'éloigner, qu'elle haissait le voir loin et que ouais, ça lui faisait péter les plombs quand elle avait l'impression qu'il était en phase de la remplacer. Déjà qu'elle avait envoyé des infos à CS sur la fameuse Agathe pour lui enlever un maximum de crédibilité, il allait falloir maintenant qu'elle s'en prenne à Willa ? Bordel, Pluton ne lui laissait jamais le moindre répit. Mais dans le fond, elle comprenait. C'était normal qu'elles lui tournent autour, elle était d'ailleurs la première à le faire. C'était juste extrêmement emmerdant. "Est-ce que tu es en train de me faire du chantage ?" qu'elle ronchonne. Mon beau Pluton, fallait t'y prendre avant. Se mordillant la lèvre, Camila elle se rendait bien compte être dans l'impasse à ce moment précis. "J'ai déjà des plans.." Mais si avoir des plans signifiait qu'il allait devoir coller au cul d'une autre, elle était prête à faire des concessions. "Et si je passais une nuit sur deux avec toi ?" C'était un bon compromis non ? Et si elle en faisait, il fallait qu'il en fasse lui aussi en retour. Enroulant ses jambes autour de lui pour l'empêcher de partir, elle finissait par reprendre. "T'as rien à faire avec elle Pluton. Puis qu'est-ce que tu lui trouves déjà ?" Parce que si c'était une question de cul, Camila elle avait bien mieux à lui donner. Et il le savait. Alors c'était quoi ? Qu'il ne lui parle surtout pas d'amour, elle n'accepterait pas.

you're my soulmate — Je n'aimais pas quand on était loin et c'était bien pour ça qu'on était rentré à la vitesse éclair. Je n'aimais pas quand elle était avec un autre garçon ou encore quand elle s'amusait avec d'autres personnes que moi. Possessivité, jalousie, c'était tout le touintouin qui allait dans cette relation qui était presque malsaine au final. Ne vouloir accepter aucune autre relation mis à part la nôtre, c'était malsain. Mais on se contentait de ça, parce que ça nous convenait. “Peut-être” Est-ce que ça allait marcher ? J'en savais rien, j'attendais sa réponse.. qui ne tardait pas. Et elle ne me plaisait pas. Pas du tout. “Déjà des plans” grinçais-je entre les dents, non heureux de savoir ça. Avoir des plans, ça signifiait qu'elle parlait déjà Summer Camp avec d'autres personnes qui n'étaient pas moi. “Je sais pas, sûrement que j'aurai déjà des plans” Bien sûr que je le prenais mal. Et puisqu'elle avait déjà sa chambre avec quelqu'un, et bien j'aurai ma chambre avec quelqu'un d'autre et on verra comment se goupilleront les choses par la suite. Agacé, j'aurais bien aimé me défaire de son étreinte mais c'était quasiment impossible, ses jambes faisant office de prison autour de ma taille. “Je l'apprécie, c'est tout. Elle est drôle, sympa et c'est comme ça” Et puis ce road trip nous a vachement rapproché, collés toujours ensemble, découvrant des nouveaux lieux. Ouais, j'appréciais clairement Willa. Pas à en être amoureux, mais à vouloir partager plus de trucs avec elle.

Il avait pas le droit de tomber amoureux. Pas d'une de ces nanas qu'elle n'aimait même pas. Pour la simple et bonne raison que s'il le faisait, ça voudrait dire qu'elle devrait elle-même tirer un trait sur tout ça et non, dans aucun monde ça ne pouvait arriver. Alors ouais, peut-être qu'elle ne pouvait pas réellement l'en empêcher mais dans tous les cas, elle ferait tout ce qu'elle pourrait pour réduire à néant n'importe quelle forme de relation qu'il pourrai avoir avec une autre. "Oh donc tu le prends comme ça ?" Elle poussait un soupir pas spécialement heureuse de la tournure des évènements. Non mais là, elle était quand même en train de faire un compromis pour lui, pour lui faire plaisir, pour passer du temps avec sa personne et tout ce qu'il trouvait à faire était limite de l'envoyer péter. Forcément qu'elle le prenait mal. Déroulant ses jambes pour le libérer, elle le poussait fortement se libérant alors de son emprise sur elle. "Puisque Willa est si drôle, sympa et que sais-je d'autres, tu devrais aller la retrouver." Et elle se lève Camila attrapant un tee-shirt pour se recouvrir. La nuit pleine de promesse venait de tomber à l'eau en beauté. "Tu connais la sortie, pas la peine que je te raccompagne" Sèche et totalement froide dans ses paroles, elle se dirigeait vers sa salle de bain claquant la porte derrière elle avant de la verrouiller. Ouais, qu'il aille donc la retrouver sa Willa si parfaite. Là, elle n'était plus d'humeur à lui parler.

you're my soulmate — Faut croire que la soirée ne se déroulait pas comme espérée. Disons que ma jalousie maladive et la sienne faisaient défaut de nos retrouvailles. Et pourquoi fallait-il qu'on soit comme ça tous les deux, allant jusqu'à gâcher ce qu'on avait pour des broutilles au final ? Ça m'énervait, ça me gavait et bien des choses, mais je me contentais de rester dans ses bras, dans l'incapacité de bouger puisqu'elle m'avait emprisonné de ses jambes. “Tu veux que je le prenne comment ?” Mais mes paroles semblaient lui porter atteinte puisque finalement, c'était elle qui me repoussait - presque violemment - pour aller enfiler son t-shirt qui attendait sagement sur le sol de sa chambre. Et le fait qu'elle prenne la mouche comme ça m'énervait tout autant parce qu'elle savait qu'elle passait avant toutes les filles qu'il pouvait y avoir dans ma vie. C'était normal pour moi d'avoir donc la même chose de son côté. Mais visiblement, ce n'était pas son cas et voilà le résultat. Je soupirais en la voyant s'enfermer dans la salle de bains, complètement démuni. Et merde. Je connais la sortie ouais, mais je n'avais pas vraiment envie de m'en aller alors que nous étions tous deux en froid. Alors j'enfilais mon boxer et venais me poster devant la porte de la salle de bains. Enfin, à côté, mais je pouvais au moins lui parler. “Tu sais que dans le cas contraire, j'aurais tout envoyé valser pour prendre une chambre avec toi” disais-je posément, éclipsant totalement le cas Willa pour le coup, parce que je n'avais pas envie d'en parler. “Et en plus t'as pris mon t-shirt” Il était hors de question que j'en prenne un à son frère.

you're my soulmate — Il avait quand même le don de la repousser dans ses retranchements en un temps éclair. Et ouais, là, il la foutait vraiment en colère en fait. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle ne prenait pas la peine de répondre à sa question préférant quitter le lit, embarquant un tee-shirt et claquant la porte de la salle de bain lui indiquant bien d'aller voir ailleurs. Parce que Camila, quand ça n'allait pas dans son sens, elle montait vite dans les tours. Là, pour le coup, elle n'appréciait pas du tout. Mais comme ça, il ne lâchait pas l'affaire. Il venait se coller à la porte et elle l'entendait parler poussant un soupir. "C'est facile de dire ça mais j'te signale quand même que tu m'as fourni un "ça va être compliqué" comme réponse quand j'te demande de me réserver du temps." Alors c'était clairement pas le moment qu'il commence à faire le bon samaritain quand ce n'était pas le cas. Elle avait juste les nerfs Camila, elle se foutait du reste. Baissant les yeux sur le tee shirt qu'elle portait, elle le retirait sans attendre s'enroulant dans une serviette avant d'ouvrir la porte. Balançant le bout de tissu sur le sol, elle le regardait quelques secondes. "Tu peux t'en aller maintenant." Puisqu'il avait pu récupérer ce qui lui appartenait, il n'y avait plus rien pour le retenir. Tournant le dos, elle allumait l'eau de sa douche attendant que celle-ci chauffe sans lui accorder plus d'attention. Et ouais, c'était peut-être nul de se prendre la tête pour si peu mais quand Camila pétait les plombs, ce n'était pas à moitié.

you're my soulmate — Peut-être que ce n'était pas la meilleure façon de réagir face à une Camila de cette trempe mais qu'importe. Ça m'avait agacé qu'elle ait pensé à faire des plans avec un ou une autre quand je pensais qu'à elle pour tout l'été. Mais qu'importe de toute façon, tous les deux on aura nos propres fréquentations et basta. Tout ça, ça me faisait clairement chier et j'avais bien fait de lui faire comprendre. Sauf qu'elle prenait la mouche, s'en allant alors dans la salle de bain pour s'isoler. Récupérant mon boxer que j'enfilais, je la rejoignais, enfin au bord, à côté de la porte et je discutais avec elle au travers, si jamais elle daignait répondre. “Parce que je suis vexé que tu préfères accorder le plus clair de ton temps avec je-ne-sais-qui plutôt qu'avec moi. J'voulais que tu penses à moi avant de dire oui à ce quelqu'un d'autre” J'avalais ma salive, admettant alors ce que je pensais réellement. “Pour moi c'était toi et moi. Pas toi, moi et le voisin et l'inconnu rencontré au supermarché ou encore la barista de Starbucks.” Mais voilà, Camila elle tombait d'amour de tout le monde et forcément, je subissais tout ça malgré moi. Au final, elle finissait par ouvrir la porte pour me rendre mon t-shirt mais elle ne verrouillait pas à la fin, me laissant l'opportunité de la rejoindre si j'en avais envie. Visiblement, elle, elle n'en avait pas envie puisqu'elle m'intimait de partir. Encore. Je pénétrais dans la pièce et je m'approchais de la douche pour la regarder se laver. “Cam, j'ai pas envie de partir”

you're my soulmate — "Et je pourrais annuler n'importe quoi pour toi sauf que tu préfères me prendre la tête qu'écouter." Et puis lui, est-ce qu'il avait pensé à elle pendant son road-trip ? Est-ce qu'il s'était dit rien qu'une fraction de seconde que s'il attendait un peu elle finirait par répondre au téléphone ? Non. Il avait préféré partir avec Willo j'sais pas quoi plutôt que lui laisser un peu de temps. C'était trop facile de lui faire des reproches quand lui non plus ne la faisait pas passer en premier plan et ouais, c'était fatiguant. "T'es en train de me dire que je me tape tout le monde ?" Non mais qu'il soit clair dans ses paroles en fait parce que là, elle avait l'impression qu'il cherchait à insinuer des choses et ça ne lui plaisait pas du tout. N'importe qui pouvait la juger mais certainement pas lui. Il n'avait pas le droit de faire ça. Et puis merde en fait, qu'il s'en aille. Camila elle préférait lui tourner le dos laissant la serviette glisser sur le sol alors qu'elle s'engoufrait dans sa douche laissant l'eau chaude la relaxer. "Tu devrais pourtant. Peut-être que j'attends le réceptionniste, le plombier ou.. Oh non, mieux, la femme de chambre. Ouais j'me ferais bien la femme de chambre maintenant." Tu la sens l'ironie là ? Parce que ouais, c'est du sarcasme à l'état pure qu'elle envoie. Elle se fiche de ce que l'on dit d'elle Camila mais quand ça sort de la bouche de Pluton, ça prend toujours une ampleur différente et forcément, elle se vexe. Fortement.