you're my soulmate — Ce road trip avait bien assez duré et après l'échange de sms que Cam et moi avions eu, j'avais décidé de rentrer et Willa n'avait pas vraiment posé de véto donc on avait pris la route du retour. Bien évidemment, j'avais un peu appuyé sur le champignon histoire d'être plus rapidement auprès de ma meilleure amie. J'avais besoin d'elle au final et si je n'avais pas choisi sa personne pour ce road trip, c'est bien parce qu'elle n'avait pas répondu à mes nombreux appels. Mais du coup, après ces trois jours de route où on a quand même bien pris le temps de regarder les paysages qui s'offraient à nous, on était rentrés assez tard à Boston. Je redéposais Willa, l'embrassant afin de lui souhaiter une bonne nuit dans son lit, avant de m'excuser de pas pouvoir rester avec elle. Au pire, elle comprendrait que j'ai besoin de voir ma meilleure amie, non ? Alors j'avais repris la route pour me rendre à l'hôtel qu'elle squattait afin de me rendre directement dans sa suite. Ouais, elle avait bien de la chance d'être dans une famille qui gérait des hôtels mine de rien. Quoiqu'il en soit, je connaissais la route, pas besoin de passer par l'accueil pour demander où se trouvait-elle. Ascenseur et tout le tralala, je m'étais rendu devant la porte de sa suite, frappant à la porte. Bien sûr, j'avais pas été étonné de la trouver en sous-vêtements face à moi. Pénétrant dans la suite, porte refermée derrière moi, je venais immédiatement la prendre dans mes bras. Sans un mot, ni rien. J'avais juste besoin de sa présence.

Pluton était enfin rentré et Camila avait passé les dernières heures à chantonner comme si c'était la meilleure chose au monde. Clairement, la blonde ne pouvait s'empêcher de ressentir cette pique de jalousie à chaque fois qu'il n'était pas dans les parages. D'autant plus quand c'était pour passer du temps avec la "copine" qu'il s'était trouvé. Fort à parier que ça ne durerai pas longtemps, ou Pluton finirait par prendre peur ou Camila se chargerait elle-même de faire voler cette pseudo relation en éclat. Y avait certaine chose que la Wildingham ne partageait pas, le dunster en faisait partie. Premièrement parce qu'il était son meilleur ami et que pour ce fait elle voyait d'un mauvais oeil celles pouvant l'approcher. Deuxièmement parce qu'il était hors de question qu'elle fasse une croix sur les extras qu'ils s'accordaient sûrement trop souvent. Alors ouais, ce soir, la mission était de lui retourner le cerveau. De lui démontrer par a+b que Willy, Willow peu importe son prénom n'était absolument pas faite pour lui. Contemplant son reflet dans le miroir, elle approuvait elle-même le choix de ses sous-vêtements. Pseudo dentelle rose pâle dégageant une légèrement odeur de fraise, de quoi retourner la tête à plus d'un. A Pluton pour le coup. Et quand les coups contre la porte se faisait entendre, elle gambadait jusqu'à l'entrée sans perdre la moindre seconde. Camila, elle s'était assurée que son frère ne soit pas dans les parages pour la soirée et il était certain qu'il ne rentrerait pas, bien trop occupé avec Carter à s'abandonner à des plaisirs charnels. La même prévision qu'elle avait de son côté pou son dunster de meilleur ami et elle. A peine la porte avait-elle était ouverte qu'il venait l'entourer de ses bras. Cam, elle s'accrochait à lui comme si c'était la dernière fois déposant des baisers dans son cou. "Pars plus aussi longtemps sans moi." Surtout sans elle. Jamais sans elle.

you're my soulmate — J'étais de nouveau avec elle et c'était le principal. Quelle idée aussi de ne pas répondre à son téléphone au moment où j'avais le plus besoin d'elle ? Clairement, ce road trip était destiné pour être entre elle et moi, mais elle a foiré sa chance, préférant alors coucher avec qui que ce soit d'autre, s'amouracher d'un individu qu'elle connaissait à peine. Et ouais, j'avais contacté Willa pour la peine puisque ça lui apprendrait la vie. Et ce fut réellement le cas au final, puisqu'elle avait été jalouse, Cam. Elle était jalouse que je sois avec une autre qu'elle pour ce moment qui était, mine de rien, important pour moi. Bien fait, apprends à répondre au téléphone la prochaine fois. À peine j'avais pénétré la suite pour la rejoindre que mes bras entouraient son corps, mon visage s'enfouissant alors dans son cou afin de respirer son odeur naturelle qui m'avait manqué, mine de rien. Et ouais, elle faisait la même chose, preuve que je lui avais réellement manqué. Avec des baisers en plus sur ma peau, ce qui me fit frissonner un peu trop à mon goût, sûrement le manque de ce geste qui n'avait pas été fait depuis trop longtemps entre nous. Et c'était seulement en me décalant pour la regarder que je remarquais sa tenue, un peu légère pour le coup, mais je m'en fichais pas mal. “Promis” Enfin à condition qu'elle vienne au Summer Camp. Je ne savais pas trop si elle irait à la croisière de son cousin cet été, sachant que moi, j'y mettrai aucunement les pieds. “Tu m'as manqué” Et attrapant sa main, je l'attirais avec moi jusqu'au canapé pour m'affaler dedans, comme à mon habitude. “Je suis épuisé”

Dans la finalité, ça ne devrait même pas lui traverser l'esprit de s'en aller sans la prendre avec lui. Et quelque part, elle lui en voulait de ne pas avoir insisté, de ne pas avoir débarqué de nul part pour l'entraîner avec lui. Parce que peu importait ce qu'elle aurait pu être en train de faire à ce moment-là, elle aurait tout lâché pour le suivre. Camila elle lâcherait tout et n'importe quoi si Pluton le lui demandait. Est-ce qu'il s'en rendait compte ? Est-ce qu'il saisissait la force de l'attention qu'elle lui portait ? Parce que personne n'avait jamais eu le droit aux privilèges qu'elle lui accordait à lui. Il était au dessus de tout, sans conteste. "Toi aussi.." Main dans la sienne, elle le suivait jusqu'au canapé alors qu'il se laissait tomber dessus sans attendre. "Attends, viens, j'ai une meilleure idée." Le tirant avec elle, elle prenait cette fois la direction de sa chambre refermant derrière eux. "Enlève ton tee shirt et allonge toi sur le ventre." Le laissant obéir aux ordres qu'elle venait de donner, Camila attrapait une lotion sautant sur son lit pendant que le dunster prenait place. "Je t'offre un massage paradisiaque.. J'sais vraiment pas ce que tu ferais sans moi." Et maintenant qu'il était installé, elle venait s'asseoir sur ses fesses ouvrant le flacon versant alors dans ses mains une dose généreuse de produit. "T'es prêt à monter au septième ciel ?" qu'elle soufflait sans cacher la petite dose d'ambiguité qu'elle pouvait mettre dans ses paroles. Parce que Camila, elle n'avait de toute manière jamais caché que s'envoyer en l'air avec Pluton c'était sûrement son truc préférée.

you're my soulmate — J'aimais bien Willa, là n'était pas la question. Disons simplement qu'après tous ces jours passés ensemble, je pouvais de nouveau retrouver ma meilleure amie qui était de loin la personne la plus importante à mes yeux, maintenant que Neptune et Jupiter se sont faits la malle. Et ouais, il m'était vital de la retrouver une fois de retour à Boston. Ni une ni deux, j'avais fait le chemin jusqu'à chez elle, dans la suite qui se trouvait dans les derniers étages et j'appréciais très clairement ces retrouvailles. Même si bon, elle était en sous-vêtements et que je savais pertinemment ce qui se passait dans sa tête. Je passais outre, afin de passer un bon moment. Les mots de manque étaient prononcés et il était temps de se relaxer. Forcément, la première chose à laquelle je pense, c'était de me caler dans le canapé et ne rien foutre, bouffer, boire, qu'importe. Passer du bon temps avec elle, limite lui raconter tout ce que j'ai vu avec photos à l'appui. “Mais att-” Trop tard, madame avait une autre idée et elle m'avait tiré hors du canapé pour m'emmener dans sa chambre. Et non, j'étais pas forcément opé pour un délire sado-masochiste pour le coup. Mais je m'exécutais, parce que je savais qu'elle non plus. T-shirt au sol, je m'allongeais sur le lit, sur le ventre comme elle me l'avait demandé, et j'attendais. “Oh, un massage ? Bordel oui ! Je sais pas non plus à vrai dire” Tête calée contre mes bras croisés sur le lit, je la laissais s'installer sur mon corps et commencer à appliquer la lotion sur ma peau. Soupirant de plaisir en sentant ses mains se balader, m'octroyant alors quelques soulagements, je lui répondais “Plutôt deux fois qu'une ouais, fais moi rêver Cam” Et les yeux fermés, je profitais de ce qu'elle me faisait, ce qui était vraiment agréable pour le coup.

Est-ce qu'il fallait souligner qu'il avait eu l'air sceptique à sa demande ? Camila, elle levait les yeux au plafond, se demandant bien ce qui pouvait lui passer par la tête. Parce que clairement, elle avait presque l'impression qu'il s'attendait à ce qu'elle sorte le fouet et qu'elle lui fasse un remake de fifty shades, tranquille émile. Not gonna happened. Camila, malgré sa vie sexuelle palpitante, était plutôt du genre à faire les choses lentement, avec sensualité. C'était une charmeuse, pas une sauvage qui ne rêvait que de griffure ou autre connerie dans le genre. "Tu t'attendais à quoi ?" Elle poussait un soupir étalant la lotion sur son dos, laissant ses mains commençant à faire le travail. Le dos, la nuque, elle n'oubliait aucun endroit se surprenant même à sourire sous les soupirs qui pouvaient sortir de la bouche du dunster. "Je te fais rêver sept jours sur sept, vingt quatre heures sur vingt quatre." Sans prétention aucune. Et elle continuait pendant peut-être quinze, vingt minutes, allez savoir. Dans tous les cas, elle cherchait à le relaxer un maximum jusqu'à ce que l'ennui vienne se mêler à tout ça. Avait-elle déjà mentionnée à quel point elle pouvait trouver le dos d'un homme foutrement sexy ? Non mais parce que c'était le cas. Et maintenant que la lotion avait bien pénétrée sa peau, elle se penchait légèrement posant ses lèvres doucement sur le haut de sa colonne, descendant petit à petit sans la moindre gêne. Elle était comme ça Camila, elle savait ce qu'elle voulait et ne reculait devant rien pour l'obtenir. Puis pourquoi dirait-il non ? Il aimait autant qu'elle ce genre de moment.

you're my soulmate — Peut-être que ce n'était pas une pensée adéquate. Ouais, sûrement en fait. Camila, je la connaissais mine de rien et après tous les ébats qu'on a pu avoir elle et moi, il était clair que tout ce qui se rapportait aux pratiques dans le film de SM n'étaient pas de son ressort, loin de là. Elle était bien plus dans une approche sensuelle, sexy et tout le tralala. Pas d'objet contondant ou autre fouet. C'était ses mains, ses formes. Ses lèvres, son regard. C'était tout un ensemble qui pouvaient rendre fou un homme ou une femme. “Rien, rien” Qu'on laisse tomber cet écart de pensées et concentrons nous plutôt sur ces mains qui venaient s'approprier mon dos, faisant alors des mouvements bien agréables pour mes muscles endoloris par tous ces miles parcourus en voiture avec ma presque copine. “C'est pas faux” chuchotais-je presque, les yeux fermés, alors que j'appréciais ce qu'elle me faisait. Et combien de temps on restait comme ça ? J'en avais aucune idée mais au bout d'un moment, c'était les lèvres de la jeune femme que je sentais sur ma peau, et ouais, je tiquais, mais je ne bougeais pas. “Cam..” Je parlais, mais je ne bougeais pas, la laissant alors faire, n'ayant quasiment aucune force pour la repousser. Et puis.. pourquoi la repousser après tout ? Elle et moi savions pertinemment que ce moment serait bien, comme à chaque fois. Rien qu'à l'idée de la suite, je sentais le sang affluer un peu trop rapidement entre mes jambes.

Elle l'entendait murmurer son prénom et pourtant ne bougeait pas. Continuer à explorer son dos de ses lèvres, remontait jusqu'à sa nuque, venait se loger dans son cou avec douceur. Camila, elle savait comment faire monter l'envie et clairement, elle savait se servir de ses atouts. Puis dans le fond, il n'opposait aucune résistance. La simple manière dont il avait prononcé son prénom prouvait qu'il avait capitulé. Approchant sa bouche de son oreille, elle venait lui souffler quelques mots. "Retourne toi" Et il n'en fallait pas plus pour qu'il s'exécute. Se surélevant légèrement pour le laisser faire, elle ne pouvait s'empêcher de sourire une nouvelle fois devant l'effet qu'elle pouvait lui faire. Clairement, il ne pourrait jamais dire qu'elle ne l'attirait pas. Son corps le trahissait complètement. Et maintenant qu'ils étaient face à face, elle repartait à la conquête de sa peau, embrassant son torse sans délaisser la moindre parcelle, remontant doucement pour dessiner la ligne de sa mâchoire avant de finalement s'attarder sur ses propres lèvres. Bien sûr qu'elle le désirait, il lui avait manqué et maitenant, elle le voulait dans sa forme la plus naturelle qui soit. "Je sais que tu as envie de moi" C'était un fait. Une affirmation. Et fallait juste qu'il se laisse aller en fait parce qu'elle n'allait pas lui mâcher le travail. "Et tu sais aussi qu'on va passer un bon moment." Parce qu'ils avaient l'habitude et qu'ils connaissaient parfaitement le corps de l'autre alors forcément ça aidait à prendre son pied à chaque fois. Reposant ses lèvres sur sa peau, elle descendait jusqu'à son short défaisant la pression, laissant ses mains s'aventurer à l'intérieur de son caleçon, le même petit sourire collé au visage.

you're my soulmate —

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