you're my soulmate —

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Fallait toujours que ça soit pire qu'intense avec lui. Et à chaque fois c'était la même chose, elle enchaînait les orgasmes perdant complètement la tête venant en redemander à peine remise de ses émotions. Y avait cet espèce d'esprit de possession entre les deux, incapable de laisser l'autre réellement partir, à vouloir s'approprier plus que de raison. Et même quand l'un tentait d'être raisonnable, l'autre revenait à la charge les empêchant de réellement tirer un trait sur tout ça. Parfois, Camila, elle flippait. Elle se disait qu'un jour, il finirait par s'en aller pour vivre une réelle histoire avec une autre et elle n'était pas prête pour ça. Pas prête à le laisser partir, pas prête à se passer des caresses multiples et des baisers. Preuve étant que même après avoir atteint le septième ciel, ils étaient incapable de se décoller l'un de l'autre. Les lèvres de Pluton venait retrouver sa peau remontant de sa clavule à son cou, passant lentement sur sa machoire avant que leurs bouches ne se rejoignent une nouvelle fois. Alors quand il l'entraînait avec lui s'allongeant sur le matelas, elle se laissait faire continuer à l'embrasser comme s'ils étaient un vrai petit couple venant de faire la chose la plus normale au monde. Parfois, la limite semblait presque infime entre les deux mais tant qu'ils continuaient à se comprendre, les choses ne devraient pas vraiment poser de problème dans la finalité. Lâchant ses lèvres pour récupérer un peu de souffle, elle venait enfouir sa tête dans son cou, restant tranquillement allongée sur lui sans dire le moindre mot pendant les premières minutes. "Je t'aime, tu le sais ça ?" Bien sûr qu'il le savait. C'était pas nouveau de toute façon.

you're my soulmate — Toutes les bonnes choses ont une fin et malheureusement, ce moment ne faisait pas exception. Tous deux essoufflés, avec des étoiles dans les yeux, on restait proche, comme si on ne voulait absolument pas se lâcher, rompre le contact qu'on venait d'établir. On venait d'atteindre l'orgasme, parce qu'elle était incapable de se tenir. Elle était incapable de me laisser vivre ma vie amoureuse sans s'en mêler, sans venir réclamer mon corps encore et encore. Je pouvais la comprendre, elle aussi était atteinte d'une certaine jalousie. Il ne fallait pas qu'elle se mette à fréquenter un homme face à moi, sinon j'entrais en action, qu'importe les conséquences. Alors ouais, notre relation était étrange à comprendre, mais on se complaisait comme ça et c'était parfait comme ça. Mes lèvres redécouvrant sa peau, je venais m'emparer de ses lèvres, l'attirant avec moi pour s'allonger ensemble sur le lit, continuant de se prodiguer des plaisirs avec la bouche. Mes mains dans son dos caressaient doucement sa peau alors qu'elle venait enfouir son visage dans mon cou, et j'en faisais de même. La pièce sentait le sexe mine de rien, tant nous avions été sauvage tous les deux. Mais qu'importe, demain, ce sera un autre jour et on profitait tous les deux de ce moment de retrouvailles. “Je sais, moi aussi” Une de mes mains redescendait alors à ses fesses, les malaxant alors que je continuais d'embrasser son cou. Puis dans un élan, je nous fis rouler sur le côté afin d'être au dessus d'elle, redressant la tête pour plonger mon regard dans le sien. “Tu m'aimes tellement que tu veux pas me partager” disais-je, totalement sérieux. C'était vrai, elle voulait pas me partager mais elle se partageait avec tout le monde. Je voulais pas la partager mais je me partageais avec tout le monde. Ouais, cette relation était clairement étrange.

Elle l'aimait tellement par moment Pluton que ça en devenait ingérable. En résultait des crises de jalousie trop conséquente par moment et un désir de possession qui dépassait les limites. Camila, elle refusait tout simplement que quelqu'un d'autre qu'elle puisse l'avoir de la manière dont elle l'avait. Terriblement égoïste et absolument pas fairplay venant de sa part mais elle s'en foutait Camila. Elle s'en foutait parce que c'était la vérité. Parce qu'elle détestait le partager et que si elle avait réellement le choix, il était sûr et certain que jamais elle ne le laisserait s'en aller. L'embrassant de plus belle, elle cherchait à se l'approprier comme elle l'avait toujours fait, sans la moindre gêne, sans le moindre problème. Et le dunster les faisaient rouler se retrouvant alors au dessus d'elle, yeux dans les yeux. "Exactement. Et tu me laisses faire parce que tu sais que c'est mieux avec moi." C'était pas une question d'être imbue de sa personne ou quoi. De toute façon, Camila n'avait jamais eu la prétention de se croire au dessus des autres. Disons juste que pour le coup, elle savait juste qu'elle lui offrait bien plus que ce que quelqu'un d'autre lui donnait. Des ébats mouvementés et orgasmiques et une liberté conséquente. Alors qui pourrait lui donner mieux que ça ? Probablement personne. "Tu ne pars plus jamais avec l'autre là." Pas comme ça. Pas plusieurs jours. Pas en laissant Camila seule. Parce qu'elle n'avait vraiment pas appréciée. Parce que ça l'avait mise en colère sur le moment. Parce qu'elle avait eu envie un million de fois de faire péter cette relation idiote depuis. "Jamais" qu'elle murmurait une nouvelle fois venant récupérer ses lèvres avec douceur.