La soirée commençait parfaitement bien, je retrouvais les personnes que je voulais absolument voir, j’étais magnifiquement bien accompagnée, le tout dans une tenue à faire pâlir de jalousie certaines invitées. Rien ne pouvait être plus parfait. Enfin ce n’était pas forcément le gars pour un des jeunes hommes ( Gautier ) qui s’installait à la table. On ne pouvait vraiment pas dire que ce bal l’emballait autant que les autres, pas très enjoué, et pour l’instant, sans sa cavalière. « Bonsoir. » répondais-je poliment avant de le voir s’installait à la table. Je profitais de ce début de soirée pour être avec ma cousine Avalon, je savais que je finirais le reste de ma soirée avec mon attention sur James. « Pas de jalousie, on est toutes les deux superbes, c’est de famille. » Modestie du soir, bonsoir. J’étais loin de me trouver comme une belle jeune femme, je savais que je possédais de beaux atouts, mais je n’en jouais que très peu. Je présentais mon cavalier que je tenais à son bras, à ma cousine. Mes joues rougissaient dès qu’elle évoquait le fait d’avoir déjà parler de lui. J’étais plutôt du genre timide en matière d’hommes, surtout sobre, je ne me sentais pas des plus à l’aise à ce moment précis. On se connaissait à peine avec James, j’étais bien à ses côtés pour les moments passés ensemble. Mais en aucun cas je ne voulais précipiter les choses. J’espérais maintenant qu’il ne prenne pas à mal le fait d’avoir déjà parler de lui à ma cousine. Puis c’était au tour du cavalier d’Avalon de se présenter, Hugo, et c’est ma cousine qui enchainait avec la nôtre. « Ravie de rencontrer le charmant cavalier de ma cousine. » J’étais toute souriante en disant cela. Par contre, dans mon souvenir le cavalier de la Quincy dans notre discussion ne portait pas ce prénom. Je penserais à l’avenir à lui demander ce qu’était devenu celui qui devait venir avec elle. J’attendais patiemment les présentations avec le jumeau d’Hugo, on pourrait peut-être l’aider à passer une bonne soirée. Qui savait.
Maintenant que j’avais fait le tour de notre table, je pouvais profiter de James pleinement. Je ne lâchais pas son bras, on savait jamais qui pouvait tenter de venir me le voler. « Je pense que l’on ne pourra pas faire pire comme danse. » Rien que le souvenir de cette soirée me faisait rire, cette danse dans ce bar était juste catastrophique. « J’en serais enchantée de cette danse. » Cette soirée était comme dans un conte de fée. Je remerciais d’avance James pour cette future danse d’un bisou rapide sur la joue. Je lui montrais notre table pour aller rejoindre le jumeau d’Hugo pour aller s’assoir. Si je voulais tenir sur mes talons toute la nuit, autant reposer mes petits petons dès le début. Puis vient l’invitation à boire un verre d’Hugo. « Je suis pour un verre aussi ! Je pense qu’il faut aller au bar non ? » Il ne me semblait pas avoir vu de serveur pour les tables. Je me penchais vers James pour lui parler directement au creu de l’oreille. « Pour ce qui est de se tenir loin du champagne c’est raté. Tant qu’on ne finit pas avec la bouteille, tout devrai bien se passer. » j’accompagnais ma phrase d’un petit clin d’œil. « Trinquons alors ! » ma cousine était emballée, et moi aussi.

“Mon chien à mangé mon devoir”
C’est ce qu’on peut appeler, pire excuse de tous les temps. La chose que sortent les enfants, quand ils sont à la petite école, pour se sortir d’une mauvaise passe, ou d’un devoir non rendu. Toi… c’est exactement la vérité.
Ton chien n’a pas vraiment mangé tes devoirs, il a préféré s’attaquer au pantalon de ton costume. Celui la même que tu te préparait à porter en sortant de la douche, et que tu as laissé sur ton lit.
Oh bien sure, ce n’est pas le comportement habituel de Brutus que de s’attaquer à tes vétements. Et il ne l’a pas fait depuis quelques années, depuis que tu lui as appris les bonnes manières.
Sauf que ce soir, c’est différent. Tu lui as refusé la longue balade dont il a l’habitude, pour être à temps pour ta soirée, alors il s’est vengé… sur le pantalon de ton costume.
Foutue clebs !!
Après l’avoir réprimandé un bon coup, et mis dans sa niche sur le balcon de ta chambre, tu l’as fermé d’un coup, mis un jean et un pull, et tu es sortir a la recherche d’un endroit encore ouvert pour louer/acheter un remplacement au vêtement souillé, déchiré, et plein de baves.
Ce n’est qu'à mi-chemin quand tu as voulu atteindre ton portable, pour composer un message à ton cavalier, que tu t’es rendu compte de l’avoir oublié chez toi.
La soirée, n’aurait pas pu être pire. Et elle n’est même pas commencé!!
Rageant, tu entre dans ton appart, et te diriges vers ton téléphone. Un SMS pour ton colocataire à qui tu demande de divertir Alexander, un SMS à Alexander. Un passage rapide sous la douche, et ton nouveau costume dans un record de rapidité, tu arrives à tout faire en 10 minutes, et il t’en reste 5 pour arriver au bal… 15 minutes, que ton cavalier t’a alloué.

C’est avec un sourire que tu te rappelles le jeune homme timide que tu as approché au Starbuck, après plusieurs semaines à le regarder servir du café. Non pas que tu le stalk, ou quoi que ce soit. Juste, depuis qu’il a été embauché au Starbuck, tu as remarqué son charme discret. Tu t’es assuré qu’il partageait ton amour pour la testostérones, après avoir vu le regard non partagé qu’il lançait à un gringalet brun. Et un matin, tu lui as lancé un regard appuyé, et un sourire en coin. Un autre, tes doigts ont effleuré les siens, en prenant ton gobelet. Puis tu as commencé à demander de ses nouvelles. Pour finalement, lui demander s’il avait un cavalier pour le bal.
…
Jusqu'à ce que ce putain de cabot, te machouille la jambe de ton pantalon, anéantissant par la même occasion l’image du ponctuel, que tu entretiens en temps normale.  

“Je t’ai manqué ? ” souffle tu à son cou. Tu t’es approché silencieusement, derrière lui, et t’es penché pour que ton chuchotement ne soit audible qu’à ses oreilles. N’étant pas encore certain que cette méthode, ce grand numéro de charme que tu sors, va amadouer ton nouvel ami, tu souris pour alléger le ton de séducteur que tu viens d’utiliser.
Te redressant, tu te mets à saluer ceux déjà présent à la table.... reprenant lentement ton souffle.

IN

Tu quittes la table huit après avoir dit bonjour à Anja et Noora. Tu y as croisé ton ex Jonathan, c'était bizarre. Tu ne voulais pas forcément le voir aujourd'hui, tu ne veux rien avoir à faire avec tes anciennes aventures ce soir. Tu n'as absolument rien contre lui, tu l'apprécies toujours, mais ce soir, tu ne penses qu'à ton cavalier. Tu décides d'aller voir Erin à la table treize, Erin avec qui tu t'entends de mieux en mieux, et à une rapidité hallucinante. Tu vois la belle Dunster et tu fais signe alors que tu t'approches. "Bonsoir tout le monde." Tu lances à tout le monde. Tout à coup tu reconnais quelqu'un. Alexandre. Le même Alexandre de l'ascenseur. Malaise. Tu ne sais pas quoi dire, ni quoi faire. Alors tu lui souris et lui fais un signe de tête, amicalement. Comme à Jonathan plus tôt. Et tu reportes ton attention sur la jeune youtubeuse. Tu plantes un bisou sur sa joue, souriant. "Je voulais venir te faire un petit coucou. Tu es vraiment magnifique." Tu lui dis sincèrement avant de dégainer ton téléphone. Tu te mets derrière elle et tu fais une grimace. "Attention selfie !" Tu dis avant de prendre la photo. "Je te l'enverrai, nos fans vont adorer." Tu dis en riant avant de te redresser. "Je te laisse, je venais juste te dire bonsoir. Passe une bonne soirée et fais attention à toi." Tu lui lances avant de retourner vers ta table.

OUT

@Erin H. Duncan @Alexandre C. Chevalier

Ton regard, un moment posé sur ton cavalier, daigne finalement passer sur les autres convives de la soirée. Depuis ton arrivé, tu ne t'es pas du tout concentré sur la décoration, les lumières ou le théme qu'on t'as déja annoncé. Tu t'es juste précipité vers le numéro de table dont tu t'es rappelé.
Maintenant que tu es assis. Que tu respire à nouveau normalement, tu pose nonchalamment une main sur le dos de la chaise d'Alexandre, et te calme, petit à petit, l'écoutant te répondre, ton attention encore complètement dédié au jeune homme, qui te fais tant d'effet, dans son costume.
Te detester ? Aussi tôt dans la relation qui n'existe même pas vraiment? Ton sourire en coin a l'air de lui réponde "Attends un peu..." Mais tu ne dis rien, levant ton verre à sa suite : "Au feu et à la glace" ajoutes tu, décidant que tu n'allais pas partir dans un plaidoyer sur comment ton chien t'as ruiné la soirée. Préférant partir sur les bonnes bases : l'alcool. Alors quand il te reproche de lui avoir fait perdre du temps, tu te tournes légèrement vers lui, prends son menton entre tes doigt, et doucement dirige son visage. Caresse aérienne qui ne s'attarde pas. Jusqu'a ce que vos yeux se rencontrent "Ne t'inquiéte pas pour ça" Promet tu.
Tu brises vite le charme.
Rien ne vaut les moments éphémères de flirt, qui laissent l'autre totalement insatisfait, frustré. C'est encore plus enivrant quand on se retrouves sois même dans le même état.

Reportant ton attention vers le reste de la table, tu salue ton colocataire @Gautier Blackburn et son frére @Hugo Blackburn en levant ton verre à leurs direction. Salue @Avalon E. Rhodes que ton cavalier te présente. Et lorgne sur un blond (@ASPEN S. LANCASTER) qui vient à votre table, saluer le dit cavalier.

Avec James, nous allions quitter la table pas très longtemps, le temps d’aller se chercher un verre et de croiser quelques personnes. Avant cela, Aspen passait pour me faire un coucou, un geste que j’appréciais grandement. « Avec ce costume, tu vas rendre folle tes fans ». Je lui rendais son bisou sur sa joue aussi amicalement que possible. J’adorais Aspen et j’avais hâte de tourner ce vlog avec lui. Il me donnait un grand coup de main pour accélérer ma chaîne, on se faisait une publicité mutuelle. Et on allait couronner avec ce vlog… et le selfie. Je sortais mon plus beau sourire, elle allait être canon sur les réseaux sociaux. Il s’en allait déjà, sûrement d’autres pesonnes à voir. « Des bombes bébés ! Profite de ta soirée aussi, amuse toi bien. » Je lui adressais un sourire tendre avant qu’il ne s’en aille. Puis on partait un court instant avec mon cavalier.

En revenant à cette table, nous étions passés du feu à la glace. Je revenais à cette table seule, pendant que James allait chercher une nouvelle boisson. Celle qu’on devait prendre, nous l’avions bu en retrouvant ma meilleure amie un peu plus loin. Enfin une meilleure amie, cela dépendait comment on voyait les choses. Les deux me prenaient pour une idiote, je le sentais très bien. Entre les lapsus, les comportements gênants. Alors oui, j’étais énervée à cause des deux étudiantes, mais pas que. Mon esprit s’embrouillait. Ma superbe soirée virait au drame. Sans attendre mon cavalier, je m’installais à la table, jouant nerveusement avec les plis de la nappe. Je n’avais pas réellement envie de jouer au kiss&drink, voilà pourquoi j’avais laissé mon cavalier au bar seul. Je cherchais le soutien de ma cousine, Avalon par le regard. Une façon à moi de lui dire « Sort moi de là » mais sans mot. Enfin, je me sentais coupable de faire cela, ma cousine se devait de passer le plus beau des bals. Nous avions fait tellement d’effort dans nos robes pour cette soirée. Quelques jours auparavant on en rigolait chez elle, avant que je ne lui demande quoi faire pour mon géniteur. Je préférais baisser les yeux, réfléchissant à la suite des événements. Ils voulaient du jeu, j’allais leur en offrir. Seulement, j’étais incapable de me détendre. James revient à notre table avec nos verres. Souriant, je tentais un sourire en retour. Faible tentative. « Merci. » Le cocktail avait une très belle couleur bleutée, je prenais une gorgée dans ce cocktail. Effectivement, il était léger. Je n’étais même pas sûr qu’il y ait de l’alcool dedans. Je tentais de m’accrocher à une conversation. Mais je devais en avoir le cœur net. Je me penchais vers James pour lui parler doucement, mais d’une voix franche. J'aais beau avoir l'air d'une blonde, je faisais parti de celle qui savait être franche. « Tu vas me dire ce qu’il se passe maintenant, ou tu vas faire semblant encore longtemps ? » « Oui James, fini le game, assume un peu.» Qu’il ne s’inquiète pas, je commençais par lui, et je finirai par Elizabeth.

Mon côté naïve m’avait très souvent joué des tours. Déjà au lycée, je préférais m’en tenir aux études car j’enchainais les déceptions amicales. J’accordais bien souvent trop vite mon amitié et à ma confiance qui allait avec. Encore une fois je regrettais. Les avantages de ma confrérie c’était que nos études passaient avant tout, l’envie de se construire un avenir stable. Car au final, la seule chose dont je pourrais être fière dans l’avenir, c’était ma carrière que j’aurai obtenu seule, juste à l’aide de mon travail, de mes livres. Ma façon de penser était souvent assez contradictoire avec mes études. La biochimie était une science exacte, un domaine très terre à terre, des faits étudiés et approuvés, qui laissait peu de doute au hasard. Sauf que moi, j’avais une tendance rêveuse, à croire que tout le monde pouvait être beau et gentil. Rien d’exact en soit.

Quand je demandais enfin une explication, James posa sa main sur la mienne. Une main avec des tremblements moins présents. J’hésitais grandement à la retirer, mais je n’en faisais rien, je la laissais là. Seulement, ça ne changeait pas ce que je pensais, et ce n’était plus un geste tendre qui finirait par m‘adoucir. Plus maintenant. Nous parlions doucement, seul lui et moi pouvions s’entendre. Même si mon expression de visage ne cachait en rien, que ce que j’entendais ne me plaisait pas. Bien au contraire, j’apprenais qu’effectivement James et Elizabeth se connaissait. Mon ressenti ne m’avait donc pas trahi. J’avais bien fait de me faire confiance pour une fois, et de lui demander ce qu’il se passait. J’aurai préféré que cela s’arrête là. Je cherchais quoi répondre, mon cavalier ne m’en laissa pas le temps et enchainait ses explications. De mieux en mieux, les deux étaient sortis ensemble dans le passé. Inconsciemment, je retirais ma main qui était encore en dessous de la sienne. Même si là, je ne savais pas quoi faire de mes mains, je croisais les bras, mes cheveux tombant sur le devant, j’en profitais pour jouer avec la pointe de mes cheveux nerveusement. Au moins comme ça, j’étais sûre qu’il ne pouvait plus tenter d’approche. Il partait dans un long monologue sur lui, Elizabeth, son histoire. En temps normal, j’aurai été touché. Enfin ça me touchait clairement. Seulement, une partie de moi me faisait également réagir sur le fait que si je ne lui avais pas demandé, je n’en saurais toujours rien maintenant. Qui me disait qu’il n’était pas encore en train de mentir pour adoucir la situation, de le prendre en pitié ? Je ne savais plus qui croire en ce moment même. Même moi, je n’étais plus sûre de ce que je devais penser. « Si je ne t’avais pas demandé… tu ne m’aurais rien dit n’est-ce pas ? » Plus une affirmation qu’une question, j’en connaissais déjà la réponse. Je supposais qu’il aurait aimé que je réagisse sur son histoire, mais ce n’était ni le lieu ni le moment. La question n’était plus de savoir qui il était dans le passé, mais qui était mon cavalier pour ce soir. « Tu sais quoi ? J’aurai du apprendre à te connaitre plus avant d’accepter cette invitation pour le bal... » Je me sentais un peu fautive d’avoir acceptée de venir avec quelqu’un que j’avais connu en une heure. Ce qui était fait était fait, j’étais là avec lui. « … mais si tu te sens autant soulager, je vais vous aider à vous revoir, encore une fois. » Je terminais mon verre d’une traite, me levant de cette table. Heureusement qu’il n’y avait peu ou pas d’alcool dans ce verre. La soirée touchait à sa fin pour moi, je comptais rentrer à pied, histoire de prendre l’air jusque l’appartement.