Bambi n'avait pas manqué de comprendre que Ciarán voulait lui faire plaisir et cela la fit littéralement ronronner entre ses bras. Je vais avoir du mal à quitter tes lèvres si tu le fais... Le goût du miel avait toujours été son petit péché et le sentir contre les lèvres de son cher et tendre ne serait qu'un appel à ses baisers. Un appel auquel elle aurait bien du mal à résister, tout comme à l'appel de son corps à l'heure actuelle. Jusqu'ici l'italienne était restée étonnement sage, elle qui séduisait pourtant si bien avant de le connaitre. Mais avec lui, elle voulait que ce soit différent, à part. Aussi, lorsqu'il cessa un instant ses caresses pour murmurer quelques paroles, lui laissant le choix, Bambi esquissa un sourire, caressant sa joue avant de se pencher à son lobe d'oreille qu'elle se permit de mordiller avec malice : mais moi je te veux Ciarán...

Rien ne t'oblige à les quitter. As-tu dit joueur, charmeur. En attendant tu avais le sentiment que vous vous étiez un peu trop chercher pour rester sages, à tel point que tu avais voulu éviter le point de non retour sans avoir le consentement de Bambi. A sa simple réplique, tu n'avais plus hésiter. Voilà qui était un bon moment. Vous n'aviez nullement prévu de faire de cette première fois dans un cadre spécial pourtant ça l'était. Loin de vos maisons respectives, après une soirée lourde en émotions, dans un hôtel digne de ce nom, dans un bain vanille/monoï. Tant de détails que tu n'oublieras jamais. Vos corps ne faisant plus qu'un parlait pour vous. Ton corps parlait pour toi. Tu n'avais peut-être jamais autant été en phase avec une nénette, preuve que les sentiments changeaient beaucoup de choses en la matière. Après une douche des plus sensuelles, vous en étiez sortis glissés dans vos peignoirs brodés selon le logo de l'hôtel. Lui volant un baiser en l'entourant de tes bras tu as fini par lui dire. Tu m'as donné faim. Vous faisant marcher comme tes pingouins tu ne quittais plus la belle italienne.


@Bambi C. Corleonesi

Et le fait est que Bambi ne les avait pas quittées. Les lèvres et le corps de Ciarán l'avaient appelée à mille folies dont elle se souviendrait à jamais, elle le savait. En tout cas, elle découvrait ce que le terme faire l'amour signifiait et tout son être en fut incroyablement bouleversé. Le jeune homme était bien le seul à avoir accompli un tel exploit si bien que prolonger le plaisir avec une douche sensuelle, où leurs rires et leurs baisers se mêlèrent encore un peu fut une évidence. Ciarán l'entoura bientôt de ses bras alors qu'ils venaient tous deux d'enfiler leurs peignoirs brodés, et ils marchaient façon pingouin jusqu'au lit alors qu'il énonçait sa faim. Toi aussi tu m'as donné faim... on va regardé la carte du roomate service attends ! s'exclama-t-elle en se penchant légèrement pour l'attraper, sans quitter une seconde les bras du jeune homme. Elle en était bien incapable en vérité. Ce petit cocon protecteur dans lequel ils se trouvaient était merveilleux. Après avoir embrassé l'une de ses mains elle murmura : je me sens bien avec toi...

Ce moment avec elle dans cette salle de bain, c'était forcément un moment que vous auriez fini par vivre un jour ou l'autre. Comme ça ou autrement mais ce qui était certain, c'est que ça complétait votre relation, votre lien. Tu avais couché avec pas mal de filles, simplement parce que la sexualité faisait partie de la vie, et que tu n'étais pas dans l'attache affective et sentimentale. Avec Bambi ce moment avait été différent, très plaisant certes mais différent plus complet. Connexion du corps, du coeur et de l'âme certains diront. Soit. Toi tu savais seulement que jamais tu n'avais ressenti ça et ça te suffisait. Fais toi plaisir. Si je jette ce que Patty nous a mis en boîte, elle serait capable de le ressentir. As-tu dit alors que cette simple idée te faisait sourire. Bon sang que cette femme était un pilier à ta vie. Le seul certainement. On est deux. As-tu dit en caressant sa joue délicatement. Bon sang, que tu ne regrettais pas d'avoir céder.

Les boîtes de Patty ! Bambi était tellement perturbée en partant de chez cette femme formidable qu'elle en avait totalement oublié les restes de mets tenant dans plusieurs boîtes tupperware. Ciarán les avait embarqués et pour le coup, l'italienne n'y pensait plus du tout. Autant dire qu'elle envoya valser la carte du roomate service, presque honteuse, avec une petite grimace mêlée à un sourire en se tournant vers son cher et tendre, sans vraiment se séparer de lui. J'avais totalement oublié qu'elle nous avait mis ça dans des boîtes ! On va les finir bien sûr, hors de question de jeter... puis on peut prendre quelque chose à boire dans le mini bar fit elle valoir dans un petit clin d'oeil, déposant sa main sur celle de Ciarán en lui offrant un tendre sourire, suivi d'un beusou sur le bout du nez. Ça me rend encore plus heureuse que tu le sois aussi...

Room service demain matin à la première heure. T'as à peine manger en plus. Pas sûr qu'un de vous trois ait mangé convenablement ce soir d'ailleurs. Mais Bambi n'avait pour le coup rien manger, et peut-être que tu lui un peu volé ton appétit et puis à y ajouter cette conversation qui l'avait bouleversé, il n'y avait plus de quoi s'étonner. Tu nous sers à boire ? Je m'occupe des boîtes. Volant un baiser à ses lèvres, tu as récupéré le sac de Patty avec votre dîner certainement encore chaud, et la bûche qui te faisait follement de l'oeil. Une fois installés, tu l'as regardé avant de dire. Je sais qu'elle t'a rien dit et que tu meurs d'envie de savoir. Alors demande le. Oui ce serait carrément déplacé de ta part de ne rien dire. Tu avais dit Patty que Bambi était la demoiselle tu réveillon, qu'elle était ta chérie, à l'inverse Bibi ignorait le lien à Patty, et ça restait important.

@Bambi C. Corleonesi

Tu sais d'ordinaire j'ai un bon coup de fourchette je vais survivre ! Mais j'aime l'idée du roomate service matinal... ronronna-t-elle joyeusement, avant de se mettre légèrement à tousser une fois que son cher et tendre fut un peu éloigné. Normal, l'effet de son traitement faisait un peu moins effet et discrètement, elle reprit un comprimé avec une gorgée d'eau, pour mieux sortir deux canettes de coca bien fraiches. Ce n'était peut être pas la meilleure des boissons pour faire honneur à la cuisine de Patty mais d'une part Bambi adorait ça, et il valait mieux éviter l'alcool juste après la prise de son traitement. Elle mit en place les deux canettes sur la petite table de la chambre tout confort, avant que Ciarán n'installe le reste et ne la gâte niveau odeur. L'italienne allait proposer de servir au moment où il posa sa question, impliquant qu'elle relève un regard interrogateur vers lui. C'est marrant je me serais pas permise d'en parler ou de te questionner là dessus mais puisque tu lances toi même le sujet... Patty, c'est ta maman adoptive ?

Tu as entendu sa toux, et tu y as prêté l’oreille pour simplement t'assurer que ça ne durerait pas. Perplexe, tu t'es contenté de récupéré les boites jusqu'à finir par la retrouver en installant le tout. Optant pour du coca, tu n'as rien ajouté, pensant qu'elle laisserait le champagne pour plus tard, vous qui en étiez ravis en arrivant. Vous avez fait connaissance, peut-être même un peu trop d'ailleurs. J'en aurais jamais parlé sitôt sinon, je le reconnais, c'est pour ça que j'ai été surpris et que j'ai pas su lui dire tout de suite qu'on était ensemble. Rien que tout les deux, sur la même longueur d'onde tu te permettais de la rassurer une fois de plus sereinement et surtout d'être vrai avec elle. Heureux hasard, certainement mais jamais tu n'aurais abordé le sujet toi-même sans cette soirée. La question directe de Bambi te poussa à faire un léger non de la tête. Non pas du tout. Enfin c'est plus compliqué que ça. J'ai été sous sa tutelle entre mes seize et dix-huit ans, et depuis on s'est jamais vraiment quittés. As-tu reconnu. Tu ne pouvais pas tout déballer ton histoire de vie comme ça. C'était trop lourd à porter. Trop lourd à avouer, trop lourd à entendre. Tu en avais presque honte. Elle dit souvent que je suis son fils de cœur, je la considère tout autant. Tu ignorais certainement choses comme son histoire d'amour avec ton grand-père mais oui Patty était comme une mère pour toi.

@Bambi C. Corleonesi

Bambi n'en fit pas mention et tenta d'être absolument naturelle après sa toux mais se rassura que Ciarán n'en fasse pas mention non plus. L'italienne n'oubliait pas qu'il était futur médecin lui aussi et qu'il avait certainement dû tendre l'oreille... une chance qu'il ne l'ait pas vue non plus prendre son traitement. C'était trop tôt pour lui en parler et elle ne s'en sentait pas le coeur. Trop d'émotion tue l'émotion, puis il parlait de lui, pas d'elle. Ne t'en fais pas je ne suis plus en colère. Ce n'était pas tant le fait que tu ne dises pas que l'on est ensemble qui m'avait chagrinée en plus... c'était d'être remise dans la case amie. Petite explication histoire qu'il ne s'en fasse plus, et Bambi prit même sa main afin de le rassurer définitivement là dessus, lui offrant son plus beau sourire. Ils avaient brûlé certaines étapes mais en sortiraient certainement plus forts que jamais, la brunette voulait le croire. En tout cas on sent beaucoup de tendresse entre vous... et Patty est une femme formidable. Je suis désolée que la rencontre imprévue t'aie gênée, mais je te remercie de me confier ça sur toi petit coeur...

Remise je sais pas, tu y as jamais vraiment été si tu veux mon avis. Confidence en vue. Oui depuis le début tu avais saisi que Bambi te faisait un effet... bizarre. Tellement bizarre que ça en a été un peu dérangeant pour toi qui ne connaissait pas tout ça. Tu avais vite su que ton objectif n'était nullement de la mettre dans ton lit, et en même temps tu savais qu'elle avais suscité quelque chose de particulier chez toi. Tu avais beaucoup de réponses à tes questions aujourd'hui. Visage détendu à sa réplique, tu savais que tu avais cette chance d'avoir rencontré cette femme, et au fond tu aurais aimé que Patty te sauve bien plutôt. Volant un baiser à Bibi, vous aviez fini de manger, avant de vous coucher comme un vrai couple, pour vous éveillez et profiter comme prévu du luxe ce cet endroit comme des amoureux égoïstes.

@Bambi C. Corleonesi