Bambi éclata de rire. Voyeur... Petit clin d'oeil. Il était bien le seul à pouvoir admirer son corps sous toutes les coutures sans même qu'elle en soit gênée, bien au contraire. Seul son regard lui importait, tout comme son avis d'ailleurs. Ce fut sans doute pourquoi elle serra la main de Ciarán dans la sienne avant de se coller effectivement à lui, son dos contre son torse. Il n'y avait plus de contact visuel et quelque part cela la dérangeait mais sûrement était ce à cause de leur dispute précédente, ce que l'italienne comprenait parfaitement. En revanche, elle prit comme un cadeau cette porte que lui ouvrit le jeune homme, lui demandant ce qu'elle voulait savoir de lui. Des choses simples... si tu as des passions en dehors de la médecine... si tu es tactile ou si tu préfères pas trop de câlins... ton dessert préféré ? Et ce que tu voudras bien me confier d'autres comme détails. Bambi ne voulait pas être intrusive en somme, elle pensait juste qu'il méritait d'être connu et qu'il était grand temps qu'il le sache. Mais pour le lui faire comprendre plus aisément, elle se détacha légèrement pour se tourner et se placer à califourchon contre ses genoux. J'avais envie... besoin de te voir.

Tu peux pas me blâmer pour ça ! Elle n'avait même pas le droit. Voyeur peut-être pas mais vous saviez très bien ce qu'elle voulait dire par ce terme et elle avait raison. Tu la trouvais canon, et qu'elle soit à l'aise avec toi après si peu de temps, c'était fort. Prêt à faire un pas ou deux vers elle, tu l'as laissé te faire face, ce qui bizarrement rendait presque l'exercice plus compliqué. C'est surtout la neuro' qui me passionne. Les fonctions et les propriétés du cerveau m'intriguent.. Je suis très sport individuel plus que collectif, et j'aime beaucoup la photo. As-tu reconnu en la regardant. C'était particulier de parler de soi de cette manière. Il t'était déjà arrivé de dire que tu étais fsciné par tout ça mais jamais comme ça. J'ai longtemps fait tous les petits boulots possibles et imaginables et depuis quelques années je suis modèle photo, pour me faire de l'argent. On t'avait proposé de t'y investir beaucoup plus et d'en faire une profession mais tu as refusé. Un peu comme si ça ne répondait pas à la revanche que tu voulais prendre sur la vie. Je collectionne les bonnets et les casquettes, ne me demande pas pourquoi, j'aurais pas de réponses à la hauteur de la question et dès lors qu'il s'agit de toi, tu peux me considérer comme un peu trop tactile. Oui tu étais tactile, c'était certain. Pourtant paradoxalement tu arrivais parfois à te sentir gêné voir agacé quand une demoiselle se montrait un peu trop collante à ton goût, mais avec Bambi c'était différent. Elle te plaisait un peu trop, et vous étiez ensemble alors tu ne demandais que ça.  Tu as observé le silence un instant à la recherche de ce que tu avais bien pu oublié avant de reprendre. Dessert ? J'adore la crème anglaise alors n'importe quoi avec de la crème anglaise, je dirais. Ton dessert préféré ? Mine de rien tu en savais beaucoup sur elle, mais pas ça. A moins que ce soit les macarons ?

@Bambi C. Corleonesi

Au contraire ! J'adore... se surprit elle à admettre sans l'ombre d'une gêne. Bambi n'en n'eut pas davantage en se retournant une fois dans le bain, pour faire face à Ciarán. Contempler son beau visage en l'écoutant lui offrir quelques confessions fut un véritable bonheur pour l'italienne. Elle n'émit d'ailleurs aucun son, se contentant d'entremêler leurs doigts ensemble juste histoire d'amorcer un contact, mais sans s'imposer à lui de quelque manière que ce soit. Ce ne fit que lorsqu'il lui demanda son dessert préféré qu'elle sourit et énonça aussitôt : le tiramisu... ça me rappelle l'Italie expliqua-t-elle d'une voix douce avant de remettre en place une mèche de cheveu du jeune homme en lui faisant son fameux regard "dangereux". Merci d'avoir partagé tout ça avec moi... En plus la photo c'est génial, j'espère qu'un jour si on part genre en weekend tu accepteras d'être chargé des photos souvenirs ! Petit clin d'oeil. Une façon bien à elle de lui faire comprendre qu'elle voulait découvrir cela chez lui. Par contre, trop tactile ? On l'est jamais trop... tu peux l'être autant que tu veux moi j'adore, je le suis à fond de nature ! Et tu sais... si tu veux savoir des choses, toi aussi tu peux me demander.

A l'entendre, tu l'as attiré encore un peu plus vers toi, un peu comme si pour toi elle avait été trop loin. Un léger sourire se pointa à tes lèvres quand elle te confia que son dessert préféré lui rappelait l'Italie, son pays natal. Tu as alors osé demander spontanément. Tu comptes y retourner à la fin de tes études ? Question qui fâche ? Non pas tellement. Tu voulais savoir quel avait été ses projets, et tu ne te souciais pas de l'après. Autant dire que les études de médecine ça prenait un petit paquet d'années. Elle en avait encore pour un bout de temps, ce qui suffisait certainement à écarter de potentielles craintes de la voir s'en aller. Il m'arrive de partir souvent pour des shootings, je t’emmènerais bien avec moi pour le prochain. Quand et où tu l'ignorais. Mais l'occasion se présentera forcément sous peu. Tu sentais son regard sur toi, dans le tien. Ce regard qui même vide t'attirait, mais quand elle te regardait comme ça, tu ne répondais plus de rien. L'attirant au plus près et te décollant de la paroi pour laisser ses jambes t'entourer tu as fini par lui murmurer en frottant ton nez au sien. Donne moi un vrai et beau beuusouu. Voilà ta demande. Tu ne lui disais pas encore assez, par pudeur, mais cette nana te faisait fondre, comme c'était peur permis.

@Bambi C. Corleonesi

Bambi fut amusée par la question de Ciarán. C'était mignon qu'il puisse se demander cela, du moins du point de vue de la brunette. Non pas du tout... je suis bien ici, j'avais prévu de rester et de trouver un poste ici expliqua-t-elle alors que son regard indiquait aussi que désormais, en prime, elle avait une raison supplémentaire de rester à Boston. L'italienne croyait en leur histoire, elle n'y pouvait rien, quitte à ce qu'on la traite de trop optimiste ou même d'idéaliste elle s'en fichait bien. Le jeune homme lui donnait raison en faisant des efforts, et en l'invitant à un shoot ing prochain... les yeux de la brunette se mirent aussitôt à pétiller d'excitation face à cette proposition. Sérieux tu veux bien m'emmener au prochain ? Excellent ! Tu verras je me ferai toute petite promit elle, connaissant son côté exubérant et excentrique qui pouvait déranger les non initiés. Loin d'elle l'envie de le gêner ou de lui faire honte, bien au contraire. Mais pour l'heure, l'invitation de Ciarán apporta un rien de malice aux yeux amoureux de Bambi. Tes désirs sont des ordres... murmura-t-elle avant de lier ses lèvres aux siennes dans un baiser d'une rare passion, qu'elle prolongea au maximum avec un délice non dissimulé. Puis, tout en demeurant à proximité de ses lèvres, lui demanda : satisfait...?

Difficile de parler de soulagement parce qu'à aucun moment tu n'avais pensé qu'elle partirait. Mais c'était toujours bon de savoir qu'à aucun moment la question ne se poserait. Si ça peut être un prétexte pour passer un week-end tous les deux ailleurs, oui. Tu savais qu'elle adorerait venir à un shooting aussi minime soit-il. Toi tu n'en voyais pas spécialement l'intérêt. Pas que tu refusais sa présence mais jamais tu penserais que ça serait sympa pour elle d'y assister. En revanche si l'occasion d'un shooting se présentait ailleurs qu'à Boston, tu n'hésiterais surement pas. Accueillant ce baiser tout juste parfait, tu en profitais comme on profite d'un véritable moment d’accalmie. Tu retrouvais cette bulle depuis que vous vous étiez glissé dans ce bain. Cette bulle qui vous était propre. Cette bulle où vous étiez en totale symbiose de part vos regards, vos mots et vos gestes. Cette seule bulle qui t'avais permis de t'ouvrir à elle. Souriant légèrement à sa question tu finissais par reconnaître. Qualité parfaite, quantité laissant à désirer. Ni une, ni deux tu réinvitais ses lèvres à nouvelles danse accompagnées des tiennes, une manière d'en réclamer plus parce que tu ne saurais t'en lasser. Tu n'étais que trop bien avec elle.

@Bambi C. Corleonesi

J'adore ce genre de prétexte... surtout si t'en as d'autres un jour hésite pas ! Bambi elle même en avait plusieurs dans sa manche, la Sicile étant exclue car si le père Corleonesi pouvait être très accueillant envers les proches de sa fille, sa mère, en revanche, était tout bonnement glaciale. L'italienne préférait de loin qu'avec Ciarán, ils aient bien d'autres destinations avant même que cela ne vienne dans la conversation un jour. De toute manière, ce n'était pas demain la veille qu'ils en parleraient, puisque le jeune homme venait de réclamer un beusou. Autant dire que la brunette ne s'était pas fait prier pour le lui offrir sur un plateau, amorçant ainsi un rapprochement de leurs deux corps alors que ses cuisses galbées entouraient les hanches du beau brun. La quantité ne sera jamais suffisante... je suis déjà accro à tes lèvres, c'est terrible... Petite confession alors qu'elle picorait quelques beusous supplémentaires contre les tentatrices de Ciarán, appelant littéralement à ce genre d'étreinte. Les tiennes sont sucrées...

Tu n'hésiteras donc pas. Cela dit il fallait avouer que les prétextes étaient finalement beaucoup à double tranchant chez toi. En attendant, ce soir, tu t'améliorais en ayant passé l'épreuve de cette rencontre inattendue entre Bambi et Patty. Tu avais réussi à gérer cette petite dispute avec Bambi, tu étais passé au dessus avec elle, grâce à elle mais il est vrai que tu aurais aussi pu fuir après tout ça. Mais non à croire qu'elle te donnait l'envie d'aller plus loin tout en la gardant près de toi. Entourant sa taille des bras, tu lui accordais cet argument. Ta gourmandise ne s'arrêterait jamais si tu t'écoutais.  Tu étais bien là, et ce n'était pas l'effet de la vanille et de la fleur de Monoï. A son compliment tu as répliqué tout fier. Je m'hydrate les lèvres au miel depuis que je te connais. Beau-parleur, et gros menteur, mais tu étais vraiment bête quand tu t'y mettais. Mine de rien si tu arrivais autant à déconner et à faire le malin à ses côtés c'est que tu étais bien avec. Elle ne s'en rendait peut-être pas compte, mais tu ne donnais pas le quart de ce que tu donnes en étant avec elle quand tu es ailleurs, avec d'autres. En attendant tu reprenais ses lèvres en otage avant de glisser les tiennes à son cou.

@Bambi C. Corleonesi

Bambi n'avait jamais eu autant d'attentions à la fois ni autant envie qu'une histoire marche. Abonnée aux locations vingt quatre heures jusque récemment, elle sentait que leur couple était à part, avait une chance de durer s'ils faisaient chacun un pas vers l'autre, si infime soit il. Ce soir, Ciarán en avait fait un colossal en acceptant de lui livrer des détails sur lui et la reconnaissance se lisait depuis dans le regard de l'italienne. Il n'en fallait pas énormément pour la contenter, tout ce qu'elle souhaitait, c'était le connaitre, même de manière très infime. T'es sérieux ou tu me pipotes ? Le beau brun savait combien Bambi avait un faible pour le miel mais sans savoir pourquoi elle doutait qu'une telle information soit vraie. Sans doute cette malice dans le regard qui lui plaisait tant d'ordinaire, et qu'elle mit de côté lorsque ses lèvres rencontrèrent à nouveau les siennes, avant que celles de Ciarán ne descendent contre son cou, faisant naitre aussitôt de puissants frissons. De son côté, sans s'en rendre compte, ses mains partaient à la conquête de ce corps puissant et désirable que Bambi connaissait encore si peu, alors que sa respiration devenait un tantinet plis rapide.

Tu n'étais pas autant beau parleur que ça, en temps normal. En attendant, tu n'avais nullement eu le temps de voir cette réplique quitter tes lèvres. Je te pipote un peu, mais je peux toujours m'y mettre si ça te fait plaisir. Pire si ça pouvait l'inviter à beaucoup plus de bisous. En attendant tu étais bien là et tu commençais même à avoir quelques peu chaud malgré que l'eau elle perdait en température. Vos corps se cherchaient, et tu te plaisais pas mal dans ce confort au point d'en oublier que ça pourrait trop vite prendre une tournure plus concrète. Tu la cherchais avec tes lèvres, ta langue à son cou à son lobe d'oreille, tes mains à son corps sous l'eau, au point que tu finissais par lui dire. J'en ai envie, mais on peut attendre si tu préfères. Tu savais qu'elle n'étais pas asexuée mais en attendant tu osais te dire qu'elle pouvait aussi ne pas trop le vouloir pour maintenant. Pas aujourd'hui, pas dans cette baignoire, qu'importe. Tu ne voulais simplement pas trop t'emballer d'un rien.

@Bambi C. Corleonesi