”Let’s get lost ”
Il ne veut pas qu’on retourne au bistrot d’hier. Il est assez abrupte quand il le dit, et me demande de choisir autre chose. ça me fait rire intérieurement, qu’il dise : Lead the way, mais qu’en fin de compte c’est lui qui me pousse, une main dans le dos.
Mon analyse de sa personne, m’a dès le début fait comprendre qu’il était le genre solitaire, calme, posé, précis, sportif vu les muscles que j’ai vu à la piscine … avec de bons réflexes maintenant que je me rappelle comment il m’avait tenu hier quand j’étais tombé, mais aussi comment il avait réagi ce matin, me prenant la main quand j’ai essayé d’atteindre son téléphone.
A croire qu’il était éveillé pendant tout ce temps.
J’ai aussi remarqué qu’il était un… alpha. Celui qu’on se devait de suivre parce qu’il imposait le respect. Pas qu’il le faisait de façon consciente, il n’oblige pas les gens à le suivre… il dégage juste ce sentiment de … je ne sais pas.
Je perds le fil de mes propres pensée quand on se retrouve devant un carrefour et qu’on doit traverser la rue.
Tu veux essayer celui la ?
Demandais je en montrant le café de l’autre côté de la rue.Il semblait assez beau vu d’ici, quelques tables hautes étaient placé du côté de la mer. Ca devait avoir une jolie vue.
Je le regarde debout à côté de moi, et passe une minute de trop à le fixer. Les cheveux séchant au vent, un pull gris, et un pantalon, on ne dirait pas l'héritier fraîchement riche de Frédérique Skelton. C’est peut être le plus étonnant chez lui.
D'après mes recherches, il a passé son temps à voyager d’un endroit à l’autre, d'après lui, la raison est que sa mère, parano, ne voulait pas rester dans un seul endroit plus qu’une certaine période.
Après avoir eu la liste de ses fréquentations, je me rends compte que j’aurais du avoir peur de lui… n’avait il passé des années à fréquenter les maquereau, dealeurs de drogue, les arnaqueurs et autres gens tout aussi peu recommandables ?
Heureusement que je ne choisis pas les gens d'après ce qu’ils paraissent, mais ce que je ressens.
Je ne penses pas avoir besoin de faire une description sur ce que je ressens pour lui. Et puis … oui le côté mystérieux et bad boy rajoute beaucoup à mon “attirance” pour lui.
On s’installe à l’une des tables hautes dans la terrasse, après avoir choisi nos cafés : Moka au chocolat blanc pour moi.
Quelqu’un me tape sur l’épaule, je me retourne, cigarette au bec il me demande d’un geste si j’ai un briquet. Je lui réponds que non et retourne à mon ami
Je fumais avant, apparement.
C’était sortit tout seul. Une information que mon docteur m’avait dit sur moi, et dont je ne me rappelle pas, je ne ressentais même plus le besoin de le faire… Après 3 ans dans le coma.