The wind blew strongly and made high waves
Day -1, 12h30
J’étais allongé sur l’herbe, dans l’un des carrés du jardin de Harvard, regardant l’arbre ou j’avais retrouvé Aurora la dernière fois. Me rappelant ce jour là, quand mon téléphone s'était mis à sonner. Benji. En réponse à mon précédent Email.
Tournant la tête de côté je vis mon ordinateur encore ouvert, dans l’ombre, loins des rayons nuisible du soleil. C’était encore ouvert sur ma boite mail, mais j’avais la flemme de bouger, aussi ouvris je le message dans mon portable.
Toujours dû à la flemme de bouger, je me mis à composer un SMS en réponse : Je ne savais pas qu’il était en voyage.
Cela dit je ne savais pas grand chose, et je n’avais pas de raison de le savoir, aussi ajoutais je, pour faire bonne figure, une question sur la date de notre départ pour Miami.
Mi septembre fut sa réponse… c’était faisable: J'avais pas cour demain , et le jour d'après, et je pourrais sécher le surlendemain jusqu’au Week End. J’avais une petite semaine de libre… même si notre affaire pourrait ne prendre que quelques jours.
Je repris mon ordinateur ouvrant la page des réservations de billets quand un SMS me notifia de sa présence:
Comment ça c’est pas une bonne idée? Comment ça une fois rendu là-bas ??
J’eu un moment d’hésitation, choisissant mes mots puis les écrivant rapidement… Eh ouai vieux c’est moi qui avais l’adresse.
Et en pensant ces derniers mots je me rendis compte que j’agissais comme un gamin. Jusqu'à ce que je reçoive un autre message:
Cet ordre me fit frissonner. Un défis ! cool . j’oubliais bien vite ma propre remarque sur ma gaminerie… On verra qui est le plus têtu... mais avant tout :
Envoyer
S'il te plait.”
J’eu un petit rire, sentant que je l’avais vraiment poussé dans ses retranchement.
Je pris mon ordinateur, copiais l’adresse et l’envoyais par SMS, un sourire encore sur les lèvres.
Attendant la suite des SMS: Il voulait encore “m’appeler” une fois sur place. Il ne céda pas à ma menace d’y aller seul. Il ne voulait pas que j’approche ces mecs… Eh bien moi non plus je ne voulais pas qu’il y aille seul.
Peut être que je ne pourrais rien faire, mais au moins il serait pas seul… Et comme je le soupçonnais de pas être le genre a demander de l’aide… et de décliner les offre d’aide, telqu’il le faisait maintenant… Je devais lui tenir tête:
J’en aurais crié de joie si je n’avais pas été entouré par la crème de la crème des étudiants pédants du monde entier… je fis juste un petit geste discret de coup de poing en l’air.
Rassemblant mes affaires, je cliquais sur le bouton réservation du billet, étant donnée que j’avais continué à booker mon vol pendant notre échange animé. Demain a 15h je serais à Miami.
15:52
Argh la chaleur n’était pas mon amie.
Une main en visière, pour cacher le soleil qui risquait de me brûler les rétines, je fis quelques pas vers l’endroit que Benji m’avait indiqué dans son message. J’avais passé la dernière demi heure assis à l’ombre sous la clim à regarder le trafic des avions depuis la grande baie vitré. J’avais acheté un donut et une citronnade, et m'étais amusé à essayer de deviner les logo de chaque compagnie aérienne que je voyais sur ces oiseaux à moteur. Le petit garçon à côté de moi m’a beaucoup aidé, avant que ça maman ne lui crie dessus pour avoir accepté la moitié de mon donut.
Ah! le voilà.
Benji était debout à côté de sa voiture. Ca n’avait pas été simple de le trouver… plein de voitures correspondaient à la description super vague de : Camion Noir… Et si ce n’est sa dégaine que j’aurais reconnus entre 1000, j’aurais pu passer à côté de lui et de cette jolie lunette de soleil qui me donnait envie de ne pas avoir oublié la mienne ce matin.
Faisant rouler mon bagage derrière moi, j’arrivais devant lui, tendant la main pour un salut.
Salut ! J’espére ne pas t’avoir laissé trop longtemps attendre
Il faisait quand même super chaud.