Fygaro ne manqua évidemment pas le petit sourire de Styx en direction du barman, mais préféra l’oublier, et passer à autre chose. Il leur apporta finalement leurs verres, et Styx engagea à nouveau la conversation. « T'sais, j'suis impressionnée... T'as mis un costume, t'as respecté les couleurs... Et... » Fygaro esquissa un sourire. Il avait commandé spécialement ce costume pour l’occasion, contrairement à Paris où il ne s’était pas vraiment foulé pour se rendre au mariage : un costume pris un peu à l’aveuglette dans son placard, et ça avait fait l’affaire. « C'quoi comme tissus ?... Me dis pas que c'est de la soie... » Le tissu ? Il préférait ne pas y penser. Il était constitué d’un savant mélange entre des poils de chiwawas et de bœufs du pôle nord. Bref, il n’avait pas pris la peine de retenir la constitution plutôt étrange de sa veste. « On peut dire ça ouais.. c’est un mélange un peu bizarre, mais j’préfère pas en parler, où tu vas m’attaquer pour atteinte à la protection des pashminas d’Himalaya… » Fygaro prit dans sa main son martini, puis continua. « Et puis faut bien qu’on rattrape le temps qu’on a perdu à Paris, à jouer le faux couple déchiré. »

J'étais contre Keyla voulant qu'elle soit encore plus prêt de moi, sentir son contact me permettait de me sentir encore plus vivant que je ne l'étais, ma phrase était bien sur ironique car il fallait bien le dire après le temps que nous avions passé séparé elle ne resterais pas longtemps habillé si je restais avec elle cette nuit. Il était vrai que j'étais tellement débordé que je n'avais même pas le temps d'être avec Keyla, et pourtant elle m'avait manqué terriblement. " Non je te l'enlèverais moi même ce soir, quand nous rentrerons. " , Keyla me demanda ensuite si nous allions boire, " Oui allons y, je meurs de soif. " .

J'espérais que la soirée se passe tranquillement, et pour l'instant, je manquais un battement en voyant Matteo...accompagné. Il était trop... j'avais envie de le tuer encore une fois, ça m'énervait. Je finissais mon verre rapidement et en reprenait un autre lorsque je sentis ma main décollé et sentir des lèvres m'embrasser. Je regardais alors, c'était Pryam. Je répondis par un sourire, j'étais contente de le voir. Bonsoir, Pryam. Je me levais alors pour ne pas être impolie. Moi aussi je suis contente de t'accompagner, ça fait une nouvelle connaissance. On pourrait apprendre l'un de l'autre, non ? Je souris avant de me rapprocher de lui pour déposer ma main au niveau du creux de son coude puis je déposais un baiser sur la pommette du Winthrop. On va te chercher un verre? lui proposais-je alors pour commencer correctement la soirée.

MaTenue:

Elle y était enfin. Le soir qui l'avait fait rêver et angoisser des nuits durant. Stressée de ne pas se faire inviter au bal, puis de ne pas trouver de robe et enfin de ne pas trouver les bonnes chaussures. Mais tout cela était à présent dépassé, puisque la jeune britannique avait trouvé la panoplie complète de la tenue de soirée. Maïa avait passé la journée à se préparer avec Jordann, sa meilleure amie et surtout, à attendre un message de son cavalier pour savoir s'il passait la prendre, ou s'ils se rejoignaient directement au bal. Sans nouvelle de lui, elle avait finalement décidé d'y aller, ne voulant pas louper la soirée, si ça se trouve, il n'avait plus de crédit. Vétue d'une longue robe blanche vintage qu'elle avait trouvé dans une friperie, et les cheveux revelés, Maïa arriva dans la cour où de nombreux étudiants étaient déjà présents. Perchée sur ses talons hauts, elle cherchait du regard un visage familier, et pourquoi pas, son cavalier.

Il fallait l'avouer, c'était plutôt valorisant de passer la soirée avec Pryam, c'était quelqu'un de connu, et il semblait vraiment sympathique et romantique. C'était agréable. Allons-y alors. Je le suivais alors jusqu'au bar, prenant le verre que je buvais presque entièrement. Je souris lorsqu'il me posait la question, me demandant si mon accent s'était évanoui avec le temps... Je suis Italienne, je suis née à Naples précisément. Et vous? vous n'êtes pas américain, je suppose ? Je laissais le bord de mon verre glissé sur mes lèvres en le regardant fixement, comme ci je cherchais à hypnotiser le winthrop pour le séduire. Vous êtes plutôt classe, charmant, très beau en plus de ça... je dirais français ou anglais... Bonne détective je savais pas trop mais c'était plutôt amusant à chercher les origines de mon partenaire. C'est sur que ce n'était pas un américain, il était beaucoup trop prévenant, charmant même.

MaTenue:

L'Italie, voilà un pays où Pryam avait déjà passé des vacances malheureusement il était petit à l'époque et il ne se souvient plus de rien. Il décida alors de poser des questions à la jeune fille.

- c'est une grande ville naples ? tu y es resté longtemps ?

En effet, elle avait vu juste : lui aussi était européen et son accent ne pouvait le cacher. Il avait l'un de ses accents assez JudeLawnéen, très sexy, sensuelle et frais, un anglais quoi !

- je suis anglais, tu as bien vu. Nous sommes tous les deux européens alors, serais-ce un premier point commun ?

Pryam adorait son pays d'origine et la ville où il avait passé tout son enfance : Londres. D'ailleurs il ne pouvait passé une année sans y mettre les pieds. Il était quasiment sur d'y partir en vacance durant l'été.

- Je suis née dans la plus belle ville qui soit : Londres ! Tu as déjà visité Londres ?

Il s'intéressait à l'Italie, ça me surprenait, rares étaient les personnes qui s'intéressaient à autres choses que les USA. Oui, jusqu'à ce que j'entre à l'université, et j'y retournes pendant les grandes vacances parfois. J'avais touché juste, Pryam était Anglais. Pour ma part, rien qu'à l'accent et le charisme qu'il dégageait, je ne pouvais que deviner l'un de ces deux pays. Il avait le charme anglais, j'adorais ça, ils savaient s'y prendre avec les femmes les anglais. En effet. répondis-je en me pinçant la lèvre. La soirée allait vraiment être agréable à ses cotés. Non, jamais. Mais rien que de connaitre un londonien, elle me plait déjà. Je finissais alors mon verre que je posais sur le bar, je ne me préoccupais pas vraiment que le serveur me resservait un verre. Tu aimes ton pays à ce que je vois. Tu vas y retourner pendant les grandes vacances? enfin... question idiote, tu vas sûrement aller au summer camp. finissais-je en riant, j'étais un peu bête sur le coup.

MaTenue: