Tu voyais bien que tes questions soûlaient Konrad même s'il t'aimait trop pour te le dire. Soupirant doucement, tu remarquais aussi qu'il venait agripper ton draps. Il était bien plus mal en point que toi et toi tu lui prenais la tête. Secouant doucement la tête, tu lâchais sa main pour venir écarter ton draps, ouvrant donc le lit, lui faisant même un peu de place. «  Viens, t'façon y'a rien à faire que de regarder la télé et de dormir autant pas le faire chacun de son côté.  » Tu espérais qu'il accepte de venir partager cette proposition de regarder la télé avec toi, surtout que vous n'auriez aucun mal cette dernière était juste en face de vous. «  C'est bon Konrad, y'a rien de malsain. On est malade, on va juste regarder la télé c'est pas comme si j'étais toute nue.  » Tu le regardais, insistant. Et puis même, tu savais que Jeno ne dirait rien.

Tu regardais Konrad, riant légèrement parce que tu étais vraiment trop mal pour exploser de rire comme une baleine. Alors, qu'il se glissait à tes côtés, tu venais déposer ta tête sur sa clavicule. Étant donné que vous n'aviez qu'un oreiller pour deux et que Konrad avait sa tête de poser dessus. «  De toute façon, je t'aurais pas proposer de venir si j'étais nue parce que tu aurais été capable de tenter un truc, je suis tellement bandante !  » Tu riais parce que tu savais que ce n'était pas vrai, enfin plus vrai. Il te manquait encore quelques kilos et puis ton teint blafard des derniers jours ne devait pas faire bander grand monde. Posant ensuite tes yeux vers l'écran de télévision, tu ressentais quelque chose d'étrange. C'était quand même bizarre que vous soyez rester si proche mais il aurait pu te couper un bras que tu aurais su lui pardonner enfin tu pensais. Les images défilaient à une vitesse que tu avais du mal à tout suivre mais tu préférais ne rien dire pour ne pas embêter Konrad.

C'était vraiment étrange tout ça. Il fallait que tu te retrouve malade en même temps que Konrad, il fallait que tu l'es invité dans ton lit pour regarder la télévision, parce que tu te faisais chier toute seule et que c'était le seul que tu avais vu et que tu connaissais mais peut-être aussi parce que ça te faisait plaisir quelque part. Le regardant en riant doucement, tu venais taper son ventre avec le peu de force qui te rester autant dire que ce n'était pas de la grande violence. «  Espèce de pervers, tu m'aurais tripoter !  » Tu déposais ensuite ta tête sur son épaule et tu regardais les images défilaient à l'écran jusqu'à ce que le beau brun se mette à parler. Tu tournais doucement la tête et tes lèvres se trouvaient encore à quelques centimètres des siennes, tu sentais son souffle caressait ton visage. Le regardant, tu déglutissais en silence. «  O.. ouais c'est nul.  » Attrapant la télécommande, tu en profitais pour te décaler quelques peu histoire de ne pas être plus perturbé. «  Tiens.  » Tu esquissais un petit sourire mais en vérité, tu t'étais sentie vraiment mal sur le coup c'était vraiment trop bizarre.

J'étais fiévreuse, j'avais mal partout, la tête qui tourne et compagnie... J'allais m'endormir lorsqu'une infirmière vint me chercher, m'annonçant que j'avais de la visite... J'étais à peu près certaine qu'il s'agissait de Priape puisqu'il était le seul à qui j'avais eu l'occasion de demander à ce que l'on le prévienne de mon état de santé actuel. Mais j'n'avais pas envie qu'il me voit de la sorte, j'voulais pas lui faire de la peine, mais d'un côté je savais que ça me ferait du bien de le voir. J'me levais du lit avec beaucoup de difficultés, enroulée dans une couverture et j'me dirigeais donc à l'endroit des visites le coeur serré.

OUT

« Enfin, si on arrive » Ce que n’est pas réellement le cas de Poppy. Depuis qu’elle avait mis les pieds dans cette salle, impossible de fermer à l’œil. A croire que ces symptômes s’étaient encore plus aggravés – ce qui n’était pas le cas évidemment. Poppy avait très envie que les médecins trouvent un remède et qu’elle puisse retourner chez elle, même si elle aura besoin de plusieurs jours pour se remettre d’aplomb. Elle rêvait de son lit, de sa couette et de la chaleur de sa chambre. De plus, elle avait réellement besoin de prendre l’air, même si la fraicheur était de nouveau là « C’est une très bonne idée. Ca va nous occuper un bon moment » dit-elle en souriant du bout des lèvres. Poppy ne connaissait pas grand monde, mais au moins, cela allait lui changer les idées « Tu commences ? »

Wow wow. Oui, tu étais malade, oui tu étais dans un lit une place collé à Konrad, oui se qui passait à la télévision t'emmerdait mais en passant la télécommande à Konrad, tu pensais qu'il n'allait faire que changer et pas poser des questions ultra gênante auxquelles tu n'avais pas de réponse. L'entendant te demandait deux fois pourquoi, il avait perdu lui aussi, tu tournais doucement ton visage vers le sien. «  Arrête de te demander pourquoi. Dis-toi que je suis ton passé et que c'est mieux comme ça, en m'oubliant tu oublies toutes les merdes qui a pu t'arriver. J'espère une seule chose c'est qu'un jour, tu pourras dire de moi que malgré j'ai été l'une des plus belles choses qui ne te soit jamais arrivé.  » Tu souriais faiblement, déposant un baiser sur sa joue. «  Moi je pourrais le dire en tout cas.  » Remettant ton visage bien dans l'axe, tu venais à refixer l'écran comme si rien ne c'était passer, laissant seulement ta tête glisser sur le torse de Konrad.

« C’est une très bonne idée. Ca va nous occuper un bon moment » Oh que oui déjà en jeu de société une partie prenait un peu de temps mais alors là en grandeur nature ça allait bien nous occuper pendant des longues minutes et ça pouvait bien être marrant. « Tu commences ? » Je hochais la tête, baladant mon regard dans la pièce pour trouver qui j’allais prendre comme personne qu’elle devrait deviner. Une fois la personne choisie je tournais ma tête vers elle. J’ai choisi ma personne, toi aussi j’espère alors est ce que c’est une fille ? L’une des questions qui arrivent quasi toujours en première. J’étais pas si intéressée par le fait de gagner, tant que je m’occupais l’esprit ça m’allait.